Spoiler : hors sujet :Oui, là peu d'opérations à faire, l'assemblage est évident. Mais ajoute une mémoire à court terme pas super performante, aucune connaissance des tables de multiplications, je bloque vite sur des calculs...G.O.B. a écrit :Pour le 22 tu arrives à faire 18+4 sans t'en rendre compte ?
Je ne comprends pas méthode...G.O.B. a écrit :Ma méthode : 23*62=25*62-2*62=100/4*62-2*62=6200/4-124
Sa méthode : 23*62=1200+180+40+6=1200+220+6
Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
GOB non effectivement, mais oublié de le noter... (bon, dernier message après je coupe le PC ça vire au n'importe quoi :p)
Svad :
23x62
1) tu multiplies les deux chiffres des dizaines : 2 et 6. 2x6=12
2) a/tu prends les deux chiffres extérieurs : 2 et 2, et tu les multiplies entre eux : 4.
b/les deux chiffres intérieurs : 3 et 6, et tu les multiplies entre eux : 18.
c/tu additionnes ces deux résultats : 22.
3) tu multiplies les deux chiffres des unités : 3 et 2. 3x2=6.
4) tu additionnes la dizaine du 2) à l'unité du 1), ce qui te donne 12(+2) = 14, et tu y rajoutes l'unité du 2) et 3)
soit 14 2 6
Svad :
23x62
1) tu multiplies les deux chiffres des dizaines : 2 et 6. 2x6=12
2) a/tu prends les deux chiffres extérieurs : 2 et 2, et tu les multiplies entre eux : 4.
b/les deux chiffres intérieurs : 3 et 6, et tu les multiplies entre eux : 18.
c/tu additionnes ces deux résultats : 22.
3) tu multiplies les deux chiffres des unités : 3 et 2. 3x2=6.
4) tu additionnes la dizaine du 2) à l'unité du 1), ce qui te donne 12(+2) = 14, et tu y rajoutes l'unité du 2) et 3)
soit 14 2 6
Non-diag.
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Ma méthode est nettement plus simple lorsqu'on connait bien sa table de 4
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Pour ma part, je fais :
23*62
= 20*62 + 3*62
= 1240 + 186
= 1426
23*62
= 20*62 + 3*62
= 1240 + 186
= 1426
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Spoiler : HS, vu que ça ne va pas parler de calcul mental :
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Intéressant ton post, Winston.
Contrairement au RH, jouer le requin ne me serait pas possible, j'ai horreur de faire souffrir les gens ; il y aurait une trop grande discordance entre ce que je suis et ce que je me forcerais à être. Il n'en était peut être pas conscient, de faire souffrir autrui, mais je pense que je le serai (de toute façon qui dit DRH dit responsabilités, dit supérieur hiérarchique, beuuurk).
Mais j'ai tout de même l'impression que si souffrance il y a, peu sont ceux qui s'en rendent réellement compte car cantonnés dans le rôle de "travailleurs/parents/époux(se)" ils jouent avec ces cartes qui chacune leur apporte leur lot de plaisirs/déplaisirs, et c'est bien suffisant. Puisque ce modèle est majoritaire, toutes les références à l'entour confortent leur propre existence.
Peut-on leur apporter quelque chose ? Je pense que oui aussi, mais le danger est d'apporter, ou de mettre en lumière, une souffrance qui jusqu'à présent, si elle existait, était tue. Doit-on rendre le monde "meilleur", ou disons différent, s'il faut passer par là ? Je ne sais pas.
De ce que j'ai pu observer tout au long de mon existence, les discussions portent : ou bien sur le commérage (tu as vu, machin a mangé tout ça, faut pas qu'il s'étonne s'il grossit ; si elle avait eu des enfants, elle serait peut-être moins chiante qu'elle ne l'est ; elle laisse le chauffage toute l'année, même en été, pas étonnant qu'elle paie si cher de factures ! ; il parait que machin a fait ça ; alors, il a fait beau temps à Carcassonne ? ), ou bien sur le travail, ou bien sur les enfants, ou bien sur les programmes débiles d'NRJ12, ou bien sur la politique. Et tout cela dit sous le signe de l'émotion.
J'ai appris comment ça fonctionne, je connais les codes, et il m'est possible de jouer ce jeu (de moins en moins). Le truc, c'est que ça me passe totalement au dessus, c'est à 100 milles lieues de mes intérêts. Je m'en fous de savoir ce que machin à manger et de savoir que Nabilla a encore dit des inepties. J'arrive à faire semblant de m'y intéresser, mais ça reste très superficiel. Et qui plus est, ça me fatigue de devoir jouer ce jeu, sans compter que s'en suit l'impression de mentir à tout le monde. Je sais ce qu'il faut dire (souvent pas grand chose, un "ah ?" suffit pour que la conversation recommence de plus belle).
C'est pour cette raison que non, je n'arrive pas à imaginer une Evolution650HBn°2 qui me plaise en société, car si je suis en société, alors je dois me soumettre à ces diktats conversationnels. (La vidéo qu'avait donnée GOB "rien à dire" me parle beaucoup).
Si je ne le fais pas, on me dit que de toute façon je m'en fous de tout. Si je dis que ça ne m'intéresse simplement pas, on me dit que je prends un air supérieur, ce qui vraiment n'est pourtant pas le cas, mais ça ne me convient pas, c'est tout.
Et les rares fois où je parle de ce qui moi m'intéresse, eh bien ça n'intéresse personne et on me dit (ou on pense, j'en suis sûre) que je dois bien m'ennuyer dans la vie pour m'adonner à de telles choses (cube, puzzle, quantique, phénomène ovni, lecture...).
Je dis que je ne veux pas de copain/enfant, on me dit que je dis ça pour me rassurer.
Je dis que je ne veux pas partir en vacances, on me dit que je suis en dépression.
Je dis que je suis en train de lire un livre intéressant, on me dit "et sinon, t'as des amis ?"
C'est vraiment très pesant.
On me dit que je parle peu, et que je ne parle jamais de moi ; mais si je ne le fais pas, c'est parce que je culpabilise énormément d'être comme ça, et parce que si je m'ouvre un peu, directement s'en suivent des jugements, ce qui fait que j'ai encore plus honte de moi. Alors je joue le jeu, et ensuite je culpabilise de l'avoir joué et d'avoir pu donner une image de moi qui finalement n'est pas moi.
En fait, une des différences entre les autres et moi, c'est que les autres "s'en foutent" qu'on les critique par derrière, ou tout du moins, ça ne les empêche pas d'être eux-même. Moi je suis très sensible à ce qu'on peut penser de moi, et malgré tous mes efforts je sais que je dois m'en prendre plein la tête une fois absente (souvent, donc ). Alors je sais qu'il faut que je m'en foute aussi, que de toute façon quoiqu'on fasse ça ne va jamais et qu'on est toujours soumis à de la psychologie de comptoir, avec des spéculations à tout va (et à mon avis, blabla..), mais ça n'est pas si évident que ça.
GOB, je la trouve plus compliquée.. plus logique, mais plus compliquée.
Contrairement au RH, jouer le requin ne me serait pas possible, j'ai horreur de faire souffrir les gens ; il y aurait une trop grande discordance entre ce que je suis et ce que je me forcerais à être. Il n'en était peut être pas conscient, de faire souffrir autrui, mais je pense que je le serai (de toute façon qui dit DRH dit responsabilités, dit supérieur hiérarchique, beuuurk).
C'est ça qui est fou dans la société. C'est que c'est A+B+C+D...+Z qui la forment, et pourtant, à titre individuel, A et B et C .. et Z peuvent souffrir de la norme qu'eux même érigent.On peut passer toute une vie dans un rôle défini par la société, par exemple, et ne pas en avoir conscience parce que rien n'y pousse. La société aux USA est très forte pour ça. Mais ça existe beaucoup ici aussi. En général, la souffrance vient quand les conditions extérieures font qu'il n'est plus possible de garder l'accord entre son comportement (autrefois accepté) et la nouvelle situation.
La plupart du temps, quelqu'un qui est peu conscient de son être ne souffre pas de ce défaut de conscience. Tu as raison. Mais il passe à côté de tant de choses que c'en est du gâchis. Ont-ils besoin d'aide ? Ce seront les premiers à le nier. Peut-on leur apporter quelque chose ? Oui, cent fois oui. Peut-on aider quelqu'un qui pense ne pas avoir besoin d'aide ? Vaste question. Pourquoi faudrait-il les aider à évoluer ? Parce que ça rendrait le monde meilleur.
Mais j'ai tout de même l'impression que si souffrance il y a, peu sont ceux qui s'en rendent réellement compte car cantonnés dans le rôle de "travailleurs/parents/époux(se)" ils jouent avec ces cartes qui chacune leur apporte leur lot de plaisirs/déplaisirs, et c'est bien suffisant. Puisque ce modèle est majoritaire, toutes les références à l'entour confortent leur propre existence.
Peut-on leur apporter quelque chose ? Je pense que oui aussi, mais le danger est d'apporter, ou de mettre en lumière, une souffrance qui jusqu'à présent, si elle existait, était tue. Doit-on rendre le monde "meilleur", ou disons différent, s'il faut passer par là ? Je ne sais pas.
Le problème n'est pas tant que je n'arrive pas à agir vers l'extérieur en accord avec ce que je voudrais montrer, mais que l'extérieur est tel qu'il m'est impossible de le faire, je m'explique.Maintenant, une question. Tu n'arrive pas à agir vers l'extérieur en accord avec ce que tu voudrais montrer. Mais arrives-tu as t'imaginer le faire ? As-tu facilement conscience de ce qu'il faudrait dire, ou aurait fallu dire ou faire, avant la bataille ou lorsque la pression est retombée ? Arrives-tu à imaginer une evolution650HBn°2 qui te plaît en société ?
De ce que j'ai pu observer tout au long de mon existence, les discussions portent : ou bien sur le commérage (tu as vu, machin a mangé tout ça, faut pas qu'il s'étonne s'il grossit ; si elle avait eu des enfants, elle serait peut-être moins chiante qu'elle ne l'est ; elle laisse le chauffage toute l'année, même en été, pas étonnant qu'elle paie si cher de factures ! ; il parait que machin a fait ça ; alors, il a fait beau temps à Carcassonne ? ), ou bien sur le travail, ou bien sur les enfants, ou bien sur les programmes débiles d'NRJ12, ou bien sur la politique. Et tout cela dit sous le signe de l'émotion.
J'ai appris comment ça fonctionne, je connais les codes, et il m'est possible de jouer ce jeu (de moins en moins). Le truc, c'est que ça me passe totalement au dessus, c'est à 100 milles lieues de mes intérêts. Je m'en fous de savoir ce que machin à manger et de savoir que Nabilla a encore dit des inepties. J'arrive à faire semblant de m'y intéresser, mais ça reste très superficiel. Et qui plus est, ça me fatigue de devoir jouer ce jeu, sans compter que s'en suit l'impression de mentir à tout le monde. Je sais ce qu'il faut dire (souvent pas grand chose, un "ah ?" suffit pour que la conversation recommence de plus belle).
C'est pour cette raison que non, je n'arrive pas à imaginer une Evolution650HBn°2 qui me plaise en société, car si je suis en société, alors je dois me soumettre à ces diktats conversationnels. (La vidéo qu'avait donnée GOB "rien à dire" me parle beaucoup).
Si je ne le fais pas, on me dit que de toute façon je m'en fous de tout. Si je dis que ça ne m'intéresse simplement pas, on me dit que je prends un air supérieur, ce qui vraiment n'est pourtant pas le cas, mais ça ne me convient pas, c'est tout.
Et les rares fois où je parle de ce qui moi m'intéresse, eh bien ça n'intéresse personne et on me dit (ou on pense, j'en suis sûre) que je dois bien m'ennuyer dans la vie pour m'adonner à de telles choses (cube, puzzle, quantique, phénomène ovni, lecture...).
Je dis que je ne veux pas de copain/enfant, on me dit que je dis ça pour me rassurer.
Je dis que je ne veux pas partir en vacances, on me dit que je suis en dépression.
Je dis que je suis en train de lire un livre intéressant, on me dit "et sinon, t'as des amis ?"
C'est vraiment très pesant.
On me dit que je parle peu, et que je ne parle jamais de moi ; mais si je ne le fais pas, c'est parce que je culpabilise énormément d'être comme ça, et parce que si je m'ouvre un peu, directement s'en suivent des jugements, ce qui fait que j'ai encore plus honte de moi. Alors je joue le jeu, et ensuite je culpabilise de l'avoir joué et d'avoir pu donner une image de moi qui finalement n'est pas moi.
En fait, une des différences entre les autres et moi, c'est que les autres "s'en foutent" qu'on les critique par derrière, ou tout du moins, ça ne les empêche pas d'être eux-même. Moi je suis très sensible à ce qu'on peut penser de moi, et malgré tous mes efforts je sais que je dois m'en prendre plein la tête une fois absente (souvent, donc ). Alors je sais qu'il faut que je m'en foute aussi, que de toute façon quoiqu'on fasse ça ne va jamais et qu'on est toujours soumis à de la psychologie de comptoir, avec des spéculations à tout va (et à mon avis, blabla..), mais ça n'est pas si évident que ça.
GOB, je la trouve plus compliquée.. plus logique, mais plus compliquée.
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Mais le pire dans tout ça, c'est qu'afin d'éviter d'avoir à parler de moi (genre quand je sens qu'il y a un trop long silence et que ça va tourner à une psychanalyse), il peut m'arriver moi-même d'embrayer sur un sujet dont je me fous royalement, comme ça la personne peut en parler à sa guise, et de mon côté je suis "tranquille", c'est terrible.
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Pour la question de base, je bloque toujours,
je crois que c'est trop "ouvert" pour moi ...
J'apprécie beaucoup les réflexions de Winston.
Pour ce qui a été dit récemment :
Je crois que la priorité serait pour toi
de travailler à briser cette culpabilité ...
je crois que c'est trop "ouvert" pour moi ...
J'apprécie beaucoup les réflexions de Winston.
Pour ce qui a été dit récemment :
evolution650HBn°2 a écrit :Contrairement au RH, jouer le requin ne me serait pas possible, j'ai horreur de faire souffrir les gens ; il y aurait une trop grande discordance entre ce que je suis et ce que je me forcerais à être. Il n'en était peut être pas conscient, de faire souffrir autrui, mais je pense que je le serai (de toute façon qui dit DRH dit responsabilités, dit supérieur hiérarchique, beuuurk).
evolution650HBn°2 a écrit :Le problème n'est pas tant que je n'arrive pas à agir vers l'extérieur en accord avec ce que je voudrais montrer, mais que l'extérieur est tel qu'il m'est impossible de le faire, [...]
Une fois de plus, je connais très bien !evolution650HBn°2 a écrit :En fait, une des différences entre les autres et moi, c'est que les autres "s'en foutent" qu'on les critique par derrière, ou tout du moins, ça ne les empêche pas d'être eux-même. Moi je suis très sensible à ce qu'on peut penser de moi, et malgré tous mes efforts je sais que je dois m'en prendre plein la tête une fois absente (souvent, donc ).
Je crois que la priorité serait pour toi
de travailler à briser cette culpabilité ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Tugdual, oui c'est assez ouvert, disons que ce post traite du caméléonisme ; vouloir être comme tout le monde, agir/parler en tant que tel, mais être en son for intérieur profondément différent.
Je crois aussi, mais ce n'est pas facile.
Je crois aussi, mais ce n'est pas facile.
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Je vais être lourd encore, mais pour briser cette culpabilité, le diagnostic est vraiment une bonne piste. Une sorte de déclic qui pourrait grandement t'aider.
Avant c'était invivable. Aujourd'hui, je me fous royalement de ce que pense la guichetière lorsque je vais poster du courrier avec un tee-shirt troué. De ce que pense tout inconnu de mon comportement en fait, même si je vais toujours essayer de me faire remarquer le moins possible. Et en parallèle je reçois nettement moins de remarques de la part de la famille aussi.
Avant c'était invivable. Aujourd'hui, je me fous royalement de ce que pense la guichetière lorsque je vais poster du courrier avec un tee-shirt troué. De ce que pense tout inconnu de mon comportement en fait, même si je vais toujours essayer de me faire remarquer le moins possible. Et en parallèle je reçois nettement moins de remarques de la part de la famille aussi.
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
GOB, oui, j'y pense régulièrement. Quand la confiance prendra le dessus sur la peur, j'irai sûrement.
C'est (encore et toujours) la peur du jugement de ma famille qui me freine.
Récemment ils parlaient d'un de mes cousins éloignés (autiste asperger), j'ai réussi à me contrôler tant bien que mal, mais il fallait voir le nombre d'inepties dites à la minute, et le mépris qui en découlait... Alors j'ai expliqué/clarifié certains points, remis les choses à leur place, mais ça n'a pas changé grand chose.
S'il m'était possible de faire le diagnostique sans qu'aucun ne soit impliqué, je n'hésiterai pas une seconde (bon si, peut-être un peu, mais à l'heure actuelle je serais en plein dedans) ; or je sais que sans eux, le diag perdrait beaucoup de sa valeur, et si un doute subsiste, alors le problème serait le même qu'à l'heure actuelle.
Et qu'est-ce qui fait qu'avant le jugement t'importait, et que désormais il t'importe peu ? La légitimité envers toi-même ?
C'est (encore et toujours) la peur du jugement de ma famille qui me freine.
Récemment ils parlaient d'un de mes cousins éloignés (autiste asperger), j'ai réussi à me contrôler tant bien que mal, mais il fallait voir le nombre d'inepties dites à la minute, et le mépris qui en découlait... Alors j'ai expliqué/clarifié certains points, remis les choses à leur place, mais ça n'a pas changé grand chose.
S'il m'était possible de faire le diagnostique sans qu'aucun ne soit impliqué, je n'hésiterai pas une seconde (bon si, peut-être un peu, mais à l'heure actuelle je serais en plein dedans) ; or je sais que sans eux, le diag perdrait beaucoup de sa valeur, et si un doute subsiste, alors le problème serait le même qu'à l'heure actuelle.
Et qu'est-ce qui fait qu'avant le jugement t'importait, et que désormais il t'importe peu ? La légitimité envers toi-même ?
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Difficile à expliquer, mais oui, certainement le déclic qui m'a enfin permis d'arrêter à tout prix de vouloir rentrer dans le moule sous la pression des autres. Chez moi, le diagnostic était aussi une étape du processus de développement personnel que j'avais entrepris suite à une rencontre. Bref, un grand soulagement, et j'avais peur que ce soit seulement momentané mais ça fait un an que ça dure...
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Quoi ? Nabilla a dit des inepties ? Mais où est-ce que va-t-on ?
J'ai toujours quelques sujets tout prêt pour discuter. Par exemple, le lundi, je jette un coup d'œil aux résultats de foot, histoire de pouvoir lancer ou relancer sur le sujet. Soit d'éviter un silence, soit de poser un petit sujet polémique et laisser les gens parler ("pfff... Ribéry il manquera pas trop à l'équipe de France..." et puis tu laisses parler ). Quand je fais ça, je ne me sens pas manipulateur ou irrespectueux ou superficiel. J'offre aux gens ce dont ils ont besoin. Ça permet aussi, une fois sur beaucoup de rebondir sur un sujet plus intéressant ou de découvrir quelqu'un. D'autres fois, c'est juste ch***t. Mais ça vaut le coup, je pense. Ça permet de construire sur le long terme. Et de peaufiner ses techniques d'écoute active.
Culpabiliser d'offrir aux gens ce qu'ils aiment ? Non mais allo, quoi...
Ce n'est pas bien terrible tout ça... Tu t'évites d'avoir une conversation pénible sur toi et tu offres à ton interlocuteur l'occasion de s'exprimer (et souvent le sujet importe peu, c'est s'exprimer qui est agréable). C'est-y-pas du gagnant-gagnant ça ? Et puis ça reste respectueux, délicat, et stratégiquement bien joué (si je dis "GG" ça fait vieux-qui-veut-parler-jeune ?)evolution650HBn°2 a écrit :Mais le pire dans tout ça, c'est qu'afin d'éviter d'avoir à parler de moi (genre quand je sens qu'il y a un trop long silence et que ça va tourner à une psychanalyse), il peut m'arriver moi-même d'embrayer sur un sujet dont je me fous royalement, comme ça la personne peut en parler à sa guise, et de mon côté je suis "tranquille", c'est terrible.
J'ai toujours quelques sujets tout prêt pour discuter. Par exemple, le lundi, je jette un coup d'œil aux résultats de foot, histoire de pouvoir lancer ou relancer sur le sujet. Soit d'éviter un silence, soit de poser un petit sujet polémique et laisser les gens parler ("pfff... Ribéry il manquera pas trop à l'équipe de France..." et puis tu laisses parler ). Quand je fais ça, je ne me sens pas manipulateur ou irrespectueux ou superficiel. J'offre aux gens ce dont ils ont besoin. Ça permet aussi, une fois sur beaucoup de rebondir sur un sujet plus intéressant ou de découvrir quelqu'un. D'autres fois, c'est juste ch***t. Mais ça vaut le coup, je pense. Ça permet de construire sur le long terme. Et de peaufiner ses techniques d'écoute active.
Culpabiliser d'offrir aux gens ce qu'ils aiment ? Non mais allo, quoi...
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Excellent
Et il peut même arriver qu'un sujet jugé superficiel au départ devienne un véritable centre d'intérêt
Et il peut même arriver qu'un sujet jugé superficiel au départ devienne un véritable centre d'intérêt
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Re: Pensez-vous qu' "on est ce que l'on fait" ?
Gardez-moi une place.Tugdual a écrit :Je crois que la priorité serait pour toi
de travailler à briser cette culpabilité ...
C'est aussi ce que j'en attends, et j'ai peur de trop en attendre (je sais pas combien de fois j'ai pu le dire... A vous, comme à ma psy).G.O.B. a écrit :Je vais être lourd encore, mais pour briser cette culpabilité, le diagnostic est vraiment une bonne piste. Une sorte de déclic qui pourrait grandement t'aider.
Mais le fait d'avoir conscience d'en avoir peur me rassure déjà un peu.
Les caméléons sont mes animaux préférés depuis mon enfance en Afrique (avec un retour en France difficile dont on été friands les psychologues, vous vous en doutez).evolution650HBn°2 a écrit :disons que ce post traite du caméléonisme
Je ne sais pas comment j'y réagirais du point de vue de la douleur, mais j'entreprends de me faire au moins deux tatouages (je les ais longtemps réfléchi) dont un de caméléon, visible vers la nuque.
J'ai longtemps tenté en vain de faire semblant pour m'intégrer et cela n'a été que douleur. J’appréhende le diag depuis un moment, je sais comment je pourrais en ressortir : Plus question pour moi de faire semblant, ça n'aide personne à cacher ses différences.
Après, je ne suis pas encore dans cette situation, peut être que les réactions d'aversions de l'entourage me rebuteront dans cette voie. Mais je ne pense pas que ça soit faire progresser les choses que de s'écraser. Désolé, le mot est sans doute fort, mais m'écraser, c'est déjà ce que je fais depuis trop longtemps.
On se tue à vouloir faire reculer l'homophobie, le racisme, le sexisme (que ce mot est mal employé selon moi...) et les gens défilent dans la rue en se sentant emplis d'une mission humaniste en oubliant de préciser que c'est une seule et même intolérance de fond qu'il faut combattre.
Que quelqu'un ait une couleur, une orientation sexuelle ou un sexe différent, le reproche de fond est qu'on n'accepte pas les gens qu'on suspecte penser et voir les choses de manière différente de nous.
Pour moi ça relève d'un besoin de se sentir légitime, et d'un certain déni de notre rapport à la réalité.
Et il n'y a pas de remède miracle à ce qui tient d'une limite du mode de fonctionnement du cerveau humain.
...
C'était quoi le sujet à l'origine ?
« How small a thought it takes to fill a whole life »
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.