Je parle ici de commentaires entendus IRL (boulot, milieu associatif).
Je pense que c'est du même ordre que le male gaze...
Je parle ici de commentaires entendus IRL (boulot, milieu associatif).
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La Fédération internationale de handball (IHF) a modifié ses règles concernant les tenues des joueuses de handball de plage. Dès janvier 2022, les femmes porteront des «pantalons courts et ajustés» et des «débardeurs body fit» lors des compétitions, est-il écrit dans le nouveau règlement. Cette mise à jour date d'octobre et vient ajouter une belle victoire au palmarès de l'équipe norvégienne.
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Les joueuses se heurtent encore à une forme de sexisme. Elles doivent porter des shorts «ajustés», ce qui n'est pas le cas des hommes.
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Roe v. Wade, jurisprudence menacée par l'État du Mississipi et par la Cour Suprême ?27 décembre 2021, 13h03
Sarah Weddington, l’avocate qui a plaidé avec succès l’affaire historique des droits à l’avortement Roe v. Wade devant la Cour suprême des États-Unis en 1973, est décédée dimanche à l’âge 76 ans.
Sarah Weddington, l’avocate qui a plaidé avec succès l’affaire historique des droits à l’avortement Roe v. Wade devant la Cour suprême des États-Unis en 1973, est décédée dimanche à 76 ans, selon l’une de ses anciennes étudiantes.
En 1973, Sarah Weddington et une autre avocate, Linda Coffee, avaient intenté un recours collectif au nom d’une femme enceinte contestant une loi de l’État du Texas qui interdisait les avortements.
«Elle a plaidé avec Linda Coffee ce qui était le premier cas de sa carrière, Roe v. Wade, alors qu’elle sortait à peine de l’université de droit», a écrit Susan Hays, une des anciennes étudiantes de Sarah Weddington, sur Twitter.
«Elle a été mon professeur» et «m’a ouvert les yeux sur la fragilité de mes droits et de ma liberté», a-t-elle souligné, en précisant que l’avocate avait succombé à «une série de problèmes de santé».
L’affaire «Jane Roe»
L’affaire «Jane Roe» – de son vrai nom Norma McCorvey -, portée contre le procureur du comté de Dallas, Henry Wade, est finalement arrivée devant la Cour suprême qui s’est prononcée en faveur du droit à l’avortement.
Le droit à l’avortement aux États-Unis – qui n’est pas garanti par une loi fédérale – repose depuis sur cette jurisprudence: l’arrêt historique de la Cour suprême, «Roe v. Wade» de 1973.
Dans cet arrêt, la Cour Suprême a estimé que la Constitution garantissait le droit des femmes à avorter et que les États ne pouvaient pas les en priver. En 1992, elle a précisé que ce droit était valable tant que le foetus n’est pas «viable», soit vers 22 à 24 semaines de grossesse.
Jurisprudence en danger
Une majorité des juges de la Cour suprême des États-Unis semble toutefois tentée aujourd’hui de modifier ce cadre légal qui depuis près de 50 ans garantit le droit des Américaines à avorter, soit en le restreignant soit en l’annulant purement et simplement.
Le président américain Joe Biden a assuré le 1er décembre qu’il «continuait» à soutenir la jurisprudence «Roe v. Wade», qui fonde le droit à l’avortement aux États-Unis.
L’arrêt historique «Roe v. Wade «ressemble à une maison qui se trouverait au bord d’une plage et qui menacerait de prendre l’eau et de s’effondrer», avait prévenu Sarah Weddington en 1998.
Selon le Fonds des Nations Unis pour la population (UNFPA) et son dernier rapport sur l'état de la population mondiale en 2020, l'Inde compte 46 millions de «femmes manquantes» sur une période de près de cinquante ans.
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«Le modèle traditionnel du mariage et les coutumes imposent une position inférieure aux femmes dans les sociétés indiennes», a déclaré Prem Chowdhry, militante pour l'égalité des sexes et professeure à la retraite à l'université de Delhi. La dot et le coût de l'éducation d'une fille sont considérés comme une charge dont on pourrait se passer, ajoute-t-elle. Malgré l'interdiction de la pratique en 1994, ces avortements en fonction du sexe du fœtus sont toujours aussi nombreux, en raison des progrès des moyens médicaux dans de le pays, où l'accès aux cliniques privées a été facilité dans une plus grande partie du territoire.
La moitié des étudiantes en pharmacie font état de harcèlement sexuel et un quart disent avoir subi une agression sexuelle dans le cadre de leurs études, selon une enquête présentée mercredi 2 février par l’Association nationale des étudiants en pharmacie (ANEPF).
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Près de la moitié des étudiantes (48 %) rapportent également des faits de harcèlement, souvent par d’autres étudiants en pharmacie mais aussi de la part d’enseignants, certains témoignages évoquant l’envoi de « messages déplacés » ou des « caresses sur les cheveux » pendant les cours. Un climat vicié, propice au passage à l’acte : plus d’une sur quatre (27 %) a subi des agressions sexuelles, principalement lors de soirées étudiantes.
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Ce qui confirme que « ces violences sont plus répandues dans le milieu de la santé que dans les autres filières universitaires », a ajouté M. Vitrolles, expliquant cette différence par le poids des « traditions » et un « effet de mimétisme » favorisé par un apprentissage « en vase clos ».