Votre rapport avec votre psy

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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

Fluxus a écrit : mercredi 19 janvier 2022 à 22:21
Zelmoed a écrit : mercredi 19 janvier 2022 à 22:18
Fluxus a écrit : mercredi 19 janvier 2022 à 19:45 Moi j'arrive pas à savoir, si on me dit pas que je peux envoyer un message ou appeler pour n'importe quel problème parce que je ne montre pas réellement que ça va bien plus mal que ce que les professionnels voient ou si c'est juste qu'ils ne proposent pas en dehors des séances... :innocent:

(Ouais c'est mal rédigé je sais, faut relire la phrase une fois ou deux pour la comprendre)
ça c'est super drôle ! j'ai lu 2 fois en me disant ouh la c'est construit bizarre, ensuite j'ai lu ton commentaire et juste :mryellow:
J'ai l'habitude d'écrire des phrases longues.. Au début j'avais rajouté de la ponctuation pour pas que ça fasse chelou mais je l'ai mise au mauvais endroit et ça a rendu chelou.
comme tu dis, chelou... bah ça m'a fait rire (enfin, rire... bref) et là tout de suite, c'est énorme...
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

Pas la force de modifier. :innocent:
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

Fluxus a écrit : jeudi 20 janvier 2022 à 8:49 Pas la force de modifier. :innocent:
bah pourquoi modifier ? au final, ça se lit bien, faut juste le manger en plusieurs fois :)
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

Zelmoed a écrit : jeudi 20 janvier 2022 à 9:36
Fluxus a écrit : jeudi 20 janvier 2022 à 8:49 Pas la force de modifier. :innocent:
bah pourquoi modifier ? au final, ça se lit bien, faut juste le manger en plusieurs fois :)
Alors tout va bien. :mryellow:
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Leanox »

Zelmoed a écrit : mardi 18 janvier 2022 à 20:58 Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "À propos de l'autisme et du S.A.".


Bonjour,

Quel est votre lien émotionnel avec votre psy ?

Je développe pour que vous compreniez pourquoi j'en arrive là.

J'ai eu la chance de pouvoir me dévoiler (moi sans filtre, sans masque) à plusieurs personnes successivement (peu et sur plusieurs années) et en ayant un retour extrêmement positif de la part de mes interlocuteurs, tout d'abord parce qu'ils me comprenaient, parce qu'ils partageaient pas mal de choses peu communes qui sont en moi, parce qu'également ils l'ont valorisé. Ca a été extraordinaire pour moi, parce que je suis plus habituée à l'incompréhension (au mieux) et au rejet et à l'insulte (dans les cas extrêmes mais hélas pas uniques). Je pense que j'ai connu une évolution suite à plusieurs facteurs qui m'on permis de pouvoir détecter les bonnes personnes et donner et accueillir tout cet échange.
Cependant, j'ai perdu ces relations, je ne veux pas m'étendre sur les raisons car ce n'est pas le sujet (et que ça fait mal aussi). Aucune personne n'est à blâmer et encore une fois, ce n'est pas le sujet.
Et donc je me demandais si je pouvais retrouver ce lien incomparable d'une personne qui écoute et comprend, qui me permettrait d'avoir un échange sans masque et tellement enrichissant, avec un psy. C'est une suggestion d'une personne proche qui me dit que c'est possible (par expérience).
Pour tout dire, j'ai du mal à le concevoir dans une relation tarifée (je pèse mes mots), et aussi sans réciprocité (je me dévoile, mais pas l'autre, c'est un psy, pas un ami), sans non plus de partage émotionnel pur, et cadré dans la forme. Et déjà c'est compliqué de trouver une telle personne mais si en plus ça doit être un psy, j'ai bien peur de ne jamais trouver.
Bonjour Zelmoed,

Un petit partage pour faire de l'écho à ce que tu confies:

En fait, je crois que ce qui peut aussi aider en thérapie c'est de se donner un objectif: on y va dans quel but?

Et partant de là, ça peut aider à voir si ça se passe bien avec ce psy.

A 16 ans, je croyais que "un psy c'est quelqu'un que tu vas voir pour parler de ce qui te met mal" Vision un peu simpliste mais c'"était pas faux :lol: :lol: :lol:

A 28 ans quand je me suis effondrée dans l'épuisement, j'étais en mode 'ras le bol de ces f*cking effondrements, le s**cide n'est pas une option - oui oui c'était pas joyeux à mes 28 ans ... - et donc allez je vais aller voir une psychologue parce que j'ai besoin de nommer la cause du problème, faire la lumière. Pourquoi j'ai des épuisement, un épisode parano qui n'a aucun sens moi qui pensait "aimer" les gens, etc." Voir un psy est devenu pouvoir demander un coup de main pour enquêter afin de mettre à jour le problème que j'avais en moi (la cause de ce que j'appelais mes "symptômes")

Et puis à 31 ans, après un bon travail avec une 1ère psychologie, j'ai déménagé et ressenti de nouveau le besoin de continuer à travailler sur moi aussi, notamment, je voulais "améliorer mon relationnel." Toujours un but dans ma consultation. Car je croyais avoir aussi mis à jour la cause de mes difficultés (je pensais que j'avais un manque d'estime, une famille compliquées, des traumatismes qu'il fallait terminer de réparer). Bon finalement je suis allée voir cette psy pour bosser mon interpersonnel donc et puis pour en me réeffondrant - suite à mon divorce en avril 2021 - réaliser que en fait il y a toujours une anguille sous roche (un très probable TND au bas mot).

Et donc la psychologue, j'avoue que c'est moins sa personne qui m'importe que les choses que elle et moi ont fait ensemble comme dépatouiller ce qui pose problème, le verbaliser, trouver une idée de solution à essayer pour queqlues semaines, évaluer combien ça marche. Revérifier s'il ya un autre point nécessaire à travailler.

Ma psychologue actuelle comprend je pense bien 70% de moi. J'ai mis du temps à le dire aussi clairement, il m'a fallu les dernières semaines à recouper les infos - en actuel congé maladie pour épuisement - pour réaliser qu'elle me comprend. D'ailleurs elle a bien soupçonné dès le départ que mes comportements sociaux étaient peu naturels et que je devais compenser de façon aisée à tel point qu'à oeil non expert, ça ne se voyait pas.

On s'est quittées elle et moi sur une remarque d'elle qui m'a fait lui dire que je simulais aussi devant elle (par contre je n'avais pas compris que c'étaàt aussi fort de ma part) mais je soupçonne donc qu'au prochain rendez-vous avec elle dans une semaine, il sera facile de pouvoir me démasquer volontairement (presque déblinder car le masque me semble épais pour qu'elle ne fasse que "soupçonner" que mes comportements ne sont pas naturels mais compensés). Je ne doute pas trop qu'elle va comprendre l'essentiel de ce qu'il y a à comprendre.

C'est une psy TCC, qui de ce que j'ai su après coup par mon copain - dont un pote est prof de psychologie en fac - est très bien référencée. J'étais contente. Les meilleures psychologues que j'ai eues avaient autour de la trentaine. Je les avais choisies parce qu'elles me semblaient travailler en psychologie positive ce qui pour moi est une fort bonne chose, habituée que je suis à facilement voir les mauvaises choses mais oublier l'autre 50% de la vie, les bonnes choses.

Je trouve la dynamique aidante avec cette praticienne, je pense que la thérapie a été assez longue cependant du fait que je blindais beaucoup, cependant ça n'a pas empêché en attendant de réaliser le gros du problème de pouvoir avec elle tavailler 50 points qui auraient été nécessaires de toute façon avant ou après avoir compris le gros du fonctionnement. J'attends encore le diag d'ici quelques mois par la neuropsychologue cette fois.

Enfin, je vois le fait de payer la neuropsychologue comme logique. Elle a fait des études pour finement analyser et comprendre mes schémas alors que nous parlons, ce qu'un ami ne fait pas. (Moi je le fais avec les autres parce que j'ai besoin de comprendre comment ils fonctionnent mais pas vraiment dans l'optique de soigner en toute franchise). Et donc ça me parait logique que pour ce travail d'analyse de mes schémas, elle soit rémunérée.

Avec les amis et la famille, j'ai de l'aide aussi, ils me transmettent des stratégies, des outils et vice versa aussi, mais de façon ponctuelle. Les voir ne va pas systématiquement me débloquer un noeud (une difficulté intraperosnnelle, etc.) alors que la psychologue que je vois est tellement efficace sur mes diffcultés que 90% des séances sont rentabilisées.

Je te souhaite de bons échanges, de bonnes aides pour ce début d'année 2022!
Modifié en dernier par Leanox le vendredi 21 janvier 2022 à 10:43, modifié 1 fois.
En pause de toute réflexion sur les TND pour quelques semaines
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

Hello, il y a une confusion entre l'auteure et moi ou le message m'est réellement destiné en reprenant le sujet initial ?
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)

Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

c'est pas Fluxus, c'est moi :D

ben en fait je ne sais pas trop, justement... hier je lui dis que j'ai envie qu'elle s'implique émotionnellement (tout en précisant que je sais que c'est la règle de base de ne pas le faire)... ces relations que j'ai eues sont justement intenses parce qu'elles supposent un échange, et là, j'ai l'impression de parler seule... en gros, je me suis toujours débrouillée avec moi-même, et je suis allée voir une psy un peu poussée par un ami qui lui a une relation très riche avec le sien... mais je n'ai pas encore trouvé sans doute les clés... à ce jour, si je réfléchis, j'ai plusieurs choses qui me viennent sur ma thérapie (toute récente, je reprécise) :

- ça me permet d'exprimer des choses, et formaliser est une étape importante (conscientiser, synthétiser...)
- ça me fait désormais un endroit pour me montrer comme je suis (je n'ai plus cette possibilité ailleurs désormais)
- par contre, j'aimerais plus de dialogue...
- et une implication de sa part, encore une fois, alors que c'est impossible
- et aussi (et ça je le savais dès le départ que ça me poserait problème), j'ai envie d'aller voir dans sa tête à elle... je suis fascinée par le fonctionnement psychologique des humains, j'ai envie d'aller creuser, ce qui me pose problème dans mes relations, en général quand je commence à vouloir creuser en face, ça coince... ce que je conçois très bien... juste perso je n'ai pas ce blocage me concernant, quand j'accorde ma confiance, c'est total, inconditionnel... je me vois dans ma tête bras ouverts, juste "vazy"
bref, je recherche une relation amicale (le mot est pauvre mais chez moi c'est énorme... un don total et réciproque)... pourquoi je vais voir un psy ?
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Comte_Pseudonyme »

[blague d'introduction]

Bonsoir tout le monde.

Regarde l'heure.

Oui, donc bonsoir tout le monde. Je vois pas le problème. Il fait toujours nuit quelque part, pour quelqu'un.

Reste à savoir si c'est une bonne chose ou pas. Desprogres citait je ne sais plus qui, qui disait : « La mélancolie est le bonheur des tristes. »

[/blague d'introduction]


Pour éviter de faire peur avec un long texte je met les étapes et les "chapitres" en spoiler.
Spoiler : 
(bien aéré puisqu'il me semble que Fluxus à du mal avec les briques ; en plus, preuve que s'adapter aux préférences des autres est une bonne chose, ça m'évite de faire des paragraphes trop long et de bien rester sur un paragraphe = une idée (en théorie))

Le premier psy
Spoiler : 
En ce qui me concerne, j'ai eu en tout 3 psy. Le psy de mon adolescence, qui m'a suivi de 13 à 18 ans, jusqu'au bac. Avec lui, ça s'est très bien passé. Et pour cause : c'était le CMPP (Centre Médico Pédo Psychologique) SNCF et donc la Caisse Prévoyance Retraite (CPR) SNCF qui payait. Ce brave monsieur, au final, m'a surtout aidé à parler.

Le voir 2 fois par semaine si besoin ne posait pas de difficultés particulières. On décidait tous les deux du rythme, et l'intendance suivait quoi qu'il arrive.

Pour la première fois de ma vie, je pouvais parler, essayer de formuler, et aussi, suivre mes idées sans crainte parce qu'il me faisait remarquer que, même dans mes tangentes les plus folles, il y avait un fil rouge. Sans lui, je pense que je n'aurai jamais réellement construit une quelconque estime de moi-même en dehors de l'internet et de certains contextes extrêmement particuliers qui ne nous occupent pas ici.

Pour le dire basiquement : il m'a aidé à me construire et m'a éviter le pire, sans pour autant aider à résoudre les problèmes de fonds.

Il a pris sa retraite en même temps que je passais le baccalauréat, changeait de ville. Je pensais pouvoir me passer de psychologue. Spoualer : ma dépression chronique m'a dit "Lol, non, je vais continuer de te casser les rotules."

La transition : quand vous êtes aux enfers alors que vous n'êtes pas morts ; continuez de marcher ; ne vous arrêtez jamais1
Spoiler : 
Quelque part entre la première année de licence et la deuxième, à force de pleurer au milieu de la nuit, de constater que je n'arrivais à supporter les tâches du quotidien (ménage, etc.), à force d'aller sur le parking qui est au dessus de la gare, je me suis dit que, quand même, je devrai consulter à nouveau. Je me sentais pas mal coupable vis-à-vis de ma mère à qui je téléphonais souvent dans ces moments d'urgence que vous décrivez.

Ces moments où il y a des bris de glace dans l'estomac, qui tombe de l'endroit où une grosse chape se trouve là où devrait être le cœur et l'envie de vivre.

Donc, j'ai envoyé un mail à mon premier psychologue pour savoir s'il ne pouvait pas m'en recommander un second sur la ville où je fais mes études. Il m'a donc recommandé le « deuxième psy de ma vie™ » que je consulte encore actuellement.

Le « deuxième psy de ma vie™ »
Spoiler : 
Le deuxième psychologue m'a fait comprendre un truc : tous les psychologues ne sont pas pareille. Là où le premier me laissait beaucoup parler, parce qu'il savait que j'en avais besoin, le deuxième, voyait que j'étais déjà capable de formuler, voulait peut-être passer à l'étape suivante et rendre ces formulations opératoires. Ce psy là, où scandale, voulait parler.

Même s'il a grand respect pour ma volubilité quand je me lance, il aimerait que j'écoute ce qu'il comprend et ce que je recommande. Bref, on a, pour le coup, construit une relation de réciprocité. J'apporte des choses, il m'aide à les traiter, comprendre ce que je dis et n'arrive pas à dire, évoque des conseils.

Cette notion à été évoquée plus haut, notamment en rapport avec l'argent : le fait que la plupart des psychologues veuillent êtres payés en liquide n'aide pas. L'argent est là, c'est visible. Je ne sais pas s'ils en sont tous conscients, mais je suppose que la volonté de garder l'argent visible est aussi un moyen de rappeler que l'on est pas ici pour rendre visite à un ami, c'est une consultation. Depuis le COVID, j'ai demandé à passer par des virements. C'est donc moins visible.

Ce psychologue m'a également introduit à quelque chose de nouveau : je peux téléphoner en urgence. Je crois l'avoir fait une ou deux fois. Le propos n'était pas de l'avoir au bout du fil, mais de laisser un message. Rien que ça, ça aide. Parce que je sais que le message va ensuite être traité. Je vais y revenir dans la synthèse.

Quand j'ai du me poser la question d'autres modalités de suivis, notamment d'un traitement médicamenteux, c'est mon psychologue qui a fait les démarches pour trouver un psychiatre qui ne fasse pas n'importe quoi avec ses médicaments. Et voici donc le troisième psy de ma vie, alors que je vois encore le deuxième.

Non, je ne trompe pas mon psy, non, je ne suis pas polyamoureux, et je vais y revenir en synthèse.

Le troisième psy : el dotore
Spoiler : 
Contrairement aux deux précédents, je le vois peu. Nous avons établis ma situation : dépression anxieuse et chronique. On s'est vu assez souvent pour mettre en place le traitement (genre tous les mois). Une fois le traitement en plus, on est passé à tous les trimestres, voir un chouia plus. Si je veux, je peux lui envoyer des mails pour demander de l'aide pour faire des papiers. Je peux demander de nouveaux rendez-vous. Voilà.

Ça paraît plus pauvre qu'avec les autres, mais c'est parce que l'objectif n'est clairement pas le même.

Personne ne s'attend aux psy du CRA2
Spoiler : 
Vue que mon deuxième psy trouvait que je me comportait quand même vachement comme un autiste (sans offense, mais ma socialisation est assez désastreuse hors des contextes codifiés que je connais), mon deuxième psy s'est posé la question de l'autisme assez vite (et aussi parce qu'il est clair que je ne suis pas un canard comme les autres (je ne sais pas pourquoi je dis canard... (pas d'arrogance ici, je fais référence au débit de parole, facilité à bondir d'un sujet à l'autre, etc. bref, ça se vois que je ne suis pas "nôrmaleu" (ça fait la fierté de ma mère, mais aussi mes angoisses nocturnes (on a rien sans rien))))).

[blague]Donc, les psy du CRA. Confère la synthèse. Je vous ais bien eu hein ? :mryellow: [/blague]

Plus sérieusement, pas grand chose à en dire, si ce n'est que peu importe le professionnel de santé, psychomotricienne, psychologue, assistante sociale, bref, tout le personnel d'accompagnement était bienveillant et à l'écoute. Et au CRA : pas de sous. Juste une longue liste d'attente, qui n'était pas si longue pour moi puisque je suis jeune et avec un passif "suicide".

Mais, pour éviter les redites, il est vrai que ce que je vais dire dans la synthèse s'applique plein pot aux psys du CRA.
La synthèse ( [blague] super longue et verbeuse qui fait la moitié de mon post diantre ce n'était pas prévu mais j'aurai du m'y attendre [/blague] )
Spoiler : 
Je vais essayer de reprendre non pas tout ce qui a été dit, mais tout ce qui a été dit sur quoi je peux répondre et enrichir. En ce qui concerne les fantasmes et la prise en compte des possibles, je comprend assez bien le besoin.

Cependant, je n'ai jamais eu ce genre de choses concernant mes psychologues, si ce n'est le CRA, où je m'étais dit que quitte à y aller, autant en ressortir avec [expression maladroite]"toutes les médailles de pas normalitude"[/expression maladroite], soit, TSA, TDA, HPI, et pourquoi pas THPI, comme ça, on me ferai bien chier aux repas de famille.

Désolé pour le ton cru, mais il faut être franc des fois. Et j'aime utiliser tout le champ proposer par la langue. [blague]En outre, heureusement qu'on vous fait chier aux repas de famille, sinon, le transit aurait du mal.[/blague]

Avec mes psy, puisque j'ai commencé avec un monsieur très gentil quand j'étais enfant et qu'il était ma seule bouée de secours, et que ce psy m'a ensuite renvoyé vers un gens de confiance, qui m'a renvoyé vers un autre gens de confiance, je n'ai jamais eu de problème à faire confiance par défaut. De manière générale, je fais confiance aux gens du corps médicale, fussent-t-ils juste "psychologues" ou non. Cependant, il est vrai que les psychologues, comme tout le monde, caguent.

Et c'est là, je pense, qu'il ne faut pas se tromper (dans de nombreux sens du terme). Le psychologue est un professionnel de santé. Il doit certes rester objectif, mais il doit apprendre à vous connaître de façon très, très intime. Ceci implique plusieurs choses. Mais pour aller vite en besogne et rester concis, je vais redire ce que j'ai dis mercredi au CRA et qui vigoureusement rencontré l'accord de la psychiatre et de la psychologue de mon dossier.

Ce qui est compliqué avec la "psy", c'est que vous y allez pour cesser d'être vulnérable face au monde, parfois vous reconstruire après des traumas. Cependant, vous ne devez pas être sur la défensive avec votre psychologue ou psychiatre : au contraire, avec lui, vous devez être vulnérable et le laisser vous poser des questions que vous n'oseriez vous même pas vous poser.

La complicité, que j'ai réussi à établir avec tous mes psy d'une façon ou d'une autre, soit la relation de confiance et une compréhension implicite de ce pourquoi on est là, aide beaucoup. On peut rire, je peux pleurer, il peut être ému, on peut en parler franchement et rester humains. Ceci dit, quand je croise le psy dans la rue, ça m'est arrivé une fois, je dis juste bonjour de la tête.

Notre relation s'arrête à la mécanique de l'âme, pour ainsi dire. C'est à la fois énorme, mais en même temps très particulier. Ceci dit, quand vous allez chercher votre pain mettons, même si vous êtes un peu familier avec votre boulanger, en pleine rue, qu'avez vous à lui dire ? En dehors de son lieu de travail, à dire vrai, pas grand chose. (À moins qu'il se passe un truc anormal pas loin, et encore.) Ben avec le psy, il me semble que c'est pareille.

C'est un professionnel de santé. Mais ça reste un humain, ça reste subjectif. Mon psychologue actuel qui me pensais autiste et trouvait ça très opératoire, s'est en fait trompé. Et alors ? Il n'avait pas les tests type ADOS et cie, et tout le monde admettait que ça y ressemblait beaucoup. Mais nous avions parlé clairement de la possibilité que ça pouvait ne pas être ça et qu'au fond, ce ne serait pas grave : l'important, c'est d'avoir des infos, des outils.

Ainsi, avec un psy, vous pouvez vous faire erreur, avec lui, voir dans le choix du psy. Ça arrive. En France, la psychanalyse à en plus pignon sur rue et beaucoup ont étés très formés ou sensibilisés à cette... disons discipline. En outre, les psy coûtent chers, sont en forte demande, pas assez nombreux, etc.

Le psy, in fine, c'est un peu les moyens du port. Sauf que vous choisissez pas forcément dans quel port vous faites escale, surtout quand il vente et tempête.

Cependant, un psy avec lequel vous avez une relation de confiance et une compréhension claire des compétences et limites de chacun, me semble limite mieux qu'un bon psy à qui ne faites pas confiance pour une raison x ou y. Avec le premier, vous trébucherez sans doute. Avec le second, vous n'irez nulle part et coulerez sur place.
En conclusion vraiment synthétique avec des bouts que j'ai oublié de mettre :

- un psy n'est pas un super héro

- un psy peut quand même aider

- un psy n'est pas un ami

- un psy peut quand même être votre complice, et c'est peut-être souhaitable pour régler vos problèmes

- à titre personnel, je me contrefiche du genre de mon psy (même si, en dehors CRA, je ne suis tombé que sur des hommes, ce qui est surprenant quand j'y pense), mais si c'est important pour vous, prenez ça en compte, l'important est que vous soyez à l'aise

- à titre personnel, je laisse mon psy me tutoyer, mais j'ai pris l'habitude depuis mon premier de faire attention à bien le vouvoyer, ça reste pour un moyen de bien montrer que ce n'est pas un ami, tout en permettant de souligner la relation un peu asymétrique du psy / patient, où vous confiez beaucoup de choses sur vous, mais lui, vous confie finalement assez peu sur lui (ou elle) et restitue surtout sur vous et à propos de vous
Spoiler : Notes de bas de page : 
1) Référence à la mythologie grecque antique. Les mortels peuvent parfois se perdre et tomber aux enfers, le royaume des morts. Si jamais ils s'y trouvent, ils peuvent demander à partir, bien sûr, puisqu'ils ne sont pas (encore) mort. Cependant, les enfers sont un lieu dangereux, notamment parce que si vous mangez ou buvez quoi que ce soit du lieu, vous êtes condamné à rester.

C'est un peu comme un restaurant vraiment super bien et quand vous êtes super riche dans un rêve. Sauf que, ben, c'est les enfers.

En conséquence, si vous êtes aux enfers : faites votre chemin. Si vous devez passer le Styx, il ne faut même pas prêter attention aux bras des âmes perdues dans le fleuve qui appellent à l'aide : ils vous tirons pour vous emmener au fond avec elles. Bref, les grecs avaient une vision pas infernale au sens chrétien du terme, mais assez pessimiste de la vie après la mort.

Si vous voulez sortir des enfers gris de la dépression, tracez votre chemin et ne goûtez pas trop au fruit de l'apitoiement sur sois-même. J'y ais déjà goûté. C'est addictif. C'est un poison.

2) Référence au sketch des Monty Python : "Nobody expect the Spanish inquisition" (personne ne s'attend à l'inquisition espagnole) (avec une autre personne et plus de moyens mais un esprit similaire aux manettes, ça peut donner ça)
Voilà. J'ai été un peu (sic) long (mes excuses, mais j'arrive en cours de route), mais j'espère avoir été clair et pertinent malgré tout.
Modifié en dernier par Comte_Pseudonyme le vendredi 21 janvier 2022 à 10:54, modifié 1 fois.
En espérant avoir été utile et constructif. Reste ouvert à nouveaux éléments, pour mieux être, mieux faire.
Identifié HQI, après suspicions de TSA. Troubles anxio-dépressifs chroniques. TPOC?
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Leanox »

Zelmoed a écrit : vendredi 21 janvier 2022 à 7:50 c'est pas Fluxus, c'est moi :D

ben en fait je ne sais pas trop, justement... hier je lui dis que j'ai envie qu'elle s'implique émotionnellement (tout en précisant que je sais que c'est la règle de base de ne pas le faire)... ces relations que j'ai eues sont justement intenses parce qu'elles supposent un échange, et là, j'ai l'impression de parler seule... en gros, je me suis toujours débrouillée avec moi-même, et je suis allée voir une psy un peu poussée par un ami qui lui a une relation très riche avec le sien... mais je n'ai pas encore trouvé sans doute les clés... à ce jour, si je réfléchis, j'ai plusieurs choses qui me viennent sur ma thérapie (toute récente, je reprécise) :

- ça me permet d'exprimer des choses, et formaliser est une étape importante (conscientiser, synthétiser...)
- ça me fait désormais un endroit pour me montrer comme je suis (je n'ai plus cette possibilité ailleurs désormais)
- par contre, j'aimerais plus de dialogue...
- et une implication de sa part, encore une fois, alors que c'est impossible
- et aussi (et ça je le savais dès le départ que ça me poserait problème), j'ai envie d'aller voir dans sa tête à elle... je suis fascinée par le fonctionnement psychologique des humains, j'ai envie d'aller creuser, ce qui me pose problème dans mes relations, en général quand je commence à vouloir creuser en face, ça coince... ce que je conçois très bien... juste perso je n'ai pas ce blocage me concernant, quand j'accorde ma confiance, c'est total, inconditionnel... je me vois dans ma tête bras ouverts, juste "vazy"
bref, je recherche une relation amicale (le mot est pauvre mais chez moi c'est énorme... un don total et réciproque)... pourquoi je vais voir un psy ?
Bonjour à tous et particulièrement Zelmoed et Fluxus,

:roll: Je réponds bien à Zelmoed sur son topic initial en fait, mes excuses pour cette confusion et je l'ai rectifiée dans le post initial :)

"Pourquoi je vais voir un psy?" ahaha ta blague est pas mal du tout! Sur le don total et réciproque, si tu as la référence, j'ai pensé à caler le ton et le style des Inconnus, "vers un nouvel âge réminiscent" (Skippy le gourou) :lol:

J'ai mis un peu de temps avant de trouver une psy avec qui ça passait fluidement. Là c'est le cas mais à un moment, j'ai suivi la logique des amis aussi justement: j'ai mis du temps à trouver mes amis, j'ai fait comment? J'ai parlé à plein de monde, avec certains ça a - étonnament - perduré dans le temps et en réciprocité (Et j'avoue aussi avec parfois 10.000 kms de distance :mrgreen: ).

Après la 1ère psychologue sympa que j'ai vus, j'ai dû voir 2 ou 3 autres psychologues. L'une ne pouvait pas grand chose pour moi, passé quelques séances à débloquer des petites choses sur mon passé familial, on avait terminé et je trouve qu'elle a eu l'honnêteté de ne pas me maintenir à venir chez elle pour rien (y)

Je dis bien "elle envers moi" parce que j'étais à l'époque tellement toute affaiblie que je peinais aussi à dire non rapidement.
Si tu as la chance de vivre sur un secteur où tu vois un nombre varié de psychologues, peut-être prendre un petit temps de screenage en ligne de leurs profils et en tenter un autre?

Juste un avis de ma part avec les quelques éléments de ta situation que tu as bien voulu nous partager ici :wink: Plein de bonnes choses en soutien psy cette année!
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

Comte_Pseudonyme a écrit : vendredi 21 janvier 2022 à 10:49 [blague d'introduction]

Bonsoir tout le monde.

Regarde l'heure.

Oui, donc bonsoir tout le monde. Je vois pas le problème. Il fait toujours nuit quelque part, pour quelqu'un.

Reste à savoir si c'est une bonne chose ou pas. Desprogres citait je ne sais plus qui, qui disait : « La mélancolie est le bonheur des tristes. »

[/blague d'introduction]

Il est toujours 5h quelque part... on a les mêmes références :love:

allez je lis le reste (moi j'aime bien quand c'est pavé ! miam) Edit : pavé nan un long message oui.
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

quand vous êtes aux enfers alors que vous n'êtes pas morts ; continuez de marcher ; ne vous arrêtez jamais1
y'a pas de note en bas de page, j'ai du coup googleisé et rien... ça me fait penser à Dante of course... ça sort d'où ?
EDIT : ah fallait dérouler. Ouf, ouf.
j'aime ton style et tu es facile à suivre. Ca me redonne le sourire (c'est déjà ça).
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

Leanox a écrit : vendredi 21 janvier 2022 à 10:53
Bonjour à tous et particulièrement Zelmoed et Fluxus,

:roll: Je réponds bien à Zelmoed sur son topic initial en fait, mes excuses pour cette confusion et je l'ai rectifiée dans le post initial :)

"Pourquoi je vais voir un psy?" ahaha ta blague est pas mal du tout! Sur le don total et réciproque, si tu as la référence, j'ai pensé à caler le ton et le style des Inconnus, "vers un nouvel âge réminiscent" (Skippy le gourou) :lol:

J'ai mis un peu de temps avant de trouver une psy avec qui ça passait fluidement. Là c'est le cas mais à un moment, j'ai suivi la logique des amis aussi justement: j'ai mis du temps à trouver mes amis, j'ai fait comment? J'ai parlé à plein de monde, avec certains ça a - étonnament - perduré dans le temps et en réciprocité (Et j'avoue aussi avec parfois 10.000 kms de distance :mrgreen: ).

Après la 1ère psychologue sympa que j'ai vus, j'ai dû voir 2 ou 3 autres psychologues. L'une ne pouvait pas grand chose pour moi, passé quelques séances à débloquer des petites choses sur mon passé familial, on avait terminé et je trouve qu'elle a eu l'honnêteté de ne pas me maintenir à venir chez elle pour rien (y)

Je dis bien "elle envers moi" parce que j'étais à l'époque tellement toute affaiblie que je peinais aussi à dire non rapidement.
Si tu as la chance de vivre sur un secteur où tu vois un nombre varié de psychologues, peut-être prendre un petit temps de screenage en ligne de leurs profils et en tenter un autre?

Juste un avis de ma part avec les quelques éléments de ta situation que tu as bien voulu nous partager ici :wink: Plein de bonnes choses en soutien psy cette année!
c'est pas une blague :shock: juste une boucle sur le sujet finalement...
pas de référence sur le don total et réciproque, j'ai du mal à te suivre, ironie ou pas ? (je dis ça en neutralité hein, une vraie question)
les km, là je comprends... j'ai pas besoin de voir mes amis tout le temps, ça rejoint mon histoire de champ des possibles... le lien est là, parfois j'ai besoin (et j'espère eux aussi) d'échanger un mot écrit (de préférence) et dans les cas exceptionnels, de passer un peu de temps avec eux (un repas, un Teams aussi), juste pour le plaisir de le voir, parce que y'a des choses qui se jouent sans un mot...
merci pour ton message de soutien... si tu savais comme ça fait du bien en cet instant précis...
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

- un psy n'est pas un ami

- un psy peut quand même être votre complice, et c'est peut-être souhaitable pour régler vos problèmes
j'ai envie juste de rebondir là-dessus (le reste de ton message m'a bcp plu hein, mais je préfère réagir sur la synthèse).

il est clair que j'ai un problème de lignes... je demande à mes amis d'être mes psys et à mon psy d'être mon ami... le beurre etc je ne comprends pas pourquoi je fais ça, ça me tracasse... en même temps, un ami avec qui je suis dans le don total, je ne me vois pas lui demander quel temps il fait chez lui... ça m'intéresse pas, en tout cas pas en question centrale...
le mot complicité me plait... mais quand je l'évoque, ben je pense à mes amis... surtout cet échange non verbal dont je parlais... y'a rien qui me touche plus que ce qui se passe sans que quelque chose soit exprimé, ces moments sont magiques, une fusion ou une alchimie, un truc oui magique... là c'est le kiff absolu... je suis hyper sensible au non dit, comme je passe mon temps à tout noter et tout analyser, un geste a parfois plus de sens qu'un mot... et dans ces moments-là, tu sens qu'il se passe la même chose en retour, je vois comme un fil entre nous deux... la vache, j'ai les larmes aux yeux rien qu'en y pensant (bon en ce moment, j'ai la larme facile aussi...).

l'histoire du genre, ça ça me tracasse fort... plutôt dans le sens où je ne comprends pas comment je me retrouve toujours à avoir cette relation avec un homme et pas une femme... j'ai une amie avec qui on met en place des trucs, mais ça ne se fait pas comme ça... il faut dire qu'elle n'est pas câblée comme moi et me le dit ouvertement ("ce que tu me dis m'est complètement étranger mais je t'accepte et tente de te comprendre"). D'ailleurs si je suis honnête, dans cette relation avec elle, c'est plutôt moi qui soutiens, et je le fais avec bcp de plaisir... mais comme je manque aussi de lien autre, ben je déverse parfois aussi... mais je n'en attends pas la même chose...

(j'ai du mal à me dire que j'attends qq chose de mon ami ; comme si je venais acheter un truc quoi... ah mais c'est ça !!! je devrais payer mes amis ! tout s'explique... problème de lignes, disais-je ?)

ccl : je vais mettre les pieds dans le plat avec ma psy, et parler de ma relation avec elle (la psy), bon j'ai peur de la blesser (ce qui est d'une connerie et d'une prétention sans nom), mais je pense que ça va débloquer des trucs...
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

et là je ne suis pas logique...

comment je peux ne pas voir souvent mes amis et aimer ce truc du non verbal ? ben parce que je les vois par Teams (, le Teams depuis le Covid, c'est devenu une règle... ). Et bon en l'occurrence, les derniers, milieu pro et donc on pouvait se voir quand même, qu'on le veuille ou non.
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Leanox »

Zelmoed a écrit : vendredi 21 janvier 2022 à 11:31
c'est pas une blague :shock: juste une boucle sur le sujet finalement...
pas de référence sur le don total et réciproque, j'ai du mal à te suivre, ironie ou pas ? (je dis ça en neutralité hein, une vraie question)
les km, là je comprends... j'ai pas besoin de voir mes amis tout le temps, ça rejoint mon histoire de champ des possibles... le lien est là, parfois j'ai besoin (et j'espère eux aussi) d'échanger un mot écrit (de préférence) et dans les cas exceptionnels, de passer un peu de temps avec eux (un repas, un Teams aussi), juste pour le plaisir de le voir, parce que y'a des choses qui se jouent sans un mot...
merci pour ton message de soutien... si tu savais comme ça fait du bien en cet instant précis...

Aahh j'ai cru que tu te taquinais un peu toi-même ^^ Et donc j'ai embrayé sur ce ton de "la taquinerie à soi" mais je te rassure en toute intention de bienveillance, oui.

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