Quand ça m'arrive, je sens que, de la même façon qu'un stimulus externe qui fait ressentir de l'émotion à un aspie ne déclenche pas de réaction naturelle pour l'exprimer, ici c'est l'inverse.
Il n'y a aucun stimulus, mais la "fin" de la réaction s'enclenche toute seule.
Et bien sûr quand on me demande pourquoi je rigole, impossible d'expliquer
Y en a qui croient que je me fous de leur gueule mais c'est faux !
Bon, je vais aller me coucher parce que là ça devient n'importe quoi...
pastille a écrit :de la même façon qu'un stimulus externe qui fait ressentir de l'émotion à un aspie ne déclenche pas de réaction naturelle pour l'exprimer, ici c'est l'inverse.
Vous voulez bien dire Pastille que cette réaction de rire est naturelle.
Le "sans raison" serait pour les autres (ou pour les difficulté à expliquer ou à livrer son monde intérieur).
Ma mère a dit ça de moi en consultation "rit seule et sans raison" quand j'étais petite fille.
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
D'accord, les causes diffèrent vraisemblablement d'un individu à un autre.
Un psy m'a dit que c'était une manifestation d'un excès d'énergie.
Jacline a écrit :Vous voulez bien dire Pastille que cette réaction de rire est naturelle.
Oui elle est naturelle, dans le sens où elle se déclenche toute seule.
Mais elle ne semble pas naturelle puisqu'il n'y a rien de concret qui la provoque, même pas une pensée ^^
Heureusement ça m'arrive de moins en moins souvent (quoique quand on est seul, c'est pas désagréable).
pastille a écrit :Un psy m'a dit que c'était une manifestation d'un excès d'énergie.
Et donc, vous savez que ce n'est pas forcément "sans raison".
pastille a écrit :les causes diffèrent vraisemblablement d'un individu à un autre.
Oui sans doute. Mais...
Lou Morgan a écrit :Ça m'arrive assez souvent, surtout quand je suis fatigué ou après une grande phase de dépression...
Or la dépression est plutôt un état de privation d'énergie. Ou bien Lou Morgan tenterait de retrouver son énergie en mettant de la légèreté par le rire dans la lourdeur dépressive ? Et retrouverait son énergie ? Hypothèse.
Jacline
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
C'est ce que je voulais dire, c'est quand je sors d'une grande phase de dépression en générale.
Et quand je suis fatigué, je vis ces rires comme des bâillements : les deux m'empêche de m'endormir j'ai l'impression...
Donc, avec le rire soit disant "sans raison", il y aurait de l'énergie qui aurait besoin de se libérer.
Comme dans un autre fil, les fugues apparemment "sans raison" diraient le besoin de soulager l'angoisse.
Cela demande de l'attention à soi-même pour trouver ses propres solutions.
Jacline
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
Oui juste oui.
Parce que j'ai des idées loufoques qui me traversent la tête tout le temps. (J'ai bien peur que se soit devenu avec le temps un moyen de protection ...)
Le plus dûr, c'est que quand ça arrive il faut sacrément gérer pour essayer que les autres ne le remarquent pas !
Modifié en dernier par DedeTurbo le lundi 25 février 2013 à 22:37, modifié 1 fois.
Maintenant, selon la situation, ça peut devenir très très gênant...
Tu ne peux pas non plus arrêter d'avoir des idées loufoques et compter les choses pour arriver à un chiffre pair comme moi ? Personne ne le sait, personne ne le voit et il n'y a que moi que ça "gêne"
Nan, mais c'est vrai, quoi, gère tes tocs
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
Je ne suis pas tout à fait dans le sujet "rire sans raison" mais je me pose des questions. Je sais que je ne souris que très rarement et encore je pense que c'est après un petit délai de réflexion et je ne rie pas. Il me semble que j'ai ri et souri un peu, pendant une période il y a une dizaine d'années. Est ce que les aspergers sourient ? Est ce moi qui a trop perdu la joie de vivre ?
Pas grave, Dédé, comment c'était une plaisanterie, je ne vais pas "expliquer", ça deviendrait lourd... et je suis nulle, pour plaisanter, désolée, parce qu'il me semblait que tu ne demandes que ça
Je ne sais pas, TulipeTulipe, je laisse d'autres plus calés te répondre.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
Merci Nath
Oui je sais pourquoi (idées bizarres qui me traversent l'esprit) mais ça ne fait que décaler le problème car la raison pour laquelle ces bêtises me passent par la tête, ben je l'ignore.
Un petit exemple : j'étais en cours à m'imaginer Tmult et Tadd comme des petits bonhommes (c'est dire si je me faisais chier. Je me faisais chier comme un rat mort, comme un pot de chambre trop longtemps sous le lit) et bien que le prof me regardait dans les yeux j'ai eu une crise de fou rire pas bien dissimulée du tout, moi même en le regardant. J'ai bien vu qu'il avait remarqué , il me regardait avec plus d'insistance, ce qui à amplifié le phénomène. ça s'est arrété là, mais j'ai bien crû qu'il allait m'engueuler. "Pourquoi riez-vous ?" (il ne faut jamais poser cette question à quelqu'un qui se retient de rire) Et là patatra v'la cata.
Le problème c'est qu'il pensait sans doute que je me moquais, alors que absolument pas. Même si ça n'aurait été que justice rendue.
Modifié en dernier par DedeTurbo le mercredi 27 février 2013 à 21:49, modifié 1 fois.
