Je suis pas du tout locace en groupe, je m'exprime peu lors des réunions au boulot, ou les reunion de famille... Je me concentre pour reussir a suivre les conversations.
Par contre avec une ou deux personnes je peux raconter pleins de chose sur des sujets qui m'interesse. J'arrive a parler de la météo ou d'autre sujet sans interet histoire de parler pour ne rien dire.
Les bavardages et les silences
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Re: Les bavardages et les silences
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
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Re: Les bavardages et les silences
Je suis une bavarde pour ma part, mais pas partout, ni avec tout le monde. Je peux aussi être silencieuse. Et j'ai le même genre de conversation que toi. Je parle d'un sujet, on me répond sur un autre, donc je reviens sur mon sujet, etc...
Quand j'étais célibataire, avec mon pote le plus proche, on pouvait parler des nuits entière de l'infini, de l'univers... Et lui d'habitude est du genre muet, il est phobique social. D'ailleurs, à l'époque, dans une boite de 800 personnes, c'est un des seuls copains que je me sois fais.
Sinon, pour ta question, je suis en ce moment obnubilée par ma même chose que toi. (ça se voit vu ma présence ici ). Je cherche, je lis des trucs, mais bon, je suis d'une nature obsessionnelle et j'assume. Comme en ce moment, j'ai du temps, ça se prête à ça.
Moi aussi, j'en ai parlé un peu à dans mon entourage à 2 ou 3 personnes. Mais je me rend compte que j'aurais mieux fais de m'en abstenir, tout le temps que l'on est pas plus fixés sur la chose. J'arrive cependant à être sur autre chose, sur d'autres sujets (même si là aussi je tourne en rond rapidement).
En fait, je tourne sur plusieurs sujets dans une période donnée. avec souvent un sujet qui est plus prégnant que les autres.
Mon fils fait pareil, les sujets changent selon les périodes cependant. Après, j'ai remarqué que pas mal d'enfants ont ce côté là, d'une façon plus où moins accentuée évidemment.
Quand j'étais célibataire, avec mon pote le plus proche, on pouvait parler des nuits entière de l'infini, de l'univers... Et lui d'habitude est du genre muet, il est phobique social. D'ailleurs, à l'époque, dans une boite de 800 personnes, c'est un des seuls copains que je me sois fais.
Sinon, pour ta question, je suis en ce moment obnubilée par ma même chose que toi. (ça se voit vu ma présence ici ). Je cherche, je lis des trucs, mais bon, je suis d'une nature obsessionnelle et j'assume. Comme en ce moment, j'ai du temps, ça se prête à ça.
Moi aussi, j'en ai parlé un peu à dans mon entourage à 2 ou 3 personnes. Mais je me rend compte que j'aurais mieux fais de m'en abstenir, tout le temps que l'on est pas plus fixés sur la chose. J'arrive cependant à être sur autre chose, sur d'autres sujets (même si là aussi je tourne en rond rapidement).
En fait, je tourne sur plusieurs sujets dans une période donnée. avec souvent un sujet qui est plus prégnant que les autres.
Mon fils fait pareil, les sujets changent selon les périodes cependant. Après, j'ai remarqué que pas mal d'enfants ont ce côté là, d'une façon plus où moins accentuée évidemment.
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Re: Les bavardages et les silences
Pour ma part, je ne suis pas un grand bavard. Je ne parle pas "pour rien", pas "juste pour faire la conversation". Je n'ai pas ce besoin. Par contre, si le sujet de discussion m'intéresse, je l'écoute attentivement, tout en continuant de ne pas parler.
Comme je sais que nous n'avons pas toutes et tous les mêmes sources de motivation, j'évite de parler longtemps, puisque ça peut ennuyer l'autre. Une autre raison qui fait que je ne parle pas longtemps, c'est que je ne veux pas dire des bêtises ; c'est mon auto-éducation à la démarche scientifique, à l'esprit critique qui "veut" ça. J'ai appris qu'interrompre une personne est impoli (malséant), mais il paraît que, pour s'imposer, il faut parfois interrompre, mais je ne suis pas du genre à interrompre, encore moins à hausser la voix - faudrait peut-être que j'entraîne la voix pour paraître ferme sans paraître en colère ou énervé. Je vois l'énervement comme une perte de contrôle. Je m'énerve rarement. Je dis aux personnes de ne pas s'énerver, de rester calme en toute situation. J'évite aussi de parler de quelque chose que je ne connais pas, pour éviter de provoquer des questions dont je n'aurais pas les réponses.
L'internet est, par contre, un lieu formidable pour moi :
- on peut écrire un long message (parlant de mathématique, de psychologie ou de tout autre source de motivation) et personne n'est obligé de le lire jusqu'au bout,
- on peut s'inscrire à divers forums de discussion - ma plate-forme numérique préférée - un pour la mathématique, un pour les langues, un pour la psychologie, un pour Asperger, etc., et, par conséquent, on y trouve des personnes qui ont des communes sources de motivation,
- on n'a pas besoin de gérer les interactions non verbales.
D'un autre côté, je me dis que, pour m'intégrer, je dois quand même m'entraîner à croiser le regard des personnes, m'entraîner à discuter en face-à-face.
Que nous soyons neurotypiques ou non, nous continuons d'apprendre. Mais est-ce que les personnes qui aiment apprendre sont bien vues socialement (désirabilité sociale) ? (surtout à la mauvaise ère du productivisme, du profit)
Au fond, comment différencier timidité et autisme ? (surtout si nous sommes à la fois Asperger et timides)
J'aime le silence relaxant (pas l'omerta ), mais aussi écouter de la musique acoustique (surtout violon, accordéon, piano, voix, guitare, mandoline, banjo). J'apprends en autodidacte le violon (et plein d'autres choses, tel la personne avide de savoirs, mais il y a aussi beaucoup de choses qui ne m'intéressent pas). Quand je suis seul (et je vis seul), j'aime le silence, mais il m'arrive aussi quelques fois de parler tout seul ("Mais où ai-je mis mes clés ?", "Si je mets le 1 ici, le 7 doit aller là." (sudoku, j'essaie de tester les possibilités sans les noter)), voire de chanter ("lalalalala") des mélodies. J'écoute souvent la musique en lisant des fichiers pdf (j'ai beaucoup de fichiers pdf mais aussi de fichiers audio sur le disque dur).
Quand je suis en groupe, je dis des choses habituelles (salut, au revoir, bon appétit, santé, comment vas-tu) et je meuble un peu la conversation à l'aide du journal ("Hey, t'as-vu la catastrophe à Lac-Mégantic ?"), en parlant de nouvelles susceptibles d'intéresser l'interlocuteur (parler d'incendies à un pompier, parler de hockey à un fan d'une équipe, etc.), mais moins dans les domaines où je ne m'y connais pas et qui ne m'intéressent pas (comme les voitures).
Il y a un contexte particulier de "groupe" que j'aime bien : les salles d'étude. Le silence y est demandé. Chaque personne lit et étudie à sa guise. Il y a "la bonne dose" qu'il me faut en interactions sociales.
Par contre, si je devais parler en public - je suis beaucoup moins timide qu'avant - je devrais m'entraîner à élever la voix, fort et au loin, développer une gestuelle (le point que j'ai le moins développé, puisque je suis souvent bras tombants, sans pour autant "baisser les bras"), et savoir de quoi je parle, donc préparer mon discours, l'ordre dans lequel je vais dire les choses (pour ne pas m'emmêler les pinceaux, pour la cohérence du discours, et pour n'oublier aucun détail important). Je devrais aussi m'entraîner à élever la voix pour crier "Silence" car je n'ai pas beaucoup d'autorité (cf. les groupes de personnes indisciplinées).
P.S. : Google is not my friend. Désormais, je n'utilise que des logiciels libres. Il reste maintenant aux divers métiers (administration, entreprises, etc.) de se convertir aux logiciels libres.
Comme je sais que nous n'avons pas toutes et tous les mêmes sources de motivation, j'évite de parler longtemps, puisque ça peut ennuyer l'autre. Une autre raison qui fait que je ne parle pas longtemps, c'est que je ne veux pas dire des bêtises ; c'est mon auto-éducation à la démarche scientifique, à l'esprit critique qui "veut" ça. J'ai appris qu'interrompre une personne est impoli (malséant), mais il paraît que, pour s'imposer, il faut parfois interrompre, mais je ne suis pas du genre à interrompre, encore moins à hausser la voix - faudrait peut-être que j'entraîne la voix pour paraître ferme sans paraître en colère ou énervé. Je vois l'énervement comme une perte de contrôle. Je m'énerve rarement. Je dis aux personnes de ne pas s'énerver, de rester calme en toute situation. J'évite aussi de parler de quelque chose que je ne connais pas, pour éviter de provoquer des questions dont je n'aurais pas les réponses.
L'internet est, par contre, un lieu formidable pour moi :
- on peut écrire un long message (parlant de mathématique, de psychologie ou de tout autre source de motivation) et personne n'est obligé de le lire jusqu'au bout,
- on peut s'inscrire à divers forums de discussion - ma plate-forme numérique préférée - un pour la mathématique, un pour les langues, un pour la psychologie, un pour Asperger, etc., et, par conséquent, on y trouve des personnes qui ont des communes sources de motivation,
- on n'a pas besoin de gérer les interactions non verbales.
D'un autre côté, je me dis que, pour m'intégrer, je dois quand même m'entraîner à croiser le regard des personnes, m'entraîner à discuter en face-à-face.
Que nous soyons neurotypiques ou non, nous continuons d'apprendre. Mais est-ce que les personnes qui aiment apprendre sont bien vues socialement (désirabilité sociale) ? (surtout à la mauvaise ère du productivisme, du profit)
Au fond, comment différencier timidité et autisme ? (surtout si nous sommes à la fois Asperger et timides)
J'aime le silence relaxant (pas l'omerta ), mais aussi écouter de la musique acoustique (surtout violon, accordéon, piano, voix, guitare, mandoline, banjo). J'apprends en autodidacte le violon (et plein d'autres choses, tel la personne avide de savoirs, mais il y a aussi beaucoup de choses qui ne m'intéressent pas). Quand je suis seul (et je vis seul), j'aime le silence, mais il m'arrive aussi quelques fois de parler tout seul ("Mais où ai-je mis mes clés ?", "Si je mets le 1 ici, le 7 doit aller là." (sudoku, j'essaie de tester les possibilités sans les noter)), voire de chanter ("lalalalala") des mélodies. J'écoute souvent la musique en lisant des fichiers pdf (j'ai beaucoup de fichiers pdf mais aussi de fichiers audio sur le disque dur).
Quand je suis en groupe, je dis des choses habituelles (salut, au revoir, bon appétit, santé, comment vas-tu) et je meuble un peu la conversation à l'aide du journal ("Hey, t'as-vu la catastrophe à Lac-Mégantic ?"), en parlant de nouvelles susceptibles d'intéresser l'interlocuteur (parler d'incendies à un pompier, parler de hockey à un fan d'une équipe, etc.), mais moins dans les domaines où je ne m'y connais pas et qui ne m'intéressent pas (comme les voitures).
Il y a un contexte particulier de "groupe" que j'aime bien : les salles d'étude. Le silence y est demandé. Chaque personne lit et étudie à sa guise. Il y a "la bonne dose" qu'il me faut en interactions sociales.
Par contre, si je devais parler en public - je suis beaucoup moins timide qu'avant - je devrais m'entraîner à élever la voix, fort et au loin, développer une gestuelle (le point que j'ai le moins développé, puisque je suis souvent bras tombants, sans pour autant "baisser les bras"), et savoir de quoi je parle, donc préparer mon discours, l'ordre dans lequel je vais dire les choses (pour ne pas m'emmêler les pinceaux, pour la cohérence du discours, et pour n'oublier aucun détail important). Je devrais aussi m'entraîner à élever la voix pour crier "Silence" car je n'ai pas beaucoup d'autorité (cf. les groupes de personnes indisciplinées).
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Les bavardages et les silences
Pas sûr que ce soit bien vu. Notament quand on aime la précision sur certains sujets et confronter les hypothèses. Cela peut être perçu comme un esprit de contradiction, alors que ce n'est pas le but initial.freeshost a écrit :.
Que nous soyons neurotypiques ou non, nous continuons d'apprendre. Mais est-ce que les personnes qui aiment apprendre sont bien vues socialement (désirabilité sociale) ? (surtout à la mauvaise ère du productivisme, du profit)
:
freeshost a écrit :Je devrais aussi m'entraîner à élever la voix pour crier "Silence" car je n'ai pas beaucoup d'autorité (cf. les groupes de personnes indisciplinées).
J'ai remarqué que le silence peut-être aussi paradoxalement un outil pour être écouté. Je suis beaucoup amenée à intervenir en public. Pendant des années, ça a été source de stress, de souffrance et de fatigue. ça demeure fatigant pour moi. Mais face à un groupe pipelette, quand je suis en train d'intervenir, je me tais. et là, les pipelettes sont décontenancés. Bon ça me gêne aussi du coup, mais c'est efficace. C'est un collègue qui m'a appris cela.
De la même façon, ne pas parler fort, dans certaines circonstances et conjugué à l'astuce que je viens de citer, ça force les gens à se taire pour écouter. ça aussi, je l'ai appris dans le cadre de mon travail.
Je ne veux pas dire ici ce qu'est mon boulot, mais ça m'a forcé à m'exposer, et finalement, ça a été thérapeutique.J'ai un collègue qui m'a beaucoup appris et j'ai beaucoup observé.
MAis parler en public,il y a des jours où je me fais facilement, et il y a des jours ou ça m'épuise. En rentrant à la maison, je suis fatiguée, fébrile, je ne supporte plus le bruit, l'agitation dans les transports.
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Re: Les bavardages et les silences
Mardi prochain, je vais pour la première fois faire partie de l'équipe qui guide les spectateurs (dans le stade d'une patinoire). Ce sera une bonne occasion pour moi d'entraîner le dialogue tout en restant calme face aux spectateurs "turbulents" - les fans, les hooligans, les personnes qui ont bu beaucoup de bière. Bon, ça va, s'il y a du gros grabuge, il y a l'équipe de sécurité.
Pour le silence, je n'ai, me semble-t-il, pas trop de problèmes : je l'utilise 20 heures sur 24.
C'est la parole que je dois entraîner - pour élargir mon répertoire de réactions possibles : apprendre à parler fort sans crier, apprendre à crier (vaut mieux faire ça en forêt déserte pour ne pas déranger le voisinage ), apprendre à chanter (tiens, ça serait une idée, chanter tout en s'entraînant au violon).
Pour le silence, je n'ai, me semble-t-il, pas trop de problèmes : je l'utilise 20 heures sur 24.
C'est la parole que je dois entraîner - pour élargir mon répertoire de réactions possibles : apprendre à parler fort sans crier, apprendre à crier (vaut mieux faire ça en forêt déserte pour ne pas déranger le voisinage ), apprendre à chanter (tiens, ça serait une idée, chanter tout en s'entraînant au violon).
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Les bavardages et les silences
"Poser" ma voix est un travail de tous les instants.freeshost a écrit :C'est la parole que je dois entraîner - pour élargir mon répertoire de réactions possibles : apprendre à parler fort sans crier, [...]
Dès que je relache mon attention, je parle vite,
bien trop vite, et ma voix vire vers les aigus ...
Je n'arrive pas à contrôler naturellement
le débit, pas plus que le volume ou la tonalité ...
C'est fatigant ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Les bavardages et les silences
Freeshost, bonne chance pour mardi prochain.
Tugdual : notre fils souvent se met souvent à parler vite d'une voix aiguë. Surtout quand il est entouré de monde, ou qu'il veut exprimer une idée et la développer du début à la fin. Ça contribue aux moqueries, hélas.
Je me souviens que ma mère me disputait quand j'étais petite car dans certaines situation je parlais de façon aiguë et riais bizarrement. Elle me disais que je faisais bébête. Ce qui fait que je doutais encore plus de moi.
Tugdual : notre fils souvent se met souvent à parler vite d'une voix aiguë. Surtout quand il est entouré de monde, ou qu'il veut exprimer une idée et la développer du début à la fin. Ça contribue aux moqueries, hélas.
Je me souviens que ma mère me disputait quand j'étais petite car dans certaines situation je parlais de façon aiguë et riais bizarrement. Elle me disais que je faisais bébête. Ce qui fait que je doutais encore plus de moi.
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Re: Les bavardages et les silences
bonjour
le fait d'etre seul la nuit m'angoisse particulièrement ( c'est le cas sur certains trails de montagne )
bonne journee
franck derrien
perso j'aime beaucoup discuter et rencontrer du monde le fait d'etre seull peut m'angoisser ( c'est d'ailleurs pour ca que je prefere des courses horaires que des courses en ligne ou on est souvent seul )Mais est ce un trait systématique ou inversement vous pouvez être de grands bavards?
le fait d'etre seul la nuit m'angoisse particulièrement ( c'est le cas sur certains trails de montagne )
bonne journee
franck derrien