Moonygirl a écrit :Déjà, il ne s'agit pas d'une préférence hein
On nait comme ça, tout comme on nait autiste ou pas.
L'idée que nous "naissions" homo ou pas est très décriée scientifiquement parlant même si elle est populaire au sein d'une certaine frange de la communauté LGBT. Ou du moins, si des recherches continuent en ce moment même, elles ne semblent aboutir à aucun critère uniforme allant dans ce sens, même si l'influence de certains facteurs semblent effectivement parfois se dessiner. Loin de moi l'idée de nier qu'il y ait quelque chose de cet ordre-là dans bien des cas, mais ce n'est pas si net que ça non plus, d'autant que chez les partisans du tout génétique, il y a fréquemment des confusions faites entre études génétiques et épigénétiques.
Du moins, c'est ce qu'il me semble par rapport à ce que je connais de la question, et je suis par conséquent très étonné de lire aussi fièrement placardées autant de certitudes sur des sujets pourtant aussi sensibles, et sur lesquels la plupart des scientifiques continuent de se poser quantité de questions.
Encore une fois, je ne nierais pas l'idée que l'on puisse "naître" gay (c'est peut-être ton cas, je l'ignore), mais cela ne concerne apparemment pas toute la communauté dans son ensemble.
J'ai été confronté à de très nombreuses histoires différentes et de destins possibles au sein de la communauté gay que je connais, et par rapport à cela la thèse d'une héritabilité génétique stricte et totale semble contradictoire avec certaines pratiques culturelles (qui ont encouragé ou discriminé ces pratiques selon les époques et les civilisations), ou même le fait que certaines personne aient pu expliquer avoir changé d'orientation plusieurs fois au cours de leur vie.
Autant de points qui ne semblent pas concerner les autistes.
Et le "il s'agit d'une histoire de baise et parfois d'amour" me fait bien rigoler
Et les asexuels aromantiques la dedans ?
Mais il ne tient qu'à toi d'aller également nous parler du couteau sans manche et sans lame de Lichtenberg...