Et du coup tu es diagnostiquée? Tu en sens désormais l'utilité maintenant que tu es adulte?
A par contre, là où j'ai attiré l'attention du psy, c'est que quand je stresse, je me mets en boule en suçant mon pouce et en frottant certaines formes de tissus dans un sens particulier de la maille....
Femmes Asperger et combat pour un diagnostic
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Re: Femmes Asperger et combat pour un diagnostic
Je viens de me rendre compte à quel point j'étais concernée en lisant Aspigirl (pour comprendre ma fille).
J'avais pensé au diagnostic en me disant que si je l'étais, diagnostiquée, ça serait plus facile qu'on fasse le rapprochement (génétique) pour ma fille. Mais vu le combat déjà pour elle, je ne me sentais pas la force de deux combats en même temps. Je reste sur la priorité elle car pour elle, il y a beauoup à gagner de cette reconnaissance si ça va mal en société.
Mais si je ne sais pas toujours le pourquoi du comment, je me connais, rester avec un doute sera insupportable, j'ai besoin que tout soit catalogué (à défaut de savoir ranger une maison), d'avoir les tenants et aboutissants pour me sentir bien. Je n'ai aucune idée de ce que ça m'apportera parce que d'un point de vue recherche d'emploi et d'adaptation du poste, si je reste dans ma branche (je suis secrétaire), ça risque d'être difficiel mais je sais que je n'aurai pas le choix.
Je suis pour l'instant dans l'oeil de la tornade, j'ai évité les psy jusqu'à ce jour, j'aurais aimé éviter à vie, je me sais tellement différente que je n'ai pas obligatoirement envie de discuter de ma différence avec quelqu'un qui ne me comprenne pas. Ca chauffe dans la caboche. Grave et fort.
J'avais pensé au diagnostic en me disant que si je l'étais, diagnostiquée, ça serait plus facile qu'on fasse le rapprochement (génétique) pour ma fille. Mais vu le combat déjà pour elle, je ne me sentais pas la force de deux combats en même temps. Je reste sur la priorité elle car pour elle, il y a beauoup à gagner de cette reconnaissance si ça va mal en société.
Mais si je ne sais pas toujours le pourquoi du comment, je me connais, rester avec un doute sera insupportable, j'ai besoin que tout soit catalogué (à défaut de savoir ranger une maison), d'avoir les tenants et aboutissants pour me sentir bien. Je n'ai aucune idée de ce que ça m'apportera parce que d'un point de vue recherche d'emploi et d'adaptation du poste, si je reste dans ma branche (je suis secrétaire), ça risque d'être difficiel mais je sais que je n'aurai pas le choix.
Je suis pour l'instant dans l'oeil de la tornade, j'ai évité les psy jusqu'à ce jour, j'aurais aimé éviter à vie, je me sais tellement différente que je n'ai pas obligatoirement envie de discuter de ma différence avec quelqu'un qui ne me comprenne pas. Ca chauffe dans la caboche. Grave et fort.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Femmes Asperger et combat pour un diagnostic
Moi aussi, je viens de lire une recherche suivant laquelle un des traits de l'autisme est présent sur 30% de la population. Le diagnostic suppose un certain nombre de traits présents suffisamment longtemps.laboulette a écrit :J'ai lu quelque chose sur une notion de continuum. Même si elle semble d'être en passe d'être dépassé plus par une notion de spectre (n'hésitez pas à me corriger si je me trompe), ou quelque chose d'avoisinant, on est bien dans une idée de tableau non uniforme qui pourrait faire qu'au final le tableau est mosaïque et que la prévalence pourrait être différente.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Femmes Asperger et combat pour un diagnostic
Oui, différence que je fais entre "traits autistiques" et "autisme". Sans doute en ce qui concerne les femmes, ce qui me parait le plus difficile à diagnostiquer, une différence entre l'acceptable et un handicap au quotidien.
D'autant plus difficile à diagnostiquer, je pense, qu'avec ce qu'on nous demande point de vue éducation (qui reste différente de celle des garçons) et notre capacité, nous, les filles, à jouer les caméléons, la différence aspi/pas aspi doit être tenur par moments.
D'où cette question sur où s'arrête la "normalité" et où commence le "handicap" ?
D'autant plus difficile à diagnostiquer, je pense, qu'avec ce qu'on nous demande point de vue éducation (qui reste différente de celle des garçons) et notre capacité, nous, les filles, à jouer les caméléons, la différence aspi/pas aspi doit être tenur par moments.
D'où cette question sur où s'arrête la "normalité" et où commence le "handicap" ?
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..