[Index Humeur] Juste pour gueuler !

[Fluxus]

Vous savez c'est quoi le karma ?

Réprimander quelqu'un pour qu'il respecte les gestes barrières et en retour, renverser de la compote sur ma polaire Quechua. Avec laquelle je dors...

M'enfin vu les quantités de morve qu'elle a pris ces derniers jours, on est plus à ça près.

(Elle a eu droit à pleins de lavages)

[Comte_Pseudonyme]

[insérer ici message d'encouragement et des propos à la fois concis et précis pour aider à résoudre les problèmes du monde entier]

[Bubu]

J'apprécie beaucoup ta présence ici, et ton intelligence d'esprit.
Reste parmi nous.

[Bubu]

C'est quoi un "psy" ?
Car on emploie cette abréviation à tord et à travers...
Psychologue ? Psychiatre ?

Un psychologue a fait des études de psychologie dans une fac de lettres. Ce n'est pas un médecin.
Alors qu'un psychiatre a fait médecine, c'est un médecin spécialisé, qui est totalement apte de prescrire des ordonnances.

Voilà, c'était juste pour ruer dans les pancartes, et pour pousser la gueulante. (A prononcer avec l'accent du Sud. S'il vous plait. ).

[Fluxus]

C'est quoi un "psy" ?
Car on emploie cette abréviation à tord et à travers...
Psychologue ? Psychiatre ?

Un psychologue a fait des études de psychologie dans une fac de lettres. Ce n'est pas un médecin.
Alors qu'un psychiatre a fait médecine, c'est un médecin spécialisé, qui est totalement apte de prescrire des ordonnances.

Voilà, c'était juste pour ruer dans les pancartes, et pour pousser la gueulante. (A prononcer avec l'accent du Sud. S'il vous plait. ).

Oh non, on n'évoque même pas les psychanalystes !

(Bon, j'arrête, frappez-moi pas svp)

[Bubu]

C'est quoi un "psy" ?
Car on emploie cette abréviation à tord et à travers...
Psychologue ? Psychiatre ?

Un psychologue a fait des études de psychologie dans une fac de lettres. Ce n'est pas un médecin.
Alors qu'un psychiatre a fait médecine, c'est un médecin spécialisé, qui est totalement apte de prescrire des ordonnances.

Voilà, c'était juste pour ruer dans les pancartes, et pour pousser la gueulante. (A prononcer avec l'accent du Sud. S'il vous plait. ).

Oh non, on n'évoque même pas les psychanalystes !

(Bon, j'arrête, frappez-moi pas svp)

Ah oui, je les ai oublié ces oiseaux là. Les psychanalystes. Des personnes qui ont trop lu Freud et qui voient des symboles phalliques partout. Des pervers pornographiques. Qui n'ont aidé personne !

[Fluxus]

En vrai, moi, avant de savoir de manière "officielle" que j'étais TSA et donc, avant que je ne me renseigne vraiment sur le sujet, puisque je ne me suis jamais renseignée auparavant, j'ai compris moi-même avec le temps que c'était une évidence, le diagnostic a été nécessaire pour au final, obtenir ce qu'on me devait sur le plan accompagnement, aides et suivis et ba je fantasmais beaucoup sur l'aspect psychanalytique et je me suis toujours dit que c'était un truc pour moi.

Puis après, j'ai été diagnostiquée, j'ai fait mes recherches, pris en compte le passé historique, les liens entre l'autisme et cette pratique et tout le reste et je me suis mise à critiquer parce que c'est la bête noire aux yeux des gens. Du coup, j'ai critiqué pour "suivre" les gens.

Mais, perso, je trouve qu'il n y a pas tout à jeter aujourd'hui, dans ce pan là. Et j'ai honte de le dire sur le forum parce qu'il peut y avoir des gens qui ont pu être concernés par un potentiel lien entre autisme et psychanalyse de manière personnelle, par exemple, des spécialistes vieille école qui n'y connaissaient rien et qui ont pu incriminer des parents ou autre. J'essaie souvent de détendre l'atmosphère quand j'en parle du coup...

C'est pas un truc que je prône, clairement pas, mais personnellement, j'ai des expériences et des vécus, qui sont les miens, qui font que je ne peux pas me permettre de détester quelque chose juste parce que dans le monde de l'autisme, il faut l'avoir en horreur...

J'ai toujours connu les théories Freudiennes fumeuses et tout le reste mais personnellement, j'aime bien m'en moquer, en rire, c'est un truc qui m'amuse, de poser des réflexions en imaginant les interprétations avec ces théories là.

Mais j'ai vraiment l'impression que c'est une honte pour moi, en tant que personne TSA, de penser qu'il y a des pans à ne pas jeter aujourd'hui.

[Fluxus]

J'ai vu des psychiatres tellement pires que ça, qui jouent sur la casquette de "médecin", où, sans même s'inspirer de ces trucs, sans avoir basé leur pratique là-dessus, ils avaient pas besoin de ça pour être tranchant sur le TSA et l'autisme, pour dire de la grosse merde ou juste leur façon de faire leur métier de manière générale que...

Le pan psychanalytique, c'est pas ce qui me choque le plus en fin de compte.

J'en parle parce que je prévois prochainement d'organiser un truc pour la journée mondiale de l'autisme avec des gens que je connais, où je serai potentiellement invitée à parler du sujet et je veux à tout prix éviter tout lien entre l'autisme et ce sujet. Genre que personne ne prononce ce mot là.
Le mot interdit dans l'autisme, c'est "psychanalyse".

Bref, du coup, j'assume pas.

[Comte_Pseudonyme]

C'est quoi un "psy" ?
Car on emploie cette abréviation à tord et à travers...
Psychologue ? Psychiatre ?

Un psychologue a fait des études de psychologie dans une fac de lettres. Ce n'est pas un médecin.
Alors qu'un psychiatre a fait médecine, c'est un médecin spécialisé, qui est totalement apte de prescrire des ordonnances.

Voilà, c'était juste pour ruer dans les pancartes, et pour pousser la gueulante. (A prononcer avec l'accent du Sud. S'il vous plait. ).

Oh non, on n'évoque même pas les psychanalystes !

(Bon, j'arrête, frappez-moi pas svp)

https://www.rue-des-livres.com/livre/23 ... nnard.html

Le Psychanalyste parfait est un connard
Auteur(s) : Maud Lacroix, Peter Patfawl, Josef Schovanec
Editeur : De Varly ›

Voilà un guide qui interesserait tous les parents ! "Le psychanalyste parfait est un connard" pointe les meilleurs perles de la psychanalyse autour des familles concernées par l'autisme...

[Fluxus]

Bref, du coup, je n'ai pas envie qu'on me jette la pierre mais culturellement et géographiquement parlant, j'ai toujours vécu dans un milieu, où, encore une fois, certainement le fait qu'on soit dans un secteur avec une majorité de population vieillissante, les vieux trucs restent ancrés dans les esprits.

Et du coup, quand j'entends des gens rejeter aujourd'hui tout ce qui concerne ces concepts de "bienveillance", d' "inclusion", du fait de s'adapter aux personnes en situation de handicap, un peu comme quand on jette 1 gosse à l'eau et qu'on espère qu'il se mette à nager tout seul et qu'il s'adaptera et apprendra avec le temps...

Ba, je sais plus où me foutre. J'ai pas envie d'être quelqu'un à blâmer pour ça.

Quand autour de soi, on a des gens qui rejettent tout ce qui se fait aujourd'hui pour aider les personnes en situation de handicap et en même temps, des gens qui ne sont pas non plus dans des théories aussi fumeuses que celles qui sont orientées par la psychanalyse, ba moi, je sais plus dans quel monde je vis.

J'ai juste l'impression que tout le monde critique tout, que personne ne propose rien et qu'être en situation de handicap, c'est un truc à enfouir sous le tapis et que pour certaines personnes, faut limite considérer que ça n'existe pas.

Et bref, en ayant vu pire, d'un point de vue très personnel, en terme de pratiques de certains professionnels, je ne peux pas blâmer l'entièreté de tout ce qui se dit là-dedans, même si je n'approuve pas pour autant et je laisse juste l'autisme très loin de ça.

EDIT : Il y a même des gens, qui ont beau critiquer ce pan là mais qui en attendant, quand ils parlent de handicap autre qu'un truc hyper physique, ils n'y croient même pas, ils ont toujours une raison lambda basée sur des facteurs externes en remettant aussi la faute sur des choses comme l'éducation etc.

Donc ils prennent les gens pour des cons.

[Fluxus]

Sinon hors sujet et autre coup de gueule mais je pensais être un peu genre mauvaise foi mais je remarque qu'il y a pleins de gens de mauvaise foi aussi, ici.

Bref.

Et qu'on ne s'amuse pas à interpréter mes paroles sur les post précédents, je n'ai absolument pas fait d'éloge des orientations psychanalytiques, j'ai simplement dit, qu'il y a des aspects sur lesquels ils ne sont grave pas à critiquer ou blâmer quand on voit les pratiques de d'autres personnes et que j'avais honte de parfois, le dire ici, à cause de l'image qui y est associée quand on parle de l'autisme. Même si moi, je n'en parlais pas dans ce cadre là mais bon, vaut mieux se justifier au cas où.

Et qu'avant que j'ai connaissance de mon autisme de manière "officielle", genre noir sur blanc, je me projetais quand même, encore, par ignorance, du passif historique, dans une possibilité de pouvoir être aidée dans ma vie par ce type de pratique. Mais pas sur les éléments qui concernaient mon TSA, uniquement sur des problématiques autres (quand on arrive à faire la distinction entre les choses).

En même temps, j'exclue juste tout lien avec l'autisme. Why not pour d'autres choses qui n'ont pas de lien direct avec le TSA mais non pour les choses qui y sont corrélées.

Et de toutes façons, je pense que le mieux, c'est de laisser la personne autiste elle-même, si elle en a la capacité, de choisir la pratique, selon ce sur quoi elle veut bosser et comment.

EDIT : Et oui, je suis de mauvais poil aujourd'hui.

EDIT 2 : Et je comprends pas pourquoi les gens pensent toujours en terme d'opposition au lieu de complémentarité, de coexistence.

[Fluxus]

Y a 2 jours, j'étais en train d'écrire ça :

C'est peut-être pour ça que je me fais tacler h24 par les psychiatres qui ne connaissent rien à l'autisme.

Maintenant que je suis un légume, ils ne voient plus que l'autisme et un semblant de vie figée et ratée, une personne qui ne sait rien faire et ne fait plus rien, une personne qui ne vit plus mais bon, ils acceptent et ils laissent les choses continuer, tourner en rond, comme s'il fallait que ça continue, comme si ça allait dans le bon sens. Je crois qu'ils pensent que c'est ça, l'autisme. Alors que pas du tout.

Ça c'est juste moi en version dépitée avec mon TSA. Oui, ça ressort à mort mais c'est tellement pas l'intégralité. Tout ça parce que ça les arrange d'approprier une image "négative" à l'autisme, comme si ça n'était que souffrance.

Ça me fait penser au moment où Josef Schovanec (que j'ai eu la chance de voir en vrai en conférence y a quasiment 3 ans de ça, dans un parc culturel de ma région, à Pâques) cite un de ses amis en disant :

La souffrance de l'autiste, c'est une nécessité vitale pour le psychiatre.

[Zelmoed]

y'a pas que Freud... j'aime beaucoup Jung, pas tout lu hein, mais le peu que j'ai lu, je trouve ça magnifique... bien sûr qu'il y a du phallus et des trucs plus que bizarres (ses rêves d'enfant sont ) mais il y a tellement de choses profondes (pas de second degré svp) et il a une telle culture...

[Fluxus]

"Phallus"...

"Choses profondes"...

Me concernant, je ne porte pas d'affection particulière envers tout cela, je ne connais qu'en surface, par les clichés, je donnais juste un avis qui me passait par la tête parce que je remarque que les psychanalystes sont les seuls qu'on critique alors qu'il y a un nombre incalculable de professionnels qui sont tout autant à critiquer voir même pires, sans pour autant être issus de ce genre de pratiques.

[freeshost]

Meuh non ! On ne critique pas que la psychanalyse, mais toutes les pseudo-sciences.