[Film] Into the wild (Sean Penn, 2007)

[Jonquille57]

C'est un prénom tellement peu courant, qu'il est difficile de ne pas penser à elle.

[Murielle]

En effet....moi, je n'en connais qu'une.!

[nonie]

A la fin du film, j'ai passé mon temps à me demander pourquoi il n'avait pas pensé à pêcher pour se nourrir puisqu'il avait encore son épuisette normalement.

je me suis posé exactement la même question...
surtout quand on le voit crier qu'il a faim... sur une "île" au milieu du fleuve...

[Luna]

Dans le rapport du décès, il ne pesait plus que 30 kilos. On le voit sur l'une des dernières photos du site dont je vous ai parlé : il n'a que la peau sur les os. Dans son journal, il a pourtant fait mention d'animaux qu'il aurait chassé les derniers temps...
Dans le mot SOS qu'il a écrit, il se disait "blessé et faible"...
Ca restera un mystère.

[nonie]

merci pour les liens, Luna, c'est impressionnant...

je me suis demandé si ce n'était pas une forme de suicide, cette aventure quand même, dans son côté extrême...

[maho]

Le pigeon voyageur est revenu
Un peu du mal a tout lire quand meme.
J'ai regardé un peu Inception dans l'avion, mais j'avais beaucoup de mal a suivre (interrompu par le service de repas )
En fait Luna, je pense que tu adoreras Hong Kong, j'ai pris quelques photos (trés nulles ) juste pour te montrer le jeu de reflets la bas, pour l'instant je n'arrive pas les charger, il me manque le cable USB du telephone. Mais tous ces buildings en verre et acier, entouré de l'eau, et les couleurs du ciel (crée par la pollution surement) les couleurs clinquants sur les marchés, je suis sur que tu fera un malheur avec ton appareil photo!!

[bernard]

J'ai regardé hier soir "Into the wild".
J'ai bien aimé les paysages.
Je n'ai pas compris pourquoi il ne s'était pas plus préparé pour vivre en autonomie pendant plusieurs mois hors de la civilisation.
Quand il apprend sur le livre qu'il a fait une confusion entre mangeable et poison, c'est trop tard.
C'est un genre d'erreur difficilement compréhensible. Baies et champignons sont les 2 sujets à traiter avec précaution.
Parfois même quelques fleurs toxiques (feuilles, sève, piquants, ...).
Pour avoir tester pendant quelques mois chaque année entre 18 et 23 ans dans le Vercors son type de voyage hors de la civilisation, je me rappelle des précautions extrêmes à prendre (la Nature ne pardonne pas) pour qui veut survivre.

[nonie]

C'est pour ça que j'ai pensé à une forme de suicide... En 2 ans sur la route, il a bien dû apprendre que la nature ne pardonne pas.

IMHO, of course....

[omega]

Pour ma part, je ne vois pas ça du tout comme du suicide.
Bien au contraire, de la vie jusqu'au bout.
La nature ne pardonne pas, aucun choix n'est anodin, le hasard nous réserve la vie ou la mort à chaque tournant, et notre aventurier vit ça jusqu'au bout, vraiment jusqu'au bout.
A mon sens, il fait l'expérience ultime de la liberté.
Voilà pourquoi je truve ce film magnifique jusqu'au bout.

[Jonquille57]

Pour ma part, je ne me suis pas posée la question pourquoi il ne s'était pas préparé : ce n'était pas des vacances.
Quand on va vers la liberté, on ne se prépare pas, sinon, on cherche autre chose.

Quand je suis partie en Suède et en Norvège, je n'avais rien préparé et ne savais, au départ, même pas jusqu'où j'irai...

[bernard]

Quand on va vers la liberté, on ne se prépare pas, sinon, on cherche autre chose.

Sans préparation, c'est la meilleure façon de tout rater.
Sauf à compter sur les autres.

[Jonquille57]

Pas forcément, mais il faut savoir rebrousser chemin à temps. Tout dépend si ce besoin de liberté n'est que passager ( comme une expérience ) ou définitif.

[nonie]

Pas forcément, mais il faut savoir rebrousser chemin à temps. Tout dépend si ce besoin de liberté n'est que passager ( comme une expérience ) ou définitif.

ben, il n'a pas su
c'est pour ça que pour moi, IMHO, c'est une forme de suicide

Pour ma part, je ne vois pas ça du tout comme du suicide.
Bien au contraire, de la vie jusqu'au bout.
La nature ne pardonne pas, aucun choix n'est anodin, le hasard nous réserve la vie ou la mort à chaque tournant, et notre aventurier vit ça jusqu'au bout, vraiment jusqu'au bout.
A mon sens, il fait l'expérience ultime de la liberté.
Voilà pourquoi je truve ce film magnifique jusqu'au bout.

...

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais je maintiens que c'est un suicide.
Quel preuve de liberté plus grande que le suicide existe-t-il ?
C'est de la vie jusqu'au bout.
Le suicide n'est pas réservé aux dépressifs. C'est aussi un acte volontaire, qui a un sens pour celui qui le pérpétue.

et je trouve aussi ce film magnifique jusqu'au bout. Car il se prépare à la mort, il l'accueille, il part avec elle. Il ne la refuse pas, il ne se bat pas contre, on ne montre ni angoisse (pourtant bien légitime) si son refus au moment de l'agonie.
C'est une belle vision, d'une mort acceptée... donc une forme de suicide (et non, je ne suis pas têtue... )

[Murielle]

hi, hi, hi...Nonie, tu ne serais pas Bretonne????

[omega]

Nan, Nonie, t'es pas têtue et moi non plus.

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais je maintiens que c'est un suicide.
Quel preuve de liberté plus grande que le suicide existe-t-il ?
C'est de la vie jusqu'au bout.

A mes yeux, le suicide c'est surtout un manque de curiosité. (réponse piège: boutade qui n'en est pas une)
De la vie jusqu'au bout ... pas autant et pas aussi délibéré que de ne pas se suicider.

Je ne suis pas convaincue que quelqu'un qui veut mourir, qui croit qu'il n'a plus aucune solution pour vivre, agisse par liberté. Affranchi de toute peur et de tout découragement.

Je vois une énorme différence entre aller jusqu'au bout de sa vie, et se donner la mort.