L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Tout ce qui concerne les prestations (AAH, AEEH, AJPP, PCH …), les relations avec les MDPH (démarches administratives), l'assurance maladie etc …
gatony
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par gatony »

margotton91 a écrit : lundi 5 août 2019 à 21:59 Par ailleurs, j'ai lu sur le forum Asperansa, qu'un diagnostic officiel d'autisme asperger pouvait ouvrir la possibilité d'être reconnu invalide par la sécurité sociale. Ce type de demande doit être fait par le médecin au même titre que le courrier à adresser au CRA.

Bon courage
les affections congénitales ne sont théoriquement pas couvertes par l'assurance invalidité.

je ne sais pas dans quel mesure l'autisme, présent des la naissance, peut être assimilé a une difficulté étant apparue après l'affiliation entraînant une réduction de la capacité de l'assuré > 2/3.

les cas d'invalidité ne concernaient-ils pas des comorbidités (ex : dépression), qui, s'ajoutant au TSA, faisaient basculer l'assuré dans une capacité réduite > 2/3 ?

je serai curieux de connaître le raisonnement et les circonstances ayant conduit a l'ouverture d'une invalidité dans le cadre d'un TSA. j'imagine en tout cas que comme beaucoup d'aides pour les personnes TSA, c'est assez restrictif.
diagnostiqué autiste
Laurent_du_12
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par Laurent_du_12 »

gatony a écrit : lundi 5 août 2019 à 22:10
margotton91 a écrit : lundi 5 août 2019 à 21:59 Par ailleurs, j'ai lu sur le forum Asperansa, qu'un diagnostic officiel d'autisme asperger pouvait ouvrir la possibilité d'être reconnu invalide par la sécurité sociale. Ce type de demande doit être fait par le médecin au même titre que le courrier à adresser au CRA.

Bon courage
les affections congénitales ne sont théoriquement pas couvertes par l'assurance invalidité.

je ne sais pas dans quel mesure l'autisme, présent des la naissance, peut être assimilé a une difficulté étant apparue après l'affiliation entraînant une réduction de la capacité de l'assuré > 2/3.

les cas d'invalidité ne concernaient-ils pas des comorbidités (ex : dépression), qui, s'ajoutant au TSA, faisaient basculer l'assuré dans une capacité réduite > 2/3 ?

je serai curieux de connaître le raisonnement et les circonstances ayant conduit a l'ouverture d'une invalidité dans le cadre d'un TSA. j'imagine en tout cas que comme beaucoup d'aides pour les personnes TSA, c'est assez restrictif.
Peut-être que la Sécu ne classe pas systématiquement les autistes en invalides, mais le fait au cas par cas suivant l'évolution des difficultés ? La première comorbidité étant le risque suicidaire élevé suite aux épisodes dépressifs sévères, laquelle catégorie étant codifiée à part puisque pouvant être liée à beaucoup d'autres affections ou maladies, y compris des maladies non-psychiques.

Pour l'instant je n'aurai pas l'occasion de voir mon médecin traitant pour lui en parler, mais je ne vois pas trop comment la Sécu aborde l'aspect concret des problématiques rencontrées.
Déclaré non-autiste par un psychiatre du CMP le 04/09/2019.
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misty
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par misty »

gatony a écrit :les cas d'invalidité ne concernaient-ils pas des comorbidités (ex : dépression), qui, s'ajoutant au TSA, faisaient basculer l'assuré dans une capacité réduite > 2/3 ?

je serai curieux de connaître le raisonnement et les circonstances ayant conduit a l'ouverture d'une invalidité dans le cadre d'un TSA. j'imagine en tout cas que comme beaucoup d'aides pour les personnes TSA, c'est assez restrictif.
Pour les catégories 1 pas forcément, mais il faut bien entendu que le TSA ait un impact concret, évalué et conséquent sur le quotidien et la capacité d'emploi. Littéralement c'est un peu ce qui devrait se passer pour tous les diagnostics TSA.
Ce qui importe c'est le parcours de la personne, sa situation actuelle et aussi le pronostic (l'autisme ne se guérit pas, on vit juste avec contrairement à d'autres troubles).
Laurent_du_12 a écrit :Pour l'instant je n'aurai pas l'occasion de voir mon médecin traitant pour lui en parler, mais je ne vois pas trop comment la Sécu aborde l'aspect concret des problématiques rencontrées.
Il faut monter un dossier pour faire une demande, l'imprimé est téléchargeable via le site de la sécu. Dans le cas d'un TSA il vaut mieux que ce soit un psychiatre qui remplisse le certificat médical, et il vaut mieux se faire aider parce que c'est un dossier très prise de tête (beaucoup de justificatifs, fiches de salaire et cie...).
Il y a ensuite une commission puis une visite obligatoire avec un médecin conseil qui valide ou pas la demande.
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par gatony »

merci pour ton retour. ce que je lis dans la doctrine est que l'assurance invalidité est attribuée lorsque la capacité de la personne est réduite postérieurement a la date d'affiliation. les médecins conseil tiennent donc compte de l'évolution des manifestations de l'autisme ? celles-ci peuvent-elles être significatives ? j'imaginais que non, sauf en cas d'apparition d'une comorbidité. d'où cette hypothèse.

le raisonnement du médecin conseil doit-être central et individuel.

misty a écrit : mardi 6 août 2019 à 20:01
gatony a écrit :les cas d'invalidité ne concernaient-ils pas des comorbidités (ex : dépression), qui, s'ajoutant au TSA, faisaient basculer l'assuré dans une capacité réduite > 2/3 ?

je serai curieux de connaître le raisonnement et les circonstances ayant conduit a l'ouverture d'une invalidité dans le cadre d'un TSA. j'imagine en tout cas que comme beaucoup d'aides pour les personnes TSA, c'est assez restrictif.
Pour les catégories 1 pas forcément, mais il faut bien entendu que le TSA ait un impact concret, évalué et conséquent sur le quotidien et la capacité d'emploi. Littéralement c'est un peu ce qui devrait se passer pour tous les diagnostics TSA.
Ce qui importe c'est le parcours de la personne, sa situation actuelle et aussi le pronostic (l'autisme ne se guérit pas, on vit juste avec contrairement à d'autres troubles).
Laurent_du_12 a écrit :Pour l'instant je n'aurai pas l'occasion de voir mon médecin traitant pour lui en parler, mais je ne vois pas trop comment la Sécu aborde l'aspect concret des problématiques rencontrées.
Il faut monter un dossier pour faire une demande, l'imprimé est téléchargeable via le site de la sécu. Dans le cas d'un TSA il vaut mieux que ce soit un psychiatre qui remplisse le certificat médical, et il vaut mieux se faire aider parce que c'est un dossier très prise de tête (beaucoup de justificatifs, fiches de salaire et cie...).
Il y a ensuite une commission puis une visite obligatoire avec un médecin conseil qui valide ou pas la demande.
Modifié en dernier par gatony le mardi 6 août 2019 à 23:55, modifié 1 fois.
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par gatony »

misty a écrit : mardi 6 août 2019 à 20:01
gatony a écrit :les cas d'invalidité ne concernaient-ils pas des comorbidités (ex : dépression), qui, s'ajoutant au TSA, faisaient basculer l'assuré dans une capacité réduite > 2/3 ?

je serai curieux de connaître le raisonnement et les circonstances ayant conduit a l'ouverture d'une invalidité dans le cadre d'un TSA. j'imagine en tout cas que comme beaucoup d'aides pour les personnes TSA, c'est assez restrictif.
Pour les catégories 1 pas forcément, mais il faut bien entendu que le TSA ait un impact concret, évalué et conséquent sur le quotidien et la capacité d'emploi. Littéralement c'est un peu ce qui devrait se passer pour tous les diagnostics TSA.
Ce qui importe c'est le parcours de la personne, sa situation actuelle et aussi le pronostic (l'autisme ne se guérit pas, on vit juste avec contrairement à d'autres troubles).
par ailleurs je te rejoins : comment un diagnostic TSA peut-il être posé si ce dernier n'a pas un retentissement clinique significatif ? il me semble que c'est un critère de diagnostic impératif. ce qui, en l'occurrence, devrait faciliter la reconnaissance de l'impact professionnel du point du vue du médecin conseil des lors que le diagnostic est posé.
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par Flower »

gatony a écrit : mardi 6 août 2019 à 22:25 par ailleurs je te rejoins : comment un diagnostic TSA peut-il être posé si ce dernier n'a pas un retentissement clinique significatif ? il me semble que c'est un critère de diagnostic impératif. ce qui, en l'occurrence, devrait faciliter la reconnaissance de l'impact professionnel du point du vue du médecin conseil des lors que le diagnostic est posé.
Le "retentissement clinique significatif" ne signifie pas forcément qu'on ne soit pas/plus capable de travailler... Cela dépend des métiers et des conditions de travail, et généralement les assurances préfèrent éviter de déclarer quelqu'un invalide de toute façon.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par isis30 »

Laurent, les attentes pour le CRA de Montpellier ne sont pas si longues que ça.
Les parents de mon petit-fils ont fait une demande en janvier, les tests ont commencé en mars et se sont terminés en avril.
On nous avait dit qu'il y aurait un délai assez long d'attente pour la restitution, mais une semaine après le dernier rendez-vous, les résultats étaient déjà là, et mes parents et mon petit- fils ont appris, sans surprise, qu'il était bel et bien TSA...
Renseigne-toi bien.
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par WinstonWolfe »

isis30 a écrit : mercredi 7 août 2019 à 15:44 Renseigne-toi bien.
Ça vaut effectivement le coup de se renseigner, malheureusement les CRA ont très souvent des délais bien supérieurs quant il s’agit de diagnostics adultes. D’où l’importance d’avoir un plan B.
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018

Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
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misty
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par misty »

Flower a écrit :Le "retentissement clinique significatif" ne signifie pas forcément qu'on ne soit pas/plus capable de travailler...
La pension d'invalidité catégorie 1 non plus, c'est même le principe en fait (proposer une solution pour des personnes à la capacité de travailler limitée mais existante). C'est pour ça que j'ai précisé, et c'est pour ça que c'est exactement de ça qu'on parle ici et dans le cas des TSA en majorité.
Et non, pour la sécu il vaut mieux une pension d'invalidité que de raquer pour des arrêts maladie interminables se succédant à un rythme effréné.

gatony a écrit :ce que je lis dans la doctrine est que l'assurance invalidité est attribuée lorsque la capacité de la personne est réduite postérieurement a la date d'affiliation. les médecins conseil tiennent donc compte de l'évolution des manifestations de l'autisme ? celles-ci peuvent-elles être significatives ? j'imaginais que non, sauf en cas d'apparition d'une comorbidité. d'où cette hypothèse.
Je pense que la pension d'invalidité en contexte TSA concerne exclusivement des diagnostics tardifs, avec de nombreux "accidents de parcours". En fait la capacité de la personne a toujours été réduite, mais en termes de nomenclature rien ne correspondait donc c'est une suite ininterrompue de ratages sous prétextes divers pas forcément top pertinents (mon dossier est plein d'arrêts pour "syndrome anxio-dépressif"/"syndrome d'épuisement" sans que je n'ai jamais été mise sous AD ni diagnostiquée officiellement dépressive, par exemple).
Ce qui a compté dans le dossier, ce sont les manifestations autistiques mises bout à bout mais en considérant la nouveauté de cet oeil là sur les symptomes. En gros ils tiennent compte du fait que le diagnostic ne pouvant pas être posé à l'époque la personne a cumulé les indicateurs qui maintenant font sens et justifient l'attribution (ou pas) de la pension.
Beaucoup de questions m'ont été posées sur ma scolarité et les difficultés redondantes causées par certaines situations (dont collectivité). Je pense qu'ils considèrent que quelqu'un qui passé 30 ans n'a jamais pu gérer des configurations données ne le pourra jamais, le diagnostic étant définitif sans espoir d'amélioration. Le bilan a pas mal compté aussi, et l'observation clinique du médecin-conseil également.
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par gatony »

misty a écrit : mercredi 7 août 2019 à 20:08
Flower a écrit :Le "retentissement clinique significatif" ne signifie pas forcément qu'on ne soit pas/plus capable de travailler...
La pension d'invalidité catégorie 1 non plus, c'est même le principe en fait (proposer une solution pour des personnes à la capacité de travailler limitée mais existante). C'est pour ça que j'ai précisé, et c'est pour ça que c'est exactement de ça qu'on parle ici et dans le cas des TSA en majorité.
Et non, pour la sécu il vaut mieux une pension d'invalidité que de raquer pour des arrêts maladie interminables se succédant à un rythme effréné.

gatony a écrit :ce que je lis dans la doctrine est que l'assurance invalidité est attribuée lorsque la capacité de la personne est réduite postérieurement a la date d'affiliation. les médecins conseil tiennent donc compte de l'évolution des manifestations de l'autisme ? celles-ci peuvent-elles être significatives ? j'imaginais que non, sauf en cas d'apparition d'une comorbidité. d'où cette hypothèse.
Je pense que la pension d'invalidité en contexte TSA concerne exclusivement des diagnostics tardifs, avec de nombreux "accidents de parcours". En fait la capacité de la personne a toujours été réduite, mais en termes de nomenclature rien ne correspondait donc c'est une suite ininterrompue de ratages sous prétextes divers pas forcément top pertinents (mon dossier est plein d'arrêts pour "syndrome anxio-dépressif"/"syndrome d'épuisement" sans que je n'ai jamais été mise sous AD ni diagnostiquée officiellement dépressive, par exemple).
Ce qui a compté dans le dossier, ce sont les manifestations autistiques mises bout à bout mais en considérant la nouveauté de cet oeil là sur les symptomes. En gros ils tiennent compte du fait que le diagnostic ne pouvant pas être posé à l'époque la personne a cumulé les indicateurs qui maintenant font sens et justifient l'attribution (ou pas) de la pension.
Beaucoup de questions m'ont été posées sur ma scolarité et les difficultés redondantes causées par certaines situations (dont collectivité). Je pense qu'ils considèrent que quelqu'un qui passé 30 ans n'a jamais pu gérer des configurations données ne le pourra jamais, le diagnostic étant définitif sans espoir d'amélioration. Le bilan a pas mal compté aussi, et l'observation clinique du médecin-conseil également.
merci pour ces précisions :-), c'est clair.
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par Marisol »

Bonsoir Bonsoir Laurent_du_12,

Quand j'ai été en grande difficultés financières j'ai contacté des assistantes sociales.

Elles peuvent trouver des aides pour payer des factures urgentes et éviter de creuser encore et encore les découverts bancaires.

Si vous le souhaitez, vous pourrez aussi parler de vos difficultés liées à l'autisme car la "solution assistante sociale" s'adresse à tous.

Voyez aussi s'il y a un élu municipal "handicap" dans votre commune ? Ici, il/elle peut vous aider à conserver votre logement.

Voyez aussi du côté des associations du type Restos du cœur ; Croix-Rouge ...

J'espère ne pas répondre à côté du sujet ; se sont des aides ponctuelles en attendant que les autres pistes se débloquent.

Bon courage.
maman d'un ado TED
Dehlynah
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par Dehlynah »

Marisol, je plussoie, le suivi AS dans des situations de transition, de ruptures de toute nature,pouvant entraîner la précarité, voire l'exclusion, est précieuse !
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
Laurent_du_12
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par Laurent_du_12 »

Marisol a écrit : samedi 10 août 2019 à 19:38 Bonsoir Bonsoir Laurent_du_12,

Quand j'ai été en grande difficultés financières j'ai contacté des assistantes sociales.

Elles peuvent trouver des aides pour payer des factures urgentes et éviter de creuser encore et encore les découverts bancaires.

Si vous le souhaitez, vous pourrez aussi parler de vos difficultés liées à l'autisme car la "solution assistante sociale" s'adresse à tous.

Voyez aussi s'il y a un élu municipal "handicap" dans votre commune ? Ici, il/elle peut vous aider à conserver votre logement.

Voyez aussi du côté des associations du type Restos du cœur ; Croix-Rouge ...

J'espère ne pas répondre à côté du sujet ; se sont des aides ponctuelles en attendant que les autres pistes se débloquent.

Bon courage.
Bonjour Marisol,

J'ai pris contact avec l'Assistante Sociale du CMP local, avec laquelle j'ai rempli une demande de RQTH et qui se renseignera auprès du psychiatre sur ce qu'il en est du CRA.

Une fois la RQTH attribuée, si elle l'est, je la ferai valoir auprès du médecin du travail. L'objectif est de rester dans l'emploi, mais ce sera peut-être impossible. Si c'est impossible, je serai licencié pour inaptitude. L'Assistante Sociale devra alors faire un dossier de demande d'AAH.

En parallèle, apparemment la Sécu peut attribuer une pension d'invalidité qui se cumule à l'AAH.

Pour l'aspect logement, on peut faire une demande d'APL (Aide au Logement) auprès de la CAF, si on est locataire, mais aussi si l'on est propriétaire accédant à la propriété (c'est à dire si l'on paie un crédit immobilier chaque mois), la CAF peut verser une partie du montant du crédit.

Si l'on perd son travail pendant que l'on rembourse un crédit immobilier, l'assurance du crédit peut aussi prendre en charge en partie le crédit (ou suspendre quelques mois son remboursement). Ces assurances sont quasiment obligatoires pour les crédits immobiliers, et couvrent les pertes d'emploi, d'autonomie, accidents de la vie etc.

Pour le moment on a décidé (avec l'Assistance Sociale, la psychologue, le psychiatre et la médecin de la Médecine du Travail) de rester dans l'emploi actuel pour ne pas bousculer trop les choses d'un coup, et aussi pour que les demandes administratives RQTH / CRA évoluent. Si besoin, on me fera les arrêts nécessaires car ils sont très préoccupés par mes passages dépressifs, mon état de stress, et mon niveau de fatigue.

J'espère tenir au moins jusqu'en décembre car pour l'instant je suis très endetté ; je paie beaucoup de crédits par mois. C'est provisoire mais ça rend la vie difficile. J'ai fait un tableau Excel pour faire mes comptes et voir où j'en suis au jour le jour. Au moins je connais mon solde bancaire affiché et réel, car les dépenses ne sont pas toutes réglées en même temps.

En revanche, je redoute Octobre car je vais recevoir une monstrueuse facture d'électricité qu'il va peut-être être très difficile de régler ( = dans les 600 € ).
Déclaré non-autiste par un psychiatre du CMP le 04/09/2019.
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par Rawoonie »

Laurent_du_12 a écrit : dimanche 25 août 2019 à 21:06
Marisol a écrit : samedi 10 août 2019 à 19:38 Bonsoir Bonsoir Laurent_du_12,

Quand j'ai été en grande difficultés financières j'ai contacté des assistantes sociales.

Elles peuvent trouver des aides pour payer des factures urgentes et éviter de creuser encore et encore les découverts bancaires.

Si vous le souhaitez, vous pourrez aussi parler de vos difficultés liées à l'autisme car la "solution assistante sociale" s'adresse à tous.

Voyez aussi s'il y a un élu municipal "handicap" dans votre commune ? Ici, il/elle peut vous aider à conserver votre logement.

Voyez aussi du côté des associations du type Restos du cœur ; Croix-Rouge ...

J'espère ne pas répondre à côté du sujet ; se sont des aides ponctuelles en attendant que les autres pistes se débloquent.

Bon courage.
Bonjour Marisol,

J'ai pris contact avec l'Assistante Sociale du CMP local, avec laquelle j'ai rempli une demande de RQTH et qui se renseignera auprès du psychiatre sur ce qu'il en est du CRA.

Une fois la RQTH attribuée, si elle l'est, je la ferai valoir auprès du médecin du travail. L'objectif est de rester dans l'emploi, mais ce sera peut-être impossible. Si c'est impossible, je serai licencié pour inaptitude. L'Assistante Sociale devra alors faire un dossier de demande d'AAH.

En parallèle, apparemment la Sécu peut attribuer une pension d'invalidité qui se cumule à l'AAH.

Pour l'aspect logement, on peut faire une demande d'APL (Aide au Logement) auprès de la CAF, si on est locataire, mais aussi si l'on est propriétaire accédant à la propriété (c'est à dire si l'on paie un crédit immobilier chaque mois), la CAF peut verser une partie du montant du crédit.

Si l'on perd son travail pendant que l'on rembourse un crédit immobilier, l'assurance du crédit peut aussi prendre en charge en partie le crédit (ou suspendre quelques mois son remboursement). Ces assurances sont quasiment obligatoires pour les crédits immobiliers, et couvrent les pertes d'emploi, d'autonomie, accidents de la vie etc.

Pour le moment on a décidé (avec l'Assistance Sociale, la psychologue, le psychiatre et la médecin de la Médecine du Travail) de rester dans l'emploi actuel pour ne pas bousculer trop les choses d'un coup, et aussi pour que les demandes administratives RQTH / CRA évoluent. Si besoin, on me fera les arrêts nécessaires car ils sont très préoccupés par mes passages dépressifs, mon état de stress, et mon niveau de fatigue.

J'espère tenir au moins jusqu'en décembre car pour l'instant je suis très endetté ; je paie beaucoup de crédits par mois. C'est provisoire mais ça rend la vie difficile. J'ai fait un tableau Excel pour faire mes comptes et voir où j'en suis au jour le jour. Au moins je connais mon solde bancaire affiché et réel, car les dépenses ne sont pas toutes réglées en même temps.

En revanche, je redoute Octobre car je vais recevoir une monstrueuse facture d'électricité qu'il va peut-être être très difficile de régler ( = dans les 600 € ).
La pension d'invalidité ne se cumule pas forcément avec l'AAH. En fait, c'est plutôt le contraire.
en cas d'invalidité (constatée par le médecin de la sécu, c'est lui qui l'attribue) la sécu peut t'octroyer en effet une pension d'invalidité, qui est calculée sur tes revenus des 10 ans précédant la mise en invalidité. A partir de là, si tu es en-dessous d'un certain montant tu peux demander un complément AAH.
Enfin, en tout cas c'est ce que j'ai compris.

Autre chose, regarde le contrat d'assurance de ton crédit immobilier. On ne sait jamais, parfois l'assurance peut prendre en charge à partir de X mois d'arrêt maladie. Faut voir le contrat. Ou demander à ta banque, ça peut être plus rapide (si tu es passé par eux pour l'assurance emprunteur)
en cours de diag CRA
Marisol
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Re: L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres

Message par Marisol »

Laurent_du_12,

Pour la grosse facture de 600 euros, voyez également avec l'assistante sociale.
Par contre je ne pensait pas à l'assistante sociale du CMP mais celle du CMS (centre médico-social) ; mais peu importe si cela vous convient ainsi.

Dans mon cas, c'est la croix rouge qui m'a aidé à payer une partie de la facture et m'éviter la coupure.
Mais c'est l'assistante sociale qui fait la démarche de mise en relation entre vous et croix rouge (dossier).

L'assistante sociale peux aussi voir avec la Région ou le Département.
Il existe des fonds d'aide, ici aussi cela varie d'un département/région à un autre.

Pour ce qui est du travail, et bien oui, si besoin prenez des arrêts que votre santé justifie amplement.

Voyez aussi si vous pouvez avoir de l'aide alimentaire (si c'est envisageable pour vous) ; le temps de rétablir vos finances.

Ne vous laisser pas abattre : toutes ces démarches sont éprouvantes.
maman d'un ado TED