Puis quand on a des projets, on est prêt à apprendre tout ce qu'il faut pour les réaliser.
On ne va quand même pas développer une ambiance de compétition entre frères et sœurs.

Je comprends dans quel travers tu veux m'éviter de tomber : tu penses que tous ces tests enferment, pardon enfargent les gens dans des grilles, des cases, des caricatures grossières et figées dans le temps; dans tous les cas, merci pour l'avertissement.À mon avis, tu peux développer trois positivités sans t'enfarger avec tous ces nombres, ou même avec des adjectifs qualificatifs.
Oui, ... un test ne donne qu'une photo instantanée, cadrée serré et avec une dizaine de biais possibles qui te font un gros pif et les dents jaunes;Dans une équipe, les personnes évoluent. Leurs savoir-faire évoluent de jours en jours, des fois montants, des fois descendants. Il y a des hauts et des bas, des moments de constance, des moments de yo-yo, des moments clairs, des moments flous.
On s'adapte en continuité aux autres personnes. Quand on s'adapte, on tient compte de beaucoup plus de données, de plus en plus nombreuses (état, humeur, loquacité, fatigue, forme, écoute, empathie, clémence, rancune, patience, impatience, entêtement, je-m'en-foutisme, etc.), inquantifiables. Ce serait un gâchis inqualifiable, à mon avis, de tout ramener à des indices pris dans un intervalle de temps [t1;t2]
Pas mieux.Je suis d'accord d'encourager la coopération et de réduire la tendance à la comparaison.
OK, d'accord, très bien, parfait, ... mais c'était l'objet de mon post : si je veux que mes enfants y voient autre chose que le score d'un concours de fléchettes (ou de quéquette) qui va leur servir à parader ou les obliger à se cacher, il faut leur livrer ces chiffres en pâture (le WISC), leurs montrer les limites, les abus, les manipulations, les interprétations.Mais ces nombres que ne sont qu'un infime partie de chaque tout, de chaque individu.
Ces nombres ne sont qu'une boite à outils : ils ne sont pas une représentation fidèle de mes enfants, ils servent à sculpter laborieusement un portrait en mouvement qui ressemblera peut-être un jour à celui de mes enfants si j'apprends à sculpter vite, à me tromper, à recommencer et à bien observer.Ces nombres, non seulement, sont des indices qui cachent une partie de la diversité des nuances. Mais, en plus, ils sont fixes.
Même si ça demande un plus grand effort cognitif, j'ai pris l'habitude de toujours envisager le changement dans les comportements et les attitudes des personnes. Ceci : d'une part par expérience, les personnes que je côtoie et qui grandissent apprennent de leurs expériences, tirent des leçons, apprennent de nouveaux savoirs, de nouveaux savoir-faire, ont des relations qui évoluent, ont des représentations qui évoluent, et qui alors adaptent leurs attitudes ; d'autre part par précaution pragmatique, si j'envisage le changement, je me prépare (via des expériences de pensée, des anticipations, des mesures de précaution) à ce changement, alors que, si je n'envisage pas le changement, je serai beaucoup plus pris au dépourvu quand celui-ci adviendra. [Bon, pour être plus exact, j'essaie d'évaluer la probabilité de divers changements, évaluation biaisément influencée par mon expérience et mon manque d'expérience.]Family Man a écrit : ↑mercredi 1 mai 2019 à 0:15il y a quand même quelques constantes et qu'il peut être utile de les connaître ?