La tomate de l'exclusion...
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Re: La tomate de l'exclusion...
Quand j'étais encore toute jeunette et que j'étais mono dans un centre aéré, un jour nous avons eu de la soupe à manger qui n'étais vraiment pas très bonne. J'ai essayé d'inciter les jeunes garçons à manger. C'était un précepte éducatif dans ma famille. "On mange de tout." Et j'en ai mangé, pour donner l'exemple...
La nuit suivante, j'ai été malade, je ne vous dis pas...
Et le lendemain, hécatombe parmi les enfants. N'étaient là que ceux qui avaient refusé catégoriquement d'en manger.
ET C’ÉTAIT CEUX LA QUI AVAIENT EU RAISON !
Quelques années plus tard, stagiaire psychologue, j'assiste à un repas où l'éducatrice tiens absolument à ce qu'un enfant mange du boudin noir. Il refuse longtemps. Puis il cède et s'enfuit aussitôt aux toilettes. Il revient assez vite en claironnant : "J'ai fait caca tout noir." Ça n'avait pas fait long feu dans son corps le boudin...
Voilà ce que c'est le désir de maîtrise des adultes sur les enfants !
Jacline
La nuit suivante, j'ai été malade, je ne vous dis pas...
Et le lendemain, hécatombe parmi les enfants. N'étaient là que ceux qui avaient refusé catégoriquement d'en manger.
ET C’ÉTAIT CEUX LA QUI AVAIENT EU RAISON !
Quelques années plus tard, stagiaire psychologue, j'assiste à un repas où l'éducatrice tiens absolument à ce qu'un enfant mange du boudin noir. Il refuse longtemps. Puis il cède et s'enfuit aussitôt aux toilettes. Il revient assez vite en claironnant : "J'ai fait caca tout noir." Ça n'avait pas fait long feu dans son corps le boudin...
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"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
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Re: La tomate de l'exclusion...
C'est toi qui pense que la cause de son aversion a la verdure etait du au fait qu'elle n'ai pas été forcé. Peut etre que juste elle n'aime pas le gout de tout ce qui est vert c'est tout.
Le goût ça se forme, ça se développe, et forcer un enfant à goûter, c'est justement pour éviter qu'il devienne difficile ! J'ai eu une amie qui, adulte, ne mangeait que des féculents et de la viande. Tout ce qui était vert était banni ! Pourquoi ? Parce qu'elle n'avait jamais été forcée à manger ce qu'elle n'avait pas envie de manger, et avait décrété enfant ne pas aimer tel truc sans l'avoir jamais goûté... Et du coup, n'ayant jamais eu à se forcer dans la vie, ou à manger des trucs qui lui déplaisait, ben elle ne se forçait pas plus adulte....
Elle est adulte, elle ne mange pas de vert et après c'est sa vie non?
Insister pour que l'enfant goutte OK mais le forcer??? au point de le laisser le ventre vide et puni toute l'après midi, juste pour une tomate? Ca frole le mauvais traitement quant même, pour un gamin qui n'a fait de mal a personne.
Donc en gros on propose l'aliment on insiste un peu avec l'enfant histoire qu'il goutte et si vraiment il veut pas ben tant pi ca sera pour une autre fois. Une aversion alimentaire tant qu'il n'y a pas de consequence sur sa santé on peu se permettre de laisser le temps a l'enfant d'avoir l'envie de gouter.
Personnelement le celeri c'est un aliment que je ne peux vraiment pas manger, rien que l'odeur me rend malade. Même super dilué dans une soupe ou une sauce tomate ca me rend malade. Donc on peux toujours insister pour que je goutte ca sera non même en tant qu'adulte, je prefere passer pour malpolie que d'être malade.
Modifié en dernier par bidouille le vendredi 26 avril 2013 à 23:31, modifié 1 fois.
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Re: La tomate de l'exclusion...
Ayant travaillé dans des structures d'accueil d'enfants et même dans des cantines, en effet nous avons pour directive de tout faire pour qu'un enfant goûte à tout, dans certain cas on les fait "signé" ce contrat de bonne cohésion avant le repas pour les préparer et leurs expliquer pourquoi on veut qu'ils goutent à tout.
On ne demande pas à ce qu'ils mangent TOUT le morceau, seulement goûter et ça se fait par étape, par exemple juste un "micro" bout ou si c'est trop juste planter la fourchette dedans et "goûter" la fourchette.
Mais même si l'enfant refuse malgré tout, jamais, jamais on ne l'aurai expulser, et des cas difficiles au niveau alimentaire j'en ai eu.
Je pense même que ce n'est pas un motif légalement valable pour expulser quelqu'un.
Ça me scandalise.
Et, non, on ne force pas un enfant à manger de tout et goûter à tout car c'est contre productif, il aura encore plus peur des nouveaux aliments, pédagogiquement on rend attrayant la nourriture, on l'invite par des stratagèmes à goûter, et ça marche même sur les plus réticents (ex: on a mis 8mois pour qu'une petite ose mettre la fourchette dans sa bouche avec juste le jus ou des miettes de l'aliment que l'on voulait lui faire goûter, puis elle est devenue une enfant gourmande qui encourageait les autres à goûter.)
Cette histoire de tomate doit cacher autre chose d'assez honteux et compliqué à assumer de la part de l'équipe pédagogique pour la camoufler sous un motif aussi ridicule, disproportionné et puérile.
On ne demande pas à ce qu'ils mangent TOUT le morceau, seulement goûter et ça se fait par étape, par exemple juste un "micro" bout ou si c'est trop juste planter la fourchette dedans et "goûter" la fourchette.
Mais même si l'enfant refuse malgré tout, jamais, jamais on ne l'aurai expulser, et des cas difficiles au niveau alimentaire j'en ai eu.
Je pense même que ce n'est pas un motif légalement valable pour expulser quelqu'un.
Ça me scandalise.
Et, non, on ne force pas un enfant à manger de tout et goûter à tout car c'est contre productif, il aura encore plus peur des nouveaux aliments, pédagogiquement on rend attrayant la nourriture, on l'invite par des stratagèmes à goûter, et ça marche même sur les plus réticents (ex: on a mis 8mois pour qu'une petite ose mettre la fourchette dans sa bouche avec juste le jus ou des miettes de l'aliment que l'on voulait lui faire goûter, puis elle est devenue une enfant gourmande qui encourageait les autres à goûter.)
Cette histoire de tomate doit cacher autre chose d'assez honteux et compliqué à assumer de la part de l'équipe pédagogique pour la camoufler sous un motif aussi ridicule, disproportionné et puérile.
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Re: La tomate de l'exclusion...
Est-ce que cela veut dire que si l'enfant refuse de signer, parce qu'il ne souhaite pas justement qu'on le "force" (il y a des nuances à faire sur ce mot) à goûter à tous les aliments, il ne pourra pas manger à la cantine ?Lou Morgan a écrit :Ayant travaillé dans des structures d'accueil d'enfants et même dans des cantines, en effet nous avons pour directive de tout faire pour qu'un enfant goûte à tout, dans certain cas on les fait "signé" ce contrat de bonne cohésion avant le repas pour les préparer et leurs expliquer pourquoi on veut qu'ils goutent à tout.
Dans ce contexte, vous n'avez pas "forcé" l'enfant à manger quelque chose, vous l'avez apprivoisé et appris à apprivoiser sa nourriture, ce n'est pas pareil. Pour donner une image, cette méthode permet aux éducateurs de baliser le terrain et de permettre à l'enfant de l'explorer tout en évoluant dans une sphère sécurisée ; alors que le "forçage" ressemble d'avantage à pousser quelqu'un de l'avion pour qu'il saute en solo en parachute. Enfin, c'est l'image que j'ai dans la tête.Lou Morgan a écrit :Et, non, on ne force pas un enfant à manger de tout et goûter à tout car c'est contre productif, il aura encore plus peur des nouveaux aliments, pédagogiquement on rend attrayant la nourriture, on l'invite par des stratagèmes à goûter, et ça marche même sur les plus réticents (ex: on a mis 8mois pour qu'une petite ose mettre la fourchette dans sa bouche avec juste le jus ou des miettes de l'aliment que l'on voulait lui faire goûter, puis elle est devenue une enfant gourmande qui encourageait les autres à goûter.)
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Re: La tomate de l'exclusion...
Je trouve qu'il y a bien des choses intéressantes de dites ici, mais vous mélangez un peu tout.
Vous parlez de cas où des aliments vous rendent malades. Ce qui en soi n'a absolument rien à voir avec le fait de refuser de manger un truc que l'on aime pas.
L'ail, le lait ou le chocolat mal digérés, les choux/artichauts/panais and co qui donnent des gaz, qui ballonnent etc, c'est très particulier.
Le problème de textures et d'anxiété, c'est il me semble assez caractéristique du SA (entre autres j'imagine ?) aussi.
Encore heureux qu'on ne se force pas à manger de trucs qui nous rendent malades...
Pour l'exemple de la soupe, c'est aussi une autre histoire. Normalement le cuisinier déjà aurait du se rendre compte qu'il servait un truc mauvais. Non pas au simple sens de "mauvais en goût" mais mauvais pour la santé (= légumes pourris, ou avec du lait tourné etc).. Ya une différence entre refuser de manger un steak parce qu'il est vert, et refuser de manger un steak parce qu'on "aime pas ça".
Pour la fille dont je parlais et qui refusait toute verdure (étendu à "tout légume" en fait), oh que oui c'est son problème, même si je suis parvenu sans aucun problème à lui en faire manger quelques uns quand je les lui cuisinais...) mais non non, elle m'a confirmé que sa mère ne l'avait jamais forcé à manger le moindre truc qu'elle n'aimait pas trop. Et après elle se plaignait d'être obèse, mais vu son alimentation c'était pas étonnant quoi.. Et je maintiens que si elle avait appris à être moins difficile, elle aurait évolué différemment.
Sur la question de "ce qui est bon pour la santé", perso je me base sur des principes de nutrition, pas sur les spots de pubs et compagnie. On a pas attendu les "mangez 5 fruits et légumes par jour" (qui d'ailleurs signifie "mangez 5 portions de fruits et légumes par jour") pour manger équilibré.. (bon par contre je vous épargne une trop grande digression car je pourrais parler des heures et des heures de nutrition et de cuisine ... ça doit être mon Intérêt Particulier XD *sors*
Mais là pour en revenir à l'article, c'est évident que la "sentence" était disproportionnée, surtout dans un contexte de vacances... On laisse pas un gamin le ventre vide :/ Au pire on lui refile une pomme au lieu du gâteau que tout le monde avait le droit d'avoir (après tout si on passe sa vie à ne faire que ce qu'on veut, on ira pas loin...c'est aussi une leçon de vie, et pas des plus traumatisantes!) et basta.. Mais le laisser crever la dalle + lui interdire de participer à l'atelier + l'exclure un jour... là c'est hors de toute proportion..
Ha et pour répondre à Sybéria :
Le nombre de fois où mon copain tirait la gueule quand je lui disais ce que j'avais fait à manger, parce que ça lui évoquait la version "cantine" qu'il n'aimait pas... S'il n'avait pas gouté sous prétexte que ben "un hachis parmentier c'est un hachis parmentier", il serait passé à côté d'un truc qu'il me demande régulièrement de refaire parce qu'il en a envie... ^^"
Et je considère que oui, les goûts peuvent évoluer.. J'ai toujours détester les cornichons.. Depuis mes 21 ans, j'en ramène un bocal de chez mes parents dés que je vais les voir... ça m'est venu comme ça d'un coup sans prévenir, je me suis mis non pas à "apprécier" mais à adorer les cornichons ! Alors... Je laisse toujours une chance aux aliments de me re-séduire, à l'occasion ^^
Et si quelqu'un me fait à manger quelque chose que je n'aime pas, je ne râle pas intérieurement, je me dis que c'est bon je vais pas en mourir de manger ça, et ce sera meilleur demain, un point c'est tout. Je n'irai jamais dire que j'adore ça, je me resservirais pas, je dirais même que je suis pas fan, si la question est posée, mais que je mange quand même parce que je suis poli, c'est tout. C'est pas hypocrite, ni manipulateur ni un mensonge.
Vous parlez de cas où des aliments vous rendent malades. Ce qui en soi n'a absolument rien à voir avec le fait de refuser de manger un truc que l'on aime pas.
L'ail, le lait ou le chocolat mal digérés, les choux/artichauts/panais and co qui donnent des gaz, qui ballonnent etc, c'est très particulier.
Le problème de textures et d'anxiété, c'est il me semble assez caractéristique du SA (entre autres j'imagine ?) aussi.
Encore heureux qu'on ne se force pas à manger de trucs qui nous rendent malades...
Pour l'exemple de la soupe, c'est aussi une autre histoire. Normalement le cuisinier déjà aurait du se rendre compte qu'il servait un truc mauvais. Non pas au simple sens de "mauvais en goût" mais mauvais pour la santé (= légumes pourris, ou avec du lait tourné etc).. Ya une différence entre refuser de manger un steak parce qu'il est vert, et refuser de manger un steak parce qu'on "aime pas ça".
Pour la fille dont je parlais et qui refusait toute verdure (étendu à "tout légume" en fait), oh que oui c'est son problème, même si je suis parvenu sans aucun problème à lui en faire manger quelques uns quand je les lui cuisinais...) mais non non, elle m'a confirmé que sa mère ne l'avait jamais forcé à manger le moindre truc qu'elle n'aimait pas trop. Et après elle se plaignait d'être obèse, mais vu son alimentation c'était pas étonnant quoi.. Et je maintiens que si elle avait appris à être moins difficile, elle aurait évolué différemment.
Sur la question de "ce qui est bon pour la santé", perso je me base sur des principes de nutrition, pas sur les spots de pubs et compagnie. On a pas attendu les "mangez 5 fruits et légumes par jour" (qui d'ailleurs signifie "mangez 5 portions de fruits et légumes par jour") pour manger équilibré.. (bon par contre je vous épargne une trop grande digression car je pourrais parler des heures et des heures de nutrition et de cuisine ... ça doit être mon Intérêt Particulier XD *sors*
Mais là pour en revenir à l'article, c'est évident que la "sentence" était disproportionnée, surtout dans un contexte de vacances... On laisse pas un gamin le ventre vide :/ Au pire on lui refile une pomme au lieu du gâteau que tout le monde avait le droit d'avoir (après tout si on passe sa vie à ne faire que ce qu'on veut, on ira pas loin...c'est aussi une leçon de vie, et pas des plus traumatisantes!) et basta.. Mais le laisser crever la dalle + lui interdire de participer à l'atelier + l'exclure un jour... là c'est hors de toute proportion..
Ha et pour répondre à Sybéria :
Ben si c'est une réelle aversion au céleri (genre envie de vomir et tout.. moi c'est la brandade lol, chacun à son "truc qui fout la gerbe") tu le dis, mais si c'est juste que "t'es pas fan du céleri", ben moi perso je le mangerais... Je m'en servirais surement pas une plâtrée mais un peu, au moins pour gouter. Car tu sais jamais si le céleri-remoulade de cette personne aura le même goût que celui de ta maman quand tu étais petite, ou de celui de la cantine etc.Syberia a écrit :Je ne comprends pas bien le sens d"apprendre à manger même quand on aime pas", cela veut-il dire que si l'on apprécie pas un aliment (reprenons le cas du céleri) on doit quand même le goûter à chaque fois qu'il est proposé ? Si une personne t'invite, et que tu lui dis que tu n'aimes pas le céleri, et qu'elle te sert le fameux céleri-rémoulade en entrée (parce qu'elle a oublié, par exemple), tu vas quand même le manger ? De mon côté, je lui expliquerai calmement que je n'apprécie pas cette association céleri-mayonnaise et que je préfère m'abstenir de la manger. Pour moi il serait plus impoli de manger cet aliment en râlant intérieurement contre cette personne (forme de manipulation et de mensonge) que de lui dire aimablement que je préfère attendre le plat principal. Mais je suppose que c'est une question de point de vue (et de définition de la politesse). En revanche je n'obligerai pas cette personne à cuisiner autre chose uniquement pour moi.
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Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot -> HPI confirmé
Et Annihilator assumé :p
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Re: La tomate de l'exclusion...
Aux dernières nouvelles, le président de la communauté de commune (Carmaux) s'en lave les mains, tandis que la famille a porté plainte.
Rassurez vous, c'est le même genre d'oiseaux qui s'occupent aussi des personnes âgées, de la même manière.Didier Somen, le président de la communauté de communes du Ségala carmausin, dont dépend le centre de loisirs, ne souhaite pas entrer dans la polémique. «Nous travaillons avec cette association depuis une dizaine d'années. Les personnels sont à la hauteur et irréprochables. C'est un problème entre une famille et le centre. Nous allons essayer de les réunir, la semaine prochaine, lorsque la pression sera retombée».
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: La tomate de l'exclusion...
Haha, donc le personnel étant "à la hauteur" et "irréprochable", il ne peut y avoir aucun problèmes....
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Re: La tomate de l'exclusion...
Je suis peut être étrange, mais je trouve que dans cet argument il y a bien une tentative de moralisation de l'acte de manger. J'entends par le terme "moralisation" : qui part des traditions, us et coutumes et qui se veut représentatif du Bien.Mizton a écrit :Pour la fille dont je parlais et qui refusait toute verdure (étendu à "tout légume" en fait), oh que oui c'est son problème, même si je suis parvenu sans aucun problème à lui en faire manger quelques uns quand je les lui cuisinais...) mais non non, . Et après elle se plaignait d'être obèse, mais vu son alimentation c'était pas étonnant quoi.. Et je maintiens que si elle avait appris à être moins difficile, elle aurait évolué différemment.
Tradition (qui se transmet de génération à génération) : Si cette personne est obèse c'est parce qu'elle refuse de manger des légumes (présupposé 1 : les légumes permettent d'être/de rester mince), et que les autres aliments qu'elle mange la rendent obèse (présupposé 2 : tout aliment ne faisant pas partie de la classe des végétaux est potentiellement facteur de prise de poids/masse). Ces deux présupposés sont ancrés dans la tradition du corps sain (qui remonte à l'Antiquité) et qui s'applique par différentes méthodes diététiques. Notre vision de "l'alimentation saine" est donc la résultante de plusieurs siècles de tradition diététique.
Us et coutumes (habitudes/pratiques) :
Son refus de l’alimentation "végétale" proviendrait donc des habitudes que cette personne a modelé durant son enfance, et qu'elle a conservé à l'âge adulte (pratique).elle m'a confirmé que sa mère ne l'avait jamais forcé à manger le moindre truc qu'elle n'aimait pas trop
Représentatif du Bien :
Même si je ne suis pas très douée pour l'implicite, je suppose que cette phrase insinue qu'elle ne peut pas se plaindre, car elle serait responsable (en faute ?) de son état d'obèse : Elle ne mange pas de légumes, qui sont les aliments minceurs par excellence et que tout le monde le sait, alors elle se nourrit d'aliments potentiellement à effet grossissant, donc elle n'a pas de raison de se plaindre et c'est normal (résultante) qu'elle soit grosse :Et après elle se plaignait d'être obèse, mais vu son alimentation c'était pas étonnant quoi..
Pour faire un parallèle avec l'histoire de Enzo, tu écris que :Et je maintiens que si elle avait appris à être moins difficile, elle aurait évolué différemment.
Autrement dit, la pomme que tu vas donner à l'enfant au lieu d'un gâteau à valeur de punition : puisque s'il avait mangé ses tomates alors il aurait eu un gâteau. Si on reprend les écrits de Skinner, il s'agit ici de renforcement négatif, la punition de l'enfant étant représenté par un fruit, il se pourrait que se dernier associe fruits/légumes comme des punitions (exactement le contraire d'apprendre à aimer ce genre de nourriture).Mais là pour en revenir à l'article, c'est évident que la "sentence" était disproportionnée, surtout dans un contexte de vacances... On laisse pas un gamin le ventre vide :/ Au pire on lui refile une pomme au lieu du gâteau que tout le monde avait le droit d'avoir (après tout si on passe sa vie à ne faire que ce qu'on veut, on ira pas loin...c'est aussi une leçon de vie, et pas des plus traumatisantes!) et basta..
Je comprends que ne pas manger un plat servi peut être considéré comme de l'impolitesse (puisqu'il s'agit de ne pas répondre aux règles de la bienséance), mais à mon sens ce n'est pas pour autant que cela est une incorrection.Mizton a écrit :Et si quelqu'un me fait à manger quelque chose que je n'aime pas, je ne râle pas intérieurement, je me dis que c'est bon je vais pas en mourir de manger ça, et ce sera meilleur demain, un point c'est tout. Je n'irai jamais dire que j'adore ça, je me resservirais pas, je dirais même que je suis pas fan, si la question est posée, mais que je mange quand même parce que je suis poli, c'est tout. C'est pas hypocrite, ni manipulateur ni un mensonge.
En fait, je crois que j'analyse trop les choses...
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Re: La tomate de l'exclusion...
Sans rentrer dans détails, c est tout de même excessif d'exclure un enfant 24 h sur un motif aussi futile. Elle est psychorigide cette directrice de centre pour enfant. Si il avait mis quelqu'un en danger ou avait eu un comportement deplace envers quelqu'uń, etc ... Mais ne pas aimer les tomates
Quand aux parents qui portent plainte ... Ils ont rien d'autre à faire ceux la? C'est une dérive à l'américaine qui me fait horreur. Si ce petit monde avait chercher un peu plus à se parler, je ne pense pas qu'ils auraient été dans les journaux. Je trouve ça d une médiocrité
Quand aux parents qui portent plainte ... Ils ont rien d'autre à faire ceux la? C'est une dérive à l'américaine qui me fait horreur. Si ce petit monde avait chercher un peu plus à se parler, je ne pense pas qu'ils auraient été dans les journaux. Je trouve ça d une médiocrité
Maman d'un seul petit gars né en 2005, autiste.
"By giving away what we want most (love, money, gratitude), we create a greater abundance of the very commodity we seek. What goes around comes around." ~ Barry Neil Kaufman
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Re: La tomate de l'exclusion...
Comment transformer le repas, moment de plaisir, en moment de torture !Syberia a écrit :Ce comportement de la part de l'équipe "pédagogique" et de la directrice me rend vraiment furieuse. Je ne comprends pas comment on peut être aussi sûr de soi pour oser imposer un diktat aussi stupide.
Cela me rappelle de biens mauvais souvenirs, et me ferait presque hurler ...
Eh bien je vais être encore plus radical.Mizton a écrit :Je vous trouve assez radicaux face à une réaction également radicale....
Pour paraphraser Audiard, le jour où on enverra les cons
en orbite, cette "équipe éducative" n'aura pas fini de tourner ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: La tomate de l'exclusion...
Est-ce que cela veut dire que si l'enfant refuse de signer, parce qu'il ne souhaite pas justement qu'on le "force" (il y a des nuances à faire sur ce mot) à goûter à tous les aliments, il ne pourra pas manger à la cantine ?Syberia a écrit :Lou Morgan a écrit :Ayant travaillé dans des structures d'accueil d'enfants et même dans des cantines, en effet nous avons pour directive de tout faire pour qu'un enfant goûte à tout, dans certain cas on les fait "signé" ce contrat de bonne cohésion avant le repas pour les préparer et leurs expliquer pourquoi on veut qu'ils goutent à tout.
Les enfants non pas vraiment le choix (c'est pour ça que j'ai écrit "signé" car il n'y a pas vraiment de contrat papier avec signature écrite mais plus un contrat oral que l'on répète chaque début de journée et que les parents se doivent de répéter à leur enfant avant l'arrivée en structure, ça fait partie des règles de vie en communauté et d'accompagnement de l'enfant) car si les parents les mettent à la cantine c'est dans 99% des cas parce qu'ils n'ont pas le choix.
On ne prive pas l'enfant de manger en tout cas, car c'est dangereux pour sa santé et s'il ne mange rien du tout (ce qui arrive assez souvent avec les nouveaux venus), on se doit de prévenir les parents (de toute façon on doit prévenir les parents de tout donc...).
Par contre dans certain cas, comme celui d'une petite fille qui refusait de manger tout ce qui n'était pas des féculents ou des gâteaux et qui avait développé des problèmes de carences alimentaires, le père nous avait imposé, suite à une recommandation du médecin de famille, de forcer l'enfant à manger de tout surtout des légumes sinon nous devions la priver de goûter (repas non-essentiel).
Mais il faut savoir que, dans ce genre de structure, en cas de réel problème alimentaire (allergie, intolérance, phobie...) les parents remplissent des fiches sanitaires que l'on a toujours sur nous pour tout les repas, donc, le personnel ne forcera jamais un enfant avec un problème alimentaire à manger cet aliment...
Dans le cas de l'article, je pense vraiment que l'équipe a sauté sur cette excuse bidon pour se "débarrasser" de l'enfant pour un tout autre motif socialement moins acceptable. (C'est déjà arrivée dans une des structures où je travaillais que mes référents ou collègues cherchent des moyens de se "débarrasser" de certain cas désespérant et désespéré).
J'espère qu'après enquête, les parents obtiendront gain de cause.
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Re: La tomate de l'exclusion...
D'acc avec toi, Tugdual.
Porter plainte, oui, c'est sans doute exagéré... Ou le seul moyen de savoir le vrai dans cette affaire ?
Parce qu'il s'agit d'un prétexte mal choisi,.... Ou alors, c'est plus en orbite, ils sont une galaxie à eux seuls
Porter plainte, oui, c'est sans doute exagéré... Ou le seul moyen de savoir le vrai dans cette affaire ?
Parce qu'il s'agit d'un prétexte mal choisi,.... Ou alors, c'est plus en orbite, ils sont une galaxie à eux seuls
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: La tomate de l'exclusion...
Le plus grave et triste dans l'histoire c'est la situation de l'enfant en ce moment...
D'un côté il se fait humilier, punir et isoler du groupe parce qu'il n'a pas voulu manger une tomate et de l'autre ses parents qui portent plainte contre cette structure à cause de son "caprice", ça doit-être une bonne ambiance de culpabilisation pour lui dans tout les sens.
Enfin ce n'est que des suppositions car on ne connait pas la personnalité de l'enfant, ni le fin mot de l'histoire concernant son "refus" de manger une tomate.
D'un côté il se fait humilier, punir et isoler du groupe parce qu'il n'a pas voulu manger une tomate et de l'autre ses parents qui portent plainte contre cette structure à cause de son "caprice", ça doit-être une bonne ambiance de culpabilisation pour lui dans tout les sens.
Enfin ce n'est que des suppositions car on ne connait pas la personnalité de l'enfant, ni le fin mot de l'histoire concernant son "refus" de manger une tomate.
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Re: La tomate de l'exclusion...
Mais c' est toujours comme ça. Au final c'est l'enfant qui n'est pas respecté dans cette histoire.Lou Morgan a écrit :Le plus grave et triste dans l'histoire c'est la situation de l'enfant en ce moment...
Les carences et dysfonctionnements des adultes ont toujours cette conclusion.
On en sait rien des fondements de ce fait divers mais cette conclusion la, on peut tous la faire.
Maman d'un seul petit gars né en 2005, autiste.
"By giving away what we want most (love, money, gratitude), we create a greater abundance of the very commodity we seek. What goes around comes around." ~ Barry Neil Kaufman
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Re: La tomate de l'exclusion...
Effectivement, si cet enfant se fait exclure uniquement à cause d'un bout de tomate, ça serait hallucinant.Lou Morgan a écrit :Dans le cas de l'article, je pense vraiment que l'équipe a sauté sur cette excuse bidon pour se "débarrasser" de l'enfant pour un tout autre motif socialement moins acceptable. (C'est déjà arrivée dans une des structures où je travaillais que mes référents ou collègues cherchent des moyens de se "débarrasser" de certain cas désespérant et désespéré).
NT avec faille narcissique.