Vide
-
- Régulier
- Messages : 37
- Enregistré le : vendredi 27 juillet 2012 à 11:08
- Localisation : Nantes
Re: conjoint asperger et séparation
Coucou à toi
Je ne suis pas sûre que mon point de vue t aide beaucoup mais je me lance quand même. Conjoint aspie ou pas,je crois que quand on n est pas heureux dans son couple et que ça fait un moment que ça dure il faut penser à partir... (d autant que j imagine que tu lui en as déjà parlé? Ça n a rien changé?) Évidemment je comprends que le manque d autonomie de ton conjoint pose question,néanmoins je crois que cela s apprend. Et pardon d être brusque mais aspie ou pas je pense qu on n a pas le droit de se reposer totalement sur sa compagne. Ça n est ni juste,ni justifié.
Personnellement je sais qu en tant qu aspie la vie à 2 m est insupportable,et bien je pense qu à l avenir j envisagerai une relation chacun chez soi,plutôt que d imposer mes difficultés et mes manies à quelqu un qui n a rien demandé.
Voili voilou. Je ne sais pas si j ai pu t aider. Bon courage à toi et n hésite pas si tu as des questions
Je ne suis pas sûre que mon point de vue t aide beaucoup mais je me lance quand même. Conjoint aspie ou pas,je crois que quand on n est pas heureux dans son couple et que ça fait un moment que ça dure il faut penser à partir... (d autant que j imagine que tu lui en as déjà parlé? Ça n a rien changé?) Évidemment je comprends que le manque d autonomie de ton conjoint pose question,néanmoins je crois que cela s apprend. Et pardon d être brusque mais aspie ou pas je pense qu on n a pas le droit de se reposer totalement sur sa compagne. Ça n est ni juste,ni justifié.
Personnellement je sais qu en tant qu aspie la vie à 2 m est insupportable,et bien je pense qu à l avenir j envisagerai une relation chacun chez soi,plutôt que d imposer mes difficultés et mes manies à quelqu un qui n a rien demandé.
Voili voilou. Je ne sais pas si j ai pu t aider. Bon courage à toi et n hésite pas si tu as des questions
-
- Nouveau
- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 11 février 2013 à 15:36
Re: conjoint asperger et séparation
Merci beaucoup à toi pour ta réponse.
Je suis bien consciente que le SA ne doit pas être l'excuse qui fait que l'on reste ou que l'on part...
Mais la décision n'est pas simple! Penser à l'autre ou à soi!
Je me demande surtout comment il arrivera à faire la différence après la séparation. Je m'explique: je sais que nous resterons "amis" du moins en bons termes pour le bien être de notre enfant. Mais qu'en sera t'il de nos rapports entre nous? Vu qu'il n'est pas du tout expressif et que dans l'état actuel des choses nous pourrions tout à fait être colocataires (il est très distant et cela lui convient mais plus à moi).
Il me dit qu''il fait et qu'il va faire des efforts mais le naturel revient après quelques jours... je suis fatiguée de toujours l'excuser et d'avoir "deux enfants" à la maison...
Mais avant de penser à moi, je pense à lui... J'ai peur qu'il ne fasse plus qu'aller au travail et jouer à la console... Ou si dans un futur plus lointain je rencontre un autre homme... enfin je me pose beaucoup de questions sur son bien être... Je sais qu'il saura se débrouiller sur le plan materiel mais émotionnel je doute davantage d'autant que sa famille est très éloignée et qu'il n'a de bons rapports qu'avec une partie d'entre elle...
Merci encore pour ta réponse et bonne fin de journée
Je suis bien consciente que le SA ne doit pas être l'excuse qui fait que l'on reste ou que l'on part...
Mais la décision n'est pas simple! Penser à l'autre ou à soi!
Je me demande surtout comment il arrivera à faire la différence après la séparation. Je m'explique: je sais que nous resterons "amis" du moins en bons termes pour le bien être de notre enfant. Mais qu'en sera t'il de nos rapports entre nous? Vu qu'il n'est pas du tout expressif et que dans l'état actuel des choses nous pourrions tout à fait être colocataires (il est très distant et cela lui convient mais plus à moi).
Il me dit qu''il fait et qu'il va faire des efforts mais le naturel revient après quelques jours... je suis fatiguée de toujours l'excuser et d'avoir "deux enfants" à la maison...
Mais avant de penser à moi, je pense à lui... J'ai peur qu'il ne fasse plus qu'aller au travail et jouer à la console... Ou si dans un futur plus lointain je rencontre un autre homme... enfin je me pose beaucoup de questions sur son bien être... Je sais qu'il saura se débrouiller sur le plan materiel mais émotionnel je doute davantage d'autant que sa famille est très éloignée et qu'il n'a de bons rapports qu'avec une partie d'entre elle...
Merci encore pour ta réponse et bonne fin de journée
-
- Prolifique
- Messages : 2321
- Enregistré le : mardi 16 novembre 2010 à 18:58
- Localisation : Bretagne
Re: conjoint asperger et séparation
Pourriez-vous envisager de prendre deux logements dans le même immeuble? Où des maisons proches? cela pourrait être une solution.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
-
- Prolifique
- Messages : 4930
- Enregistré le : lundi 9 août 2010 à 22:08
- Localisation : Bretagne
Re: conjoint asperger et séparation
bonjour
j'ai connu une séparation avec mon ex mari, papa de ms 3 grands. nous avions tous les 2 un profil "atypique" certes..(lui hqi plutot "spécial," et moi asperger sans le savoir d'ailleurs..)et nos années communes ont été très dures...des moments bons mais de très mauvais hélas.on ne pouvait pas rester ensemble, ça a été très dur mais en fin de compte les enfants ont depuis des années, un papa et une maman "qui s'entendent bien voire avec une bonne complicité intellectuelle.mais qui n'etaient ps faits pour vivre ensemble...
oui c'est dur les séparations, mais quand on est passés le temps du concret, qu' on reconstruit son quotidien seul, soulagés, on est mieux.
lui n'avait pas du tout compris mes traits aspis et me les reprochait bcp , c'etait très dur.d'autant que je ne savais pas ce que c'était.
depuis, j'ai retrouvé un compagnon de route, qui me va très bien,( un aspi supposé.. oui...
)
et on se comprend mieux.
courage, mieux vaut etre soulagés chacun de votre coté, que ensemble avec des incompréhensions.(et l'enfant s'en remet assez vite si on lui explique et que vous vous entendez bien...enfin apres bien sur c'est selon la personnalié de l'enfant.)
j'ai connu une séparation avec mon ex mari, papa de ms 3 grands. nous avions tous les 2 un profil "atypique" certes..(lui hqi plutot "spécial," et moi asperger sans le savoir d'ailleurs..)et nos années communes ont été très dures...des moments bons mais de très mauvais hélas.on ne pouvait pas rester ensemble, ça a été très dur mais en fin de compte les enfants ont depuis des années, un papa et une maman "qui s'entendent bien voire avec une bonne complicité intellectuelle.mais qui n'etaient ps faits pour vivre ensemble...
oui c'est dur les séparations, mais quand on est passés le temps du concret, qu' on reconstruit son quotidien seul, soulagés, on est mieux.
lui n'avait pas du tout compris mes traits aspis et me les reprochait bcp , c'etait très dur.d'autant que je ne savais pas ce que c'était.
depuis, j'ai retrouvé un compagnon de route, qui me va très bien,( un aspi supposé.. oui...

et on se comprend mieux.
courage, mieux vaut etre soulagés chacun de votre coté, que ensemble avec des incompréhensions.(et l'enfant s'en remet assez vite si on lui explique et que vous vous entendez bien...enfin apres bien sur c'est selon la personnalié de l'enfant.)
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
-
- Nouveau
- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 11 février 2013 à 15:36
Re: conjoint asperger et séparation
Rose, je recommence ma réponse car j'ai du faire une mauvaise manip...
Tu proposes de vivre à proximité en restant en couple ou une fois séparé? excuse moi de ne pas avoir saisi...
Si nous nous séparons, je resterai de toute façon à proximité pour que cela soit plus simple pour notre enfant et si mon conjoint à besoin je resterai disponible pour lui.
Si tu parles de rester en couple mais de vivre séparément je voudrai bien que tu m'expliques car je ne vois pas ce que cela pourrait changer ou du moins améliorer à notre relation... Alors j'attends ton avis et te remercie d'avance.
Meï, merci pour ta réponse et ton parcours. Je suis pleinement consciente qu'il vaut mieux pour notre enfant que ses parents soient séparés mais heureux séparés plutôt que de ressentir mon mal être en couple et nos disputes et incompréhensions... Mais je me fais davantage de soucis pour mon conjoint car je sais que dans l'interêt de notre enfant les choses se passeront bien entre nous. Du moins je le suppose pour le moment.
Puis je te demander si votre séparation s'est faite d'un commun accord ou si tu as pris la décision? J'angoisse un peu de lui imposer ma décision car le connaissant il ne reconnaitra pas que nous serions mieux séparés et il risque de me promettre une énième fois de faire des efforts...
Pour compléter un peu notre histoire, je n'ai pas précisé mais nous nous sommes rencontrés jeunes (sur internet rien d'étonnant) et j'ai tout plaqué (etudes, famille, région) pour lui... Il ne m'a parlé du SA qu'après deux années de vie commune, ce qui dans un premier temps m'a rassuré et éclairé sur certains de ses agissements, je l'ai accepté et je pensais réussir à gérer tout ce que cela impliquait mais aujourd'hui j'avoue avoir du mal de ne pouvoir me reposer sur personne (enfin pas sur un compagnon adulte) et ne pas avoir de spontanéité et de tendresse de sa part... Je ne lui jette pas la pierre, je sais que si les choses ne fonctionnent pas nous sommes tous les deux responsables mais peut etre est ce égoiste de ma part de vouloir penser un peu à moi?
Merci encore pour vos réponses et votre partage. je me sens beaucoup moins seule.
Bonne soirée
Tu proposes de vivre à proximité en restant en couple ou une fois séparé? excuse moi de ne pas avoir saisi...
Si nous nous séparons, je resterai de toute façon à proximité pour que cela soit plus simple pour notre enfant et si mon conjoint à besoin je resterai disponible pour lui.
Si tu parles de rester en couple mais de vivre séparément je voudrai bien que tu m'expliques car je ne vois pas ce que cela pourrait changer ou du moins améliorer à notre relation... Alors j'attends ton avis et te remercie d'avance.
Meï, merci pour ta réponse et ton parcours. Je suis pleinement consciente qu'il vaut mieux pour notre enfant que ses parents soient séparés mais heureux séparés plutôt que de ressentir mon mal être en couple et nos disputes et incompréhensions... Mais je me fais davantage de soucis pour mon conjoint car je sais que dans l'interêt de notre enfant les choses se passeront bien entre nous. Du moins je le suppose pour le moment.
Puis je te demander si votre séparation s'est faite d'un commun accord ou si tu as pris la décision? J'angoisse un peu de lui imposer ma décision car le connaissant il ne reconnaitra pas que nous serions mieux séparés et il risque de me promettre une énième fois de faire des efforts...
Pour compléter un peu notre histoire, je n'ai pas précisé mais nous nous sommes rencontrés jeunes (sur internet rien d'étonnant) et j'ai tout plaqué (etudes, famille, région) pour lui... Il ne m'a parlé du SA qu'après deux années de vie commune, ce qui dans un premier temps m'a rassuré et éclairé sur certains de ses agissements, je l'ai accepté et je pensais réussir à gérer tout ce que cela impliquait mais aujourd'hui j'avoue avoir du mal de ne pouvoir me reposer sur personne (enfin pas sur un compagnon adulte) et ne pas avoir de spontanéité et de tendresse de sa part... Je ne lui jette pas la pierre, je sais que si les choses ne fonctionnent pas nous sommes tous les deux responsables mais peut etre est ce égoiste de ma part de vouloir penser un peu à moi?
Merci encore pour vos réponses et votre partage. je me sens beaucoup moins seule.
Bonne soirée
-
- Prolifique
- Messages : 1338
- Enregistré le : lundi 1 février 2010 à 20:31
- Localisation : Alpes martimes
Re: conjoint asperger et séparation
Je suis séparée du papa de mon fils (de plus en plus de suspicion sur asperger mais ne veut pas se faire diagnostique), nous avons un fils de 13 ans qui vit avec moi et va chez son papa quand il le désire... Il habite pas loin mais je t avoue que je suis obligée toujours de continuer a gérer les papiers (sinon rien n est fait remboursements sécu, facturés enfouient... D appeler pour voir si il pense a dormir, manger, se menager ...Sa vie se resume a bosser, son fils et moi (pas d' amis de son côté) sommes les seules personnes qu il voit... C estas facile tous les jours mais je ne peux faire autrement car il est mon ami... Il n est pas agressif du tout plutôt tendance a se renfermer, des périodes bien des périodes dures... Mais on fait autrement... Tu sais on ne peut prévoir comment cela se passera pour vous car chaque personne Aspi ou neurotypique est différente et réagit d une manière différente a une séparation...
Courage
Courage
Maman de Léon 13 ans
-
- Nouveau
- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 11 février 2013 à 15:36
Re: conjoint asperger et séparation
Bonjour à toutes et tous
Merci pour ton témoignage Titiana. Effectivement une séparation est différente pour chaque couple... Je sais que nous resterons amis car une profonde affection nous a toujours lié et que je serai disponible pour lui s'il a besoin pour les papiers par exemple. Il verra son enfant quand il le voudra. Ce qui me pose question c'est justement le social... Il n'a pas d'amis et ne va pas voir nos amis communs si je ne suis pas présente... j'ai peur qu'il se renferme et ne fasse plus que travailler, jouer a la console et manger des surgelés... Je serai là pour lui mais je ne pourrai plus être aussi présente et supporter autant le quotidien, c'est pour cela que j'envisage la séparation... S'il est toujours seul, qu'il demande constamment mon appui ce sera comme si les choses ne changeaient pas sauf que nous n'habiterions plus ensemble et je ne veux pas de cela. Je ne sais donc pas trop quoi faire... J'aimerai réussir a penser un peu à moi mais je ne peux pas m'empecher de penser à son bien être autant et de la même manière que celui de mon enfant...
Merci pour ton témoignage Titiana. Effectivement une séparation est différente pour chaque couple... Je sais que nous resterons amis car une profonde affection nous a toujours lié et que je serai disponible pour lui s'il a besoin pour les papiers par exemple. Il verra son enfant quand il le voudra. Ce qui me pose question c'est justement le social... Il n'a pas d'amis et ne va pas voir nos amis communs si je ne suis pas présente... j'ai peur qu'il se renferme et ne fasse plus que travailler, jouer a la console et manger des surgelés... Je serai là pour lui mais je ne pourrai plus être aussi présente et supporter autant le quotidien, c'est pour cela que j'envisage la séparation... S'il est toujours seul, qu'il demande constamment mon appui ce sera comme si les choses ne changeaient pas sauf que nous n'habiterions plus ensemble et je ne veux pas de cela. Je ne sais donc pas trop quoi faire... J'aimerai réussir a penser un peu à moi mais je ne peux pas m'empecher de penser à son bien être autant et de la même manière que celui de mon enfant...
-
- Régulier
- Messages : 37
- Enregistré le : vendredi 27 juillet 2012 à 11:08
- Localisation : Nantes
Re: conjoint asperger et séparation
coucou à toi Moomine
Je comprends vraiment tes inquiétudes à son sujet. Mais j'ai envie de te dire que chaque personne se gère comme il le souhaite, et que si cela lui va de travailler, jouer à la console et manger des surgelés, il ne faut pas que tu t'en inquiètes. Chacun est comme il est, nous n'avons pas tous les mêmes besoins (je sais que ma soeur, mariée avec 3 enfants, s'inquiète de me voir célibataire et entourée d'animaux, mais c'est ce qui me fait du bien... j'organise ma vie en fonction de mes envies et mes capacités)
Par contre, si cela ne lui convient pas et le rend malheureux, et bien il faut espérer qu'il fera le nécessaire pour avancer. Il en est capable. Si jamais rencontrer des personnes dans la vie de tous les jours lui coûte trop, il y aura toujours internet. Et si vraiment il ne va pas bien, il pourra toujours consulter. Il y a 1001 solutions à envisager. Mais ça n'est pas à toi de te rendre responsable de sa vie.
Bon courage à toi
Je comprends vraiment tes inquiétudes à son sujet. Mais j'ai envie de te dire que chaque personne se gère comme il le souhaite, et que si cela lui va de travailler, jouer à la console et manger des surgelés, il ne faut pas que tu t'en inquiètes. Chacun est comme il est, nous n'avons pas tous les mêmes besoins (je sais que ma soeur, mariée avec 3 enfants, s'inquiète de me voir célibataire et entourée d'animaux, mais c'est ce qui me fait du bien... j'organise ma vie en fonction de mes envies et mes capacités)
Par contre, si cela ne lui convient pas et le rend malheureux, et bien il faut espérer qu'il fera le nécessaire pour avancer. Il en est capable. Si jamais rencontrer des personnes dans la vie de tous les jours lui coûte trop, il y aura toujours internet. Et si vraiment il ne va pas bien, il pourra toujours consulter. Il y a 1001 solutions à envisager. Mais ça n'est pas à toi de te rendre responsable de sa vie.
Bon courage à toi
-
- Prolifique
- Messages : 1338
- Enregistré le : lundi 1 février 2010 à 20:31
- Localisation : Alpes martimes
Re: conjoint asperger et séparation
Je suis entièrement d accord avec Jujumarg44 le papa de mon fils a pris de nouvelles habitudes qui ne sont pas a mon gout mais tant que cela ne le met pas en danger ce n est pas grave... depuis que ns ne vivons plus ensemble, il gère et des fois il gère pas c est ds ce dernier cas que je lui file un coup de main... Il travaille donc il a des contacts ds son job ?. Ce n est as égoïste mais tu te dois de penser a TA vie et ton bonheur mm si tuas bcp d affection pour lui comme j en ai pour le papa de mon fils
.

Maman de Léon 13 ans
-
- Prolifique
- Messages : 784
- Enregistré le : vendredi 12 février 2010 à 22:36
- Localisation : draguignan
Re: conjoint asperger et séparation
Je suis aussi d accord avec Jujumarg44.
Il doit également être responsable de ses choix , pouvoir dire " je n y arrive pas " ou au contraire essayer d y arriver , mais je ne pense pas que ce soit un choix que tu puisses faire pour lui.
Encadrer c est bien mais protéger trop cela peut avoir l effet inverse sur une personne.
Personnellement j ai vécu ce que tu vis, à un moment j ai dit " stop " je n étais pas en capacité de tout gérer. Nous nous sommes séparés un peu et puis il a réagit. Il a souhaité se battre pour avancer , nous avons donc repris notre relation mais en l'adaptant à nous. Nous vivons séparés et nous nous voyons régulièrement. C'est un choix personnel qu il a fait seul et je crois que c était obligatoire pour nous que ce soit réellement une prise de responsabilité de l'autre de construire à égalité. Je ne veux pas entrer dans le système de l obligation même morale parce qu elle me placerai en situation de ne pas le considérer comme un homme simplement. Mais ça c est personnel.
Il doit également être responsable de ses choix , pouvoir dire " je n y arrive pas " ou au contraire essayer d y arriver , mais je ne pense pas que ce soit un choix que tu puisses faire pour lui.
Encadrer c est bien mais protéger trop cela peut avoir l effet inverse sur une personne.
Personnellement j ai vécu ce que tu vis, à un moment j ai dit " stop " je n étais pas en capacité de tout gérer. Nous nous sommes séparés un peu et puis il a réagit. Il a souhaité se battre pour avancer , nous avons donc repris notre relation mais en l'adaptant à nous. Nous vivons séparés et nous nous voyons régulièrement. C'est un choix personnel qu il a fait seul et je crois que c était obligatoire pour nous que ce soit réellement une prise de responsabilité de l'autre de construire à égalité. Je ne veux pas entrer dans le système de l obligation même morale parce qu elle me placerai en situation de ne pas le considérer comme un homme simplement. Mais ça c est personnel.
Nathalie Leca , maman de 3 phénomènes et passionnée
-
- Habitué
- Messages : 69
- Enregistré le : mercredi 31 octobre 2012 à 1:41
Re: conjoint asperger et séparation
Votre souci me parle, et je ne saurai quoi vous conseiller, comme il ya plusieurs angles donc plusieurs vues pour un problème la solution dependera de là ou on regarde, donc a jour je me disai que tout enfant s'identifie à un moment donné à ses parents, j'ai toujours souhaité ( et je perds mes moyens ) changer mon homme pacifiquement , sortir le mieux en lui pour donner le bon exemple à notre ainé ( Aspie), mais helas dans cette histoire il n'ya pas que moi et lui il ya un tiers; sa famille, avec des rituels et des conventions familiales très rigides, c'est un peu comme le système de certaines familles italiennes, le père ( le chef) qui décide du travail et des revenus des projets des membres, le sortir de ce cercle est quasi impossible car la communication deja précaire tombe à l'echec et tourne en violence sur cette zone gachette.
on a eu une grande crise de couple cet été sur ce volet pour une histoire dont je garde les détails car il s'agit bien de sa famille ( son intimité), et j'ai failli partir car on me demandait l'inconcevable avec une lourde facture à payer dans un egoisme familial qui ne s'est jamais fait entendre raison, et pour une fois il a dit NON ( anxieté +++++ça n'a pas duré il s'est excusé profondement par la suite à son parent) .
sur cet angle je tourne l'histoire dans ma tête et je ne trouve pas de coupable pourtant, en presque 8 ans on a traversé un long chemin, je pense que l'homme qui suivait jusqu'au moindre souhait les siens s'est affirmé à quelques reprises avec des grandes reprsailles pour qu'on reste ensemble, les resultats restent médiocres mais les intentions et les preuves d'amour sont bien là, reste à décider sur quel volet « regarder» les choses .
l'autre angle de vue qui est différent de votre situation, c'est être en couple et parents à un enfant handicapé dont la prise en charge demande de l'investissement, malheureusement ce qui se passe dans ce genre de situations c'est que l'un des deux parents ( la mère souvent) va mettre tous ses projets entre guillemets pour être disponible à son enfant et sa prise en charge, et parcequ'on dit bien « l'instinct maternel» beaucoup de mère vont finir par respirer « autisme»: lectures, discussion, communauté...bref totalement envahies ( et il faut dire qu' avec tous les guerres à mener pour accompagner adequatement un enfant ted surtout s'il a énormement de difficultés, l'envahissement est justifié), donc nous voilà devant un parent en plein épanouissement professionnel (car l'autre assure la prise en charge de ou des enfants), dans un milieu qui parle de l'avancement, du fric des projets et pourquoi pas un regard par ci par là cette colègue habillée «comme il faut», une plaisenterie « innocente » qui n'aime pas les bonbons ? et on rentre à la maison devant l'horreur la femme déprimée qui n'a pas tourné la page et fait le deuil de l'enfant parfait , or comment tourner une page alors qu'on est plein dedans, bref ces « clivages » des quotidiens des parents des enfants handicapé sont légion, je pense pour etre plus lucide ça ne sert à rien de se justifier même si quelque part on a raison, pour trancher sereinement je suis entraine de méditer, sur quel pas il faut denser car il est quasi empossible de retrouver un eqation qui rassemblera toutes ces données.
on a eu une grande crise de couple cet été sur ce volet pour une histoire dont je garde les détails car il s'agit bien de sa famille ( son intimité), et j'ai failli partir car on me demandait l'inconcevable avec une lourde facture à payer dans un egoisme familial qui ne s'est jamais fait entendre raison, et pour une fois il a dit NON ( anxieté +++++ça n'a pas duré il s'est excusé profondement par la suite à son parent) .
sur cet angle je tourne l'histoire dans ma tête et je ne trouve pas de coupable pourtant, en presque 8 ans on a traversé un long chemin, je pense que l'homme qui suivait jusqu'au moindre souhait les siens s'est affirmé à quelques reprises avec des grandes reprsailles pour qu'on reste ensemble, les resultats restent médiocres mais les intentions et les preuves d'amour sont bien là, reste à décider sur quel volet « regarder» les choses .
l'autre angle de vue qui est différent de votre situation, c'est être en couple et parents à un enfant handicapé dont la prise en charge demande de l'investissement, malheureusement ce qui se passe dans ce genre de situations c'est que l'un des deux parents ( la mère souvent) va mettre tous ses projets entre guillemets pour être disponible à son enfant et sa prise en charge, et parcequ'on dit bien « l'instinct maternel» beaucoup de mère vont finir par respirer « autisme»: lectures, discussion, communauté...bref totalement envahies ( et il faut dire qu' avec tous les guerres à mener pour accompagner adequatement un enfant ted surtout s'il a énormement de difficultés, l'envahissement est justifié), donc nous voilà devant un parent en plein épanouissement professionnel (car l'autre assure la prise en charge de ou des enfants), dans un milieu qui parle de l'avancement, du fric des projets et pourquoi pas un regard par ci par là cette colègue habillée «comme il faut», une plaisenterie « innocente » qui n'aime pas les bonbons ? et on rentre à la maison devant l'horreur la femme déprimée qui n'a pas tourné la page et fait le deuil de l'enfant parfait , or comment tourner une page alors qu'on est plein dedans, bref ces « clivages » des quotidiens des parents des enfants handicapé sont légion, je pense pour etre plus lucide ça ne sert à rien de se justifier même si quelque part on a raison, pour trancher sereinement je suis entraine de méditer, sur quel pas il faut denser car il est quasi empossible de retrouver un eqation qui rassemblera toutes ces données.
-
- Nouveau
- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 11 février 2013 à 15:36
Re: conjoint asperger et séparation
Merci pour vos réponses JujuMarg, Titiana, Samoju et Ailleursetici.
Je ne suis pas venu quelques jours car j'ai essayé de passer ces derniers jours sans appriori sur notre vie et de voir ce qui, au quotidien pouvait me convenir ou plus du tout.
J'ai longuement discuté de toute cela avec mon conjoint et sa réaction ne m'a pas tellement étonné bien que bléssée. En effet, il a pris mes craintes et mes doutes pour des faits impossibles à changer et m'a parlé séparation, pension, déménagement... alors que je lui expliquait mes craintes quant au futur si les choses ne changeait pas.... Il ne veut pas que l'on se sépare mais réagit comme si c'était un fait inévitable... Il n'essaie même pas de savoir ce qui pourrait améliorer notre relation. pourtant il m'assure que lui ne veut pas de séparation... Je suis un peu perdue!
Concernant notre enfant, il n'est pas encore diagnostiqué aspie et n'a pas l'air d'en avoir le comportement pour le moment.
Je sais que je ne peux pas tout gérer tout le temps et c'est pour cela que je n'y arrive plus. Il me dit qu'il sait se gérer et faire les choses, seulement si on ne lui demande pas ou lui fait remarquer, il ne fait pas...
Il perçoit notre discussion au sujet d'une éventuelle séparation comme un abandon et je culpabilise davantage.. Je sais que le SA ne doit pas être une excuse pour tout accepter et là je sature!
Je ne veux pas le changer, il est comme il est et je sais bien que c'est à moi que cela ne convient plus... Je veux surtout éviter d'en arriver au moment où je ne supporterai plus le quotidien et ou on ne se supportera plus tout court! Pendant que l'on discutait j'ai du lui tirer les vers du nez pour me rendre compte que certains trait de mon caractère ne lui plaisent plus mais si je n'avai pas insisté il n'aurait rien dit et pire, il fait avec et cela à l'air de lui convenir!
Il a bien des collègues au travail mais je n'en ai jamais rencontré aucun car il n'éprouve pas le besoin d'avoir des rapports autre que professionnels avec eux... Il est toujours en train de me dire que cela ne le derange si je veux sortir et voir des amis (plus beaucoup car je m'en suis éloigné depuis que je suis avec lui) mais je ne concois pas la vie de couple chacun de son coté!
Bref, plus j'écris et plus j'ai l'impression que ma décision à l'air claire et précise... Mais comment éviter un maximum les dommages collatéraux?!
En tout cas merci encore de votre écoute et soutien car je ne me confie pas facilement et j'ai pu trouver grace à vous une oreille attentive et dénuée de jugement.
Bon après midi à tous
Je ne suis pas venu quelques jours car j'ai essayé de passer ces derniers jours sans appriori sur notre vie et de voir ce qui, au quotidien pouvait me convenir ou plus du tout.
J'ai longuement discuté de toute cela avec mon conjoint et sa réaction ne m'a pas tellement étonné bien que bléssée. En effet, il a pris mes craintes et mes doutes pour des faits impossibles à changer et m'a parlé séparation, pension, déménagement... alors que je lui expliquait mes craintes quant au futur si les choses ne changeait pas.... Il ne veut pas que l'on se sépare mais réagit comme si c'était un fait inévitable... Il n'essaie même pas de savoir ce qui pourrait améliorer notre relation. pourtant il m'assure que lui ne veut pas de séparation... Je suis un peu perdue!
Concernant notre enfant, il n'est pas encore diagnostiqué aspie et n'a pas l'air d'en avoir le comportement pour le moment.
Je sais que je ne peux pas tout gérer tout le temps et c'est pour cela que je n'y arrive plus. Il me dit qu'il sait se gérer et faire les choses, seulement si on ne lui demande pas ou lui fait remarquer, il ne fait pas...
Il perçoit notre discussion au sujet d'une éventuelle séparation comme un abandon et je culpabilise davantage.. Je sais que le SA ne doit pas être une excuse pour tout accepter et là je sature!
Je ne veux pas le changer, il est comme il est et je sais bien que c'est à moi que cela ne convient plus... Je veux surtout éviter d'en arriver au moment où je ne supporterai plus le quotidien et ou on ne se supportera plus tout court! Pendant que l'on discutait j'ai du lui tirer les vers du nez pour me rendre compte que certains trait de mon caractère ne lui plaisent plus mais si je n'avai pas insisté il n'aurait rien dit et pire, il fait avec et cela à l'air de lui convenir!
Il a bien des collègues au travail mais je n'en ai jamais rencontré aucun car il n'éprouve pas le besoin d'avoir des rapports autre que professionnels avec eux... Il est toujours en train de me dire que cela ne le derange si je veux sortir et voir des amis (plus beaucoup car je m'en suis éloigné depuis que je suis avec lui) mais je ne concois pas la vie de couple chacun de son coté!
Bref, plus j'écris et plus j'ai l'impression que ma décision à l'air claire et précise... Mais comment éviter un maximum les dommages collatéraux?!
En tout cas merci encore de votre écoute et soutien car je ne me confie pas facilement et j'ai pu trouver grace à vous une oreille attentive et dénuée de jugement.
Bon après midi à tous
-
- Nouveau
- Messages : 7
- Enregistré le : samedi 19 mars 2016 à 0:38
Re: conjoint asperger et séparation
Bonsoir,
J'aurais pu écrire tout ça. Je vis ça actuellement avec mon conjoint aspie. C'est mot pour mot ma vie. La culpabilité de vouloir partir, mais aussi la réalisation que je ne peux pas sacrifier ma vie et être malheureuse et mettre tout sur le dos du SA ...
Je voulais savoir où vous en étiez, si vous aviez des conseils à me donner. Que vous vous soyez séparés ou pas. Je veux garder un tout petit peu d'espoir même si je sais que nous sommes dans une impasse ...
Merci d'avance.. J'espère que ça arrivera jusqu'à vous...
J'aurais pu écrire tout ça. Je vis ça actuellement avec mon conjoint aspie. C'est mot pour mot ma vie. La culpabilité de vouloir partir, mais aussi la réalisation que je ne peux pas sacrifier ma vie et être malheureuse et mettre tout sur le dos du SA ...
Je voulais savoir où vous en étiez, si vous aviez des conseils à me donner. Que vous vous soyez séparés ou pas. Je veux garder un tout petit peu d'espoir même si je sais que nous sommes dans une impasse ...
Merci d'avance.. J'espère que ça arrivera jusqu'à vous...
En couple avec un aspie avec qui j'ai un enfant d'un an et demi.
Suspicion de SA chez moi-même mais ne désirant pas de diagnostique pour le moment.
Suspicion de SA chez moi-même mais ne désirant pas de diagnostique pour le moment.
-
- Prolifique
- Messages : 1321
- Enregistré le : vendredi 15 mars 2013 à 9:50
Re: conjoint asperger et séparation
Bonjour Egga,
Je te souhaite plein de courage pour gérer cette situation. Les personnes du spectre tendent à avoir une certaine immaturité émotionnelle, ce qui ne facilite pas la gestion de conflit de ce genre.
Je m'explique :
De ce que j'observe chez moi et chez d'autres à suspicion d'autisme, j'ai l'impression que les émotions sont ressenties beaucoup plus fortement, et surtout plus naïvement. Il faut se rappeler comment ça se passe en maternelle ou en primaire. L'interprétation de ses propres émotions est difficile, quand elles ne sont pas tout bonnement refoulées.
Ça m'a pris 25 ans pour distinguer tristesse, colère, frustration, peur... Et je ne parle que des émotions simples. J'ai tendance à contrer ces émotions, à les cacher, les enfouir, jusqu'au moment où ça déborde, ce qui est très terrifiant. Je me reconnais tout-à-fait dans le « tirer les vers du nez ».
Une solution à ça est de passer par l'écrit. Il est possible de relire ce que l'autre écrit, de réfléchir, de prendre le temps.
Je ne sais pas dans quel situation tu es actuellement, mais penses-tu que tu pourrais prendre ta plus belle plume, lui écrire une lettre où tu peux expliquer ce que tu ressens, l'inviter à s'exprimer, à te répondre par écrit s'il le désire ? À titre personnel, je préconise le vrai écrit plutôt que l'email ou le message facebook ^^
Je vous souhaite un bon courage pour cet éventuel tournant de vos vies.
Je te souhaite plein de courage pour gérer cette situation. Les personnes du spectre tendent à avoir une certaine immaturité émotionnelle, ce qui ne facilite pas la gestion de conflit de ce genre.
Je m'explique :
De ce que j'observe chez moi et chez d'autres à suspicion d'autisme, j'ai l'impression que les émotions sont ressenties beaucoup plus fortement, et surtout plus naïvement. Il faut se rappeler comment ça se passe en maternelle ou en primaire. L'interprétation de ses propres émotions est difficile, quand elles ne sont pas tout bonnement refoulées.
Ça m'a pris 25 ans pour distinguer tristesse, colère, frustration, peur... Et je ne parle que des émotions simples. J'ai tendance à contrer ces émotions, à les cacher, les enfouir, jusqu'au moment où ça déborde, ce qui est très terrifiant. Je me reconnais tout-à-fait dans le « tirer les vers du nez ».
Une solution à ça est de passer par l'écrit. Il est possible de relire ce que l'autre écrit, de réfléchir, de prendre le temps.
Je ne sais pas dans quel situation tu es actuellement, mais penses-tu que tu pourrais prendre ta plus belle plume, lui écrire une lettre où tu peux expliquer ce que tu ressens, l'inviter à s'exprimer, à te répondre par écrit s'il le désire ? À titre personnel, je préconise le vrai écrit plutôt que l'email ou le message facebook ^^
Je vous souhaite un bon courage pour cet éventuel tournant de vos vies.
3 mars 2016, Dr L : "Je n'ai aucun doute sur le fait que vous soyez autiste"
22 juillet 2016, diag effectué. TSA-SDI \o/
22 juillet 2016, diag effectué. TSA-SDI \o/