bidouille a écrit :
Et vla l'autre psychomot qui me sort que mon fils fait des angoisses de morcellement car j'ai pas su repondre a ses besoin et qu'il pleurait tout le temps tout ca par ce que ma propre mere ne m'a pas allaitée.
et dire que des gesn comme ça s'occupent encore de nos enfants et de nous.
Et que c'est des gens serieux et reconnus!
En vous lisant, je vous trouve tous sacrément optimistes sur les répercussions de cette émission. Moi, j'ai plutôt l'impression que les gens non concernés vont vite tourner la page, comme à chaque fois que l'on parle d'un problème particulier...
Quant à ce qui a été dit sur les psychanalystes, j'ai trouvé cela plutôt " gentils " par rapport à tout le mal qu'ils sont capables de faire.
Bref, je rejoins le jeune aspie qui a conclu le débat en disant que la différence n'est pas prête à être acceptée...
Que les quelques personnes capables d'exprimer un peu de soutien aux autistes (que ce soit par empathie, par instinct, qu'ils sont au courant des concepts théorique ou n'importe quoi), ça peut déjà être un immense progrès au quotidien.
(je précise que personnellement je n'en ai pas encore croisé depuis hier).
Après il faut se mettre d'accord sur "optimiste", le niveau d'optimisme aspi n'est pas sur la même échelle que celui des gens "normaux".
Benoit a écrit :
Après il faut se mettre d'accord sur "optimiste", le niveau d'optimisme aspi n'est pas sur la même échelle que celui des gens "normaux".
Je ne savais pas que les gens dits " normaux " avaient tous le même niveau d'optimisme...
Ceci dit, j'ai trouvé l'émission très bien et je suis admirative devant le courage qu'ont eu toutes ces personnes qui ont témoigné. Se mettre ainsi à nu devant des caméras n'a pas du être facile.
J'ai remarqué que les gens pouvaient attendre des niveaux d'optimisme qui me sont inaccessibles, et qu'inversement quand je me sens optimiste, si je l'évalue sur une échelle faite pour les gens normaux le résultat est en dessous de zéro.
J'en avais parlé là, c'est (censé être) une mesure scientifique (ou du pipeau, à chacun de se faire son opinion).
je ne suis, à priori, pas autiste. Je n'en connais pas personnellement mais je me sens cependant très concernée par le sujet depuis plusieurs année. Je suis infirmière en secteur psychiatrique et l'établissement dans lequel je travaille, n'en prend pas en charge en tant que tel (même si certains patients manifestent de toute évidence des caractéristiques autistiques).
Pendant mes études, j'ai fait un stage dans un hôpital de jour psychiatrique pour enfants et j'ai rencontré ces enfants avec lesquels la communication est si difficile.
J'ai continué ma formation et en 2010, j'ai passé un diplôme universitaire sur les troubles envahissants du développement.
Tout cela pour dire qu'on peut ne pas être directement "touchée" mais se sentir quand même très concernée.
1 enfant sur 150 , ça ne peut pas laisser indifférent et je veux vraiment croire que la recherche, le dépistage précoce et la prise en charge vont enfin évoluer (même si ça ne sera jamais assez rapide).
Benoit a écrit :L'autre problème c'est qu'il y a d'autres gens qui ont le même mépris (ou pire) de la personne autiste, qui interviennent un peu plus tard dans la vie.
Euh... qui donc ?
Un indice, il est question des adultes qui bossent dans le monde ordinaire...
Collègues de travail je suppose ?
« Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire.» Proverbe chinois
◢ ◣◥ ◤ Si l'on me cherche je suis « ici » ! ◥ ◤◢ ◣
Merci Sophga, c'est rassurant de se dire que des personnes non concernées sont touchées aussi....Je sais que tu n'es pas la seule....Et mon côté optimiste (que Jonquille connait bien... ) me fait dire que si cette émission a pu toucher des personnes (quels qu'en soient le nombre), si cette émission a pu faire "connaître" l'autisme, et bien on aura malgré tout avancé.....!
Je réitère moi aussi mes remerciements à TOUS les participants car je sais que ça leur a coûté...ils ont tous été très courageux.!!!
Murielle, Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi . Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Sophga, j'espère qu'il y aura de plus en plus de personnel médico-social informé et ouvert, comme toi. Difficile de remettre en question tout ce qu'on a appris, je le conçois bien mais quand on travaille dans ce milieu ce devrait être un préalable que d'être prêt à évoluer en même temps que les découvertes scientifiques.
Bravo à toi
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
Et bien moi j'ai été très touchée de ce docu-fiction...j'ai pleuré plusieurs fois même...
Un grand bravo à tous les interviewés pour leurs témoignages si percutants!
Et tous mes collègues m'ont sauté dessus ce matin pour me dire qu'ils avaient regardé et qu'ils avaient trouvé le doc génial (et qu'au passage ils comprenaient mieux ce qu'on vivait au quotidien Virgile et nous)...ça m'a fait chaud au cœur !!!
Et j'ai même eu ce petit mot FB d'une de mes élèves (mes élèves sont des adultes de plus de 30 ans!) :
J'ai regardé france 2 avec theo...qui m a demande pourquoi on regardait ca.....je lui ai explique que je connaissais un petit garcon qui avait cette maladie...a la fin de l emission theo m a dit ' moi je veux bien etre son ami'..a bon entendeur..
NB Théo a 8 ans...c'est pas chou comme réaction???
Maman d'un petit bonhomme extraordinaire
"On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en n'a qu'une" - Confucius
C'est mignon tout plein
J'ai entendu autre chose par l'intermédiaire de la directrice de mon ancien collège : un p'tit gars de 6ème s'est mis à pleurer pendant l'émission, il a dit à ses parents :" A. il est comme ça, beaucoup sont méchants avec lui". A. est un élève de sa classe, il est en cours de diag et son camarade ne le savait pas...
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
voile de chine a écrit :Juste un point qui est dommage,c'est qu'il ai mélanger AHN et SA,maintenant je vais devoir expliquer à tous le monde que normalement dans le SA il n'y a pas de retard de langage, et qu'en faite Hugo n'est pas aspie.
Exactement. Gros amalgame entre les différentes formes d'autismes.
De plus ils parlent d'un taux d'autistes 1/150 sans faire la distinction en précisant la prévalence du SA.
Je trouve très dommage que la réalisatrice n'est pas gardé les témoignages sur le déficit en théorie de l'esprit qui semble bien être le point commun de tous les autistes alors que le retard de l'acquisition du langage, les stéréotypies (battre des mains, tourner en rond par ex) sont beaucoup plus spécifique de l'autisme de bas et haut niveau et non du SA me semble t-il...