freeshost a écrit : ↑jeudi 18 juillet 2019 à 0:01
Cette dose me suffit. Ça pourrait être moins. Je pourrais réduire le temps passé avec les potes érythréens : c'est le groupe le moins "rentable" parmi ceux que j'ai cités. (Quoi ? Moi, un esprit vénal et véreux avec le capital social ? [Pas celui de Karl Marx ! ])
Code : Tout sélectionner
Mais dans mon budget-temps, je dois composer avec :
- les activités financièrement rémunérées,
- les activités cognitivement rémunérées,
- les activités socialement rémunérées,
- les activités sanitairement rémunérées.
Sinon pour répondre à la question de départ : je n'ai jamais vraiment eu de sentiment d'appartenance. Quel que soit le contexte social, je me sens un éternel touriste : c'est une réalité que je ne peux plus nier et c'est assez douloureux d'y faire face car j'ai toujours cherché et espéré des environnements sociaux qui me conviennent. En général, soit je n'arrive pas à donner le change (et je le vis mal), soit je donne très bien le change (et personne ne comprend pourquoi puisque visiblement ''tout roule'', mais je suis effondrée intérieurement).
Pour ne pas trop noircir le tableau, je reconnaitrais qu'il y a eu de rares contextes sociaux/professionnels, malgré tout, où je me suis sentie parfaitement à ma place. J'avais la chance d'être attelée à des tâches qui faisaient réellement sens pour moi, et dans lesquelles j'étais réellement performante, ce qui n'a pas toujours été le cas partout (souvenirs traumatiques de dyspraxique ... ). Je passais donc pour un peu excentrique, mais à tort ou à raison on m'estimait très intelligente, très compétente et drôle (ce qui compensait les petites bizarreries vous comprenez bien), ... et surtout j'avais développé une forte complicité amicale avec 1/2 personnes de la structure, ce qui d'une certaine façon, facilitait mon intégration.