Votre rapport avec votre psy

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Zelmoed
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Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis "À propos de l'autisme et du S.A.".


Bonjour,

Quel est votre lien émotionnel avec votre psy ?

Je développe pour que vous compreniez pourquoi j'en arrive là.

J'ai eu la chance de pouvoir me dévoiler (moi sans filtre, sans masque) à plusieurs personnes successivement (peu et sur plusieurs années) et en ayant un retour extrêmement positif de la part de mes interlocuteurs, tout d'abord parce qu'ils me comprenaient, parce qu'ils partageaient pas mal de choses peu communes qui sont en moi, parce qu'également ils l'ont valorisé. Ca a été extraordinaire pour moi, parce que je suis plus habituée à l'incompréhension (au mieux) et au rejet et à l'insulte (dans les cas extrêmes mais hélas pas uniques). Je pense que j'ai connu une évolution suite à plusieurs facteurs qui m'on permis de pouvoir détecter les bonnes personnes et donner et accueillir tout cet échange.
Cependant, j'ai perdu ces relations, je ne veux pas m'étendre sur les raisons car ce n'est pas le sujet (et que ça fait mal aussi). Aucune personne n'est à blâmer et encore une fois, ce n'est pas le sujet.
Et donc je me demandais si je pouvais retrouver ce lien incomparable d'une personne qui écoute et comprend, qui me permettrait d'avoir un échange sans masque et tellement enrichissant, avec un psy. C'est une suggestion d'une personne proche qui me dit que c'est possible (par expérience).
Pour tout dire, j'ai du mal à le concevoir dans une relation tarifée (je pèse mes mots), et aussi sans réciprocité (je me dévoile, mais pas l'autre, c'est un psy, pas un ami), sans non plus de partage émotionnel pur, et cadré dans la forme. Et déjà c'est compliqué de trouver une telle personne mais si en plus ça doit être un psy, j'ai bien peur de ne jamais trouver.
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

C'est intéressant comme sujet, je trouve. :mryellow:

Ça dépend ce que tu attends de cette personne...

Comme tu le dis, un psy, c'est un professionnel, c'est une relation assez particulière et qui est "tarifée" (ou pas selon les contextes) et surtout, initialement, ce n'est pas un ami.

Personnellement, pour avoir consulté, dans toute ma vie, pas mal de psy différents, jusqu'à trouver des psy avec qui c'était suffisamment stable et où ça me convenait au niveau de la pratique et du suivi, il n y en a eu qu'un seul avec qui la relation est devenue amicale et c'était peut-être aussi, un moyen pour lui de s'y prendre avec les ados, je ne sais pas. J'étais ado à l'époque.

J'ai fait quelques années de TCC avec lui et c'était cool même si j'étais pas dans un très bon contexte pour que ça me soit favorable sur long terme...

Quand je dis "amical", c'est à dire qu'on avait le droit de se tutoyer mutuellement, il m'autorisait à le considérer et à lui parler comme un ami, tout en restant très professionnel sur le travail qu'on faisait ensemble. Puis on avait pas mal de passions en commun aussi.

Je ne l'ai pas fait pendant les toutes premières années (le considérer comme un ami).
Puis y a eu une trêve après un gros pétage de câble de ma part où du jour au lendemain, j'ai lâché tout mon suivi... Ensuite, je suis partie expérimenter la vie et quand je suis retournée le voir, deux ans après, j'ai décidé de saisir cette opportunité de me dire que même s'il était psychologue avant tout, j'avais le droit de le considérer comme un ami.

J'ai du mal à croire que ça fait autant de temps, dans ma tête c'est comme si c'était hier.


En fait, c'est trop bête mais je pense qu'il y a eu 2 temps : Dans les psy que j'ai vu, il y a eu une majorité d'hommes d'abord, je ne sais pas pourquoi, alors que bizarrement, quand on entend "psy", on y associe souvent un article féminin "la psy", "une psy"...

Et c'est assez récent que les professionnelles qui m'entourent maintenant soient majoritairement, pour ne pas dire "toutes", des femmes. :mryellow:

Alors, je ne sais pas si le genre y est pour quelque chose dans la relation mais personnellement, j'ai pas vu de grande différence dans ma façon de m'exprimer même sur des sujets tabous, notamment en terme de sexualité, autant avec des hommes psy qu'avec des femmes psy.

Je ne sais pas si c'est dû au fait que même dans mon quotidien, quand je menais encore un semblant de vie sociale, je traînais davantage avec des garçons qu'avec des filles, j'en sais rien.


Et au final, quand j'ai découvert les psy de genre "féminin", je ne sais pas pourquoi, je m'attendais pas du tout à ce que j'ai découvert.

C'est trop bête mais j'avais peur que y ait un aspect plus "jugeant", je crois que de mémoire, au milieu de la majorité de mecs psy que j'avais rencontré, y avait eu 2 femmes mais ça n'a été que le temps d'une séance et dans des contextes précis, pas pour du suivi et l'une m'avait fait très mauvaise impression à l'époque.

Bref, du coup, au final, globalement, en terme d'aisance, c'est plus ou moins pareil, je suis souvent mutique de toutes façons, donc je parle jamais énormément, voir très peu, voir quasiment pas du tout parfois mais je pense que c'est vraiment plus la pratique psy qui oriente le travail plus que le genre. :mrgreen:

J'avoue que depuis que j'ai repris des suivis de manière "sérieuse", j'ai 2-3 fantasmes comme ça où par exemple, quand j'avais appris que mon meilleur ami et moi étions suivis par la même personne (on l'a su par hasard, on discutait jamais de nos thérapies entre nous), j'ai cherché à titiller un peu pour voir les réactions pendant les séances suivantes parce que j'avais entendu dire que c'était quelque chose d'interdit pour un psy de suivre 2 patients qui se connaissent entre eux.

J'ai eu aussi un peu le délire du fantasme où t'as envie de croiser le/la psy en dehors de tes séances, dans un cadre tout autre que celui de la thérapie et beaucoup plus personnel. Idem, je pense que c'est une sorte de volonté d'essayer de dévoiler une part de soi-même qu'on ne peut pas montrer pendant une séance et qu'on aimerait lui exposer. Enfin moi je le vois comme ça.

J'avais d'ailleurs fait une jolie référence dans ma présentation à l'époque que je vais mettre en citation :
Puis pour reprendre une citation bien connue dans une série passionnante de Nakache et Toledano inspirée de la version Israélienne, diffusée par Arte, qui se consacre pleinement à un univers de la psychologie et de la thérapie qui n'est pas vraiment apprécié dans le monde de l'autisme et que je trouve très juste :
Quand on vient consulter, c'est qu'on a quelque chose à dire et quelque chose qu'on ne veut pas dire.
Et je trouve toujours cette citation juste. Puis comme je suis mutique et que je ne le choisis pas alors que j'aimerais vraiment pouvoir m'ouvrir pleinement à la personne en face de moi et que c'est vraiment très chiant de bloquer comme ça, y a toujours un peu ce côté frustrant où t'as vraiment envie de donner des indices extérieurs, envie de partager des choses en dehors de ce cadre etc.

Mais voilà, ça m'est souvent arrivé d'avoir envie de "transgresser" un peu les règles pour tester et voir ce que ça fait.

Je pense que du fait de mon TSA, j'ai la chance, maintenant d'avoir un peu plus de flexibilité au niveau du cadre, c'est à dire d'avoir le droit de maintenir un contact par SMS lorsqu'il s'agit de discuter des horaires des RDV ou autre, alors qu'au début c'était "Si vous voulez changer l'horaire, ne m'envoyez pas de message sur mon numéro perso, passez par le numéro ou l'adresse mail du secrétariat"...
Et résultat, 1 an après, quasiment tout passe par le numéro perso... :lol:

Ou idem, sur le fait qu'on me laisse la possibilité de m'exprimer par écrit, qu'on sache que c'est plus simple pour moi, pour certains ça peut être me laisser envoyer un mail ou me proposer directement d'écrire sur place en me donnant des feuilles et un stylo.

Après sinon, globalement, un truc qui me manque vraiment énormément quand je sais qu'il faut respecter le cadre psy, c'est à dire respecter les horaires précis, s'engager dans le travail, le faire sincèrement et tout le reste... Ce qui me manque à bloc, c'est vraiment qu'on me donne l'autorisation de pouvoir solliciter la personne n'importe quand en dehors des temps de séance.

Genre en fait, à mon sens, j'estime qu'à partir du moment où je décide de m'engager dans un travail avec un.e psy, j'ai besoin qu'on me laisse l'autorisation de solliciter n'importe quand si j'en ai besoin.

Après, peut-être qu'on me laisse déjà ce droit mais que je ne le saisis pas, j'en sais rien. Mais par exemple, en ce moment, je suis dans une situation assez compliquée, où même si là tout de suite maintenant, je ne pense pas me mettre en danger, je sais que c'est possible et rien que le fait de me dire que par exemple, j'ai le droit de solliciter en pleine nuit, j'avoue que c'est quelque chose qui m'arrangerait énormément.

En fait, quand tu as besoin de solliciter sur le moment, là où t'es vraiment dans le mal, même si tu réagis sous le coup de l'émotion, c'est toujours plus représentatif et vrai et y a toujours plus de contenu que quand tu décides d'en parler après coup, je trouve.

Puis je trouve aussi que c'est important de pouvoir être rassuré quand on en ressent le besoin et encore plus dans ce genre de situations là.

J'avais lu aussi un truc comme quoi la différence justement, entre un psy et un ami, c'était qu'un psy, c'était justement fait pour que tu bloques devant et que c'était presque "le but" d'une thérapie de ne pas avoir cette aisance à s'exprimer pleinement comme on le ferait justement avec un ami.

M'enfin bref, voilà voilà pour ma part.
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

Tu dis bcp de choses, et waouh des choses qui résonnent fort en moi. J'essaie de ne rien oublier :

- le genre : étrange comme les relations dont je parle étaient (arf... au passé... ouïe) avec des hommes ; et bizarrement, c'est une psy qui me suit et que j'ai choisie... j'y ai réfléchi, j'en ai même discuté avec l'un d'eux, mais je n'ai pas compris et pourtant, je sens que ça fait sens, donc je garde ça comme une question ouverte, la solution arrivera un jour, je fais confiance à mon cerveau;

- pour ma part, je parle beaucoup, quand je décide d'y aller (ma psy, ces relations), je lâche... rien n'est tabou de ma part, mes seules limites sont celles que je sens de l'autre. Bon ça fait partie de l'équation compliquée, en face les personnes ont du mal avec ça ; ça ne veut pas dire que je dis des trucs trash, c'est juste que je suis totalement ouverte et transparente et sincère sur ce qui se passe dans mon cerveau, parce que c'est le noeud du truc. Ma vie, on s'en fout, par contre ma vie intellectuelle et émotionnelle, c'est open bar, parce que je suis persuadée que c'est là que réside mon vrai moi. Et quand je donne, je donne tout...

- avec ma psy, justement, je parle, mais je n'ai pas la sensation de cet échange absolument extraordinaire que j'ai pu connaître... est ce que parce que c'est trop récent (ça fait 3 mois que je suis suivie), que je ne lui fais pas confiance sur sa capacité à me renvoyer ce que j'attends (ta première réflexion est très juste), que ce n'est pas la bonne, aucune idée.

- sur tes fantasmes.... ah ça ça me touche beaucoup... c'est quelque chose qui prend beaucoup de place dans ma vie, cette vie fantasmée, c'est un besoin chez moi, je me laisse toute latitude là-dessus parce que ça me permet de supporter tout le reste. Je fantasme tout, j'ai fantasmé mon premier rendez vous psy, par ex... le reste, bah évidemment je le garde pour moi... c'est du fantasme...

- ce qui m'amène à une notion qui m'est chère parce que c'est un pilier chez moi : le champ des possibles ; et c'est ce qu'il me semble que tu évoques en parlant de cette possibilité d'avoir une relation hors cadre avec ton psy, par ex au milieu de la nuit, l'appeler parce que c'est un besoin primaire à ce moment-là... en fait, la possibilité de le faire est suffisante, ce qui ne veut pas dire que je me le permets , tout est dit : c'est dans l'impossibilité que réside la souffrance. En gros, si mon ami (je parle de cette relation si particulière) me disait : "je suis là pour toi quand tu veux", ça me suffirait... bien sûr que parfois je le ferais, sous réserve de ses limites qui sont pour moi sacrées et que je respecte scrupuleusement, mais finalement la possibilité de le faire, avec une contrainte aussi drastique qu'elle soit (par ex pas plus d'une fois par an, ou juste le 2ème jeudi de pleine lune :mryellow: ) me suffirait. Ce que je ne peux pas accepter sans une souffrance inouïe, c'est l'impossibilité. Est ce que ça me renvoie à la mort ? parce que finalement, il n'y a que ça qu'on ne peut pas inclure dans le champ du possible ; une personne morte, aucune possibilité d'interagir, et on ne peut pas se leurrer là-dessus.

- du coup, si on en revient à ma psy... eh bien ce qui me pose problème c'est vraiment la non-implication émotionnelle qui est le postulat de base... quand moi j'ouvre émotionnellement, je ne veux pas un retour analytique... c'est comme si tu parles une langue et on te répond dans une autre... ou que tu exprimes un besoin et qu'on te donne quelque chose qui ne répond pas à ce besoin... ma partie analytique extrêmement développée chez moi est assez compétence pour faire ce job, moi je veux the dark side of the moon...

- je m'interroge sur ma capacité à pouvoir absorber ce que je demande à l'autre d'absorber (je ne parle pas de ma psy mais bien d'une personne non formée à ça)... j'ai la sensation de pouvoir le faire, et même je l'appelle de mes voeux, mais force est de constater que si moi je suis capable de tout poser sur le tapis de la personne en face, je n'ai jamais connu quelqu'un prêt à le faire sur le mien... par contre, j'ai trop de respect de l'autre pour forcer cela, je suis extrêmement claire sur la possibilité que je laisse à l'autre de le faire, mais je ne le mets pas par ex comme une condition à la relation... bon faut être honnête, ça renforce ma sensation d'être extraterrestre, suis je la seule à agir comme ça ? j'ai 50 ans, pas 20, et donc je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme moi sur ce plan... j'ai la sensation de laisser libre accès à mon cerveau (je nomme ainsi ce qui n'est pas physique en moi, c'est à la fois intelligence et émotionnel), mais personne n'a eu... le courage... l'envie sans doute aussi... mais j'insiste sur le courage... de le faire... je peux comprendre que je ne sois pas la bonne personne à cet instant précis... (encore une fois, je parle d'une relation autre qu'avec un psy).

J'espère être claire...
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

C'est drôle comment il existe des professions, avec lesquelles on a plus de retenue ou sur lesquelles on établit des fantasmes un peu particuliers...

C'est à dire qu'en tant qu'étudiante, du coup, je vis un peu le même genre de choses avec les maîtres de conférences, des enseignants-chercheurs que j'ai eu en profs à la fac. Et même avant.

J'ai toujours gardé des contacts personnels avec des enseignants/professeurs dès que je n'étais plus leur élève/étudiante (même si à l'université, tu peux te permettre un peu plus ce contact personnel même si tu es toujours l'étudiant.e de l'enseignant.e en question).

Et c'est assez drôle parce que y a toujours ce petit côté, comme pour les psy, où, quand la profession prend le dessus sur la personne elle-même, elle ne te dévoile pas des éléments de sa vie privée (sauf si elle décide elle-même de le faire et perso, ça m'est déjà arrivé que la personne le fasse avec moi) et t'as toujours ce côté un peu fantasme où "Mais merde quoi, j'aimerais bien en savoir plus" ! :lol:

Alors qu'en fin de compte, avant d'être un psy, avant d'être un prof, ça reste un humain.

Et c'est une phrase pas classe qu'on entend souvent mais tu te dis "La personne elle est humaine, elle mange comme toi, elle boit comme toi, elle chie comme toi, elle a une vie et des activités comme toi en dehors de son boulot".

Enfin personnellement, ce côté "fantasme" dont je parlais où t'as un peu envie de sortir du cadre et transgresser les règles, ça m'est rapidement passé, je crois.

Aujourd'hui, les seules choses qui font que j'aimerais pouvoir encore sortir du cadre habituel qu'on t'impose quand tu consultes, c'est vraiment le fait de me sentir dans la m*rde personnellement et d'être démunie parce que rien ne fonctionne et d'avoir un peu trop d'idées noires et d'avoir juste envie de recevoir de l'aide en fait.
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

on a 30 ans de différence et c'est pas passé... je suis entière, je ne connais pas de perso/pro par ex, en soi je suis la même, j'utilise les mêmes fonctions cérébrales, j'analyse à tous les niveaux, par ex si je suis en interaction professionnelle, j'analyse à la fois la compétence pro mais aussi la personnalité en face de moi, en tant qu'humain et comme en plus je suis hyper intuitive, je décèle des choses très très perso/privées dans l'autre... et quand je peux expliciter, je tombe toujours juste... donc j'ai tendance à me croire et à croire mes intuitions...
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

Ah oui, je vois. Je peux comprendre l'idée même si personnellement, je n'ai jamais ressenti ça.

Perso, j'ai un peu la "problématique", même si en soi, ça n'en est pas une, enfin ça dépend pour qui, de vivre dans un environnement où "tout le monde se connait" en fait.

C'est à dire que même si tout le monde ne vit pas ensemble au même endroit, généralement, tout se sait, généralement, tu sais que t'as des énormes chances de recroiser les gens ailleurs, tu sais que y a des chances que la personne fréquente les mêmes endroits et/ou les mêmes personnes que toi, tu sais que tu peux avoir même des activités en commun avec la personne en question etc. Perso, c'est un truc que j'ai toujours apprécié ce truc d'avoir justement des contacts et des liens un peu partout. Je trouve ça rassurant de me dire que quelque part, y a quelque chose qui me rattache à une personne, un endroit, une ambiance et que j'ai ça en commun avec la personne...

Du coup, rien que culturellement et géographiquement parlant, ça change la donne dans l'interaction que t'as avec l'autre personne.

C'est à dire que même si tu ne connais pas la personne que t'as en face de toi dans sa vie privée et personnelle, tu la connais déjà plus ou moins par l'intermédiaire de tous ces facteurs là. Je sais pas trop comment expliquer ça mais je me comprends. :mrgreen:

Mais je crois que c'est un aspect que certains psy n'apprécient pas pour conserver leur neutralité... :innocent:
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Bubu
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Bubu »

Mon rapport avec mon psy ? Inexistant. Et pour cause, je n'en ai plus.
Il a pris sa retraite, sans remplaçant, sans me prévenir.
Maintenant c'est mon généraliste qui me prescrit mon traitement.
J'ai dû appeler une 20aine de psy dans ma ville, et c'était toujours pareil. Ils ne prenaient pas de nouveaux patients.
La pénurie de psy, il faudrait aussi en parler. :innocent:
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

Par exemple, actuellement, je suis en PLS et je me sens pas bien du tout et j'ai très envie d'envoyer un message ou autre mais je sais que je ne dois pas abuser de cette "opportunité" d'avoir les numéros de téléphone perso dans mon répertoire parce que j'ai peur que ce soit comme une sorte de "Joker" et que si je le joue maintenant et qu'un autre jour, je suis vraiment dans la merde et que j'en ai encore plus besoin que maintenant, je ne pourrai plus contacter personne. :( :hotcry:
Bubu a écrit : mercredi 19 janvier 2022 à 17:10 Mon rapport avec mon psy ? Inexistant. Et pour cause, je n'en ai plus.
Il a pris sa retraite, sans remplaçant, sans me prévenir.
Maintenant c'est mon généraliste qui me prescrit mon traitement.
J'ai dû appeler une 20aine de psy dans ma ville, et c'était toujours pareil. Ils ne prenaient pas de nouveaux patients.
La pénurie de psy, il faudrait aussi en parler. :innocent:
Mooooh Bubu ! Pas très professionnel de ne pas t'avoir mis au courant... Courage, j'espère que tu trouveras de nouveau quelqu'un de cool qui saura t'écouter et t'aider ! :kiss:
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Dehlynah
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Dehlynah »

Et c'est une phrase pas classe qu'on entend souvent mais tu te dis "La personne elle est humaine, elle mange comme toi, elle boit comme toi, elle chie comme toi, elle a une vie et des activités comme toi en dehors de son boulot".
Dans l'épisode 22 de BeTipul (suis dedans, j'adore et cette série pose en effet la question de la relation du psy à ses patients), le patient dit exactement cela à son psy, qu'il n'est pas un Dieu sur son piédestal, qu'il chie lui aussi etc. après ça tourne mal et c'est très choquant d'ailleurs )

Alors pour le coup moi j'étais gênée quand un de mes psys me parlait de sa femme...
Mais il m'avait dit que je pouvais l'appeler en cas de crise, à tout moment
Ma nouvelle psy moins dispo, mais j'ai beaucoup apprécié une fois je lui ai envoyé un mail la nuit, le lendemain matin j'avais une réponse et à 15h on se parlait
elle sait que je ne vais pas le faire tous les 4 matins

Une ex copine à qui je racontais des trucs m'a dit qu'elle n'était pas en mesure d'écouter ça et que je n'avais qu'à en parler à ma psy
j'ai trouvé ça très humiliant
surtout qu'on avait été très fusionnelles (trop certes), dans la foulée elle s'est excusée de m'avoir pris la tête avec ses problèmes, alors que pour moi c'était normal en tant qu'amie de se confier
j'ai été très déçue

J'aime bien l'absence d'enjeux affectifs avec un psy
(avec mon ancien psy, j'avais complètement bloqué sur lui à un moment - humainement j'étais très seule - mais justement parce qu'il était trop perso, on avait pas mal d'intérêts communs - ça créait une pseudo familiarité, intimité - je préfère vraiment pas savoir - )
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EnHans
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par EnHans »

Il a pris sa retraite, sans remplaçant, sans me prévenir.
Pas très psychologue ce psychologue !

Oui, je l'ai constaté, les psys refusent les nouveaux patients. Ma femme avait laissé notre numéro pour être recontactés lorsqu'une place se libérerait... c'est dingue...

Et comme les psys ne sont pas médecins, ils n'ont pas l'obligation de traiter les urgences... alors que parfois des situations le sont (urgentes).

Vous saviez que l'urgence est le seul cas dans lequel le médecin ne peut pas opposer un refus de soins, quels qu'en soient les motifs, et même si ceux-ci sont tout à fait licites et non discriminatoires ?
Mais il m'avait dit que je pouvais l'appeler en cas de crise, à tout moment
Ça m'avait vraiment surpris que la psy me dise (pas qu'une fois en plus mais à la fin de 3 séances) que je pouvais la contacter en cas d'urgence, j'ai l'impression que c'est assez classique chez eux... je lui avais dit non les 3 fois. Quant au tutoiement, je me sentirais mal à l'aise je crois. Elle est ma psy, pas une connaissance/amie.

La question du genre a été survolé (on abordait quelques problèmes rencontrés lors d'interactions avec des hommes, le fait que je privilégie le jeu à la compétition, le fait que je sois plus à l'aise pour parler avec les femmes alors que je suis un féru de sport, quel paradoxe !) lors de l'un de nos entretiens mais je n'ai pas souhaité pousser plus loin la réflexion. En effet, on devrait se sentir à l'aise aussi bien avec une psy qu'avec un psy ? Non ?
Modifié en dernier par EnHans le mercredi 19 janvier 2022 à 19:18, modifié 1 fois.
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freeshost
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par freeshost »

Pour ma part, je garde la distance professionnelle. :)

Et puis c'est une bonne chose que de séparer les rôles (chaque chose/rôle en son temps) pour prévenir les liens/conflits d'intérêt ou pour se ménager des portes de sortie et de souplesse.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

Moi j'arrive pas à savoir, si on me dit pas que je peux envoyer un message ou appeler pour n'importe quel problème parce que je ne montre pas réellement que ça va bien plus mal que ce que les professionnels voient ou si c'est juste qu'ils ne proposent pas en dehors des séances... :innocent:

(Ouais c'est mal rédigé je sais, faut relire la phrase une fois ou deux pour la comprendre)

Quand j'avais expliqué à ma psy que j'avais des périodes où c'était vraiment très hard, elle m'avait dit que quand c'était comme ça, je devais lui dire et que si je voulais, on pouvait faire 2 séances dans la semaine au lieu d'une.

Mais le truc, c'est que moi, j'ai déjà l'impression de renvoyer cette détresse là même si je suis pas forcément capable de l'exprimer verbalement, du coup j'arrive pas à savoir comment c'est perçu en face... Et j'ai l'impression du coup, qu'on ne peut pas se faire une idée d'à quel point c'est extrême dans ma tête...

Et puis encore une fois, quand je sature, c'est pas au moment où je suis en séance, c'est plus tard, quand je suis seule, dans la merde et que y a rien qui va...

Donc voilà, j'en sais rien...

Sinon j'hésite à solliciter même d'autres spécialistes (pas forcément psychologues/psychiatres) non plus mais en mémoire, la dernière autre personne qui m'avait dit que si y avait quoi que ce soit ou n'importe quel problème, je pouvais la contacter, c'est la psychomot' trop cool que j'avais vue en 2020.

Mais je sais très bien que ce qu'il se passe sur le moment où je sature, c'est pas la même chose qu'en séance psy et que sur le moment, si je me sens mal et que je décide d'appeler quelqu'un qui n'est pas habileté à recevoir ce genre de choses, on va me dire directement de contacter les bonnes personnes, à savoir, celles qui sont qualifiées pour accueillir ou gérer ces problématiques quasi systématiquement... Après, je pense pas qu'on va me rejeter ou autre par contre, j'ai pas vraiment de réticence là-dessus.

Mais bref, actuellement, ça n'a pas changé ni avancé, je me sens toujours aussi mal et c'est toujours très extrême et je ne sais pas qui solliciter, ni quand, ni comment...


C'est limite si parfois, j'ai toujours ces sortes de pensées un peu "magiques" où j'ai des croyances propres à moi-même pour m'auto-rassurer et je me dis que j'aimerais bien que quelqu'un que je connais tombe dessus et me lise et reconnaisse ma façon d'écrire et que ça déclenche un vrai contact et tout... Quitte à briser un peu l'anonymat.

De toutes façons, avec ce que je déverse sur le forum, je pense que si 1 jour par hasard, quelqu'un qui me connait suffisamment dans mes problématiques passe par là et me lit, on saura tout de suite que c'est moi.


:innocent:

J'en connais pas énormément des personnes diagnostiquées TSA à la même date que moi, avec les mêmes troubles associés, avec le même âge et statut que moi, qui lâchent des messages à longueur de journée sur un traumatisme et le covid et pleurent leur détresse tous les jours sur un forum.

C'est un peu comme quand on tombe amoureu.x.se et que c'est pas forcement encore réciproque et qu'on se retourne souvent pour chercher autour de nous la personne en question.

Le contexte est pas du tout le même et le sentiment non plus mais c'est un peu dans cette idée du besoin urgent qu'on nous envoie un truc.

En attendant, je suis réellement en PLS dans mon lit, au sens propre. Et je pleure.

Je suis du genre à croire à l'impossible en fait.
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)

Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
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Zelmoed
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

@Flexus, ça me désole de te lire... je connais trop ce sentiment, je ne suis clairement pas la personne pour te conseiller... par contre, je t'écoute... vazy, tu peux déverser.
J'ai d'ailleurs l'impression d'une grande similitude... moi aussi je redoute qu'on passe par ici et qu'on sache qui je suis, j'ai une démarche qui me paraît pas courante, et mon style aussi est tellement signature... et en même temps, je le fantasme, de pouvoir me dire que les personnes qui comptent pour moi dans ma vie intérieure puissent me lire à coeur ouvert.. mais aussi je dois respecter ce que j'ai vécu et ne pas le balancer sur un espace public.
Pareil, c'est bizarre de lire dans les autres et de devoir se rappeler sans cesse que la réciproque n'est pas vraie... j'ai une amie que j'ai amenée à me lire, maintenant elle sait détecter les signaux, il suffit de prêter attention et c'est facile, mais peu de monde le fait. Aussi, je sais voir l'évolution des gens, sont ils avec moi ou pas, par ex. Et donc, un ami qui sait quasiment tout de moi, sans filtre, et qui comprend tout et le partage, me dit que je suis capable de me montrer sans rien qui dépasse, alors qu'il sait qu'en moi c'est la panique totale... la première fois qu'il m'a dit ça, je suis tombée de ma chaise, bah mince alors, comment peut on ne pas entendre... ça m'a aidée à relativiser, et aussi à comprendre pourquoi un temps j'en arrivais à être violente en paroles ou en comportement border, parce que j'avais la sensation qu'on ne m'entendait pas... je suis sidérée de l'incapacité des gens à lire les autres (c'est bizarre de dire ça sur un forum d'autistes, hein, j'en ai conscience, mais je vois vraiment une différence flagrante entre l'incapacité à lire et l'incapacité à interpréter !) donc n'oublie pas cette distance énorme entre ce que tu vis et ce que tu dégages...
je suis d'accord avec toi sur le fait que oui on a aussi besoin d'un échange de nous, le vrai nous, sans filtre, avec quelqu'un de non pro, et je répète ma première phrase sur ce sujet, impliqué émotionnellement. En fait, je me dis que la psychothérapie n'est pas pour moi... je vais d'ailleurs en parler à ma psy demain, je suis en train de me demander si je vais continuer la thérapie... et en même temps, j'ai à la fois peur de la violence de lui dire ça et l'envie de la secouer pour qu'elle s'implique... et c'est là où je me rends compte de ce que je suis capable de faire à l'autre, pro ou non... tu m'étonnes que ça ne tienne pas...
j'en peux plus de moi...
je sens en toi comme en moi une immense, démesurée, absolument phénoménale, envie de reconnaissance et d'attention... je déteste ça en moi, parce qu'il me fait dépendre de l'autre, et que c'est lui laisser un pouvoir tellement dangereux...
dsl, je n'ai pas envie de t'emmener dans mon monde, je n'essaie pas de te récupérer et je n'ai rien à vendre.
Et en même temps, je vois mon schéma, quand je commence à interagir avec une personne sur ces sujets, je suis fascinée par l'effet miroir, c'est la période "lune de miel" ; ensuite, je vois les écarts, les failles, et pour moi c'est une deuxième période magique, parce que c'est enrichissant, que ça donne du relief à l'autre, moi ça me touche tout particulièrement... et c'est le moment où l'autre est mal à l'aise, parce que c'est comme pointer des défauts...
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Zelmoed »

Fluxus a écrit : mercredi 19 janvier 2022 à 19:45 Moi j'arrive pas à savoir, si on me dit pas que je peux envoyer un message ou appeler pour n'importe quel problème parce que je ne montre pas réellement que ça va bien plus mal que ce que les professionnels voient ou si c'est juste qu'ils ne proposent pas en dehors des séances... :innocent:

(Ouais c'est mal rédigé je sais, faut relire la phrase une fois ou deux pour la comprendre)
ça c'est super drôle ! j'ai lu 2 fois en me disant ouh la c'est construit bizarre, ensuite j'ai lu ton commentaire et juste :mryellow:
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Re: Votre rapport avec votre psy

Message par Fluxus »

Zelmoed a écrit : mercredi 19 janvier 2022 à 22:18
Fluxus a écrit : mercredi 19 janvier 2022 à 19:45 Moi j'arrive pas à savoir, si on me dit pas que je peux envoyer un message ou appeler pour n'importe quel problème parce que je ne montre pas réellement que ça va bien plus mal que ce que les professionnels voient ou si c'est juste qu'ils ne proposent pas en dehors des séances... :innocent:

(Ouais c'est mal rédigé je sais, faut relire la phrase une fois ou deux pour la comprendre)
ça c'est super drôle ! j'ai lu 2 fois en me disant ouh la c'est construit bizarre, ensuite j'ai lu ton commentaire et juste :mryellow:
J'ai l'habitude d'écrire des phrases longues.. Au début j'avais rajouté de la ponctuation pour pas que ça fasse chelou mais je l'ai mise au mauvais endroit et ça a rendu chelou.
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