Les filles et femmes asperger le sont plus. Ce qui peut expliquer aussi qu'elles passent à travers le diagnostic.à part la fantasy et la BD, il me semble que les aspies ne sont pas friands de littérature, donc c'est raté pour eux. Savoir comment entrer en contact avec un dragon n'aide pas vraiment dans la vie réelle
Tony Attwood dit "Certaines filles asperger peuvent développer un intérêt spécial pour la fiction plutôt que les faits. L'intérêt pour la fiction peut faire collectionner et lire plusieurs fois les oeuvres d'un auteur tel que JK Rowling; ou alors il peut y avoir une fascination pour la littérature classique telle que les pièces de théâtre de Shakespeare, ou des histoires de Charles Dickens ou Roald Dahl. Cela n'a pas pour objectif de réussir au cours de littérature anglaise, mais provient d'un réel intérêt pour les grands auteurs et leurs oeuvres. [...]Lire et écrire de la fiction peut aussi être une activité visant à aider indirectement à apprendre davantage sur les pensées intérieures des autres personnes, conjointement à l'acquisition des aptitudes de la théorie de l'esprit."(p211 Guide complet 3e ed.)
De plus, je pense que la fantasy, la sf ou la BD, le fantastique, la littérature jeunesse (dite para- littérature, à tord selon moi ) peuvent tout autant aider que la "littérature". Des dragons j'en connais je pense que pas mal d'asperger écrivent justement dans ces domaines et transmettent pas mal de choses par ce biais. Enfin la SF d'hier est notre présent quasi (à savoir si c'était des prévisions ou si cela a influencé l'imaginaire collectif ou les 2 ). On enseigne Harry Poter en Sciences sociales et à Science Po. Selon moi, ces genres permettent tout autant de mieux comprendre le monde et les autres. Chaque auteur amenant sa vision particulière.
Et les bibliothèques sont les premiers serveurs.Divers travaux de recherche récents montrent que loin d'être un moyen d'échapper au quotidien, lire des romans peut améliorer nos habiletés sociales en nous aidant à mieux comprendre autrui. Entrer dans les mondes imaginaires des romans améliore notre empathie et notre capacité à adopter le point de vue d'autrui. Cela peut même faire évoluer notre personnalité. Ainsi, si se laisser happer par un livre peut paraître un acte solitaire, c'est en fait un exercice d'interaction avec nos semblables. Cela peut affûter notre cerveau social, si bien que, lorsque nous posons notre livre, nous sommes potentiellement mieux préparés aux interactions avec les autres et même à l'amour.
Bien avant l'invention des ordinateurs, les histoires donnaient accès à des mondes virtuels.
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