Qualités/défauts

[Thomise]

Ton propos complète très bien le miens,oui un théâtre dramatique,où tout est exacerbé,c'est juste aussi^^

Tu as trouvé pleins de choses, et je partage ton "attentive au bien être animal et a la nature" j'aurais pu le mettre moi aussi^^

Pour le fait que tu te trouve "laide" tu es très sévère avec toi même ,tu sais la beauté c'est subjectif, et surtout elle est, dans notre société, omniprésente dans des standards peu réalistes, difficilement atteignables, c'est de la que naît la dévalorisation et la sévérité qu'on s'inflige a nous même

Bonjour Ostara,
Je te remercie d'avoir pris le temps de me répondre. J'en suis touchée.
Pour l'attention à la nature et au bien être animal, sans vouloir généraliser bien sûr, j'ai quand même l'impression que le rapport aux vivants de manière général est très différent entre neurotypiques et autistes. J'ai d'ailleurs lu dans plusieurs ouvrages assez sérieux que cette caractéristique à se sentir proche des animaux est décrite chez les filles TSA.

Tony Attwood écrit à ce propos p211 dans son ouvrage "Le syndrome d'Asperger - guide complet" edition : Deboeck supérieur :
" Parfois l'intérêt spécial se porte sur les animaux [...] Les animaux peuvent reconnaître intuitivement quelqu'un qui les aime et ne leur veut aucun mal : une telle relation peut remplacer celle des amis de race humaine. Les animaux ne déçoivent pas, ne harcèlent pas et ne se comportent pas de manière capricieuse comme il arrive avec les êtres humains, et ne jugent pas lorsqu'ils écoutent la personne décrire le événements de la journée."

Pour la question de la laideur, je sais que c'est subjectif. Mais quand toute sa vie, depuis l'enfance on a été moquée sur son physique on finit bien par admettre que l'on est pas dans les standards attendus.

J'ai toujours été une enfant potélée, rondelette mais à une époque (je ne suis plus toute jeune) où la mode était aux femmes androgynes trés minces, voire maigres type Twiggy, Birkin, Françoise Hardi... Autrement dit, mes rondeurs étaient synonyme de laideur. Plus tard, avec l'adolescence et déjà un bon paquet de traumas à mon actif j'ai en effet pris du poids (quitte à être insultée sur mon physique, autant que se soit pour quelque chose de vrai...) et je suis devenue en surpoids, léger mais bien là et suffisant pour alimenter encore les moqueries et humiliations. Puis les grossesses, les traitements médicaux ont fini de me conduire vers l'obésité... Aujourd'hui j'en suis sortie non sans efforts et j'ai un poids médicalement normal (IMC 23/24 Taille 38/40), mais je reste à tout jamais une femme qui s'est construite en se savant grosse et laide. Il faut dire aussi que ma mère me nommais depuis l'enfance et plus encore à l'adolescence "grosse vache", "grosse feignasse" ou "grosse pute", ma sœur m'appelait "grosse truie" et à l'école j'ai eu droit à "Peggy la cochonne", "la mocheté", "la grosse [+ une foultitude d'adjectifs dégradants], "le thon"... Bref, un parcours banal au pays d'une grossophobie ordinairement admise et normalisée.

Jusqu'en fac j'ai été stigmatisée sur mon poids! Bref. Quand tout le monde s'accorde pour vous dire que l'on est laid il est difficile de me pas se rendre à l'évidence.
Depuis, je vis avec un corps ennemi que je porte comme un fardeau. Mais l'avancée en âge est un atout car si les moches restent moches en vieillissant, ils sont en revanche habitués de longue date à affronter les moqueries et les discriminations. Pour les personnes belles que la vieillesse enlaidit c'est beaucoup plus violent et difficile. Aujourd'hui, je n'aimerai pas être à leur place. La laideur à cet avantage sur la beauté, qu'elle, elle dure

[Ostara]

Ton propos complète très bien le miens,oui un théâtre dramatique,où tout est exacerbé,c'est juste aussi^^

Tu as trouvé pleins de choses, et je partage ton "attentive au bien être animal et a la nature" j'aurais pu le mettre moi aussi^^

Pour le fait que tu te trouve "laide" tu es très sévère avec toi même ,tu sais la beauté c'est subjectif, et surtout elle est, dans notre société, omniprésente dans des standards peu réalistes, difficilement atteignables, c'est de la que naît la dévalorisation et la sévérité qu'on s'inflige a nous même

Bonjour Ostara,
Je te remercie d'avoir pris le temps de me répondre. J'en suis touchée.
Pour l'attention à la nature et au bien être animal, sans vouloir généraliser bien sûr, j'ai quand même l'impression que le rapport aux vivants de manière général est très différent entre neurotypiques et autistes. J'ai d'ailleurs lu dans plusieurs ouvrages assez sérieux que cette caractéristique à se sentir proche des animaux est décrite chez les filles TSA.

Tony Attwood écrit à ce propos p211 dans son ouvrage "Le syndrome d'Asperger - guide complet" edition : Deboeck supérieur :
" Parfois l'intérêt spécial se porte sur les animaux [...] Les animaux peuvent reconnaître intuitivement quelqu'un qui les aime et ne leur veut aucun mal : une telle relation peut remplacer celle des amis de race humaine. Les animaux ne déçoivent pas, ne harcèlent pas et ne se comportent pas de manière capricieuse comme il arrive avec les êtres humains, et ne jugent pas lorsqu'ils écoutent la personne décrire le événements de la journée."

Pour la question de la laideur, je sais que c'est subjectif. Mais quand toute sa vie, depuis l'enfance on a été moquée sur son physique on finit bien par admettre que l'on est pas dans les standards attendus.

J'ai toujours été une enfant potélée, rondelette mais à une époque (je ne suis plus toute jeune) où la mode était aux femmes androgynes trés minces, voire maigres type Twiggy, Birkin, Françoise Hardi... Autrement dit, mes rondeurs étaient synonyme de laideur. Plus tard, avec l'adolescence et déjà un bon paquet de traumas à mon actif j'ai en effet pris du poids (quitte à être insultée sur mon physique, autant que se soit pour quelque chose de vrai...) et je suis devenue en surpoids, léger mais bien là et suffisant pour alimenter encore les moqueries et humiliations. Puis les grossesses, les traitements médicaux ont fini de me conduire vers l'obésité... Aujourd'hui j'en suis sortie non sans efforts et j'ai un poids médicalement normal (IMC 23/24 Taille 38/40), mais je reste à tout jamais une femme qui s'est construite en se savant grosse et laide. Il faut dire aussi que ma mère me nommais depuis l'enfance et plus encore à l'adolescence "grosse vache", "grosse feignasse" ou "grosse pute", ma sœur m'appelait "grosse truie" et à l'école j'ai eu droit à "Peggy la cochonne", "la mocheté", "la grosse [+ une foultitude d'adjectifs dégradants], "le thon"... Bref, un parcours banal au pays d'une grossophobie ordinairement admise et normalisée.

Jusqu'en fac j'ai été stigmatisée sur mon poids! Bref. Quand tout le monde s'accorde pour vous dire que l'on est laid il est difficile de me pas se rendre à l'évidence.
Depuis, je vis avec un corps ennemi que je porte comme un fardeau. Mais l'avancée en âge est un atout car si les moches restent moches en vieillissant, ils sont en revanche habitués de longue date à affronter les moqueries et les discriminations. Pour les personnes belles que la vieillesse enlaidit c'est beaucoup plus violent et difficile. Aujourd'hui, je n'aimerai pas être à leur place. La laideur à cet avantage sur la beauté, qu'elle, elle dure

Ce sont des bon gros c*nnards ceux qui t'ont fait subir ces moqueries minables,eux sont laids a l'intérieur,la vie se chargera d'eux

Pour le passage du livre de Tony Attwood c'est personnellement aussi exactement comme ça que je le voit depuis l'enfance,j'ai un liens très fort avec les animaux,j'en ai quatre petits diables,j'ai du poilu,du plumeux,du dentu

le dernier petit arrivant : Wifi un pigeon handicapé de l'aile,mais il a fais des progrès il est au point pour les jeux paralympiques

[lulamae]

Pour la question de la laideur, je sais que c'est subjectif. Mais quand toute sa vie, depuis l'enfance on a été moquée sur son physique on finit bien par admettre que l'on est pas dans les standards attendus.

J'ai toujours été une enfant potélée, rondelette mais à une époque (je ne suis plus toute jeune) où la mode était aux femmes androgynes trés minces, voire maigres type Twiggy, Birkin, Françoise Hardi... Autrement dit, mes rondeurs étaient synonyme de laideur. Plus tard, avec l'adolescence et déjà un bon paquet de traumas à mon actif j'ai en effet pris du poids (quitte à être insultée sur mon physique, autant que se soit pour quelque chose de vrai...) et je suis devenue en surpoids, léger mais bien là et suffisant pour alimenter encore les moqueries et humiliations. Puis les grossesses, les traitements médicaux ont fini de me conduire vers l'obésité... Aujourd'hui j'en suis sortie non sans efforts et j'ai un poids médicalement normal (IMC 23/24 Taille 38/40), mais je reste à tout jamais une femme qui s'est construite en se savant grosse et laide. Il faut dire aussi que ma mère me nommais depuis l'enfance et plus encore à l'adolescence "grosse vache", "grosse feignasse" ou "grosse pute", ma sœur m'appelait "grosse truie" et à l'école j'ai eu droit à "Peggy la cochonne", "la mocheté", "la grosse [+ une foultitude d'adjectifs dégradants], "le thon"... Bref, un parcours banal au pays d'une grossophobie ordinairement admise et normalisée.

Jusqu'en fac j'ai été stigmatisée sur mon poids! Bref. Quand tout le monde s'accorde pour vous dire que l'on est laid il est difficile de me pas se rendre à l'évidence.
Depuis, je vis avec un corps ennemi que je porte comme un fardeau. Mais l'avancée en âge est un atout car si les moches restent moches en vieillissant, ils sont en revanche habitués de longue date à affronter les moqueries et les discriminations. Pour les personnes belles que la vieillesse enlaidit c'est beaucoup plus violent et difficile. Aujourd'hui, je n'aimerai pas être à leur place. La laideur à cet avantage sur la beauté, qu'elle, elle dure

Je n'en reviens pas qu'on t'ait fait subir de telles horreurs ! C'est horrible, à ce niveau cela s'apparente à de la torture mentale et de la maltraitance.

Je dis souvent que la grossophobie est une des "haines" les mieux partagées dans notre société occidentale. Mais je ne pensais pas que les gens osaient encore dire de telles choses à voix haute. Si j'entendais n'importe qui dire quelque chose comme ça à un(e) jeune, je l'allume aussi sec, il ou elle le sentira passer.

Ton poids actuel est en-dessous d'un poids normal (plutôt 42-44 en moyenne chez les Françaises), donc si tu souffres de te contraindre alimentairement, dis-toi que tu as de la marge, et que tu peux assouplir ton régime alimentaire, en gardant des habitudes saines et en faisant de l'activité physique (marche).

De ce que tu dis, tu as dû intérioriser des jugements extérieurs, ce serait bien maintenant que tu arrives à te détacher de ça, et à constater que tu peux t'aimer davantage. Ton corps n'appartient pas aux autres, il t'offre des sensations agréables, il te fait vivre, te déplacer, tu peux l'aimer pour ça et non pour le regard qu'on te renvoie.

Emprunte à ton animal fétiche, la thomise : camoufle-toi pour te préserver, et déplace-toi en crabe (un pas de côté) pour n'en faire qu'à ta tête.

[Thomise]

Bonjour à tous,

Merci à toi Ostara et à toi Lulamae d'avoir pris le temps de me répondre.

"Ce sont des bon gros c*nnards ceux qui t'ont fait subir ces moqueries minables ,eux sont laids a l'intérieur, la vie se chargera d'eux"

Parmi ces personnes il y avait avant tout mes propres parents...Il m'est difficile de les considérer juste comme des "des bon gros c*nnards", même s'ils ont été bien défaillants, c'est sûr... Pour les autres, je crois que c'était surtout des enfants, des ados, des jeunes adultes en quête d'amusement et baignés dans une glossophobie bien banale, qui à mon époque ne portait même pas de nom tant ce concept même était inexistant. Se moquer de l'autre, de celui qui est différent (les personnes TSA en ont toutes l'expérience je pense), qui plus est en groupe est je le crains une manière de se rassurer et d'asseoir ce que l'on pense pouvoir être une forme de supériorité qui grandirait un égo finalement défaillant... Je pense que rien n'a vraimant changé aujourd'hui encore, et ça ne me donne pas du tout l'envie de faire des efforts d'habileté sociale et de socialiser pour en arriver là...

"Je n'en reviens pas qu'on t'ait fait subir de telles horreurs ! C'est horrible, à ce niveau cela s'apparente à de la torture mentale et de la maltraitance."

C'est toujours étrange pour moi de lire ça, tant j'y ai été habituée depuis le berceau. Il m'a fallut plus de 35 ans pour accepter l'idée même d'avoir pu être une enfant maltraitée (Ces injures ne sont que la partie émergée de l'iceberg), grâce à l'entêtement et à la persévérance de deux psychologues. Mais encore aujourd'hui, je me dis que ce n'est pas si grave, juste des mots, que dans la vie il faut être fort, prendre sur soi, être courageux et digne face à l'adversité. Mes parents étaient très certainement eux-mêmes en souffrance et dans le déni de leurs propres douleurs intimes.

Pour sûr, aujourd'hui je reste en inimité profonde avec mon corps, ma prison à vie... C'est pas facile tous les jours, c'est sûr. J'ai toujours préféré penser que ma tête, mon mental, mon cerveau étaient mon seul refuge, la seule chose valable qui fonctionnait bien chez moi (toujours bonne élève pour éviter les sanctions, punitions et humiliations parentales en cas de mauvais résultats, ça aide). Et depuis peu, j'ai appris que j'étais TSA... Je le vis trés mal, comme la preuve irréfutable que même mon cerveau ne s'est pas développé normalement (trouble neurodéveloppemental disent les spécialistes). J'ai l'impression qu'il n'y a donc rien de bon, de valable en moi. Le constat est bien douloureux (euphémisne pudique).

Alors en effet, je fais comme la Thomise, je me cache, me dissimule, n'agresse jamais personne mais me contente de me nourrir et de me défendre si l'on s'approche trop près.

[lulamae]

Mais encore aujourd'hui, je me dis que ce n'est pas si grave, juste des mots, que dans la vie il faut être fort, prendre sur soi, être courageux et digne face à l'adversité. Mes parents étaient très certainement eux-mêmes en souffrance et dans le déni de leurs propres douleurs intimes.

Pour sûr, aujourd'hui je reste en inimité profonde avec mon corps, ma prison à vie... C'est pas facile tous les jours, c'est sûr. J'ai toujours préféré penser que ma tête, mon mental, mon cerveau étaient mon seul refuge, la seule chose valable qui fonctionnait bien chez moi (toujours bonne élève pour éviter les sanctions, punitions et humiliations parentales en cas de mauvais résultats, ça aide). Et depuis peu, j'ai appris que j'étais TSA... Je le vis trés mal, comme la preuve irréfutable que même mon cerveau ne s'est pas développé normalement (trouble neurodéveloppemental disent les spécialistes). J'ai l'impression qu'il n'y a donc rien de bon, de valable en moi. Le constat est bien douloureux (euphémisne pudique).

C'est normal qu'il te soit difficile de renier les agissements de tes parents. L'espoir qu'ils changent et qu'on puisse recevoir de l'amour est également présent. Ce qui est important surtout est que tu ne doubles pas cette maltraitance passée et/ou actuelle en te l'imposant à toi-même.

Le TSA n'est pas en soi bon ni mauvais, c'est quelque chose qui te constitue en partie, qui t'a faite ce que tu es, avec ton intelligence et ta logique. Le reste, c'est ce que tu fais avec ça, et aussi ce qui n'en dépend pas. D'ailleurs, ce n'est pas le trouble qui te met à lui seul en difficulté dans les rapports sociaux, mais le fait que la société n'accepte pas les différences et ne fait pas sa part de chemin pour les accueillir. Nous essayons toujours de compenser, mais ce n'est pas à nous seuls de faire le travail. Je dis toujours pour ma surdité que si je n'avais pas pu être appareillée (donc efforts et coût de MA part, et compensation imparfaite, donc fatigue), des personnes auraient fait l'effort de communiquer avec moi par la langue des signes - j'aurais mieux fait de conserver une différence visible et de ne pas oraliser...
Quand tout ce que je demande c'est qu'on me fiche la paix, je trouve déplacé qu'on m'en demande encore plus. De toute façon, entre une option et une autre, je privilégierai toujours celle qui me fatiguera moins, c'est devenu une urgence vitale pour moi, ce n'est même plus de l'ordre du choix.

En passant, tes parents auraient mauvais jeu de te reprocher ton TSA, car c'est très souvent génétique.

[Ostara]

Bonjour à tous,

Merci à toi Ostara et à toi Lulamae d'avoir pris le temps de me répondre.

"Ce sont des bon gros c*nnards ceux qui t'ont fait subir ces moqueries minables ,eux sont laids a l'intérieur, la vie se chargera d'eux"

Parmi ces personnes il y avait avant tout mes propres parents...Il m'est difficile de les considérer juste comme des "des bon gros c*nnards", même s'ils ont été bien défaillants, c'est sûr... Pour les autres, je crois que c'était surtout des enfants, des ados, des jeunes adultes en quête d'amusement et baignés dans une glossophobie bien banale, qui à mon époque ne portait même pas de nom tant ce concept même était inexistant. Se moquer de l'autre, de celui qui est différent (les personnes TSA en ont toutes l'expérience je pense), qui plus est en groupe est je le crains une manière de se rassurer et d'asseoir ce que l'on pense pouvoir être une forme de supériorité qui grandirait un égo finalement défaillant... Je pense que rien n'a vraimant changé aujourd'hui encore, et ça ne me donne pas du tout l'envie de faire des efforts d'habileté sociale et de socialiser pour en arriver là...

"Je n'en reviens pas qu'on t'ait fait subir de telles horreurs ! C'est horrible, à ce niveau cela s'apparente à de la torture mentale et de la maltraitance."

C'est toujours étrange pour moi de lire ça, tant j'y ai été habituée depuis le berceau. Il m'a fallut plus de 35 ans pour accepter l'idée même d'avoir pu être une enfant maltraitée (Ces injures ne sont que la partie émergée de l'iceberg), grâce à l'entêtement et à la persévérance de deux psychologues. Mais encore aujourd'hui, je me dis que ce n'est pas si grave, juste des mots, que dans la vie il faut être fort, prendre sur soi, être courageux et digne face à l'adversité. Mes parents étaient très certainement eux-mêmes en souffrance et dans le déni de leurs propres douleurs intimes.

Pour sûr, aujourd'hui je reste en inimité profonde avec mon corps, ma prison à vie... C'est pas facile tous les jours, c'est sûr. J'ai toujours préféré penser que ma tête, mon mental, mon cerveau étaient mon seul refuge, la seule chose valable qui fonctionnait bien chez moi (toujours bonne élève pour éviter les sanctions, punitions et humiliations parentales en cas de mauvais résultats, ça aide). Et depuis peu, j'ai appris que j'étais TSA... Je le vis trés mal, comme la preuve irréfutable que même mon cerveau ne s'est pas développé normalement (trouble neurodéveloppemental disent les spécialistes). J'ai l'impression qu'il n'y a donc rien de bon, de valable en moi. Le constat est bien douloureux (euphémisne pudique).

Alors en effet, je fais comme la Thomise, je me cache, me dissimule, n'agresse jamais personne mais me contente de me nourrir et de me défendre si l'on s'approche trop près.

Je comprend ton point de vue,dans le fond je sais bien que c'est compliqué d'en vouloir a ses proches

mais pour moi les gens qui font ça sont des cons,dans la vie on a toujours le choix du chemin qu'on emprunte, et si on se comporte comme le dernier des idiots,faut assumer les dégâts,

Je n'ai aucune pitié,aucune empathie,et aucune compréhension pour ce type de personnes (moi aussi marquée par mon propre vécu qui joue très probablement dans ce que je suis entrain de dire ).

Et puis on a tous des défauts physiques,la nature ne nous a pas faits parfaits physiquement, les gens qui se permettent de s'en prendre au physique des autres ont des défauts physiques eux aussi

[Woody]

[...]
Et puis on a tous des défauts physiques,la nature ne nous a pas faits parfaits physiquement
[...]

Ah mais pas du tout !
Moi, par exemple, je suis parfait.
J'ai un parfait xanthelasma autour des yeux, une parfaite petite brioche de fin de cinquantaine, des dents parfaitement irrégulières... etc.

[lulamae]

Je n'ai aucune pitié,aucune empathie,et aucune compréhension pour ce type de personnes (moi aussi marquée par mon propre vécu qui joue très probablement dans ce que je suis entrain de dire ).

Et puis on a tous des défauts physiques,la nature ne nous a pas faits parfaits physiquement, les gens qui se permettent de s'en prendre au physique des autres ont des défauts physiques eux aussi

Moi pareil, et si ce type de personne me cherche, ou se défoule sur quelqu'un en ma présence, elle se prend ses 4 vérités et ça claque.

Je ne suis pas méchante, mais dans ce cas-là, je suis sans pitié, et comme j'ai un certain sens de l'observation, je vois assez loin en général (c'est en partie pour ça que je fais peur).

[Ostara]

[...]
Et puis on a tous des défauts physiques,la nature ne nous a pas faits parfaits physiquement
[...]

Ah mais pas du tout !
Moi, par exemple, je suis parfait.
J'ai un parfait xanthelasma autour des yeux, une parfaite petite brioche de fin de cinquantaine, des dents parfaitement irrégulières... etc.

On est parfaitement imparfait et c'est parfait comme ça moi aussi je suis parfaite tellement que quand je me regarde dans un miroir,ça me brûle les yeux,c'est très dur à vivre je suis obligée de mettre des lunettes de soleil

[Ostara]

Je n'ai aucune pitié,aucune empathie,et aucune compréhension pour ce type de personnes (moi aussi marquée par mon propre vécu qui joue très probablement dans ce que je suis entrain de dire ).

Et puis on a tous des défauts physiques,la nature ne nous a pas faits parfaits physiquement, les gens qui se permettent de s'en prendre au physique des autres ont des défauts physiques eux aussi

Moi pareil, et si ce type de personne me cherche, ou se défoule sur quelqu'un en ma présence, elle se prend ses 4 vérités et ça claque.

Je ne suis pas méchante, mais dans ce cas-là, je suis sans pitié, et comme j'ai un certain sens de l'observation, je vois assez loin en général (c'est en partie pour ça que je fais peur).

Comme toi je suis pas méchante,mais dans ces cas là je suis piquante,je déteste la méchancetée,c'est le genre de personnes que je vois pleurer en passant mon chemin , en lui balançant "c'est bien au moins tu pissera moins c'est pratique".

Je sais que c'est vraiment pas sympa,mais c'est tout ce que ça m'inspire.

[Woody]

[...] moi aussi je suis parfaite tellement que quand je me regarde dans un miroir,ça me brûle les yeux,c'est très dur à vivre [...]

Ah ben voilà ! Maintenant, je sais d'où viennent mes cernes de xantelasma et ma conjonctivite : je me suis brûlé les yeux en me regardant.

[Ostara]

[...] moi aussi je suis parfaite tellement que quand je me regarde dans un miroir,ça me brûle les yeux,c'est très dur à vivre [...]

Ah ben voilà ! Maintenant, je sais d'où viennent mes cernes de xantelasma et ma conjonctivite : je me suis brûlé les yeux en me regardant.

Voilà c'est ça trop de perfection c'est dangereux pour la santé de nos yeux,les gens se rendent pas compte de la souffrance au quotidien

[Woody]

Voilà c'est ça trop de perfection c'est dangereux pour la santé de nos yeux,les gens se rendent pas compte de la souffrance au quotidien

[Ostara]

Voilà c'est ça trop de perfection c'est dangereux pour la santé de nos yeux,les gens se rendent pas compte de la souffrance au quotidien

A chaque fois que je sors ça a mon mari il me sort "les yeux ça va pas mais le narcissisme lui il se porte bien" "ah oui de ce côté là on se maintient on se maintient"

[seul]

Pour mes qualités et mes défauts je vais dire ce qu'on a l'habitude de dire de moi dans le monde extérieur.
Qualité : gentil (c'est ce qu'on me dit le plus souvent).
Défaut : ne respecte pas les conventions sociales (j'ai habité plusieurs mois chez une amie sans même la remercier une fois de m'heberger, pas par méchanceté mais parce que je n'y ait pas pensé une seconde et il y a des milliers d'exemples comme ça).