travailler en ESAT?
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travailler en ESAT?
Est-ce une bonne solution pour nous? ou non?
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Re: travailler en ESAT?
Je connais quelques jeunes aspies qui y sont, souvent par défaut. Selon les tâches qu'on leur confie, certains s'y plaisent (un jeune dans un atelier d'impression par ex.).
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: travailler en ESAT?
Comment ca par défaut? Par obligation de la part de l'entourage, ou bien eux qu'ils choisissent car ils ne trouvent pas de travaillent ailleurs?Mars a écrit :Je connais quelques jeunes aspies qui y sont, souvent par défaut. Selon les tâches qu'on leur confie, certains s'y plaisent (un jeune dans un atelier d'impression par ex.).
Car au moins dans un ESAT, un employé ne me demandera pas l'une des questions taboos "tu as fais quoi ce week end?" par exemple.
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Re: travailler en ESAT?
Le soucis dans un ESAT c'est que les travailleurs handicapé n'ont pas un statut de salarié, ils sont des usagers de la structures ce qui fait une grande difference au niveau des droits.
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Re: travailler en ESAT?
Tu es sûre Bidouille??? je croyais qu'ils étaient salariés. ici, les travailleurs de l'esat vivent en dehors du centre. Ils ont leur appartement, leur vie, et aussi leur salaire.
Mais pour te répondre Newvie, je pense qu'un esat peut être une bonne solution si cet esat est spécialisé dans l'autisme, parce que sinon, tu auras exactement les même problèmes que partout.
N'oublions pas non plus qu'en esat il y a aussi une obligation de résultat. J'ai vu ici quelques ouvriers (ferme avec culture maraichère) venir se faire hospitaliser (HP voisin en collaboration) en "pétant les plombs" exprès car épuisé de désherber les carottes des journées entières par tous les temps. Il y a des secteurs plus faciles que d'autres, et je crois que beaucoup de choses dépendent aussi de la direction en place. Un esat se doit d'être rentable et concurrentiel.
Mais pour te répondre Newvie, je pense qu'un esat peut être une bonne solution si cet esat est spécialisé dans l'autisme, parce que sinon, tu auras exactement les même problèmes que partout.
N'oublions pas non plus qu'en esat il y a aussi une obligation de résultat. J'ai vu ici quelques ouvriers (ferme avec culture maraichère) venir se faire hospitaliser (HP voisin en collaboration) en "pétant les plombs" exprès car épuisé de désherber les carottes des journées entières par tous les temps. Il y a des secteurs plus faciles que d'autres, et je crois que beaucoup de choses dépendent aussi de la direction en place. Un esat se doit d'être rentable et concurrentiel.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
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Re: travailler en ESAT?
Un des gros inconvénients d'un ESAT je pense c'est aussi que ça n'aide pas à s'intégrer dans la société, or c'est quand même un peu le but non ? Vivre "entre handicapés" (un ami à qui cap-emploi a proposé ça par défaut me disait que c'est en plus principalement des handicapés mentaux, donc bon c'est pas vraiment adapté) ne permet pas d'apprendre à vivre en société.. ça n'aide pas à exercer ses contacts relationnels etc...
Je pense que ça risque plus de t'enfermer dans un système de "je ne fais pas un "vrai" travail, juste ce qu'on me donne histoire d'avoir l'impression d'être utile parce qu'on pense que je ne peux rien faire de mieux..."
Je ne veux pas paraître méchant ou blessant, je sais que ça représente surement pour beaucoup de gens une façon justement de "travailler" tout en respectant son handicap... Mais bon, moi par exemple j'ai bossé chez un traiteur qui emploie des personnes handi. Yavait un jeune commis handicapé mental et franchement il s'éclatait, on lui confiait des tâches correspondant à ce qu'il pouvait faire, mais ce n'était pas le travail ingrat pour autant. Il était considéré comme n'importe quel salarié, les gens étaient cools avec lui, bref c'est surement bien plus valorisant qu'un truc à la chaîne "histoire de" :/
Je pense que ça risque plus de t'enfermer dans un système de "je ne fais pas un "vrai" travail, juste ce qu'on me donne histoire d'avoir l'impression d'être utile parce qu'on pense que je ne peux rien faire de mieux..."
Je ne veux pas paraître méchant ou blessant, je sais que ça représente surement pour beaucoup de gens une façon justement de "travailler" tout en respectant son handicap... Mais bon, moi par exemple j'ai bossé chez un traiteur qui emploie des personnes handi. Yavait un jeune commis handicapé mental et franchement il s'éclatait, on lui confiait des tâches correspondant à ce qu'il pouvait faire, mais ce n'était pas le travail ingrat pour autant. Il était considéré comme n'importe quel salarié, les gens étaient cools avec lui, bref c'est surement bien plus valorisant qu'un truc à la chaîne "histoire de" :/
Compagnon NPTT (neuro-pas-très-typique) d'aspicot -> HPI confirmé
Et Annihilator assumé :p
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Re: travailler en ESAT?
Un travailleur en ESAT n'est pas considéré comme un salarié normal : seule la partie du code du travail concernant l'hygiène et la sécurité lui est applicable.
Il perçoit bien un salaire, mais qui est composé en général de l'aide au poste (50% du SMIC à la charge de l'état) et d'une rémunération directe dont le minimum est désormais fixé légalement à 5% du SMIC.
Il fait un vrai travail. Mais la plupart des ESAT sont assez mal adaptés à un TED : soit à cause de leur maladresse (au point de vue manuel), soit à cause du caractère répétitif et peu qualifié des tâches.
Le modèle classique est celui du handicap mental : et un TED peut s'y trouver mal à l'aise.
Je ne crois pas qu'un travailleur en ESAT est isolé de la société : certains visent de façon autonome.
Et rentrer dans un ESAT ne veut pas dire y rester toute sa vie. Un des objectifs par exemple de l'ESAT au zoo de Pont-Scorff, c'est de permettre aux travailleurs de trouver un boulot ailleurs.
Il perçoit bien un salaire, mais qui est composé en général de l'aide au poste (50% du SMIC à la charge de l'état) et d'une rémunération directe dont le minimum est désormais fixé légalement à 5% du SMIC.
Il fait un vrai travail. Mais la plupart des ESAT sont assez mal adaptés à un TED : soit à cause de leur maladresse (au point de vue manuel), soit à cause du caractère répétitif et peu qualifié des tâches.
Le modèle classique est celui du handicap mental : et un TED peut s'y trouver mal à l'aise.
Je ne crois pas qu'un travailleur en ESAT est isolé de la société : certains visent de façon autonome.
Et rentrer dans un ESAT ne veut pas dire y rester toute sa vie. Un des objectifs par exemple de l'ESAT au zoo de Pont-Scorff, c'est de permettre aux travailleurs de trouver un boulot ailleurs.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: travailler en ESAT?
Merci pour vos réponses, éclaircissement .
Dans quelques Esat proche de chez moi, il y a des fichiers informatiques à mettre à jours sans arrêt, ce qui correspondrait plus à mon boulot.
Mais il y a de l'attente.
Enfin concernant la relation avec les autres pour l'instant comme je l'ai dis, je suis incapable de parler avec les autres sauf si c'est dans mon domaine de compétence.
Donc à suivre me concernant.
Dans quelques Esat proche de chez moi, il y a des fichiers informatiques à mettre à jours sans arrêt, ce qui correspondrait plus à mon boulot.
Mais il y a de l'attente.
Enfin concernant la relation avec les autres pour l'instant comme je l'ai dis, je suis incapable de parler avec les autres sauf si c'est dans mon domaine de compétence.
Donc à suivre me concernant.
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Au sujet des ESAT
Modération (Lepton) : Fusion des sujets
L'ESAT a été pour moi une expérience pour le moins traumatisante. Je respecte les personnes qui y travaillent, travailleurs, moniteurs, salariés, éducateurs. Mais c'est tout simplement inadapté à mon cas (si ce n'est aux autistes de manière générale).
Ce que j'ai ressenti personnellement, c'est de ne pas me sentir DU TOUT à ma place. Un exemple parlant est celui de la différence de niveau scolaire : J'ai un niveau Bac + 3, or la grande majorité a arrêté les études au collège, quelques-uns ne savent pas lire ni compter. Autre exemple : ils (pour la plupart, j'insiste) ont la culture du foot, des voitures, des filles. Je n'ai trouvé personne qui avait le moindre intérêt en commun avec moi, et c'est là où les ennuis ont commencé : moqueries, mise à l'écart,... bref ce que j'ai connu pendant ma scolarité et que je voulais justement éviter.
Comme j'avais des TOCs, je perdais beaucoup de temps à en faire, et j'avais aussi besoin de faire des pauses pour laisser passer les crises d'angoisse. Inutile de dire que ça ne passait pas du tout, ni au niveau des autres travailleurs (qui se demandaient pourquoi je travaillais moins qu'eux alors que j'avais pas l'air si handicapé que ça), ni au niveau des moniteurs, qu'ils soient diplômés ou non (car oui, il y a des moniteurs non formés à l'accompagnement des handicapés en ESAT, moi je trouve ça honteux...) ils croyaient que je faisais exprès pour travailler moins, que je me servais de mon autisme comme prétexte (décidément, le mot "prétexte" revient souvent quand on parle d'autisme).
Après avoir changé de secteur d'activité (mais pas d'ESAT) car je me faisais emmerder, mais aussi à cause du bruit (malgré les EPI) et des gaz d'échappement qui m'irritaient, je suis allé avec une autre équipe mais avec qui j'avais d'autres problèmes (je ne me sentais pas plus intégré que dans l'ancienne). Il fallait aussi respecter une cadence, et j'ai des gros problèmes de stress avec ça. Je pense qu'aucun métier que proposent les ESAT n'est adapté à moi car je ne suis pas suffisamment sociable et je stresse trop dès que j'ai des horaires et une cadence à tenir. Voilà, c'était juste pour partager mon expérience.
L'ESAT a été pour moi une expérience pour le moins traumatisante. Je respecte les personnes qui y travaillent, travailleurs, moniteurs, salariés, éducateurs. Mais c'est tout simplement inadapté à mon cas (si ce n'est aux autistes de manière générale).
Ce que j'ai ressenti personnellement, c'est de ne pas me sentir DU TOUT à ma place. Un exemple parlant est celui de la différence de niveau scolaire : J'ai un niveau Bac + 3, or la grande majorité a arrêté les études au collège, quelques-uns ne savent pas lire ni compter. Autre exemple : ils (pour la plupart, j'insiste) ont la culture du foot, des voitures, des filles. Je n'ai trouvé personne qui avait le moindre intérêt en commun avec moi, et c'est là où les ennuis ont commencé : moqueries, mise à l'écart,... bref ce que j'ai connu pendant ma scolarité et que je voulais justement éviter.
Comme j'avais des TOCs, je perdais beaucoup de temps à en faire, et j'avais aussi besoin de faire des pauses pour laisser passer les crises d'angoisse. Inutile de dire que ça ne passait pas du tout, ni au niveau des autres travailleurs (qui se demandaient pourquoi je travaillais moins qu'eux alors que j'avais pas l'air si handicapé que ça), ni au niveau des moniteurs, qu'ils soient diplômés ou non (car oui, il y a des moniteurs non formés à l'accompagnement des handicapés en ESAT, moi je trouve ça honteux...) ils croyaient que je faisais exprès pour travailler moins, que je me servais de mon autisme comme prétexte (décidément, le mot "prétexte" revient souvent quand on parle d'autisme).
Après avoir changé de secteur d'activité (mais pas d'ESAT) car je me faisais emmerder, mais aussi à cause du bruit (malgré les EPI) et des gaz d'échappement qui m'irritaient, je suis allé avec une autre équipe mais avec qui j'avais d'autres problèmes (je ne me sentais pas plus intégré que dans l'ancienne). Il fallait aussi respecter une cadence, et j'ai des gros problèmes de stress avec ça. Je pense qu'aucun métier que proposent les ESAT n'est adapté à moi car je ne suis pas suffisamment sociable et je stresse trop dès que j'ai des horaires et une cadence à tenir. Voilà, c'était juste pour partager mon expérience.
TSA (syndrome d'Asperger), diagnostiqué depuis 2012
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Re: Au sujet des ESAT
Merci de votre retour sur cette expérience.
Parent, je me questionne beaucoup et votre témoignage nous aidera pour la suite.
Bonne continuation.
Parent, je me questionne beaucoup et votre témoignage nous aidera pour la suite.
Bonne continuation.
maman d'un ado TED
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Re: travailler en ESAT?
Le rapport des inspections (IGAS et IGF - finances) sur les ESAT vient de sortir.
Les inspections ont raté un aspect du problème des ESAT, à savoir l'importance du nombre de personnes autistes. Je rappelle que c'est le principal établissement ou service pour les adultes autistes. Voir rapport de la Cour des Comptes.
Page 15 du rapport (33 du document PDF), il est dit sans sourciller que les personnes autistes représentent 2% des personnes en ESAT. Dans les inspections, on ne sait pas encore ce qui se cache derrière les "psychoses infantiles" ?
Pour la cour des comptes, il y a 21 070 personnes autistes dans les ESAT Pour les inspections, il y en a 2.355.
Voir tableau Cour des Comptes dans https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -4eme-plan
Page 30 (48), il est indiqué : "Il en résulte que les travailleurs d’ESAT qui intègrent le milieu ordinaire peuvent voir leurs revenus baisser (ce frein financier est développé en détail en 4.1)."
C'est faux.
Ce qui est indiqué page 31 (49) et répété plus loin (p.72/90) n'est pas vraiment exact : "Ainsi, un travailleur d’ESAT qui percevait une AAH différentielle au titre d’une RSDAE et se voit proposer un contrat de 20 heures hebdomadaires en milieu ordinaire perd intégralement son AAH2 au bout de six mois. "
L'AAH n'est pas supprimée dans ce cas au bout de 6 mois. Elle continue à être versée jusqu'à l'échéance du droit AAH décidé par la CDAPH.
Le gain financier procuré par une activité en milieu ordinaire pour un bénéficiaire de l'AAH ayant un taux inférieur à 80% ("AAH2") est bien plus important que pour ceux qui ont un taux de 80% (dans leur cas, les abattements pratiqués sont en partie contrebalancés par la suppression de l'abattement carte d’invalidité).
Les inspections n'ayant pas compris ce mécanisme ne proposent pas une solution pourtant simple : accorder l'AAH2 avec RSDAE (taux inférieur à 80% et restriction durable et substantielle de l'accès à l'emploi) pour de plus longues durées. Un cumul de l'AAH et de l'activité sur une longue période serait pourtant de nature à encourager l'emploi en milieu ordinaire.
Mais les décideurs recherchent d'abord aujourd'hui à restreindre l'accès à l'AAH lorsque le taux est inférieur à 80%. Par exemple pour les personnes autistes ou pour le handicap psychique.
La "Proposition n° 27 : Permettre aux travailleurs d’ESAT de visualiser l’évolution de leur pouvoir d’achat en cas d’évolution de leur situation professionnelle." est tout à fait justifiée. On voit que les inspections auraient besoin aussi d'un recyclage.
http://www.igas.gouv.fr/spip.php?article749
Les inspections ont raté un aspect du problème des ESAT, à savoir l'importance du nombre de personnes autistes. Je rappelle que c'est le principal établissement ou service pour les adultes autistes. Voir rapport de la Cour des Comptes.
Page 15 du rapport (33 du document PDF), il est dit sans sourciller que les personnes autistes représentent 2% des personnes en ESAT. Dans les inspections, on ne sait pas encore ce qui se cache derrière les "psychoses infantiles" ?
Pour la cour des comptes, il y a 21 070 personnes autistes dans les ESAT Pour les inspections, il y en a 2.355.
Voir tableau Cour des Comptes dans https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -4eme-plan
Page 30 (48), il est indiqué : "Il en résulte que les travailleurs d’ESAT qui intègrent le milieu ordinaire peuvent voir leurs revenus baisser (ce frein financier est développé en détail en 4.1)."
C'est faux.
Ce qui est indiqué page 31 (49) et répété plus loin (p.72/90) n'est pas vraiment exact : "Ainsi, un travailleur d’ESAT qui percevait une AAH différentielle au titre d’une RSDAE et se voit proposer un contrat de 20 heures hebdomadaires en milieu ordinaire perd intégralement son AAH2 au bout de six mois. "
L'AAH n'est pas supprimée dans ce cas au bout de 6 mois. Elle continue à être versée jusqu'à l'échéance du droit AAH décidé par la CDAPH.
Le gain financier procuré par une activité en milieu ordinaire pour un bénéficiaire de l'AAH ayant un taux inférieur à 80% ("AAH2") est bien plus important que pour ceux qui ont un taux de 80% (dans leur cas, les abattements pratiqués sont en partie contrebalancés par la suppression de l'abattement carte d’invalidité).
Les inspections n'ayant pas compris ce mécanisme ne proposent pas une solution pourtant simple : accorder l'AAH2 avec RSDAE (taux inférieur à 80% et restriction durable et substantielle de l'accès à l'emploi) pour de plus longues durées. Un cumul de l'AAH et de l'activité sur une longue période serait pourtant de nature à encourager l'emploi en milieu ordinaire.
Mais les décideurs recherchent d'abord aujourd'hui à restreindre l'accès à l'AAH lorsque le taux est inférieur à 80%. Par exemple pour les personnes autistes ou pour le handicap psychique.
La "Proposition n° 27 : Permettre aux travailleurs d’ESAT de visualiser l’évolution de leur pouvoir d’achat en cas d’évolution de leur situation professionnelle." est tout à fait justifiée. On voit que les inspections auraient besoin aussi d'un recyclage.
http://www.igas.gouv.fr/spip.php?article749
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans