Un parcours bleu Lou

[Idée]

Des pensées négatives reviennent, et je ne sais pas à qui en parler, je ne sais pas si j'ai le droit d'en parler, je suis bloquée.

Est-ce qu'il y a des ressources dans l'établissement que tu fréquentes ? (centre d'écoute, de soutien, d'entraide entre étudiants, soutien psy...) Si oui, est-ce possible d'y prendre appui ponctuellement ?

[Tugdual]

C'est positif mais j'ai la terrible tendance à trouver du négatif dans tout, ce diagnostic je n'ai pas la sensation de le mérité, ni même que ce soit réellement justifié, car au final je suis bien moins handicapé que d'autre... Je ne sais plus.

Au moment de m'engager effectivement dans la démarche
du diagnostic, je lutte plus que jamais contre ce genre de sentiment.
J'appelle ça mon sentiment d'imposture.

Le diagnostic à ton âge, Lou Morgan, est d'autant plus justifié
(pour reprendre ton terme) que, quel qu'en soit le résultat,
il te permettra de ne pas perdre ton temps en efforts inutiles,
mais au contraire, de concentrer ton énergie là où c'est efficace.
J'espère que cela t'aidera à combatre tes idées négatives ...

[Lupine]

Je crois que l'important c'est que tu saches pourquoi tu n'arrives pas à aller en cours et de prendre plaisir à travailler là bas ? qu'est-ce qui t'en empêches ?

Je suis très sensible aux ambiances des lieux, et à l'école c'est juste des conflits, de la déprime et de l'errance. Mais aussi l'obligation de parler, de répondre aux gens, de communiquer, d'avoir des regards compétitifs sur mon boulot. J'y suis allé ce matin, résultat, mon prof m'a dit que la qualité de mes peintures sont pas top (je ne sais pas peindre, je n'ai jamais eu de cours de peinture, je suis la seule de mon atelier dont c'est le cas...), il ne s'intéresse pas à mes dessins... Pourtant c'est mon prof "préféré'... Une amie hier m'a dit que mon style graphique était "classique", déjà que j'arrive de moins en moins à produire des choses par peur de l'échec, là c'est le coup de grace. Résultat = maison, crise d'angoisse (tachycardie, hyperventilation, pleurs...). Je me sens nulle, médiocre et inutile \o/. Je me sens seule, vide, sans avenir, j'ai ratée ma vie encore une fois.

Cela n'a pas l'air simple ta situation, n'est pas normal de t'interroger?

Pensée Solitaire a évoqué être "en perpétuelle quête de soi même" dans ce topic http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... t=la+honte
J'aime bien cette idée de recherche et ce n'est pas être égoïste ou égocentrique il suffit de se rappeler le fameux "Je pense donc je suis".
Une autre citation de Descarte pour te faire du bien : "Il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir sinon nos pensées".

Le problème c'est que cela peut-être une "qualité" si c'est équilibré, mais quand on passe chaque secondes de son existence à se poser des questions sur qui l'on est, pourquoi les choses sont comme ça et comment faire pour arrêter de tourner en rond les mêmes questionnements angoissants dans cette tête détraquée... Ben ça bouffe.

Je rejoins Sybéria :

mettre en place des stratégies pour t'épanouir dans ta vie en générale.
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais pour moi, tu n'as pas à culpabiliser,
il faut que tu gardes ton énergie pour trouver des solutions qui te conviennent et qui te permettent de te sentir mieux

J'ai passé toute ma courte vie à faire des calculs et des probabilités pour trouver comment m'épanouir. A chaque fois je crois avoir trouvé, je me lance, résultat = échec.

je comprends très bien cet etat de prostration, (que j'ai vécu souvent et même encore parfois(pour aller aau travail quand c'etait très dur, etc..
impossible d'expliquer ce qui ne va pas, même à mon conjoint, et..donc bloquage complet et impression de ne rien faire comme il faut..)
ç'est souvent passager..c'est un de ces mauvais moments, il faut trouver une issue, celle qui te fera le moins de mal, et au contraire vite aller verifier ou infirmer ce diagnostique qui peut ds ce cas justement bcp t'apporter.
bon courage!

C'est vrai que dans la plupart du temps c'est passager, mais ces passages deviennent de plus en plus proche les uns des autres avec le temps qui passe...
Aujourd'hui, je n'ai plus que le diagnostic pour me donner un peu d'énergie pour me lever le matin et faire des choses, je récupère ma lettre aujourd'hui, on vera.
J'espère qu'une issue se présentera à ma réflexion ou alors quelle tombe du ciel...

Est-ce qu'il y a des ressources dans l'établissement que tu fréquentes ? (centre d'écoute, de soutien, d'entraide entre étudiants, soutien psy...) Si oui, est-ce possible d'y prendre appui ponctuellement ?

Je suis aux Beaux-Arts, il n'y a rien du genre, il me renverront là où je suis déjà allé l'année dernière, le Centre de Santé Etudiante, et ça ne m'apportait déjà rien, de parler à quelqu'un qui me demande comment ça se passe avec ma famille et si je veux prendre des anti-dépresseur qui me rendent dingue (transpiration excessive, surexcitation angoissante, impossibilité de dormir...), ça ne m'a pas servi, ça ne me servira pas plus.

Au moment de m'engager effectivement dans la démarche
du diagnostic, je lutte plus que jamais contre ce genre de sentiment.
J'appelle ça mon sentiment d'imposture.

J'ai la sensation que ma vie entière est une imposture, la vie me rappelle tellement tout les jours depuis toujours que je n'ai pas de place parmi elle,
elle me met dans tellement de situation qui me font penser qu'elle me considère comme un virus qu'elle doit éliminer ou évacuer au plus vite,
que le sentiment d'imposture est plus une définition de mon être qu'un sentiment.

Le diagnostic à ton âge, Lou Morgan, est d'autant plus justifié
(pour reprendre ton terme) que, quel qu'en soit le résultat,
il te permettra de ne pas perdre ton temps en efforts inutiles,
mais au contraire, de concentrer ton énergie là où c'est efficace.
J'espère que cela t'aidera à combatre tes idées négatives ...

C'est ce que je me dis en effet, j'espère que peut importe le résultat, ils sauront me guider ou au moins me diriger vers une vrai aide,
parce que là je me sens au bout du bout, je perd le contrôle, je suis en train de renoncer, j'ai vraiment besoin de savoir où je vais, que j'arrête d'errer en criant dans le vide. Je veux vivre.

Merci à tous pour votre soutiens et votre aide... aujourd'hui j'ai craqué, aujourd'hui je me sens complétement vide, mais je vais récupérer ma lettre. C'est déjà ça.

Encore merci beaucoup pour le temps et l'attention que vous m'offrez, ça me touche vraiment énormément.

[Mars]

Si tu ne peux pas te laisser aller ici, ce serait dommage ( mais je conçois que l'on ne le fasse pas, perso je ne le fais pas ). Je voulais dire, en fait, que tu as tous les droits ici, hormis d'agresser quelqu'un.
J'espère surtout que vider ton sac te permettra d'aller mieux

[Lupine]

Et bien de savoir que je peux exprimer tout ce que je me suis toujours retenu d'exprimer par peur qu'on me traite encore de "tapette" ou de recevoir des "tu te prends trop la tête, respire, vit les choses comme elles viennent" ou encore le fameux "je vois, mais tu sais on a tous des problèmes" qui me font culpabiliser ou avoir honte.

Merci à tous en tout cas de me supporte comme je suis et encore désolée de vous faire subir ce que certaines personnes appellent de la "diarrhée verbale d'une banalité d'adolescente en manque de reconnaissance".

Aujourd'hui les ennuient continue si je puis dire : je suis partie en avance pour mon rendez-vous avec la directrice des études pour lui parler de mon malaise scolaire et essayer de trouver ensemble des solutions pour éviter que je compromette ma scolarité, une fois arrivée à 200 m de mon école, je vois qu'elle m'a envoyé un mail pour annuler le rendez-vous suite à un contre-temps et qu'il faudrait que je l'appel pour qu'on convienne d'un nouveau rendez-vous. Je me suis retrouvée toute seule, perdue au milieu de la rue la plus passante de Grenoble, portable en main à ne pas savoir quoi faire. Téléphoner ? Impossible. Aller à l'école rencontrer plein de gens avec qui j'ai annulé des projets ? Impossible. Résultat : je me suis fais bousculé, je suis rentrée en panique chez moi pour répondre par mail...

Sérieux c'est pitoyable non ? A 24 ans paniqué comme une gosse de 5 ans pour un truc aussi débile.

Bon elle m'a proposé un rendez-vous pour la fin d'après-midi ( ça va me faire rater un morceau de cours et repousser plein de truc prévus... ), je vous tiendrais au courant de ce qui en découlera...

Ah... Bonne nouvelle, j'ai ma lettre que le Dr a complété avec moi, elle a tout à fait cibler mes problèmes et la raison de ma démarche, un peu de positif tout de même.

Bonne journée à vous tous.

[Tugdual]

Ah... Bonne nouvelle, j'ai ma lettre que le Dr a complété avec moi, elle a tout à fait cibler mes problèmes et la raison de ma démarche, un peu de positif tout de même.

Ça c'est tout bon !

Bonne journée à toi ...

[Mars]

désolée de vous faire subir ce que certaines personnes appellent de la "diarrhée verbale d'une banalité d'adolescente en manque de reconnaissance".

Ne t'inquiète pas pour ça, personne n'est obligé de te lire

[Lupine]

C'est vrai... Heureusement. C'est un vieux reste de l'époque ou des personnes malveillantes venaient me détruire et m'humilier sur mon ancien blog. (traumatisée de la vie ? )

Alors ces dernières semaines ont été très éprouvantes jusqu'à aujourd'hui.
Ce week-end envoie de ma lettre au CADIPA (j'espère quelle est arrivée à bon port... j'hésite à appeler pour savoir s'ils ont bien reçu, mais c'est p'tet trop tôt.) et ce matin rendez-vous avec ma directrice des études pour parler de mes problèmes avec l'école et de ma tentation d'arrêter malgré mon envie de continuer mes études jusqu'au bout (et avoir un sacro-saint diplôme...).

Ça c'est bien passé, elle a été à l'écoute et calme, mais j'ai peur qu'elle n'ai pas compris où se situais mon problème car elle n'arrêtais pas de me dire des phrases assez rhétoriques. Bon au final elle a décidé d'en discuter avec mes professeurs concernant mes absences et mes départs intempestifs de certains cours mais aussi un rendez-vous avec elle, ma référente de promo et moi pour essayer de mettre en place un accompagnement.

Je n'arrive pas à savoir si cela est positif ou si je n'aurai jamais du en discuter, je suis repartie la boule au ventre, regrettant ce que je venais de faire. Ça m'angoisse au possible mais bon... Je ne comprend pas pourquoi la scolarité est si compliqué, ni pourquoi j'arrive de moins en moins à gérer cela...

Le travail semblait bien moins compliqué, je faisais ce que j'avais à faire, j'évitais les soirées entre collègue, j'étais fatigué mais au moins cela me paraissait moins compliqué parce que je savais que ce n'étais que pour une période donnée. (je ne sais pas si d'autre le font, mais en général je fais un décompte du temps qu'il me reste à travailler...)

[Nath62]

Je passe un peu après la tempête, désolée....

Elle t'a écoutée et elle essaie de mettre des choses en place, c'est déjà sacrément positif. Et lors de cette mise en place, des choses se préciseront sans doute vers le positif.

Pas facile de trouver sa place dans la jungle mais ce n'est pas parce que tu y réussis difficilement que tu n'as pas de valeur et que tu n'en as pas plus que les autres, tu en as autant, ni plus, ni moins.

Une connaissance m'a dit un jour "toute chose qui empêche une personne de vivre correctement (et son ses critères) est un problème, il n'y en a de gros ou de petit que selon la ressenti de la personne qu'il gêne". Un machin immonde pour toi sera toléré par une personne et pas un truc qui te paraîtra à toi insignifiant. Mais il faudra qu'il soit éliminé ou contourné pour que la personne vive mieux.

Alors, pas de honte à avoir des difficultés et pas de honte à les dire, elles sont tiennes, elles t'empoisonnent la vie donc elles ont de la valeur (négative) et méritent qu'on les surpasse.

Je suis sûre que tu vas trouver une voie, c'est parfois long et difficile, mais on trouve. Tu le mérites.

[Madu]

Je n'arrive pas à savoir si cela est positif ou si je n'aurai jamais du en discuter

Regardes ce qu'a mis Sybéria sur son post, (vous êtes synchronisées toutes les deux, y'a un truc ? )
c'est une grande avancée que d'arriver à parler de choses personnelles dans le contexte de tes études.

De mon point de vue, même si tu estimes que tu n'as pas encore trouvé ta voie,
(et encore .. à cause de la réflexion du prof de peinture ? c'est un jugement assez personnel qu'il/elle a exprimé)
tu as encore beaucoups d'années pour essayer et tu as déjà fait plein de choses dont tu pourrais être fière.

[Lupine]

Je n'arrive pas à savoir si cela est positif ou si je n'aurai jamais du en discuter

Regardes ce qu'a mis Sybéria sur son post, (vous êtes synchronisées toutes les deux, y'a un truc ? )
c'est une grande avancée que d'arriver à parler de choses personnelles dans le contexte de tes études.

De mon point de vue, même si tu estimes que tu n'as pas encore trouvé ta voie,
(et encore .. à cause de la réflexion du prof de peinture ? c'est un jugement assez personnel qu'il/elle a exprimé)
tu as encore beaucoups d'années pour essayer et tu as déjà fait plein de choses dont tu pourrais être fière.

Oui avec Syberia on est assez synchrone On a en discute pas mal ensemble, ce qui est un vrai soutiens (merci à ce forum!!!)
Je n'arrive pas encore à me dire que c'est une avancée mais j'attends d'avoir le recul nécessaire pour en juger.

Le problème c'est que je suis en situation précaire financièrement que j'ai pour seul revenu ma bourse scolaire mais que j'ai beaucoup d'absence qui risque non seulement de me faire perdre cet unique revenu, mais devoir rembourser les sommes perçus jusque là... Mon ami m'aide à payer la nourriture mais je supporte très mal d'être dépendante de lui, alors si je n'ai même plus ma bourse, je ne pourrais plus payer ma part du loyer, ni de la nourriture, je me sens déjà assez humiliée au quotidien, au point de faire des crises où je hurle sur lui. J'ai trop peur finir à la rue comme il y a 5ans, c'est juste pas possible.

Ces études sont mon dernier espoir car j'ai déjà arrêté la fac deux fois (Arts du spectacle option Cinéma en 2007 et Arts Plastiques en 2008), j'ai abandonné de nombreux boulots (MacDo, Quick, Carrefour, Boulangerie, Garde d'enfant, Ménage...), j'ai perdu le seul travail où je me sentais à l'aise à cause d'une réforme (animatrice vacataire et aide au devoir auprès dans un centre social) que j'ai essayé de retrouvé dans des structures similaires mais mon ancienne place était un miracle (des collègues tolérants et complémentaire, un directeur à l'écoute, patient et très pédagogue.) et je n'ai fait que lutter dans des job où je me sentais seule, stupide, incomprise et incompétente...

Réussir le concours des Beaux-arts c'était inespéré et je plaçais beaucoup d'attente et d'espoir, mais je me retrouve dans une école où on n'apprend rien et où tout est aléatoire, changeant, où les profs eux-mêmes ne savent pas trop ce qu'ils font là. Et du coup je fais crise sur crise, j'essaye plein de technique (auto-persuation, positivisme, forcer la provocation d'action...) mais rien n'y fait. Je sens profondément que je perd pied, que je suis au bord d'un gouffre, que je vais finir lamentablement sans étude, sans travail, sans revenu, sans avenir.

Je n'ai pas le temps, je ne peux pas prendre mon temps de passer d'étude à d'autre étude, de voguer le vague à l'âme, j'ai besoin de perspective d'avenir solide.
Mais je sens bien que pour moi c'est impossible, je suis condamné soit à errer dans la rue, soit à me tirer une balle pour stopper tout d'un coup, le flux de pensée incessant et de plus en plus "dévorant" et mon corps trop fatigué qui devient insupportable.

Bon j'arrête là, j'ai passé ma journée à parler toute seule, à pleurer, à hurler et à me balancer dans tout les sens possible, je me sens juste encore une fois inutile et chiante, un parasite qui passe son temps à geindre.

[Nath62]

Ca, tu ne l'es pas, inutile et chiante, un parasite qui passe son temps à geindre.

J'espère que Syberia, avec qui tu partages pas mal de choses, saura t'aider à passer ce cap.

On se sent désarmés à te voir aussi bas et à part te répéter que tu as de la valeur, ben, je me sens totalement inefficace

Un trait de dessin "classique" ne me parait pas à moi un défaut, enfin, pleins de choses que tu dis peuvent être vues d'un point de vue positif mais c'est vrai qu'en situation d'échec, on ne voit que le négatif et surtout, tout le négatif qui est derrière nous.

Je me sens désarmée pour t'aider à part t'écouter car je suis un peu dans ta situation, pour d'autres raisons, avec cette impression de passer de Charybde en Sylla depuis des années et de ne pas en voir le bout. Je n'en vois toujours pas le bout et rien ne s'arrange mais je suis toujours vivante et pour l'instant, mes mômes ont de quoi manger et un toit. Parfois, je me dis que ne serait ce que ça relève du miracle, parfois, j'ai peur que le miracle ne soit plus.

Mais je ne sais pas si savoir que tu n'es pas seule à vivre de mauvaises périodes qui durent peut t'aider

Même si ce ne sont que des mots, je suis de tout coeur avec toi et c'est sincère.

[Syberia]

Ne pense pas ça Lou Morgan. Je comprends qu'il y a dyes moments très difficiles dans la vie, et que parfois on a juste envie que ça s'arrête. Je ne pense pas que la vie soit un long fleuve tranquille, mais je suis persuadée qu'il existe toujours plusieurs solutions à un problème, même si on ne les vois pas toutes. Je trouve que tu es une jeune femme qui a beaucoup de potentiel mais qui a du mal à l'exprimer. Toutefois je suis persuadée que tu vas dépasser ce stade. Regarde, tu fais tout pour t'en sortir. Tu as un nouveau rendez-vous avec ta directrice, tu a commencé les démarches de diagnostic, tu t'ouvres aux autres sur le forum. Bref tu fais tout pour avancer, ce qui est très positif.
Si tu veux on peut en parler par MP.
Mais surtout garde en tête que tu as beaucoup de potentiel !

[Mars]

Comme Siberia, je trouve que tu as drôlement avancé en très peu de temps

je me sens juste encore une fois inutile et chiante, un parasite qui passe son temps à geindre

Justement, ce que tu as fait contredit ce que tu penses !
Tu es peut-être aspie mais tu peux être également déprimée, ce n'est pas incompatible. En as-tu parlé à ton médecin ? Il n'est pas normal de se dévaloriser autant (je sais de quoi je parle ).
Courage, nous sommes nombreux à t'apprécier ici

[Madu]

Le problème c'est que je suis en situation précaire financièrement que j'ai pour seul revenu ma bourse scolaire mais que j'ai beaucoup d'absence qui risque non seulement de me faire perdre cet unique revenu, mais devoir rembourser les sommes perçus jusque là... Mon ami m'aide à payer la nourriture mais je supporte très mal d'être dépendante de lui, alors si je n'ai même plus ma bourse, je ne pourrais plus payer ma part du loyer, ni de la nourriture, je me sens déjà assez humiliée au quotidien, au point de faire des crises où je hurle sur lui. J'ai trop peur finir à la rue comme il y a 5ans, c'est juste pas possible.

Bon j'arrête là, j'ai passé ma journée à parler toute seule, à pleurer, à hurler et à me balancer dans tout les sens possible, je me sens juste encore une fois inutile et chiante, un parasite qui passe son temps à geindre.

Il y a trop de pression. Il est évident que tu tiens beaucoups à ton ami.
L'école des Beaux Arts n'est pas un endroit épanouissant
et il partage beaucoup du stress avec toi visiblement.

Et peut être comme Mars l'indique que tu es en dépression.
et dans ce cas, on a un sentiment de soi très très bas,
et il faut vraiment se faire aider par ton médecin, par un psy ...

Se faire aider dans cette situation, c'est aussi prendre soin de ton couple.

On pense beaucoup à toi