Parmi les solutions, il y a :
- GEM
Accueil de jour
SAMSAH
Accueil temporaire en foyer de vie (adapté)
Sensibilisation entourage et médecins aux risques suicidaires
Lignes d'appel
Enquêtes épidémiologiques
Je ne vois pas le rapport.Djinpa a écrit :s'ils sont encore la pour en parler, c'est bien que l'objectif de prévention du suicide a été atteint.
Il peut être diminué avec un peu de préparation. Informer sur ce qui va se passer, donner un maximum de repères, montrer des photos des lieux et des gens, permettre de faire une visite préalable, encourager à prendre des objets réconfortants (musique, livre, ...), se renseigner sur les habitudes pour tenter d'adapter la prise en charge (par exemple : les habitudes alimentaires, les heures de sommeil, les besoins absolus de routine et d'intérêts restreints), etc.Djinpa a écrit :bien d'accord. donc je reformule: comment gérer le stress du changement? - tout en notant que ce stress existe également acuellement dans les réponses actuellement proposées(hospit' en cas de risque sérieux)
Un retour progressif, prévu, avec un gros travail en amont sur les difficultés du quotidien et les aménagements possible de l'environnement. Difficile de faire des généralités, ça me semble très spécifique à la personne.donc: comment préparer le retour chez soi,(que mettre en place comme adaptation, accompagnement, afin que cela devienne un objectif désirable.
Non, pas de questions ouvertes, pas de choix. C'est anxiogène. J'aurai déjà du mal à répondre en temps normal, alors en étant dépressive... En plus, ce qu'on veut... la dépression, c'est ne plus vouloir.oui, c'est un gros risque. Et je crois bien qu'il y a des approches en addictologie qui peuvent être adaptées. Mais la vignette clinique je je voyais plutôt c'est le stade ou on larve même plus attiré par ce qui passionnait... en oubliant ses besoins de base. Et qui a donc besoin de se fixer un cadre, un emploi du temps, pour se réapproprier progressivement des routines d'autosoins (manger, dormir, se laver)
demander au bénéficiaire de se rédiger un emploi du temps en guise de postulation, ou il répond aux questions:
-qu'est-ce que je veux manger?
-à quelle heure je décide d'aller dormir? combien d'heures de sommeil je vise?
-combien je m'ocroie d'heures d'ordi, de tv, par jour?
-quelle consommation de tabac/alcool?
-qu'est-ce que je décide de faire si j'ai des idées suicidaires?
en lui demandant aussi la ligne de base pour ces questions sur les deux semaines qui ont précédé, on aura directement encodées les données de base qui serviront pour l'évaluation des bénéfices escomptés du programme, et on peut discuter avec lui une fois par jour pour savoir dans quelle mesure il a pu s'en tenir à son programme, et ce qui a posé problème.( a discuter avec un psychiatre référent, ou médecin généraliste, en présentiel ou par courriel)
manichéenne, ma phrase était maladroite, je suis désolée que cela aie réveillé ce mauvais souvenir: mais tu exposes justement une expérience ou tu n'as pas recu l'aide dont tu aurais eu besoin, et que tu aurais du recevoir. c'est effectivement à toi-même (ou au hasard, au destin...) que tu dois 'être encore en vie...quand je mentionnais l'objectif de prévention du suicide, je posais qu'il s'agit d'un principe général, une priorité auxquels tous devraient souscrire, et travailler activement. l'interne qui t'a accueillie ne l'a pas fait, et c'est une faute. Cette faute n'implique pas qu'on doive renoncer à revendiquer une adhésion active des intervenants à cet objectif de prévention du suicide, et à sa diffusion. (même si je suis bien consciene que c'est trrrrèèèès ambitieux vu d'ou on démarre)Manichéenne a écrit :Je ne vois pas le rapport.Djinpa a écrit :s'ils sont encore la pour en parler, c'est bien que l'objectif de prévention du suicide a été atteint.
Ou alors c'est que je n'ai pas envie de me dire que l'interne des urgences à qui j'ai raconté que je recommencerai, que la prochaine fois je ne me raterai pas, que je voulais vraiment mourir, pendant qu'il faisait les soins de base... non, j'ai pas envie de me dire qu'il a été "efficace" en prévention du suicide en me laissant sortir juste après sans même demander à ce que je vois un psy.
Si je suis là pour en parler, je ne le dois qu'à moi-même, au hasard, au destin ou ce que vous voulez, mais certainement pas à ceux qui étaient censés m'aider.
En fait je trouve cette phrase blessante, puisque je suis dans le cas décrit, et donc il y aurait eu un objectif atteint avec moi... Mais par qui ? Et je m'en serai sortie grâce à des actions extérieures, ce ne serait donc pas de mon fait ?
Mais s'il faut vraiment faire un retour sur le positif dans ces circonstances : poser des questions claires précises et directes. C'est ce qui devrait déjà se faire pour évaluer le risque suicidaire, c'est encore plus important quand c'est une personne avec TSA à mon avis (en tout cas c'est important pour moi).
Et surtout ne pas minimiser le vécu et risquer une prise en charge mal adaptée parce que la personne ne semble pas en souffrance, "n'a pas l'air" si mal, ne se plaint pas, ou réussi encore à tenir à l'école/au travail.
Quand j'étais en danger et que je faisais l'effort de voir un médecin et de l'exprimer, j'avais au mieux un arrêt de travail de deux semaines (généraliste) ou un nouveau psychotrope (psychiatre).
Ensuite, si le risque suicidaire est présent, quoi faire... Principalement, je suppose, comprendre ce qui se passe. Parce que sans compréhension, je suis perdue.
D'ailleurs si le risque est nettement plus élevé pour les personnes à diagnostic tardif, c'est bien que poser des mots sur son fonctionnement et les raisons des difficultés est une nécessité.
...former les modérateurs de forums aspie-friendly (qui le souhaitent) au repérage des signes de crise suicidaire?Jean a écrit :Je vais faire remonter votre discussion à Josef Schovanec, par rapport au 4ème plan autisme.
Parmi les solutions, il y a :
- GEM
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Sensibilisation entourage et médecins aux risques suicidaires
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Enquêtes épidémiologiques
exactement!!! c'est ce que je voulais dire: la dépression et le suicide sont des problèmes de santé mentale qui peuvent être causés par l'environnement; donc, voyons ce que ca améliore si on adapte un peu plus l'environnement, et,qu'on demande un peu moins aux autistes de changer. Surtout quand on a déjà passé toute sa vie à en faire, des efforts, et qu'on est fatigué. quand on renverse la chaine de causes-conséquences, ca donne une autre perspective pour traiter la souffrance, psychique , mentale, sensorielle, qui est le plus petit commun dénominateur.FloretteRanou a écrit :Tout cela est vraiment très choquant mais pas surprenant en ce qui concerne le problème du suicide.
Personnellement, je suis profondément en colère contre les discriminations et les mauvais traitements que subissent les personnes autistes.
J'ai pleuré en lisant cet article de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Exclusion ... s_autistes
Je pense que parmi les personnes autistes qui ont eu la chance d'aller à l'école, la grande majorité d'entre eux ont eu des problèmes de harcèlement. Vous pourrez le confirmer si vous le souhaitez. Subir violence et humiliation pendant la grande majorité de notre enfance, ça nous marque à vie ! Comment demander à quelqu'un qui a été humilié et maltraité toute son enfance de faire preuve de confiance en soi et d'assertivité ?
De plus, les personnes autistes ont aussi des difficultés à demander de l'aide quand elles vont mal car cela exige de faire beaucoup d'effort pour communiquer ces besoins et très souvent ces efforts pour essayer de se faire comprendre n'aboutissent pas à une réelle compréhension de la part de son interlocuteur. Et la personne autiste, ayant épuisé toute son énergie à essayer de communiquer son problème sans que celui-ci soit entendu, abandonne et reste donc seule avec son problème.
Ce que je voulais dire c'est que les problèmes d'anxiété et de dépression des personnes autistes sont à mon avis en grande partie causée par les mauvais traitements et le manque de compréhension dont ils font l'objet. Ce qui me gène c'est que certaines personnes pourraient croire que les problèmes de santé mentale sont une cause de l'autisme et négligeraient l'importance de l'environnement souvent hostile. J'espère de tout cœur que les choses vont changer et que les prochaines générations auront une vie meilleure, avec un meilleur respect et d'avantage d'acceptation et de compréhension de la part de la société, et penseront donc beaucoup moins au suicide.
A enseigner en fac de médecinne, psychologie, BTS et DUT action sociale.Djinpa a écrit :autrement dit: c'est pas l'autisme qui cause le suicide, c'est le désavantage qu'il induit dans un environnement hostile, et les restrictions d'accès à des accompagnements personnalisés.
+1 avec vous tous.FloretteRanou a écrit :Djinpa
Tiens, je n'avais pas lu cet article. Et la version francophone est plus étayée que la version anglophone.FloretteRanou a écrit :Tout cela est vraiment très choquant mais pas surprenant en ce qui concerne le problème du suicide.
Personnellement, je suis profondément en colère contre les discriminations et les mauvais traitements que subissent les personnes autistes.
J'ai pleuré en lisant cet article de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Exclusion ... s_autistes
Je pense que parmi les personnes autistes qui ont eu la chance d'aller à l'école, la grande majorité d'entre eux ont eu des problèmes de harcèlement.