Je suis dans une période compliquée alors je vais privilégier de répondre ici et prendre le temps pour le reste. Besoin d'être dans ma carapace.
Concernant le questionnaire, je l'ai donné à mon médecin traitant et il m'a fait le test du dermographe. Il trouvait que ça traçait même si je suis sous antihistaminiques. Il a fait une lettre d'adressage à un allergologue pour voir si j'ai des allergies alimentaires (je ne suis pas sûre étant sélective), venins et la suspicion du SAMA. Mais très peu de "vraies" allergologue dans la région. Plutôt des médecins qui ont une spécialité d'allergologie.
Il fait comme il peut pour m'aider à avancer sur mon rétablissement. On a le même objectif : prévenir le mieux possible avec un système de santé de plus en plus à la carte.
Merci d'avoir pris le temps de réagir à ma liste hazufel !
Je ne sais pas toi, mais je ne l'aborde pas de prime abord. J'ai vu qu'avec des professionnels bienveillants, ça arrivait tout seul, et ça peut nous aider. Dans tous les cas, je suis d'accord, les faits sont là, il n'y a pas de discussions possibles. Je trouve que c'est une appropriation de ce que l'on est aussi par là.
Ça dépend des situations. En général, si ça ne concerne pas directement le TSA, je ne l'aborde pas par défaut. Mais ayant eu des expériences avec certains médecins assez violentes, j'essaie de faire au mieux pour éviter ces situations. J'ai essayé d'en parler directement à un podologue et ça n'a pas marché du tout !
Maintenant, j'explique plutôt ce dont j'ai besoin. Pour le cas de la gynécologue qui même en lui disant : "je ne peux pas téléphoner..." elle ne comprenait pas du tout. Aloès j'ai parlé de mon TSA. D'autant que bientôt, je vais me faire opérer et il est important que les gens savent et adaptent mes besoins.
J'y travaille activement avec l'orthophoniste sur une carte expliquant très succinctement mon TSA et les besoins, surtout si je pars aux urgences...
Je crois que j'ai encore du mal à m'apprioprier complètement le diagnostic, j'ai besoin de temps et de plus de connaissance.
J'ai commencé à regarder pour la dysrégulation émotionnelle mais c'est encore assez peu étudié chez les adultes TSA. La TCD (thérapie comportementale dialectique) est étudiée à l'Université de Strasbourg et testée sur des personnes TSA avec trouble borderline ou non.
Pour ce qui est des plantes, j'évite avec mon épilepsie, je ne peux ingérer certaines.
Je ne suis pas sûre de correspondre à ces critères d'autant que ce type de thérapie se fait en groupe. L'amer souvenir des habilités sociales et mes frustrations car trop général, ne me touche pas vraiment, parler devant le groupe...
Je prévois en tout cas de faire une bibliographie sur le sujet. Ça me permettra dans le même temps de mieux comprendre ce que ça représente pour nous. Sur internet, c'est très large et on parle surtout des enfants.
En tout cas si j'ai plus d'informations, je la partagerai !
Le savoir c'est le pouvoir. Ça permet en partie de désamorcer certains systèmes mises en place, ne pas le voir de l'extérieur mais de le comprendre de l'intérieur. Pas tous ont cette capacité d'où savoir aussi être aidée par un professionnel à ses côtés.
Tu ne seras jamais une autre que celle que tu es. Tu t'appropries toi même. C'est très important
Ce n'est pas facile non, on arrive souvent à se dire qu'on est vraiment nul, qu'on ne sait rien faire comme d'autres, qu'on ne supporte rien comme d'autre. Il faut essayer de se dire, que ça passera aussi, à un moment donné. Ce n'est pas lisse non plus.
Je suis d'accord ! Personne ne me remplacera.
Ce n'est pas lisse et ce n'est surtout pas manichéen (même si dans des périodes de crises, le côté manichéen fait son retour). Il y a des nuances / des couleurs et il faut savoir respecter ces moments.
Le plaisir que tu pourras y engranger devrait arriver à te faire mieux supporter le groupe je l'espère. C'est un super objectif je trouve
Trouver des sources de plaisir, pour s'en remplir des petits paniers à garder chez soi.
Je l'espère aussi. Ça dépendra de l'ambiance qu'il y aura je suppose. Je suis très sensible à ça. Merci pour tes encouragements.
Je ne veux pas avoir de regrets et essayer au moins une fois même si ça ne marchera pas par la suite.
J'espère prendre le plus de plaisir possible et apprendre sur ma propre voix et ma façon d'exprimer par la voix.
Au lieu d'être dans une quête de vérité, je veux plutôt mettre en valeur mes forces et casser ce camouflage. Me sentir moi même, même un petit temps hors de chez moi. Je le fais tellement facilement en chantant alors pourquoi pas ?
C'est un projet qui te tient à cœur, tu le fais à ton échelle, c'est important de ne pas se mettre des barres super hautes non plus. Un pas après l'autre. C'est aussi à mettre dans tes petits paniers ça.
Ça me tient à cœur car je sais maintenant que ce que je faisais depuis petite, c'était cette forme d'aide sans le savoir. Je le vois aussi comme une évidence et finalement, je n'ai aucunement besoin d'aller vite ni de faire mes preuves.
Quelque part, ça me force à penser à ma santé, à prendre soin de moi. Peut-être que le jour où je serai vraiment prête à en faire plus, je le ferai. Je suis très bien pour le moment.
Je plussoie mille fois. Retrouver la maitrise de son corps par là, et dépenser aussi là, toutes les énergies négatives qui nous auront pollué est très important. Ça enclenche un cercle vertueux qui aide en tout. J'en ai souvent parlé avec les psychomot, la reprise / maitrise de son corps aide énormément à reposer la confiance en soi, face aux autres. Le corps est différent, il nous porte mieux dans l'échange, il ne subit pas comme il peut le faire quand on est que souffrances.
Dire que je détestais le sport jeune ! Maintenant, je ne me vois plus ne pas en faire, c'est important.
Je ne peux que valider ce que tu décris.
Il y a les énergies négatives, les émotions, retrouver son corps niveau sensoriel (je suis hyposensible à la proprioception)... Le corps fait parti de nous, il faut en prendre soin. Dans les bons et les pires moments.
Je travaille encore avec la psychomotricienne sur l'exploration du corps, l'expression émotionnelle aussi. Lentement mais sûrement.
Pour l'instant, je ne ressens pas une confiance en moi augmentée avec le sport, peut être un jour.
S'y confronter c'est savoir qu'on vivra des tourbillons émotionnels mais qu'ils serviront à bâtir de l'expérience en toi, une capacité d'écoute plus grande, finalité que je perçois dans ton engagement.
Je trouve très important de faire ce genre de listes, qui ne doivent pas contraindre, mais donner un cadre, un encouragement à faire. Des petits pas à franchir qui en feront faire de plus grands, plus tard.
Merci à toi pour ce fil qui résonne dans ce que je vis depuis plusieurs années.
Je ne regrette pas d'avoir créer ce fil !
La peur était présente.
Je crois que tu as bien percé la finalité de mon engagement. J'espère que d'autres comprendront ce que ça signifie car même si on peut en connaître un peu par ci par là, j'ai l'impression qu'il y a encore beaucoup à faire.
C'est très récemment que cette prise de conscience a grandit en moi (l'année dernière) et en me formant, ça sonne comme une évidence. J'en ai reparlé avec ma psychomotricienne qui trouve que la direction que je prend très instructive et enrichissante pour moi même. Elle trouve même que j'effectue un gros cheminement par rapport à d'autres patients TSA.
Même si aujourd'hui, je me sens en marge de ce qui est proposé aujourd'hui et c'est assez déroutant. Ça me fait face à ce que je suis, mise à nue. Pour l'instant, je me pose la question du besoin qui pourrait m'être donnée côté psy et je n'ai pas encore de réponse.
J'essaie au mieux de rester humble vis à vis de moi même mais aussi de ce qui m'entoure. Il est vrai qu'il est difficile de contenir cette frustration et ces injustices nous arrivant. Comme tu l'écris, petit pas par petit pas.
Ma mascotte sera une tortue !
(mon animal marin préféré
). Elle arrivera à bon port quoi qu'il arrive.
Idem, j'adore les escargots (certainement pas pour les manger je précise). J'admire leur lenteur d'action, toute en persévérance, résilience et détermination.
Trop chou !!!!