Pour le financement, je pense à l'idée que promeuvent plusieurs candidats : une taxe (par exemple de 0.0001 (0.01 %)) sur toutes les transactions dépassant un certain montant (par exemple 100'000 euros).

Avec environ 700 euros par mois, comme proposé par Benoît Hamon, on ne peut pas dire qu'on roule sur l'or. Je ne suis donc pas de l'avis que cela incitera les citoyens français à la paresse.
Cela pourra, au contraire, éviter des situations précaires. Cela permettra, comme l'a redit Tugdual, d'élargir la palette de choix parmi les emplois, et à ne pas devoir choisir un emploi juste en fonction du salaire, mais aussi en fonction d'autres critères : l'impact écologique de l'activité, le sens qu'on y donne / qu'on peut y donner, les conditions de travail, la CCT (convention collective de travail), etc.
Cela permettra aussi de consacrer plus de temps à des activités non (directement) lucratives : bénévolat, formations, voyages, etc. Cela permet aussi de donner un coup de pouce supplémentaire aux personnes avec des handicaps qui mettent à mal la possibilité de trouver du travail (spectre autistique, spectre schizophrénique, paraplégie, tétraplégie, hémiplégie, vieillesse, accidents, etc.). Ce "RIB" (revenu inconditionnel de base) n'inclurait donc pas l'AAH (ou l'AI en Suisse), mais s'y ajouterait. Je vous avais déjà dit que j'étais contre la dictature du plein temps, contre la contrainte de devoir travailler plus de quarante heures pour survivre. Là, l'autre pan est de réduire les loyers, avec des constructions écologiques (bonne isolation thermique notamment), pour réduire les frais fixes (de chauffage notamment).
C'est bien que les candidats aient proposé de revaloriser le métier d'enseignants, lequel ne me semble pas assez valorisé en France, de créer des postes. Mais il faudrait former encore plus d'enseignants, à mon avis.
Je suis aussi pour la suppression du numerus clausus dans la formation dans les domaines de la santé (comme dans toutes les formations). Ce numerus clausus n'arrange pas le sur-travail des personnes qui travaillent dans la santé, lequel nuit aux patients.