Vous sentez-vous entourés et heureux ?

[ikh]

[...] moi-même célibataire endurci je me suis toujours tenu à l'idée que je ne peux être qu'avec quelqu'un que j'aime profondément, et pas simplement pour me caser. Deja simplement parce qu'il en faut pour me décider à avouer des sentiments

Ou alors avoir de la chance et ne rien avoir besoin d'avouer tellement c'est évitent pour l'autre.

La je sens l'humeur en berne qui joue !

Analyse fort juste, j'en conviens.

J'ai moi-même gardé une très bonne relation avec mon père, et cela peut rester une relation privilégiée, même si tout enfant doit être éduqué dans l'optique de devenir adulte et donc indépendant, à mon avis.

D'accord sur ce point également.

[Remicade44]

Je me sens entourée. Oui. Comprise= non.

Heureuse? Sérieux ça existe ! Sensation très peu explorée

[Flower]

Oui et non. J'ai un mari qui la plupart du temps est adorable et me soutient, et qui parfois est pénible. C'est probablement normal, la perfection n'existe pas... (Je l'aime très fort, hein.)
Mais je n'ai pas trop de cercle amical "réel". J'ai du mal à garder contact avec les gens quand ils sont loin et que je ne les vois pas, mais je n'ai pas vraiment d'amis dans le coin. En partie aussi parce que je n'ai pas le courage de chercher à rencontrer des gens, le travail m'a trop épuisée.
Avec ma famille j'avoue que je prends un peu de recul parce que j'en ai marre des commentaires de ma mère. Je suis pourtant assez proche de mes frères et sœurs.

Pour être heureuse, je suis trop fatiguée je crois. Ça me bouffe trop et je n' arrive pas vraiment à en sortir.

[freeshost]

On peut être malheureux dans sa félicité, heureux dans sa propre affliction, mais peut-on se satisfaire avec entièreté de sa propre existence ?

Avec un brin de sagesse consistant à accepter la réalité, ça devrait pouvoir se faire.

[Ostara]

Comme je n'ai pas beaucoup besoins de relations intenses, la solitude me pèse relativement peu. Vivre en solo me convient bien, avec une petite dose d'interactions sociales : certaines personnes autistes, un brin ma famille, mes élèves en privé, des potes du poker, des potes trinqueurs, du personnel de service parfois (les personnes qui servent au bistrot ).

Voyager en solo, marcher en solo, lire en solo, écouter de la musique en solo, trinquer en solo, aller acheter des aliments, des livres, des vêtements, du matériel, etc., en solo, tout cela ne me dérange pas.

Donc je suis heureux quand on me fiche la paix. C'est ça, être bien entouré.

Mais être un inconnu dans la foule d'un concert de musique que j'aime ne me dérange pas, être en solo ou avec des potes à une foire (pour manger, trinquer, photographier) ne me dérange pas (tant qu'on s'amuse). Marcher et photographier ou filmer lors d'une manifestation bien peuplée (plus c'est peuplé, plus tu es anonyme), autorisée et sans débordements ne me dérange pas. Aller au bistrot ou au resto en groupe ne me dérange pas, tant que ce n'est pas trop bruyant et qu'il n'y a pas de conflit. Idem dans les transports publics (il y a juste le bruit qui peut être embêtant quand le trajet est long (surtout si je reste debout), mais je m'y fais, il est même intéressant d'observer les personnes (beaucoup les yeux rivés sur leurs smartphones, faut avouer)).

Il y a pas mal de personnes autistes qui aiment bien être entourées d'animaux (chats, chiens, etc.). Moi, ça va un moment, mais m'en occuper tous les jours... non merci.

Le parcours des autres personnes, j'avoue m'en côlisser un peu, dans le sens où chaque personne vit son propre parcours. Il n'y a pas de honte à ne pas être marié, à ne pas avoir fait une formation réussie du premier coup, à ne pas avoir d'enfants, à ne pas se parer de bijoux, à ne pas avoir de voiture, à ne pas être propriétaire d'un appartement, d'une maison ou d'une villa, à ne pas porter costard, cravate, chemise, robe ou hauts talons.

Et il n'y a pas de honte a l'inverse non plus
On a tous son propre parcours exactement.

[user6539]

Avec un brin de sagesse consistant à accepter la réalité, ça devrait pouvoir se faire.

J’ai bien du mal à m’accommoder avec cette réalité.
J’ai du naître quelques millénaires en retard.
Voilà pourquoi j’ai tant à découdre avec l’autorité en général et sous toutes ses coutures !