Un parcours bleu Lou
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Ce prof est vraiment affreux, je me serais effondrée, tétanisé et mutique. Maintenant, il ne te reste que 4 mois et si cela est important que tu valides ton année, je me demande comme nath, si c'est possible d'obtenir un ou même plusieurs petits arrêts maladies.
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Le truc c'est que j'ai arrêté souvent l'école et j'ai honte, du coup je me force mais j'ai une terrible envie de fuir. J'ai une accumulation de honte au fil des jours que je rate, du coup même quand je loupe les cours pour me reposer, me calmer, c'est encore pire... Car je passe mon temps à avoir honte de rater alors que je ne suis pas "handicapé". Au finale j'ai des jambes, des bras, je n'ai pas de cancer ou de leucémie, je ne suis pas narcoleptique non ? Alors je donne raison à mes profs, je me dis que je ne fais aucun effort, pas assez...
J'essaye de continuer jusqu'à la fin mais pas par plaisir des études (car c'est vraiment n'importe quoi nos cours je ne comprend vraiment pas comment c'est censé m'aider pour mon avenir...) mais pour ma bourse scolaire. Mais j'ai honte de ne pas avoir une raison plus noble que celle-ci et du coup je suis éreintée à force de passer en boucle ma culpabilité....
Allez voir un médecin pour demander un certificat médicale pour justifier mes absences c'est une humiliation pour moi, même quand je suis très malade j'ai du mal à demander ça... En plus qu'est-ce que je pourrais dire au médecin pour obtenir une notification médicale ? Que je suis une petite nature ? Que je n'ai pas assez de volonté ? Que je ne fais pas assez d'effort comme tout les autres ?
En discutant de l'autisme lors de l'exposition du travail d'un élève, celui-ci à dit : l'autisme ça veut rien dire, on est tous plus ou moins autiste, ça ne change pas grand-chose. Donc si on suit son raisonnement tout le monde à des difficultés pour les études ou la vie en générale et fais des efforts donc je dois faire encore et toujours plus d'effort non ?
Concernant ce prof, elle a clairement fais comprendre à plusieurs reprises qu'elles étaient intolérante vis-à-vis de la différence, entre le racisme banalisé vis-à-vis des étudiants étrangers, la frustration par rapport à l'aménagement d'une salle pour accueillir une personne en fauteuil... ect... Je pense que c'est un cas désespéré qui ne comprend rien à rien.
Depuis que j'ai parlé de mes présomptions de SA avec mes amis les plus proches, je suis encore plus isolées en plus de ça, après les remarques : j'ai peur que tu rentres dans un délire sectaire ou le déni de ma mère : j'étais comme ça aussi pourtant je suis tout à fait normale, tu es juste originale et jeune, maintenant c'est le jugement type : c'est du cinéma pour ce donner un genre.
J'hésite à m'éloigner de tout le monde définitivement en arrêtant les cours, prenant un job style agent périscolaire auprès de très petits enfants, économiser et me payer une école privé avec un vrai suivie professionnel pour réussir à obtenir un travail indépendant plus rapidement...
Le problème pour le changement d'école, c'est le dossier de travaux à envoyer... Mon école étant un peu contre la production concrète, physique et achevé (peinture, sculpture, illustration, installation...) je n'ai pas grand-chose à présenter. Entre le workshop sur le corps et celui sur un collage divers et varié sur un film de Guy Debord avec toute la classe qui donne un truc digne de 4chan, je pense que je ne serais jamais prise nul part... Je n'ai absolument rien produit d'intéressant depuis 1 ans... Je suis condamnée à rester dans cette école ou a m'endetter pour me payer une école privée...
Je crois que tu as raison, ça a déjà commencé à détruire ma sensibilité, je n'arrive plus à écrire d'histoire ou à dessiner, dès que je commence je me dis que c'est sans intérêt et du coup je ne fais rien... Mes histoires me paraissent trop littérale (oui c'est le mot préféré de mes profs, ils n'aiment pas la littéralité et l'illustration... pour eux c'est pas de l'art) donc je n'écris plus rien...
Je me sens médiocre car tout ce que j'aimai profondément, tout mon imaginaire qui m'a permi de survivre jusqu'ici, à été critiqué, écrasé, moqué.
J'essaye tellement de changer comme ils le veulent, de suivre ce qu'ils considèrent comme "intéressant" que je ne sais plus du tout qui je suis.
Merci en tout cas, j'espère vraiment trouver une solution...
J'essaye de continuer jusqu'à la fin mais pas par plaisir des études (car c'est vraiment n'importe quoi nos cours je ne comprend vraiment pas comment c'est censé m'aider pour mon avenir...) mais pour ma bourse scolaire. Mais j'ai honte de ne pas avoir une raison plus noble que celle-ci et du coup je suis éreintée à force de passer en boucle ma culpabilité....
Allez voir un médecin pour demander un certificat médicale pour justifier mes absences c'est une humiliation pour moi, même quand je suis très malade j'ai du mal à demander ça... En plus qu'est-ce que je pourrais dire au médecin pour obtenir une notification médicale ? Que je suis une petite nature ? Que je n'ai pas assez de volonté ? Que je ne fais pas assez d'effort comme tout les autres ?
En discutant de l'autisme lors de l'exposition du travail d'un élève, celui-ci à dit : l'autisme ça veut rien dire, on est tous plus ou moins autiste, ça ne change pas grand-chose. Donc si on suit son raisonnement tout le monde à des difficultés pour les études ou la vie en générale et fais des efforts donc je dois faire encore et toujours plus d'effort non ?
Concernant ce prof, elle a clairement fais comprendre à plusieurs reprises qu'elles étaient intolérante vis-à-vis de la différence, entre le racisme banalisé vis-à-vis des étudiants étrangers, la frustration par rapport à l'aménagement d'une salle pour accueillir une personne en fauteuil... ect... Je pense que c'est un cas désespéré qui ne comprend rien à rien.
Depuis que j'ai parlé de mes présomptions de SA avec mes amis les plus proches, je suis encore plus isolées en plus de ça, après les remarques : j'ai peur que tu rentres dans un délire sectaire ou le déni de ma mère : j'étais comme ça aussi pourtant je suis tout à fait normale, tu es juste originale et jeune, maintenant c'est le jugement type : c'est du cinéma pour ce donner un genre.
J'hésite à m'éloigner de tout le monde définitivement en arrêtant les cours, prenant un job style agent périscolaire auprès de très petits enfants, économiser et me payer une école privé avec un vrai suivie professionnel pour réussir à obtenir un travail indépendant plus rapidement...
Pour les concours il est obligatoire de validé l'année oui, mais avec la grille d'évaluation abstraite et obscure de mon école on ne peut jamais savoir à l'avance si c'est possible de l'avoir ou non... Il compte beaucoup les présences...Loup a écrit :Lou, il est évident que cet environnement est on ne peut plus néfaste pour toi...
Tu es vraiment tombée sur une mauvaise école, ça m'attriste de lire tout ça.
Pour tes concours, tu as besoin de valider cette année?
Il faut vraiment que tu ailles ailleurs, il y a de très bonnes écoles, avec des ambiances bien plus saines, et des profs qui valent le coup. Ne t'empoisonne pas là, ça va pas améliorer les choses du tout.
Ça va détruire ta sensibilité, et casser ce que tu es.
Je me demande si un avis médical ne peut pas t'aider vis à vis de la bourse.
Courage, je pense à toi.
Le problème pour le changement d'école, c'est le dossier de travaux à envoyer... Mon école étant un peu contre la production concrète, physique et achevé (peinture, sculpture, illustration, installation...) je n'ai pas grand-chose à présenter. Entre le workshop sur le corps et celui sur un collage divers et varié sur un film de Guy Debord avec toute la classe qui donne un truc digne de 4chan, je pense que je ne serais jamais prise nul part... Je n'ai absolument rien produit d'intéressant depuis 1 ans... Je suis condamnée à rester dans cette école ou a m'endetter pour me payer une école privée...
Je crois que tu as raison, ça a déjà commencé à détruire ma sensibilité, je n'arrive plus à écrire d'histoire ou à dessiner, dès que je commence je me dis que c'est sans intérêt et du coup je ne fais rien... Mes histoires me paraissent trop littérale (oui c'est le mot préféré de mes profs, ils n'aiment pas la littéralité et l'illustration... pour eux c'est pas de l'art) donc je n'écris plus rien...
Je me sens médiocre car tout ce que j'aimai profondément, tout mon imaginaire qui m'a permi de survivre jusqu'ici, à été critiqué, écrasé, moqué.
J'essaye tellement de changer comme ils le veulent, de suivre ce qu'ils considèrent comme "intéressant" que je ne sais plus du tout qui je suis.
Merci en tout cas, j'espère vraiment trouver une solution...
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Tu fais le maximum de ce que tu peux pour t'adapter et réussir, tu n'as pas à avoir honte. Ce n'est pas de ta faute si il n'y a pas d'autre solution que de suivre jusqu'au bout ton année pour obtenir ta bourse.Il y a des limites aux efforts que l'on peut faire. Dans mon cas, je suis allée jusqu'à l'effondrement lorsque j'ai été mise en arrêt maladie, il y a 2 ans, j'ai dormi pendant 2 mois et demi, je me levais seulement pour prendre une douche et aller aux toilettes et je déconseille fortement à qui que ce soit de faire comme moi.
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Lou, s'il te plait, parle de ça avec ma copine, son frère est graphiste (et autiste) (il n'a pas été accepté aux Beaux Arts mais a fait les Golbins), il peut avoir des idées pour te trouver une autre solution, c'est le bagne, les Beaux Arts et comme tu t'en rends compte, ça ne te mène nulle part pour l'instant.
Accroche toi le temps de trouver autre chose.
Et... euh, tu ne fais pas d'efforts et tout et tout, ils se sont vus ??? Tu es chez les fous, ce sont eux qui devraient se faire soigner.
Accroche toi le temps de trouver autre chose.
Et... euh, tu ne fais pas d'efforts et tout et tout, ils se sont vus ??? Tu es chez les fous, ce sont eux qui devraient se faire soigner.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Projet diagnostic pour 2013
tulipetulipe: j'ai eu la même expérience à l'époque où je travaillais, c'est en effet très désagréable de se sentir à bout de souffle et d'être un vrai zombie... c'est pour ça entre autre que je m’inquiètes de cette situation car je ne veux surtout pas revivre tout ça... Au final tu as continué ton travail avec un autre rythme ou tu as changé ?
Nath62: je lui ai envoyé un message le jour même où tu m'as répondu par mp (je te remercie énormément d'ailleurs pour tout ce que tu fais...), j'attends sa réponse. Les beaux-arts peuvent aussi être une très belle expérience quand on a de bon prof en face de soi, avec une vraie pédagogie guidant les élèves a évolué selon leur profil. L'année dernière c'était comme ça, c'est pour ça que je suis restée pour une deuxième d'ailleurs...
Nath62: je lui ai envoyé un message le jour même où tu m'as répondu par mp (je te remercie énormément d'ailleurs pour tout ce que tu fais...), j'attends sa réponse. Les beaux-arts peuvent aussi être une très belle expérience quand on a de bon prof en face de soi, avec une vraie pédagogie guidant les élèves a évolué selon leur profil. L'année dernière c'était comme ça, c'est pour ça que je suis restée pour une deuxième d'ailleurs...
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Je vais la relancer, elle est dans un cap difficile, à priori, ça devient moins rose au boulot, sa santé s'en ressent, ainsi que son moral.
Tiens le coup, c'est important pour toi (et tes proches), je n'ai pas d'idée (pour l'instant, cerveau jamais au repos oblige, qui sait ?) à te donner pour continue tout en prenant assez de distance pour tenir parce que tout ce que tu expliques est d'une difficulté extrême et des situations idem.
Je n'aurais jamais pu tenir, je te l'avoue, je me serais sauvée.
Tiens le coup, c'est important pour toi (et tes proches), je n'ai pas d'idée (pour l'instant, cerveau jamais au repos oblige, qui sait ?) à te donner pour continue tout en prenant assez de distance pour tenir parce que tout ce que tu expliques est d'une difficulté extrême et des situations idem.
Je n'aurais jamais pu tenir, je te l'avoue, je me serais sauvée.
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Re: Projet diagnostic pour 2013
C'est une raison suffisamment noble, et tout à fait compréhensible, je dépends aussi de la bourse et comprends donc pourquoi tu as besoin de celle-ci.J'essaye de continuer jusqu'à la fin mais pas par plaisir des études (car c'est vraiment n'importe quoi nos cours je ne comprend vraiment pas comment c'est censé m'aider pour mon avenir...) mais pour ma bourse scolaire. Mais j'ai honte de ne pas avoir une raison plus noble que celle-ci et du coup je suis éreintée à force de passer en boucle ma culpabilité....
Préfères-tu peut-être finir en hosto à bout de forces? Risquer un autre burn-out?Allez voir un médecin pour demander un certificat médicale pour justifier mes absences c'est une humiliation pour moi, même quand je suis très malade j'ai du mal à demander ça... En plus qu'est-ce que je pourrais dire au médecin pour obtenir une notification médicale ? Que je suis une petite nature ? Que je n'ai pas assez de volonté ? Que je ne fais pas assez d'effort comme tout les autres ?
Je ne crois pas. Un médecin est là pour soigner, c'est son métier, et son devoir, pas de juger (même s'il y a évidemment des exceptions). Visiblement, tu frises, voire tu es en dépression, et ce fichu truc est une maladie, donc une raison on ne peut plus valable pour dire stop. Tu peux pas continuer à te bousiller comme ça.
Forcément, si tu prends chaque symptômes séparément, ça peut s'appliquer à beaucoup de monde, surtout chez les artistes, ou étudiants, c'est une réserve naturelle d'hypersensibles ces écoles...En discutant de l'autisme lors de l'exposition du travail d'un élève, celui-ci à dit : l'autisme ça veut rien dire, on est tous plus ou moins autiste, ça ne change pas grand-chose. Donc si on suit son raisonnement tout le monde à des difficultés pour les études ou la vie en générale et fais des efforts donc je dois faire encore et toujours plus d'effort non ?
Oui, tout le monde traverse une phase plus compliquée dans ce genre d'études, parce que ça demande beaucoup de soi aussi, mais à un moment, si ça devient trop de souffrances, là il faut se poser des questions, et agir en conséquence. Alors, ne minimise pas ce que tu ressens, c'est juste la mauvaise chose à faire.
Quant à ta prof, sans commentaire.
Ça, je connais, j'ai écouté, et j'ai fini dans un état désastreux, arrête donc de les écouter, et concentre-toi sur des amis qui valent le coup, ce n'est pas une réaction amicale.Depuis que j'ai parlé de mes présomptions de SA avec mes amis les plus proches, je suis encore plus isolées en plus de ça, après les remarques : j'ai peur que tu rentres dans un délire sectaire ou le déni de ma mère : j'étais comme ça aussi pourtant je suis tout à fait normale, tu es juste originale et jeune, maintenant c'est le jugement type : c'est du cinéma pour ce donner un genre.
ArfPour les concours il est obligatoire de validé l'année oui, mais avec la grille d'évaluation abstraite et obscure de mon école on ne peut jamais savoir à l'avance si c'est possible de l'avoir ou non... Il compte beaucoup les présences...
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J'essaye tellement de changer comme ils le veulent, de suivre ce qu'ils considèrent comme "intéressant" que je ne sais plus du tout qui je suis.
Pas bon...
Quelles sont les écoles que tu tentes?
Combien de temps, il te reste?
Nath62,
Ne généralise pas, il y a de bonnes écoles, dont la mienne. Il est tout à fait possible de trouver des écoles de beaux-arts, où l'étudiant est respecté, et où il y a des portes de sorties proposées.
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Excuse, Loup, je rapportais le vécu des copains du frère de ma copine...
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Pas de soucis...
Je voulais juste replacer les choses.
Je voulais juste replacer les choses.
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Re: Projet diagnostic pour 2013
"tulipetulipe: j'ai eu la même expérience à l'époque où je travaillais, c'est en effet très désagréable de se sentir à bout de souffle et d'être un vrai zombie... c'est pour ça entre autre que je m’inquiètes de cette situation car je ne veux surtout pas revivre tout ça... Au final tu as continué ton travail avec un autre rythme ou tu as changé ?"
Je suis en arrêt maladie depuis 2 ans. Mais j'ai 45 ans et j'ignorais jusqu'à il y a 2 ans que j'avais le syndrome d'asperger. Je ne parlais à personne de mes difficultés, j'avais peur que cela se sache, que je n'obtienne plus aucun emploi, je pensais qu'il fallait que je fasse des efforts de communication, que je m'adapte, j'avais honte d'être fatiguée alors que mes collègues étaient capable de travailler, d'avoir des activités et une vie de famille.J'ai eu tellement d'échecs répétés que je me sens pas la force d'essayer de retravailler. Ce serait à recommencer, j'aurais choisi une autre orientation pour mes études, j'aurais cherché un médecin qui comprenne mes difficultés et je me serais mise en arrêt maladie sans culpabiliser si j'en avais eu besoin avant que cela devienne ingérable.
Je suis en arrêt maladie depuis 2 ans. Mais j'ai 45 ans et j'ignorais jusqu'à il y a 2 ans que j'avais le syndrome d'asperger. Je ne parlais à personne de mes difficultés, j'avais peur que cela se sache, que je n'obtienne plus aucun emploi, je pensais qu'il fallait que je fasse des efforts de communication, que je m'adapte, j'avais honte d'être fatiguée alors que mes collègues étaient capable de travailler, d'avoir des activités et une vie de famille.J'ai eu tellement d'échecs répétés que je me sens pas la force d'essayer de retravailler. Ce serait à recommencer, j'aurais choisi une autre orientation pour mes études, j'aurais cherché un médecin qui comprenne mes difficultés et je me serais mise en arrêt maladie sans culpabiliser si j'en avais eu besoin avant que cela devienne ingérable.
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Re: Projet diagnostic pour 2013
On devrait organiser des sortes de p'tits ateliers où les personnes pourraient se retrouver dans la peau d'un autiste/aspie, pour voir comment c'est, un peu comme les restos dans le noir ou les parcours les yeux bandés pour se rendre compte comment c'est d'être non-voyant, comment un truc tout con pour quelqu'un qui a ses deux yeux peut devenir une galère pour quelqu'un qui ne voit pas.Lou Morgan a écrit :Allez voir un médecin pour demander un certificat médicale pour justifier mes absences c'est une humiliation pour moi, même quand je suis très malade j'ai du mal à demander ça... En plus qu'est-ce que je pourrais dire au médecin pour obtenir une notification médicale ? Que je suis une petite nature ? Que je n'ai pas assez de volonté ? Que je ne fais pas assez d'effort comme tout les autres ?
En discutant de l'autisme lors de l'exposition du travail d'un élève, celui-ci à dit : l'autisme ça veut rien dire, on est tous plus ou moins autiste, ça ne change pas grand-chose. Donc si on suit son raisonnement tout le monde à des difficultés pour les études ou la vie en générale et fais des efforts donc je dois faire encore et toujours plus d'effort non ?
Concernant ce prof, elle a clairement fais comprendre à plusieurs reprises qu'elles étaient intolérante vis-à-vis de la différence, entre le racisme banalisé vis-à-vis des étudiants étrangers, la frustration par rapport à l'aménagement d'une salle pour accueillir une personne en fauteuil... ect... Je pense que c'est un cas désespéré qui ne comprend rien à rien.
Depuis que j'ai parlé de mes présomptions de SA avec mes amis les plus proches, je suis encore plus isolées en plus de ça, après les remarques : j'ai peur que tu rentres dans un délire sectaire ou le déni de ma mère : j'étais comme ça aussi pourtant je suis tout à fait normale, tu es juste originale et jeune, maintenant c'est le jugement type : c'est du cinéma pour ce donner un genre.
L'idée m'est venue en lisant "Thinking In Pictures", le bouquin de Temple Grandin, que je viens de commencer. Y a un passage où elle raconte que quand elle était petite, elle n'arrivait pas à dire ce qu'elle voulait, à se faire comprendre, et que pour finir, le seul moyen qu'elle avait trouvé pour communiquer, c'était de crier.
Et je m'étais dis que si on prenait un non-autiste, qu'on le mettait dans un environnement ou son langage verbal ne voudrait rien dire, qu'il essayerait sans succès de se faire comprendre, à mon avis, ça n'irait pas long avant qu'il ressente une intense frustration et se mette lui aussi à crier. Et si en plus de ça on l'envoyait chez un psy et qu'on lui filait des cachets, je me demande bien ce qu'il adviendrait de lui!
Et quand je te lis, Lou Morgan, et que je vois le nombre de personnes qui croient que c'est de la mauvaise volonté, du cinéma ou dans le pire des cas de la folie, ça me conforte encore plus dans mon idée. On devrait les envoyer en "stage" de simulation d'autisme/SA dans un endroit où les bruits seraient amplifiés, les sensations tactiles et nerveuses multipliées, le stress augmenté, les gens ne comprendraient rien à ce qu'ils disent et s'ils s'énervent, on les engueulerait, on s'adresseraient à eux comme s'ils étaient débiles mentaux ou alors on leur reprocherait de ne pas faire d'efforts et de manquer de volonté, etc...
Peut-être alors, quand une simple tablée de gens qui dînent deviendrait un vacarme insupportable et que la frustration d'être continuellement incompris deviendrait invivable, peut-être alors qu'ils comprendraient!
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Il existe une petite animation qui va un peu en ce sens :Laura Ingalls a écrit : On devrait organiser des sortes de p'tits ateliers où les personnes pourraient se retrouver dans la peau d'un autiste/aspie, pour voir comment c'est, un peu comme les restos dans le noir ou les parcours les yeux bandés pour se rendre compte comment c'est d'être non-voyant, comment un truc tout con pour quelqu'un qui a ses deux yeux peut devenir une galère pour quelqu'un qui ne voit pas.
http://vimeo.com/52193530
HP+SA
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Ne la presse pas, surtout si elle est dans une mauvaise passe, je pense que chaque choses arrive au bon moment, je suis patiente et dans tout les cas de figure j'ai toujours des millions de projet de sauvetage en cas de chute libre.Nath62 a écrit :Je vais la relancer, elle est dans un cap difficile, à priori, ça devient moins rose au boulot, sa santé s'en ressent, ainsi que son moral.
Tiens le coup, c'est important pour toi (et tes proches), je n'ai pas d'idée (pour l'instant, cerveau jamais au repos oblige, qui sait ?) à te donner pour continue tout en prenant assez de distance pour tenir parce que tout ce que tu expliques est d'une difficulté extrême et des situations idem.
Je n'aurais jamais pu tenir, je te l'avoue, je me serais sauvée.
Cela me touche énormément, la sollicitude dont tu fais preuve à mon égard, tu as aussi tes problèmes à régler, ils sont plus essentiels car ta fille est encore en âge de pouvoir éviter tout ce "bordel", elle a beaucoup de chance de t'avoir.
Courage.
C'est très rare de rencontrer des boursiers dans ce type d'étude, et le poids de ma famille de prolétaire qui essaye au maximum d'éviter de passer par les aides, qui met le mérite du travail avant tout autre chose doit jouer pas mal dans cette culpabilité...Loup a écrit :C'est une raison suffisamment noble, et tout à fait compréhensible, je dépends aussi de la bourse et comprends donc pourquoi tu as besoin de celle-ci.
Le problème qui se pose c'est que dire pour prendre rendez-vous avec le médecin (elle me demande toujours le motif au téléphone...) ? Est-ce que je dois demander un mot "permanent" pour mon école pour éviter de devoir payer plusieurs consultation du médecin pour obtenir à chaque fois un certificat alors que mes absences sont souvent spontanée et dut à une impossibilité de sortir de chez moi ou au contraire toujours attendre une crise et cumulé les certificats ? Comment faire si elle me propose des anti-dépresseurs, car je suis radicalement opposé à la prise d'anti-dépresseur... Et si je refuse, ne risque-t-elle pas de penser que je suis de mauvaise volonté ou une affabulatrice ? L'idée d'un rendez-vous avez un médecin est une vraie prise de tête à chaque fois, je sais que je suis dans une situation limite mais j'ai tellement peur d'être encore juger négativement que je repousse au maximum... Pourtant je n'ai vraiment pas envie de refaire un burnout...Loup a écrit :Préfères-tu peut-être finir en hosto à bout de forces? Risquer un autre burn-out?
Je ne crois pas. Un médecin est là pour soigner, c'est son métier, et son devoir, pas de juger (même s'il y a évidemment des exceptions). Visiblement, tu frises, voire tu es en dépression, et ce fichu truc est une maladie, donc une raison on ne peut plus valable pour dire stop. Tu peux pas continuer à te bousiller comme ça.
Je crois que tu as raison, surtout que dans cette école, comme le disait une collègue qui a arrêter, ils font tout pour explorer le côté "sombre" des personnes, ils nous poussent à bout dans ce qui nous "bouffe", nous "dégoûte", c'est très malsain. C'est aussi parce que je vois tout ces gens "bouffer" que je n'arrive pas à "imposer" ce que je ressens et la profondeur de ma détresse...Loup a écrit :Forcément, si tu prends chaque symptômes séparément, ça peut s'appliquer à beaucoup de monde, surtout chez les artistes, ou étudiants, c'est une réserve naturelle d'hypersensibles ces écoles...
Oui, tout le monde traverse une phase plus compliquée dans ce genre d'études, parce que ça demande beaucoup de soi aussi, mais à un moment, si ça devient trop de souffrances, là il faut se poser des questions, et agir en conséquence. Alors, ne minimise pas ce que tu ressens, c'est juste la mauvaise chose à faire.
Quant à ta prof, sans commentaire.
Heureusement je ne l'ai plus, ça y est ! Si je continue dans cette école ( ), je saurai à quoi m'en tenir...
Le problème c'est que si je suis réaliste 5min, le constat est que je n'en ai aucun d'ami... J'ai longtemps cru être connecté avec certaine personnes, mais plus le temps passe, plus je me rend compte que j'étais en plein fantasme. Je suis bel et bien seule. Heureusement il y a mon copain et mes chiens, mais je ne veux pas trop les étouffer...Loup a écrit :Ça, je connais, j'ai écouté, et j'ai fini dans un état désastreux, arrête donc de les écouter, et concentre-toi sur des amis qui valent le coup, ce n'est pas une réaction amicale.
Je voulais tenter les Arts Décoratifs : j'avais jusqu'au 1er mars, mais le concours est extrêmement difficile, avec une limite de passage (on a le droit de le passer seulement 3 fois) et je n'avais rien à présenter de "frais"...Loup a écrit :Pas bon...
Quelles sont les écoles que tu tentes?
Combien de temps, il te reste?
Angoulême : le site ne spécifie pas la date de réception de dossier, sur un .PDF j'ai lu une date approximative en mai, je n'ai que des vieux dessins plus vraiment représentatif de mon style graphique actuelle et j'ai mon blocage de création donc...
et une école privée, j'ai jusqu'à avril / mai pour envoyer mon dossier, mais si je suis prise, il va falloir que je trouve un revenue car c'est extrêmement cher...
"La génération sacrifiée", je crois que ça résume assez bien la situation... Cette culpabilité engendré, c'est un vrai fleau, je crois que c'est l'une des souffrances les plus terribles qui agglomère toute les autres. Prend soin de toi avant tout, pour le travail si ça se trouve, avec le temps ou les rencontres ou les surprises, tu en trouvera un qui te convient, sinon j'espère que ton bien-être primera malgré les difficultés.tulipetulipe a écrit :Je suis en arrêt maladie depuis 2 ans. Mais j'ai 45 ans et j'ignorais jusqu'à il y a 2 ans que j'avais le syndrome d'asperger. Je ne parlais à personne de mes difficultés, j'avais peur que cela se sache, que je n'obtienne plus aucun emploi, je pensais qu'il fallait que je fasse des efforts de communication, que je m'adapte, j'avais honte d'être fatiguée alors que mes collègues étaient capable de travailler, d'avoir des activités et une vie de famille.J'ai eu tellement d'échecs répétés que je me sens pas la force d'essayer de retravailler. Ce serait à recommencer, j'aurais choisi une autre orientation pour mes études, j'aurais cherché un médecin qui comprenne mes difficultés et je me serais mise en arrêt maladie sans culpabiliser si j'en avais eu besoin avant que cela devienne ingérable.
C'est drôle ce que tu exposes ici : bien avant de connaitre le SA, j'avais commencer des créations hybride de moulage, électronique et installation consistant à une tentative de reproduction de mes perceptions sensoriels et cognitives.Laura Ingalls a écrit :On devrait organiser des sortes de p'tits ateliers où les personnes pourraient se retrouver dans la peau d'un autiste/aspie, pour voir comment c'est, un peu comme les restos dans le noir ou les parcours les yeux bandés pour se rendre compte comment c'est d'être non-voyant, comment un truc tout con pour quelqu'un qui a ses deux yeux peut devenir une galère pour quelqu'un qui ne voit pas.
L'idée m'est venue en lisant "Thinking In Pictures", le bouquin de Temple Grandin, que je viens de commencer. Y a un passage où elle raconte que quand elle était petite, elle n'arrivait pas à dire ce qu'elle voulait, à se faire comprendre, et que pour finir, le seul moyen qu'elle avait trouvé pour communiquer, c'était de crier.
Et je m'étais dis que si on prenait un non-autiste, qu'on le mettait dans un environnement ou son langage verbal ne voudrait rien dire, qu'il essayerait sans succès de se faire comprendre, à mon avis, ça n'irait pas long avant qu'il ressente une intense frustration et se mette lui aussi à crier. Et si en plus de ça on l'envoyait chez un psy et qu'on lui filait des cachets, je me demande bien ce qu'il adviendrait de lui!
Et quand je te lis, Lou Morgan, et que je vois le nombre de personnes qui croient que c'est de la mauvaise volonté, du cinéma ou dans le pire des cas de la folie, ça me conforte encore plus dans mon idée. On devrait les envoyer en "stage" de simulation d'autisme/SA dans un endroit où les bruits seraient amplifiés, les sensations tactiles et nerveuses multipliées, le stress augmenté, les gens ne comprendraient rien à ce qu'ils disent et s'ils s'énervent, on les engueulerait, on s'adresseraient à eux comme s'ils étaient débiles mentaux ou alors on leur reprocherait de ne pas faire d'efforts et de manquer de volonté, etc...
Peut-être alors, quand une simple tablée de gens qui dînent deviendrait un vacarme insupportable et que la frustration d'être continuellement incompris deviendrait invivable, peut-être alors qu'ils comprendraient!
J'avais fais un casque mouler à partir d'un visage, rembourré d'un tissus noir aveuglant, étouffant la respiration qui tiraillait légèrement le visage dont les oreilles étaient des écouteurs de casque isolant à travers lequel était diffusé un enregistrement sonore avec le son de mon cœur et de ma voix qui scandait mes pensées dans un rythme se voulant aussi rapide que celui du flux naturel de celles-ci lors de mes crises d'angoisse. Je l'ai fais tester à quelques personnes (dont le jury de mon concours), ça les avaient totalement effrayés.
En arrivant dans cette école j'avais pour ambition de créer plein de petites machines du même genre pour tenter de transmettre une partie de ma propre quotidienneté mais bon...
Ça serait bien si des professionnels mettaient au point ce genre de processus plutôt que des machines à "french kiss" -__-.
Elle est vraiment magnifique cette vidéo, l'animation est juste parfaite, les couleurs et les sons sont assez troublants. Merci de la repartager par ici.Idée a écrit :Il existe une petite animation qui va un peu en ce sens :
http://vimeo.com/52193530
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Je n'arrive pas à la lire,je verrai si ça marche mieux de tel portable tout à l'heure.
Oui, pour l'idée de recréer le monde vécu par un autiste, ça changerait sans doute le regard des autres.
Lou, je t'ai juste évoquée dans un SMS, je sais que je ne peux pas en faire beaucoup plus en ce moment.
Quant à mon attention vis à vis de toi, ça fait partie de ma personnalité, je ne supporte pas de voir souffrir autour de moi et rester à ne rien faire quand je sens que je peux y faire quelque chose. J'en serais malade, donc, j'ai cessé d'essayer d'aller contre ma nature. Quand je suis pleine d'énergie, c'est facile, parfois, c'est plus difficile. J'ai un ex qui me disait qu'aider les autres, c'était une démarche très égoïste, on a l'impression d'exister... D'une certaine manière, il n'avait pas tout à fait tort, ça aide à vivre, de savoir qu'on a une utilité quelque part.
Oui, pour l'idée de recréer le monde vécu par un autiste, ça changerait sans doute le regard des autres.
Lou, je t'ai juste évoquée dans un SMS, je sais que je ne peux pas en faire beaucoup plus en ce moment.
Quant à mon attention vis à vis de toi, ça fait partie de ma personnalité, je ne supporte pas de voir souffrir autour de moi et rester à ne rien faire quand je sens que je peux y faire quelque chose. J'en serais malade, donc, j'ai cessé d'essayer d'aller contre ma nature. Quand je suis pleine d'énergie, c'est facile, parfois, c'est plus difficile. J'ai un ex qui me disait qu'aider les autres, c'était une démarche très égoïste, on a l'impression d'exister... D'une certaine manière, il n'avait pas tout à fait tort, ça aide à vivre, de savoir qu'on a une utilité quelque part.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Projet diagnostic pour 2013
Alors aux dernières nouvelles, le CADIPA a bien reçu ma lettre, et ils me recontacteront.
Lundi je suis allé participé à une rencontre autour des Arts Plastiques avec la Compagnie des Teds, association Grenobloise, et j'ai pu un petit peu discuté avec une jeune femme aspie et des bénévoles, j'en aurai pour 1an d'attente avant de pouvoir obtenir un rendez-vous...
Le truc c'est que je ne sais pas où je serais dans 1 an (voir plus haut mais soucis d'orientation), enfin bref, encore un élément qui me fais me poser la question d'un départ vers une orientation qui me convient mieux ou survivre encore 1 an dans mon école (encore faudrait-il que j'arrive à valider mon année...).
Dans les bonnes nouvelles j'ai reçu hier deux livres : L'Asperger au féminin traduction d'Aspergirl de Rudy Simone et Ma vie d'autiste de Temple Grandin, pour le premier c'est très intéressant, je me retrouve dans pas mal d'élément et de témoignage même si le côté religion et sexiste très américain me dérange un peu dans ma lecture... Le deuxième est passionnant, mais je sens bien que je n'ai que très peu de point de comparaison entre les problèmes vécus par Temple et les miens... J'ai encore l'impression que je me trompe de chemin... C'est vraiment compliqué...
Lundi je suis allé participé à une rencontre autour des Arts Plastiques avec la Compagnie des Teds, association Grenobloise, et j'ai pu un petit peu discuté avec une jeune femme aspie et des bénévoles, j'en aurai pour 1an d'attente avant de pouvoir obtenir un rendez-vous...
Le truc c'est que je ne sais pas où je serais dans 1 an (voir plus haut mais soucis d'orientation), enfin bref, encore un élément qui me fais me poser la question d'un départ vers une orientation qui me convient mieux ou survivre encore 1 an dans mon école (encore faudrait-il que j'arrive à valider mon année...).
Dans les bonnes nouvelles j'ai reçu hier deux livres : L'Asperger au féminin traduction d'Aspergirl de Rudy Simone et Ma vie d'autiste de Temple Grandin, pour le premier c'est très intéressant, je me retrouve dans pas mal d'élément et de témoignage même si le côté religion et sexiste très américain me dérange un peu dans ma lecture... Le deuxième est passionnant, mais je sens bien que je n'ai que très peu de point de comparaison entre les problèmes vécus par Temple et les miens... J'ai encore l'impression que je me trompe de chemin... C'est vraiment compliqué...
Diagnostiqué(e) en février 2014.