Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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rainbow
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par rainbow »

Oui je te taquinais :wink:
Enfin diagnostiquée Syndrome d'Asperger à 36 ans ! et TDA(H) à 38 ans !

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freeshost
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par freeshost »

Tu m'aimes bien. :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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rainbow
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par rainbow »

Attends, je sais pas, je vais réfléchir :lol:
Enfin diagnostiquée Syndrome d'Asperger à 36 ans ! et TDA(H) à 38 ans !

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Daredevil
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Daredevil »

Spoiler :  : 
rainbow a écrit :Attends, je sais pas, je vais réfléchir :lol:
Mais lol ;)
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
Aby
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Aby »

Spoiler :  : 
Qui aime bien, châtie bien...ou charrie bien ! :)
" Etre différent, c'est normal ! "

Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
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rainbow
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par rainbow »

ça y est j'ai réfléchi !
freeshost a écrit : - freeshost est Asperger, => ok
- freeshost est un homme, => ok
- freeshost aime le célibat, => ok
- freeshost aime la mathématique, => ok
- freeshost n'aime pas le café, => ok
- freeshost a les yeux bruns, => ok
- freeshost a pour langue maternelle la langue française, et aime apprendre d'autres langues, => ok
- freeshost vit en Suisse, => ok
- freeshost est né en Inde, => ok
- freeshost aime jouer aux échecs comme au poker, => ok
- freeshost mesure 170 cm environ, => ok
- freeshost participe au forum Asperansa, => ok
- freeshost est plutôt athée et/ou agnostique, => ok
- freeshost n'est pour l'instant jamais allé en Océanie, => ok
ça va, pas de vice rédhibitoire, donc je peux t'aimer bien ! :D
Enfin diagnostiquée Syndrome d'Asperger à 36 ans ! et TDA(H) à 38 ans !

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freeshost
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par freeshost »

Hmmm... par contre, les trois petits points peuvent laisser entrevoir plein d'autres choses, dont des vices... :mrgreen:
Modifié en dernier par freeshost le vendredi 1 juillet 2016 à 23:55, modifié 1 fois.
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Allan
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Allan »

@Freeshost Bon, je vois avec tout ca que tu ne prends aucun risque, tu n'es pas que autiste, me voilà soulagé.

Allan est Asperger, => ok il est bien autiste, donc.
Allan est un homme, => hum j'ai jamais trop compris ce que ca voulait dire d'être un homme... (cf. la ligne du dessus)
Allan aime le célibat, => Oui alors c'est nouveau (voir la première ligne) et c'est très frelaté comme statut dans mon cas (voir plus bas)
Allan aime la mathématique, => bah en fait nan! (en lien avec la première ligne? Je me demande...)
Allan a des intérêts spécifiques, => très envahissants voir le premier de la liste et ca me définit beaucoup :| (trop?)
Allan est amoureux, => très envahissant également voir sans doute la ligne du dessus, et du coup la première ligne :innocent:
Allan est amoureux d'un autiste, => ca se complique, ca se complique!
Allan n'aime pas le café, => bah pas trop non plus
Allan aime le thé, => quoi dire?
Allan aime le Brouilly, => avec modération, c'est la loi qui le dit
Allan fume, => uniquement dans les périodes d'angoisse et encore
Allan a les yeux bruns, => bah non, mes yeux semblent toujours fermés on ne les voit pas, alors peu importe la couleur
Allan a pour langue maternelle la langue française, et n'aime pas apprendre d'autres langues, => Je suis nul en langue, je suis incapable de reconnaître l'espagnol de l'italien, le suisse du belge, l'allemand des autres langues tout autour et si il y a un bruit de fond, je ne comprends pas le français non plus, j'ose pas imaginer dans une autre langue, mission impossible (un lien avec la première ligne? Je le crains...)
Allan vit en France, => ok pas le choix, voir juste au-dessus, bon sinon je pourrais venir en Suisse
Allan est né en France, => Je suis encore plus franco-franchouillard que S. Royal, c'est dire... (tu parles d'une référence!)
Allan est allé en Suisse => J'y ai même vu Freeshost, voir le premier de la liste, ca a un lien de type communautaire... :mrgreen:
Allan n'aime pas jouer aux échecs, => je n'ai jamais compris comment faire pour gagner
Allan ne mesure pas 170 cm environ, => je vois tout le monde de la même taille, ou alors faut vraiment être dans le 1m50 ou le 1m90 pour que je remarque un truc et encore. (un lien avec la première ligne?)
Allan participe au forum Asperansa, => ok je crois que ca a un lien avec la première ligne
Allan est plutôt athée et/ou agnostique, => oui un truc dans le genre, pour moi le sujet n'existe pas, aucun intérêt, voir la première ligne pour les intérêts nuls ou envahissants
Allan n'est pour l'instant jamais allé en Océanie, => Bah je demande à voir le jour où j'y vais, seul l'amour pourrait me faire faire le voyage, enfin je croise les doigts que ca n'arrive jamais, la Suisse ce n'est pas le bout du monde, mais tout de même, m'arracher à mon quotidien, c'est terrible... un lien avec la première ligne?

Bon avec tout ça... j'écarte le danger qui me guette de près, m'enfin pas sûr, la première ligne a des incidences assez importantes, enfin je dis ça, je dis rien, hein!?
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Ciders »

Manichéenne a écrit :
Une réflexion relativement proche du sujet que je me faisais ces derniers jours : j'ai remarqué que plusieurs personnes, après leur diagnostic, en prenant conscience de leurs traits autistiques, les assument. Dans le sens où ils ne cherchent pas à les masquer ou à les minimiser, ils organisent leur vie en fonction voire même affirment haut et fort "tu ne peux pas me le reprocher, je suis autiste !".
J'ai eu plutôt la réaction inverse, qui n'est pas forcément plus juste, de profiter de ces nouvelles connaissances sur mes différences pour tenter de les masquer encore plus. C'est mauvais pour moi niveau acceptation et efforts, mais utile en société.
Je suppose que toute la difficulté est de trouver un équilibre entre ces comportements, ce qui rejoint le propos de Benoit.
(1) Pourquoi diable as-tu été tentée de "masquer" encore plus les manifestations de ton TSA après ton diagnostic? Comment l'expliquerais-tu ?

(2) N'existe t-il vraiment comme seule alternative que soit le fait de le masquer, soit le fait de l'affirmer ?

(3) "Assumer" n'a pas le même sens qu"affirmer". Comment expliques-tu ce glissement sémantique ? "Assumer" son diagnostic se traduit-il nécessairement par cette affirmation, par le fait de le rendre encore plus visible ? Pourquoi ?
Adulte diagnostiqué tardivement Asperger HPI (2015)
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Ciders »

Allan a écrit :

On passe du "risque" au "danger', rien que ça!
Faut-il rire après la virgule ou juste continuer à lire des élucubrations fantaisistes avec un air intellectuel inspiré devant autant de savant verbiage qui véhicule des propos et des mots de plus en plus vermoulus au fur et à mesure que tout cela s'écrit?

Vous parlez de votre chapelle psychanalysante ou juste moralisante?
Mon cher Allan,



Vous avez certes le droit de penser ce que vous voulez de mes questions et de ce que je tente plus ou moins bien d'exprimer, sauf que j'avoue ne pas comprendre à quoi rime votre attitude dénigrante et agressive, sauf à vouloir nous démontrer à quel vous vous sentez amer, mal dans votre peau, et prompt à sauter sur le râble de personnes que vous avouez successivement ne pas avoir lues, ne pas avoir cherchées à comprendre même une seconde, et sur lequel vous enchaînez projections, cherry-picking et autres sophismes à une vitesse qui me laisse relativement pantois, en plus de tenter quelques raccourcis fort malhonnêtes.

Je pourrais pour ma part être tenté de stigmatiser le narcissisme passablement ridicule qui suinte de vos interventions en général et de faire comme vous (c'est à dire en rester là), mais je conçois tout à fait que ce lieu soit en effet destiné à parler au moins en partie de soi, de tenter de chercher à nous tous d'y comprendre un début de quelque chose, de démêler l'écheveau fort embrouillé de nos vies. Et puis nous sommes également là pour nous pardonner malgré les inévitables erreurs que chacun sera forcément amené à commettre, surtout entre personnes notoirement dépourvues de "radar social" ou de "sens des convenances".

Tâchons donc tous les deux de reprendre cette discussion d'un meilleur pied.

Et cela pourrait commencer notamment en ne me faisant pas dire ce que je n'ai jamais dit. Je n'ai donc parlé ni de vérité (si vous tenez à causer épistémologie, on peut), ni de psychanalyse (qu'on m'en préserve!), ni même de morale (la morale se moquant de la morale, comme disait Pascal).
J'ai exposé une position, un avis que certes j'ai tenté comme j'ai pu de détailler, mais ce n'est que ceci et rien que ceci.

Quant à avoir "un air intellectuel inspiré", on me l'a tant reproché IRL que finalement j'en ai fait mon métier et qu'on me paie désormais pour avoir l'air intelligent, et écrire des livres et des textes de référence qui je l'avoue humblement, ont sans doute l'air "de savants verbiages de plus en plus vermoulus au fur et à mesure qu'ils s'écrivent". Que voulez-vous, on ne se refait pas! :wink:

-----------

Qu'avez-vous écrit sinon?
J'ai lu ce long texte qui a le mérite de relayer une pensée argumentée, mais...

Dès le début j'ai compris le propos, le titre révélait tout, et j'avoue avoir survoler la fin, non pas que ce n'était pas intéressant, mais parce que je ne suis pas en disposition pour absorber ce sujet, je m'explique.
Non, le titre ne révélait pas tout. C'est peut-être un problème que vous avez, celui de vouloir aller trop vite et de procéder trop rapidement à quantité de catégorisations hasardeuses concernant vos interlocuteurs, même et surtout lorsque ces derniers sont en réalité très prudents -ce que vous n'êtes pas-.
Quand on vient d'être diagnostiqué, il est nécessaire de digérer, un an est un minimum, pendant cette période il s'opère une métamorphose où se définir comme autiste est difficilement contournable. Alors, comme je suis dans cette phase, il est très difficile pour moi de faire autrement, et j'enverrai promener toute personne osant se reproche en lui disant d'aller cueillir des fraises, c'est la saison...
Ce que vous dites au sujet de personnes récemment diagnostiquées ne concerne que vous et me semble plutôt arbitraire. Serait-il possible de ne pas prendre votre cas pour une généralité? :lol:
Pour le moment, dans l'état actuel de ma métamorphose, après 50 ans d'avoir trainé ma vie comme un cul-de-jatte sur des moignons, j'ai accès aux béquilles. J'ai passé une vie entière à croire que j'allais réussir à être ce qu'on attendait de moi, et les souffrance et les échecs ont été retentissants, alors il me ferait beau voir maintenant, qu'on me demande de ne pas me définir que comme autiste, alors que j'ai failli en crever plusieurs fois au cours de ma vie de ne pas le savoir.
La question posée n'a jamais été de vous interdire de vous définir en tant qu'autiste. Je me posais en revanche plus de questions au sujet de ce que cette "identité" impliquerait. D'abord, est-ce vraiment une identité? Ensuite, et si oui, dans quel sens cette identité serait en mesure d'apporter ces fameuses "béquilles"? Est-ce bien le rôle d'une identité?
La société se vit "NT", comme elle se vit aussi "hétérosexuel", c'est l'écrasante majorité, sans jamais utiliser ces mots et sans jamais se définir comme tel, on ne reproche à personne de ne se définir que comme NT, aucun risque, cette réalité n'est jamais décrite, mais dès lors que les personnes concernées vont utiliser le mot "autisme" pour eux-même et que la majorité utilise pour désigner l'autre, des voix vont se lever pour dire qu'on s'enferme dans des étiquettes, en brandissant le mot "communautarisme", en renversant la vapeur, qui est celle des minorités écrasés par la majorité qui se croit sans étiquette et pourtant...
Je crains que vous n'ayez strictement rien compris à mon propos, autrement que sous l'angle de la projection personnelle et de la paranoïa.
Pour reprendre le point que j'esquissais il y a à peine deux secondes, je ne pense pas que ce soit le rôle des identités que de soulager quoi que ce soit. Car soulager, c'est bien ce que l'on recherche.
Je ne représente pas la majorité et encore moins les abominables NT, et je ne crois pas non plus que vous représentiez à vous seul toute une minorité opprimée, quelle qu'elle soit.
Je n'ai exprimé aucune opinion au sujet du communautarisme (est-ce bien, est-ce mal?), mais en revanche, je serai tenté de me demander si le terme de communautarisme devrait vraiment correspondre au cas des autistes, car il y a dans votre façon de présenter les choses des raccourcis sémantiques ou des confusions qui me mettent mal à l'aise, ou du moins qui mériteraient sans doute de plus amples explications.

Les rapports avec tous les NT ne doivent-ils qu'être perçus sous l'angle de la domination et de l'oppression? N'est-ce pas une façon quelque peu radicale et réductrice de considérer les choses -corrigez-moi si je me trompe-?
Je sais que le texte que j'ai lu était plus subtil que ça, mais je dis ce qui me passe par la tête en l'ayant lu, et pour tout dire j'ai du mal au regard de ce que je traverse actuellement.

A vrai dire, j'ai soupé de ce genre d'arguments, et je me définis comme je veux. J'ai passé ma vie à ne pas comprendre ce qui se passait chez les hétéros comme chez les homos, chez les hommes comme chez les femmes, chez les filles comme chez les garçons quand j'étais enfant, je me sentais bien une identité différente mais je n'arrivais à m'identifier nulle part, je me trompais toujours de différence, j'en avais une autre que je ne savais pas, bien plus prégnante. J'ai compris que l'autisme me définit bien davantage et je peux me reconnaître enfin parmi mes pairs pour la première fois de ma vie.
Vous avez parfaitement le droit de vous définir comme vous voulez, et d'avoir une identité aussi perturbée et complexe que vous le souhaitiez, quitte à estimer que celle découlant d'un trouble neurologique soit plus prégnante à vos yeux que tout le reste.
Je ne vous juge pas.
Mais en quoi le processus de "reconnaissance" vous soulagerait? Par qui, par quoi et comment?
Je vais supposer qu'il ne s'agit pas que du classique apitoiement sur soi-même, mais alors, qu'en est-il?
Chez les autistes ont ne clive pas , je peux être comme je suis y compris dans mes comportements jugés comme non adaptés en société.
Je connais des autistes très clivants. Cela me semble d'ailleurs être précisément votre cas, mais j'espère encore être démenti par la suite.
J'ignore si faire l'apologie de comportements "jugés comme non adaptés" est vraiment la meilleure solution. Pensez vous qu'agresser et insulter délibérément autrui soit un soulagement? Est-ce que cela vous procure également une certaine paix?

La question que je pose plus généralement est de toutes manières très différente. Si masquer et compenser ne semble pas avoir réussi pour tout le monde, en quoi l'attitude inverse serait-elle nécessairement la bonne solution? En quoi exacerber l'ensemble des traits causés par un trouble neurologique pourrait-il être une "libération"?
N'y a t-il pas d'autres stratégies à élaborer, ou doit-on nécessairement rester éternellement prisonnier de cette alternative qui me semble passablement caricaturale?

Est-il juste de poser systématiquement l'équation: pour moi, c'est cela ou bien mourir!
Et qu'en est-il des autres autistes?
Doivent-ils tous vous imiter?


Je vis ce sujet comme une provocation, même si je me doute que ce n'est pas l'intention.

Je sais que je suis excessif et sans nuance, mais voilà, c'est dit! (et je suis sur les nerfs en ce moment, ce qui n'arrange rien!)
En effet, vous avez l'air d'avoir une sensibilité à fleur de peau, et des émotions violentes et par conséquent bien difficiles à maîtriser. Et ce, en plus de tout ramener exclusivement à votre propre personne, ce qui limite me semble t-il certaines possibilités de dialogue même si à défaut, votre témoignage conserve une certaine valeur.
La colère est cependant TOUJOURS mauvaise conseillère.

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Allan
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Allan »

Au lieu de passer votre nuit à continuer dans la même veine, vous auriez dû commencer par respecter les règles de ce genre de "lieu" comme vous dites et de celui-ci en particulier, ca me parait un minimum en terme de civilité et de politesse. Respecter les règles, les autistes s'y retrouvent généralement, mais c'est un détail qui vous aura échappé.


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rainbow
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par rainbow »

Ciders a écrit :La question que je pose plus généralement est de toutes manières très différente. Si masquer et compenser ne semble pas avoir réussi pour tout le monde, en quoi l'attitude inverse serait-elle nécessairement la bonne solution? En quoi exacerber l'ensemble des traits causés par un trouble neurologique pourrait-il être une "libération"?
N'y a t-il pas d'autres stratégies à élaborer, ou doit-on nécessairement rester éternellement prisonnier de cette alternative qui me semble passablement caricaturale?
Cela me donne une impression de recherche de "la vérité absolue", du coup ça ne me donne pas envie d'y répondre...
La réalité étant tellement complexe, avec tellement de paramètres individuels, qu'il est impossible de généraliser pour trouver "une" réponse universelle... donc je ne vois pas l'intérêt de répondre aux questions posées ci-dessus... (on peut se les poser à soi-même, mais venir y répondre ici non merci).
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nouvo
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par nouvo »

D’où peuvent vous venir l’emploi de ces mots : « peur » , « des personnes qui prennent le risque », « le risque de se définir » ; et ailleurs il me semble l’emploi du mot « danger » ?

Quelle crainte pensez-vous porter ou projeter sur autrui ?

(à moins qu’on l’on puisse y voir de la bienveillance initiale mais quand on constate les dénigrements de personnes autistes répétés, l’on est en droit de s’interroger sur cette possible bienveillance initiale)
Ciders a écrit :Je me rends bien compte que la question que je me pose est tout à fait paradoxale sur un site consacré exclusivement au syndrome d'Asperger, mais j'ai tout simplement peur en lisant plusieurs personnes ici, que trop de gens en viennent à ne plus s'identifier que par leurs seuls symptômes, et finissent par oublier tout le reste, c'est à dire tout ce qui fait quand même d'eux des êtres humains au sens complet du terme.
C'est à dire qu'en fin de compte ce que je vois autour de moi, c'est que quantité de personnes fragiles socialement prennent le risque de ne plus se définir en tant que personne que par le prisme exclusif de l'autisme.
Or le risque de ne plus se définir que comme "autiste", de ne plus voir et discuter de façon privilégiée qu'avec des "autistes", de ne plus vivre de façon exclusive que dans cet "Autistan" -pour reprendre ce néologisme de Josef qui semble être également devenu dans son cas un genre de prophétie auto-réalisatrice-, oui, ce risque me semble tout à fait réel pour nombre de personnes que je vois ça et là aussi bien sur la toile qu'IRL
Vous nous témoignez votre vision personnelle –
et ne fournissez rien d’autre que vos impressions et « rencontres irl ou lectures sur forum »

aussi, dans vos propos, imaginez vous le biais pharaonique que vous y incluez pour vous oser à quelques représentations ?

Contrairement à vos attitudes visant assez systématiquement les personnes, de J. Schovanec à de nombreux autres, ailleurs ou ici, médiatiques ou non – soit des attitudes qui se mêlent des autres et visent personnellement

Ce sont des attitudes, soit dit au passage, particulièrement singulières ou paradoxales concernant les autistes (et là, ce ne sont quelques impressions de lectures ou autres mais des retours généraux sur les autistes et leur fonctionnement / comportement)
Et là, vous n’en serez à votre 1er paradoxe. Vous l’avez acquiescez vous-même être paradoxal.
Aussi, comme vous le témoignez n’avoir adulte aucune manifestation autistique, vous eus même employé le terme « guérit » et que la base de votre autisme trouverait ses racines dans des faits datant d’une trentaine d’années et d’un certain décalage enfant avec côté rêveur.
Aussi, ce tableau de guérison de l’enfant rêveur pour en faire un adulte aisément et hyper communiquant, relèvera d’une marge très très mince de l’autisme. Aussi, guérit de l’autisme et sans symptômes manifestes, l’on pourrait se demander pourquoi avoir engagé des démarches à ce sujet, si vous ne rencontrez pas de difficultés majeures, pas de difficultés relationnelles et sociales majeures – et qui pourtant sur le papier sont exclusifs de l’autisme.

Sur le sujet, si tant est qu’il n’y en ait encore un ^

Je me fiche bien de ce que les autres ou chacun peut faire avec ses définitions

Si certains souhaitent et ont possibilité de rencontrer quelques collègues autistes une paire de fois par an et que cela leur est bénéfique, tant mieux
Pour les autres, et si leur situation leur convient, quelle qu’elle soit, tant mieux aussi
Pour ceux qui sont très seuls et trouvent des lucarnes accessibles et disponibles qui leur sont bénéfiques, tant mieux.
diagnostiqué asperger en 2015, à 38 ans
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Manichéenne
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par Manichéenne »

Modération (manichéenne) : Le hors sujet sur les LGBT a été déplacé ici
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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rainbow
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Re: Du risque de ne plus se définir QUE comme autiste...

Message par rainbow »

Merci nouvo de ton message qui m'a fait prendre conscience d'une chose...
nouvo a écrit :
Ciders a écrit :Je me rends bien compte que la question que je me pose est tout à fait paradoxale sur un site consacré exclusivement au syndrome d'Asperger, mais j'ai tout simplement peur en lisant plusieurs personnes ici, que trop de gens en viennent à ne plus s'identifier que par leurs seuls symptômes, et finissent par oublier tout le reste, c'est à dire tout ce qui fait quand même d'eux des êtres humains au sens complet du terme.
C'est à dire qu'en fin de compte ce que je vois autour de moi, c'est que quantité de personnes fragiles socialement prennent le risque de ne plus se définir en tant que personne que par le prisme exclusif de l'autisme.
Or le risque de ne plus se définir que comme "autiste", de ne plus voir et discuter de façon privilégiée qu'avec des "autistes", de ne plus vivre de façon exclusive que dans cet "Autistan" -pour reprendre ce néologisme de Josef qui semble être également devenu dans son cas un genre de prophétie auto-réalisatrice-, oui, ce risque me semble tout à fait réel pour nombre de personnes que je vois ça et là aussi bien sur la toile qu'IRL
Ah mais en fait on a affaire à une personne qui veut "sauver" l'humanité autiste... du coup je comprends mieux le côté généralisant de ses questions (alors qu'on dit souvent qu'il y a autant de forme d'autisme qu'il y a d'autiste).

Bon me voilà rassurée d'avoir compris, ainsi je ne prendrai plus de temps puisque j'ai enfin compris l'intention... ouf !

(au fait Ciders, tu le connais si bien que ça Josef ?
Parce que je ne pense pas que le but principal de ses voyages à travers le monde soit de rencontrer des autistes de tous pays...)


Merci aussi Manichéenne :)
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