Médecine et autisme ?
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Re: Médecine et autisme ?
Super si la lavande a permis à Jonquille de passer une bonne nuit ! En plus, l'odeur est tellement agréable que le bien être est immédiat. J'ai essayé de faire une brume d'oreiller avec de l'eau de fleur d'oranger, lavande... mais l'odeur ne reste pas, dommage, car j'adore l'idée de s'endormir ds des draps parfumés !
Pour ce qui est de la dénomination de Dominique Baudoux "autisme et choc émotionnel", je pense que c'est juste une façon de définir un état général (comme dit Murielle : angoisse, stress...), car je sais bien qu'on ne se débarasse pas de l'autisme, puisque ce n'est pas une maladie, mais que une façon d'être.
Cependant, pour l'angoisse, l'homéopathe m'a tjs dit qu'Estéban n'était pas un enfant angoissé... je pense tt de même que certaines angoisses sont cachées et donc difficile à identifier par les NT !
Pour ce qui est de la dénomination de Dominique Baudoux "autisme et choc émotionnel", je pense que c'est juste une façon de définir un état général (comme dit Murielle : angoisse, stress...), car je sais bien qu'on ne se débarasse pas de l'autisme, puisque ce n'est pas une maladie, mais que une façon d'être.
Cependant, pour l'angoisse, l'homéopathe m'a tjs dit qu'Estéban n'était pas un enfant angoissé... je pense tt de même que certaines angoisses sont cachées et donc difficile à identifier par les NT !
Kat, maman d'Estéban (13 ans) Aspie, et Kylian (9 ans) NT
« Seuls les gens courageux, volontaires et décidés arrivent à leur fin.
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Re: Médecine et autisme ?
C'est possible, mais je pense aussi que certain fonctionnement autistique peuvent évoquer l'angoisse a des NT sans en être pour un autiste.
Commencer a essayer de soigner ce qu'on peut exister sans qu'on puisse le voir ça peut vite devenir dangereux, non?
Si non pour répondre à la première question je pense que la réponse c'est de s'orienter vers une médecine globale, et de trouver un praticien non charlatant.
L'homéopathie c'est le plus connu ici, mais il y en a plein d'autres dont le travail est de préserver la bonne santé.
La médecine chinoise est peut être une idée, ou le truc indien aussi, j'ai plus le nom, mais j'ai vue qu'elle pouvaient se pratiquer en bonne intelligence avec la médecine typique d'ici, avec des praticiens qui ont les deux compétence.
Avec des rendez vous planifiés puisque le boulot c'est d'affiner le bon fonctionnement sans se substituer au soin habituelle d'un médecin (sauf si tout vas bien, et c'est le but) ça peut peut être permettre d'élargir les recherches jusqu'à Lyon.
C'est juste une idée que j'explore en même temps que je répond, mais je serrais pas surpris que les défaut d'interactions lié a l'autisme gênent moins dans ce type d'approche.
Commencer a essayer de soigner ce qu'on peut exister sans qu'on puisse le voir ça peut vite devenir dangereux, non?
Si non pour répondre à la première question je pense que la réponse c'est de s'orienter vers une médecine globale, et de trouver un praticien non charlatant.
L'homéopathie c'est le plus connu ici, mais il y en a plein d'autres dont le travail est de préserver la bonne santé.
La médecine chinoise est peut être une idée, ou le truc indien aussi, j'ai plus le nom, mais j'ai vue qu'elle pouvaient se pratiquer en bonne intelligence avec la médecine typique d'ici, avec des praticiens qui ont les deux compétence.
Avec des rendez vous planifiés puisque le boulot c'est d'affiner le bon fonctionnement sans se substituer au soin habituelle d'un médecin (sauf si tout vas bien, et c'est le but) ça peut peut être permettre d'élargir les recherches jusqu'à Lyon.
C'est juste une idée que j'explore en même temps que je répond, mais je serrais pas surpris que les défaut d'interactions lié a l'autisme gênent moins dans ce type d'approche.
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: Médecine et autisme ?
Evidemment, nous n'avons rien contre l'idée d'aller voir sur Lyon, ni de nous tourner vers d'autres types de médecines, mais le soucis est : COMMENT TROUVER ? OU ALLER CHERCHER ? J'ai vraiment l'impression de tourner en rond....
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Re: Médecine et autisme ?
D'un côté, certains disent que ce n'est pas une maladie, et toussa...
et de l'autre, ils veulent faire appel à la médecine.
Alors faudra m'expliquer cette contradiction apparente.
A mes yeux, le terrain d'action de la médecine (surtout occidentale), ce sont les maladies.
Alors faire appel à elle pour un problème qui n'est pas une maladie, je ne vois pas bien le type de réponses que l'on peut attendre d'elle.
(ce sont sincèrement les questions que je me pose: vous en voulez/attendez/espérez quoi exactement? quelle réponse peut-elle légitimement apporter aux questions que vous lui posez?)
Je n'ai rien contre la médecine, mais pour moi, ma présumée différence n'est pas davantage de sa compétence que mes pannes de bagnole ou mon compte en banque. Je la consulterais naturellement pour un problème de santé.
et de l'autre, ils veulent faire appel à la médecine.
Alors faudra m'expliquer cette contradiction apparente.
A mes yeux, le terrain d'action de la médecine (surtout occidentale), ce sont les maladies.
Alors faire appel à elle pour un problème qui n'est pas une maladie, je ne vois pas bien le type de réponses que l'on peut attendre d'elle.
(ce sont sincèrement les questions que je me pose: vous en voulez/attendez/espérez quoi exactement? quelle réponse peut-elle légitimement apporter aux questions que vous lui posez?)
Je n'ai rien contre la médecine, mais pour moi, ma présumée différence n'est pas davantage de sa compétence que mes pannes de bagnole ou mon compte en banque. Je la consulterais naturellement pour un problème de santé.
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Re: Médecine et autisme ?
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Re: Médecine et autisme ?
Aucuneomega a écrit :A mes yeux, le terrain d'action de la médecine (surtout occidentale), ce sont les maladies.
Alors faire appel à elle pour un problème qui n'est pas une maladie, je ne vois pas bien le type de réponses que l'on peut attendre d'elle.
(ce sont sincèrement les questions que je me pose: vous en voulez/attendez/espérez quoi exactement? quelle réponse peut-elle légitimement apporter aux questions que vous lui posez?)
Autant la recherche en neurobiologie ou en génétique a un sens, autant la médecine n'a rien à voir là-dedans.omega a écrit :Je n'ai rien contre la médecine, mais pour moi, ma présumée différence n'est pas davantage de sa compétence que mes pannes de bagnole ou mon compte en banque. Je la consulterais naturellement pour un problème de santé.
Je dirai que c'est parce qu'on cherche de l'aide pour comprendre, que l'on va voir le médecin, car cela concerne l'humain.
Si c'était non pas l'humain, mais une voiture, on irait voir le garagiste.
Mais imaginons qu'on se soit trompé de type de voiture à l'achat, qu'elle ne nous plaise pas, irait-on voir le garagiste pour en parler ? où bien plutôt le vendeur de voiture ?
Ben là, on continue à aller le voir le médecin, alors qu'il faudrait aller voir un professeur qui nous enseignerait cette différence pour qu'on la comprenne. Là on va voir le médecin pour qu'il nous dise comment masquer cette différence. On y perd tous à ce jeu. NT comme NAT.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: Médecine et autisme ?
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Re: Médecine et autisme ?
On ne peut pas se marier sans voir le médecin.
On ne peut pas travailler sans voir le médecin.
Et apparemment pas être aidé socialement sans voir le médecin.
N'en voulons pas trop à la médecine, après tout la loi l'a rendue incontournable dans tant de circonstances qui ne sont pas de son ressort.
Atténuer la souffrance d'un enfant, ainsi que celle de l'entourage parfois importante aussi: besoin aigu, légitime, naturellement.
La médecine peut répondre lorsque la souffrance est physiologique. Mais que peut-elle faire lorsque la souffrance est relationnelle, affective, sociale?
J'aime beaucoup les réflexions de Bernard.
On ne peut pas travailler sans voir le médecin.
Et apparemment pas être aidé socialement sans voir le médecin.
N'en voulons pas trop à la médecine, après tout la loi l'a rendue incontournable dans tant de circonstances qui ne sont pas de son ressort.
Atténuer la souffrance d'un enfant, ainsi que celle de l'entourage parfois importante aussi: besoin aigu, légitime, naturellement.
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Re: Médecine et autisme ?
Grâce au débat que j'ai soulevé, je vois bien la différence d'opinion entre NT et NAT.
Personnellement, je penche évidemment vers l'avis de Florence et Jonquille, car il est vrai que sans médecin, aucune reconnaissance de l'autisme (ou autre TED) n'est possible. Aucun suivi ni soutien (orthophoniste, AVS...) n'est donc possible sans le passage par la case "médecin", et c'est tout de même ce dont nos enfants ont besoin pour bien grandir et être capable de s'intégrer à la société le mieux possible.
Pour être claire, mon seul soucis actuellement est d'aider Estéban à être heureux, mais également à être capable d'apprendre dans les meilleures conditions qu'il soit, et ce, pour son avenir d'adulte. Et quand je dis que je suis à la recherche d'un "médecin", c'est une manière pr moi d'appeler toute personne SERIEUSE capable de me conseiller et d'apporter le bien être et l'équilibre nécessaire à mon fils. Je ne suis pas contre la phytothérapie, l'osthépathie.... mais je sais qu'il y a certainement bq de "solutions" (je n'ose même pas parler de "thérapie" !) que je ne connais pas encore, et qui pourraient apporter un peu de calme dans notre foyer.
Estéban est comme il est, et je l'aime ainsi, mais c'est bien parce que je l'aime que je veux l'aider à être fort pour affronter les regards et réflexions de ceux qui traverseront sa vie. Il est intelligent, et a une super mémoire, il apprendra donc vite, mais faut il encore qu'il soit capable de rester concentré plus de 5 minutes......
Personnellement, je penche évidemment vers l'avis de Florence et Jonquille, car il est vrai que sans médecin, aucune reconnaissance de l'autisme (ou autre TED) n'est possible. Aucun suivi ni soutien (orthophoniste, AVS...) n'est donc possible sans le passage par la case "médecin", et c'est tout de même ce dont nos enfants ont besoin pour bien grandir et être capable de s'intégrer à la société le mieux possible.
Pour être claire, mon seul soucis actuellement est d'aider Estéban à être heureux, mais également à être capable d'apprendre dans les meilleures conditions qu'il soit, et ce, pour son avenir d'adulte. Et quand je dis que je suis à la recherche d'un "médecin", c'est une manière pr moi d'appeler toute personne SERIEUSE capable de me conseiller et d'apporter le bien être et l'équilibre nécessaire à mon fils. Je ne suis pas contre la phytothérapie, l'osthépathie.... mais je sais qu'il y a certainement bq de "solutions" (je n'ose même pas parler de "thérapie" !) que je ne connais pas encore, et qui pourraient apporter un peu de calme dans notre foyer.
Estéban est comme il est, et je l'aime ainsi, mais c'est bien parce que je l'aime que je veux l'aider à être fort pour affronter les regards et réflexions de ceux qui traverseront sa vie. Il est intelligent, et a une super mémoire, il apprendra donc vite, mais faut il encore qu'il soit capable de rester concentré plus de 5 minutes......
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Re: Médecine et autisme ?
C'est vrai : il faut passer par le médecin pour se marier (pourquoi au fait ? MST et ? ...), puis par le médecin du travail pour l'aptitude.omega a écrit :On ne peut pas se marier sans voir le médecin.
On ne peut pas travailler sans voir le médecin.
Et apparemment pas être aidé socialement sans voir le médecin.
N'en voulons pas trop à la médecine, après tout la loi l'a rendue incontournable dans tant de circonstances qui ne sont pas de son ressort.
Ensuite, pour demander certaines aides, il faut un certificat médical.
Mais à part l'attestation, cela ne veut pas dire que le médecin est utile.
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Re: Médecine et autisme ?
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Re: Médecine et autisme ?
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Re: Médecine et autisme ?
Pourquoi dis-tu qu'il est plus crédible que les parents ?Jonquille57 a écrit :Non, mais même si il n'est pas utile, il est plus crédible que les parents, même si ce sont les parents qui ont les bonnes réponses...
Pour qui est-il plus crédible ?
Pour ceux qui le croient ?
Dans mon service, j'ai un collègue qui m'a répondu un jour, suite à mon étonnement de grand naïf : "les promesses n'engagent que ceux qui les croient".
J'ai bien retenu cette maxime.
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Re: Médecine et autisme ?
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Re: Médecine et autisme ?
Je dirais même pire, en temps que parents, on nous prends trop souvent pr des imbéciles, des êtres inférieurs qui n'ont pas de coeur (on ne nous demande que très rarement comment ns vivons la situation, si ns tenons le choc...) et qui ne savent certainement pas ce dont sont capables nos enfants.
La 1ère psy que ns avons consultée pr Estéban (il avait 2-1/2) ns a clairement dit qu'il était impossible qu'il ait pu aligner des gommettes sur une ligne, car les connections de son cerveau n'étaient pas encore faites ! Elle mettait totalement en doute ce que je venais de lui raconter, sans même essayer de retenter l'expérience. Quant à l'attitude du neuropédiatre que ns avons rencontré qq mois + tard, elle me reste encore au travers de la gorge, +sieurs années après. Je lui avait expliqué que "pourtant", Estéban comptait déjà très bien, connaissait toutes les couleurs, ainsi que l'alphabet... Il s'est alors simplement tourné vers mon mari pr lui dire : "je comprends comment fonctionne la maman". J'étais cette fois ramenée + bas que terre, comme si d'être là, dans son bureau n'était pas déjà chose difficile ! Je ne sais pas ce qui m'a retenue de lui exploser à la figure, ma bonne éducation, sans doute...
Tout ça pr dire que les diagnostics sont indispensables pr accéder aux soins, mais il y aurait certainement moins de parents effondrés si les médecins, psychologues et autres ne ns prenaient pas tellement de haut. Ns n'avons pas tous un doctorat en poche, mais ns avons tt de même notre instinct de parents, qui bien souvent est lui aussi très efficace (on s'en rend compte par la suite !).
La 1ère psy que ns avons consultée pr Estéban (il avait 2-1/2) ns a clairement dit qu'il était impossible qu'il ait pu aligner des gommettes sur une ligne, car les connections de son cerveau n'étaient pas encore faites ! Elle mettait totalement en doute ce que je venais de lui raconter, sans même essayer de retenter l'expérience. Quant à l'attitude du neuropédiatre que ns avons rencontré qq mois + tard, elle me reste encore au travers de la gorge, +sieurs années après. Je lui avait expliqué que "pourtant", Estéban comptait déjà très bien, connaissait toutes les couleurs, ainsi que l'alphabet... Il s'est alors simplement tourné vers mon mari pr lui dire : "je comprends comment fonctionne la maman". J'étais cette fois ramenée + bas que terre, comme si d'être là, dans son bureau n'était pas déjà chose difficile ! Je ne sais pas ce qui m'a retenue de lui exploser à la figure, ma bonne éducation, sans doute...
Tout ça pr dire que les diagnostics sont indispensables pr accéder aux soins, mais il y aurait certainement moins de parents effondrés si les médecins, psychologues et autres ne ns prenaient pas tellement de haut. Ns n'avons pas tous un doctorat en poche, mais ns avons tt de même notre instinct de parents, qui bien souvent est lui aussi très efficace (on s'en rend compte par la suite !).
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