C'est drôle, j'ai travaillé à la Banque de France dans une autre vie. Cela s'est très mal terminé par une démission et ma fuite de Paris... Il y avait des personnes très sympathiques qui ont essayé sans succès malheureusement de me soutenir, mais c'était tellement ..."trop". J'ai regretté les 16 mois de salaire annuels, mon seul regret.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
Rose a écrit :C'est drôle, j'ai travaillé à la Banque de France dans une autre vie. Cela s'est très mal terminé par une démission et ma fuite de Paris... Il y avait des personnes très sympathiques qui ont essayé sans succès malheureusement de me soutenir, mais c'était tellement ..."trop". J'ai regretté les 16 mois de salaire annuels, mon seul regret.
Dans mon entourage, aucune réaction vis à vis du document. A croire que plus personne ne connait Mysterio en Mayenne. Bon, ce n'est pas grave, de toute façon, je n'attendais rien de particulier.
Il est vrai que je n'ai pas trop reconnu mon filston dans le doct.
Je serais quand même curieuse de savoir si, dans 6 mois, on pourrait faire un bilan et constater si il y a eu de vrais changements suite à ce doct. ( ma phrase n'est pas très française, mais vous comprenez ce que je veux dire.. ).
Moi j'ai regardé avec mon fils de 13 ans (exit le syndrome d'asperger pour un TED indéfini).
En tout cas lui s'est reconnu dans les mains agitées, je parle tout seul. Il n'a pas compris l'incompréhension dont les personnes témoignaient mais il a de la chance jusqu'à présent avec ses camarades de collèges, et avant en primaire.
Moi, je ne l'ai jamais vu se taper la tête en direct, ou se mordre, je ne remarque que les stigmates qu'il essaie de cacher et j' ai été très émue hier. Ca a permis de discuter un peu entre nous et c'est lui qui a pris la parole.
Il ne comprend pas trop qu'il paraît bizarre quand il parle tout seul mais quand il regarde les autres le faire comme dans le documentaire, il trouve vraiment ça étrange.
Il veut qu'on oblige les gens à lire des livres sur l'autisme. Je lui ai dit que sans doute ça ne changerait pas grand chose.
J'ai bien aimé le document, nous en avons parlé au bureau (inspection éducation nationale d'une circonscription rurale).
Nous avons quelque enfants dont le mien qui sont scolarisés et ça se passe plutôt bien.
Ma fille est trop jeune pour regarder ce documentaire, par contre j'en ai beaucoup parlé autour de moi, ainsi que sur un forum où je suis pas mal ; c'est un forum où il y a surtout des mères de famille, il y en a plusieurs qui sont instit et qui ont beaucoup apprécié le doc, qui me disaient que ça leur faisait penser à tel ou tel élève (non diagnostiqué "bien sûr")... C'est un bon point de départ pour aborder l'autisme, surtout quand la forme d'autisme présente dans la famille est le syndrome d'Asperger.
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
mon blog : cuisineallergo.canalblog.com
Il ne faut pas se faire d'illusions : en soi, le doc ne changera rien. Mais il va renforcer les initiatives des assos, les instits et profs susceptibles d'être motivés etc ...
Les personnes vues aujourd'hui s'étaient presque toutes inscrites avant la diffusion du "Cerveau d'Hugo" aux réunions d'information sur le sujet de l'autisme Asperger (je crois que c'était présenté comme celà). Beaucoup étaient suffisamment intéressées pour avoir regarder le film mardi soir.
Elles ont eu le droit à un exposé de haut niveau sur les critères utilisés pour le diagnostic, puis sur le fonctionnement cognitif - puis sur 20 mn de témoignages illustrant ce fonctionnement cognitif. Plus et mieux que la formation initiale des médecins ou autres professionnels de santé. Un exposé qui était encore en cours d’élaboration lors des journées de l'ANCRA à Dijon, en janvier 2010, qui avait captivé l’auditoire.
Ceux qui étaient là sont conquis à l'idée de prendre un autiste comme stagiaire, de donner une chance en matière de recrutement en n'utilisant pas les procédures classiques.
C'est notre boulot en tant qu’association de susciter ce type de rencontres : c'est un membre de l'asso, salarié de l'entreprise, qui a pris contact avec la mission handicap il y a quelques mois.
C'est une nouvelle expérience : nous en tirerons ensuite le bilan, mais il sera positif : nous devons faire un travail d’information générale pour préparer "le terrain".
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Non Benoit, ce n'est pas une coquille! 16 mois tu as bien lu. Tous les trimestres, nous avions un mois de salaire de prime. Et crois-moi si tu veux, et bien il y avait quand même des grèves... (pas le smic le salaire...) Pour pouvoir partir, il a fallu que je vois une psychiatre,(elle a passé la séance à fumer des gitanes sans filtres sans rien faire d'autre qu'attendre que je parle; au bout d'une heure de silence, elle m'a dit la séance est terminée et je suis partie!) ils ne voulaient pas me laisser démissionner. Mais j'étais vraiment à coté de la plaque à cette époque... C'est comme cela que je suis arrivée en Bretagne.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
Exclusif : ce soir, mon père vient de me révéler qu'il a vu Le Cerveau d'Hugo en replay (alors que je ne leur avais quasiment JAMAIS parlé de la mince possibilité que je puisse être Asperger, sauf deux fois dont une de façon très indirecte). Il a bien aimé.
Plus fort encore, il m'a également confié qu'il a lu le livre de Joseph Schovanec Je suis à l'Est !, sans savoir que je l'avais. Mais il a trouvé bizarre que Joseph parle si peu de sa famille, et qu'il ramène tout à son propre univers...