Pour en savoir plus le spectre autistique, il est possible de dévorer ici.

Mais ils sont vraiment tous différents, avec en commun la dyade autistique...
Merci Cardamome pour ta réponse,Cardamome a écrit : ↑mardi 7 juin 2022 à 21:20Mais ils sont vraiment tous différents, avec en commun la dyade autistique...
Alors peut être tu ne vas pas retrouver exactement tes enfants dans les descriptions.
Sachant qu'elles sont de plus partielles...
Perso par exemple, je ne détaille pas trop sur le forum et un petit peu plus en privé parfois... Mais il y a des détails que je tais, par respect pour mon fils, sur ses bizarreries autistiques...
Ou que j'ai oublié petit à petit car il ne fait plus ce qu'il a eu fait.. Et se met à faire des choses qu'il ne faisait pas![]()
Pour ta question qui si j'ai bien compris signifie "quel est l'intérêt de faire une démarche diagnostique ?"
Perso pour mon fils, quand ça a été des années de souffrances à l'école, non pas dans les apprentissages (sauf l'écriture. Bingo il est également dysgraphique !) mais harcelé par ses pairs et humilié, voire maltraité par les adultes en présence (et je suis fille d'instit je ne tape pas sur eux gratuitement spontanément !)... Alors qu'à l'extérieur, il était un petit garçon curieux de tout, très vif d'esprit (on me complimentait sur son éducation!).mais qui affichait un masque fermé en s'approchant de l'école tous les jours. (L'école pensait que je ne savais pas l'éduquer)
Puni, moqué, raillé, tabassé...
Alors qu'au musée, au restau, je n'avais que des compliments... Et qu'il souffrait...
J'ai su qu'il fallait creuser.
C'est un inspecteur en réunion à l'école, comme ça n'allait pas, qui a évoqué le haut potentiel (une amie m'en parlait mais je n'y croyais pas vraiment).
J'ai donc commencé par ça...
Mais il manquait des pièces du puzzle et on en avait plein d'un autre qui n'était pas de ce puzzle là... Si on peut dire![]()
Et ensuite on a fait des tests pour écarter un TDA/H et autre trouble dys. Le diagnostic de dysgraphie a été posé.
Je ne peux pas détailler ici, une configuration familiale très atypique qui faisait que c'était toujours ça qui était évoqué... Et que je n'ai pas voulu attendre l'adolescence car ça aurait été La raison de tous les problèmes.
C'est ce que j'ai expliqué à mon fils et je lui ai dis que depuis 6,7 ans j'avais pensé à un autre trouble et qu'on m'avait découragée...
Et donc qu'il faudrait encore passer d'autres bilans pour apprendre à mieux comprendre tout ça.
S'il n'avait pas été aussi mal, aussi maltraité aussi peu apprécié, alors qu'il est appréciable... Je n'aurais pas cherché, je crois.
Mais ça lui pourrissait la vie et par ricochet, moi la mienne... Le nombre de punition, les jugements sur moi cette pov'mère débordée, laxiste, ce gosse si mal élevé![]()
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Je ne regrette pas du tout. Certes c'est terrible on est un peu soulagée car les suivis vont pouvoir commencer, le regard posé sur lui a changé du tout au tout et ça, ça va pas de prix.
Mais... Revers de la médaille, le contre coup c'est assez rude hein. C'est pas anodin youhouuuu un super pouvoir![]()
C'est tout faire pour qu'il puisse être autonome... Encaisser une adolescence matinée de TSA... C'est pas forcément joyeux joyeux. S'inquiéter pour la suite, sa suite... Car il n'y a pas grand chose plus ils grandissent... Ni en suivi ni en moyens!
Plus d'AESH passé le bac etc...
Mais au moins on a cet élément somme toute assez éclairant, sur notre enfant. Même s'il est bien plus qu'un enfant concerné par un TSA... Ça parasite quand même bien sa vie son quotidien.
Mais en aucun cas je ne regrette d'avoir cherché cette piste qui s'est avérée exacte...
Merci pour ta réponse Flower. C'est vrai que bien se connaître pour bien choisir sa voie professionnelle est primordial. D'où l'intérêt du diagnostic avant les années lycée sans doute...Flower a écrit : ↑mercredi 8 juin 2022 à 9:14 J'ai été diagnostiquée tardivement, à 32 ans. J'avais fait des études, choisi une voie professionnelle, acheté un appartement... Sauf que la voie professionnelle choisie n'est pas vraiment compatible avec mon TSA, et avec un crédit sur le dos, difficile de changer. Donc je m'épuise à travailler à temps plein sur un poste qui ne me convient pas. Si j'avais su, j'aurais fait d'autres choix professionnels je pense, et je serais peut-être mieux dans ma peau et plus heureuse. Certes ce n'était pas la même époque (j'ai 39 ans), mais de manière générale, je pense que c'est mieux de savoir, pour avoir toutes les cartes en main au moment de faire des choix de vie.