Pour ma part, je constate que je tutoie :
- les personnes qui me sont proches et qui me tutoient aussi (accord explicite ou implicite),
- les enfants,
- les personnes qui paraissent jeunes,
- les personnes que je découvre sur l'internet ou autres moyens de communication à distance (sauf quand il s'agit d'affaires formelles : questions juridiques/pratiques/administratives à une entreprise, à des parents d'élèves),
- les personnes que je tutoie déjà avant de communiquer avec celles-ci à distance.
Je vouvoie, par défaut, les personnes :
- qui ne remplissent aucune "condition" précitées,
- avec lesquelles je préfère garder de la distance.
Truc marrant avec certains de mes élèves :
- la plupart des parents continuent de me vouvoyer,
- certains élèves me tutoient, probablement car je parais jeune.
Nous pouvons aussi nous inspirer des
cercles relationnels, situer où chaque personne de notre entourage se situe, puis observer dans quels cercles se situent les personnes que nous tutoyons.
Il peut y avoir des variantes dans le nombre de cercles. Par exemple, la personne conjointe peut être considérée dans un cercle moins intime que le cercle qui ne contient que "moi" mais plus intime que le cercle "famille".
Nous pouvons aussi observer à partir de quand nous avons commencé à tutoyer chaque personne, rechercher quels facteurs ou éléments déclencheurs ont opéré la transition du vouvoiement au tutoiement.
Nous pouvons aussi observer des différences interculturelles et interlinguistiques. L'usage fait souvent la tradition, qui peut parfois devenir une règle ou un ensemble de règles.
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