[Téléfilm] Le cerveau d'Hugo
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Bonjour,
Je n'ai pas vu le film mais je l'attends avec impatience ! Loin de tous les débats, j'ai surtout apprécié les témoignages qui sont une véritable mine d'or. Les témoignages tout en douceur et tout en sensibilité.
J'ai relayé l'information à mes collègues (prof des écoles comme moi) et elles commencent à voir l'autisme différemment. Ma sœur, qui est au courant de l'autisme de ma fille a pu comprendre également certains de ses comportements (grattage de la peau jusqu'au sang) et ne me harcèle plus à ce sujet. Voilà ce qui est important ! Faire évoluer le regard, faire évoluer les mentalités et enfin faire comprendre que l'autisme n'est pas une maladie psychiatrique liée à la mère (voir ma question sur l'autisme à l'école).
Je n'ai pas vu le film mais je l'attends avec impatience ! Loin de tous les débats, j'ai surtout apprécié les témoignages qui sont une véritable mine d'or. Les témoignages tout en douceur et tout en sensibilité.
J'ai relayé l'information à mes collègues (prof des écoles comme moi) et elles commencent à voir l'autisme différemment. Ma sœur, qui est au courant de l'autisme de ma fille a pu comprendre également certains de ses comportements (grattage de la peau jusqu'au sang) et ne me harcèle plus à ce sujet. Voilà ce qui est important ! Faire évoluer le regard, faire évoluer les mentalités et enfin faire comprendre que l'autisme n'est pas une maladie psychiatrique liée à la mère (voir ma question sur l'autisme à l'école).
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
et bien, je leur en parlerai, promis!
je dois y retourner sans doute après ce cdd , faire un point. mais bon pour moi c'est pause bébé alors...mais pour toutes les personnes eventuellement concernées ça vaut la peine! je leur dirai.(après peut etre me repondront ils qu'ils n'ont pas besoin qu'on vienne leur apprendre leur métier... mais ça reste a tenter.)
(pardon pour le hs du cerveau d'hugo.)
je dois y retourner sans doute après ce cdd , faire un point. mais bon pour moi c'est pause bébé alors...mais pour toutes les personnes eventuellement concernées ça vaut la peine! je leur dirai.(après peut etre me repondront ils qu'ils n'ont pas besoin qu'on vienne leur apprendre leur métier... mais ça reste a tenter.)
(pardon pour le hs du cerveau d'hugo.)
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Mon cousin je lui ai conseillé de le voir car je pense que il est aspie en fait j'espere qu'il se reconaitra a condition qu'il regarde, pas sure qu'il m'ecoutera. Il a vraiment beaucoup de "symptomes" .
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Je sais que c'est HS, mais si vous etes dans le coin, la porte est grande ouverte (disons fermé parce qu'il fait froid ) Vous avez mon numero de telephone, n'hesitez pas!!!Jean a écrit :Jeudi et vendredi prochain, nous sommes 3 membres du conseil d’administration d'Asperansa qui vont animer 4 réunions de présentation des TED dans des établissements de la région parisienne de deux grandes entreprises.
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Article dans le parisien:
http://www.leparisien.fr/laparisienne/s ... 356849.php
Dans le meilleur des cas, on se souvient avoir vu le film « Rain Man », et l’extraordinaire performance d’acteur de Dustin Hoffman, incarnant un autiste de haut niveau. Cette année, « Louis, pas à pas » (Éditions JC Lattès), le livre-témoignage bouleversant du comédien Francis Perrin évoquant le parcours de son fils, ou « le Bal des pompiers », ce one-man-show hilarant de Laurent Savard*, qui raconte ses déboires de papa d’enfant autiste, ont, chacun à leur façon, permis d’aborder un sujet encore trop peu connu.
Pourtant l’autisme concerne à la naissance 1 enfant sur 110, et a été déclaré « grande cause de l’année 2012 ».
Demain, un formidable docu-fiction, « le Cerveau d’Hugo », diffusé sur France 2 à 20h45 (lire encadré), devrait permettre au grand public d’en finir avec les préjugés et la méconnaissance de ce handicap, qui concerne 600000 Français.
L’autisme est une maladie mentale
FAUX. Les causes de l’autisme ne sont pas encore totalement connues. Pendant des années, en France, on a cru que l’enfant autiste était « prisonnier de lui-même à cause de sa mère », thèse popularisée par la psychanalyse. Or, aujourd’hui, on sait que, dans l’autisme, il y a une forte composante génétique.
L’ensemble des données de la littérature internationale s’accorde sur le fait que les troubles autistiques sont neurodéveloppementaux. Pour faire simple, le cerveau d’un autiste ne parvient pas aux mêmes connexions que celui des gens « neurotypiques », notamment dans toute la partie affectée au développement de la sociabilité.
Un autiste ne pourra jamais parler
FAUX. Les études prouvent à ce jour qu’un tiers des autistes ne parviennent pas à acquérir la parole, mais peuvent néanmoins communiquer d’une autre façon. Pour les deux tiers restants, la parole s’acquiert au cours de thérapies dites comportementales et cognitives. Venues des Etats-Unis (sous le nom de ABA, Teach ou Denver), elles constituent une forme de « kiné du cerveau », comparable à la rééducation des handicapés physiques.
Par ailleurs, les autistes décryptent avec difficulté la communication non verbale : la symbolique des gestes, d’un sourire, d’un regard… Là encore, si elle n’est pas rééduquée, la personne autiste reste « enfermée » dans ses stéréotypies, gestes comparables à des « tocs », répétitifs et rassurants.
Les médecins sont encore mal formés sur le diagnostic
VRAI. Un sondage Opinionway réalisé auprès de praticiens en 2010 a montré que 64% des médecins estimaient que l’autisme touchait 1 enfant sur 1 500, soit dix fois moins que la réalité. Un médecin sur quatre croit encore que l’autisme est une maladie mentale.
Le plan autisme 2008-2010 recommande de mieux intégrer les nouvelles connaissances sur l’autisme dans la formation initiale des médecins. Car plus le diagnostic est posé tôt, plus il est envisageable de sortir l’enfant autiste de sa « bulle ».
Il existe plusieurs sortes d’autisme
VRAI. Le film « Rain Man » et le docu-fiction diffusé demain montrent des autistes dits Asperger et ceux dits de haut niveau, qui représentent 20% des malades. Parmi les 80% restants, certains ont un retard mental, mais dans une proportion comparable à la population générale. Pourtant, seuls 20% des enfants autistes sont scolarisés en France, là où ils sont 90% en Italie et 100% en Grande-Bretagne, selon les données du Collectif autisme**, qui regroupe 200 associations de parents.
*En tournée en France, demain soir au théâtre Silvia-Monfort de Saint-Brice-sous-Forêt (95).
**www.collectif-autisme.org
« Tout comprendre avec « le Cerveau d’Hugo »
C’est un petit garçon qui court en formant un huit, mécaniquement. A 3 ans, il ne parle pas. A 6 ans, ses stéréotypies (mouvements répétitifs) se sont multipliées. Pourtant, quand il approche un piano, il peut reproduire une sonate sans avoir appris le solfège.
Il est en fait autiste type Asperger et c’est un virtuose. Pas un « débile » ou un malade psychiatrique, comme le laissent entendre ses camarades et certains médecins. Juste un garçon doué de facultés hors norme, dont le cerveau présente des anomalies. Pour comprendre l’autisme, le docu-fiction « le Cerveau d’Hugo », diffusé demain sur France 2 (20h45) et suivi d’un débat, retrace le parcours du blondinet (joué par des comédiens), jusqu’à ses 22 ans. Tout en délicatesse, le film de Sophie Révil oscille entre scènes de fiction, témoignages de parents et de jeunes autistes, archives et infographies.
Nulle place ici pour les explications indigestes.
En voyant grandir Hugo, en écoutant Josef, Valentin ou Lucie, on comprend tout de ce trouble aux formes multiples. Mieux, on perçoit le parcours du combattant des familles mal orientées et culpabilisées, la prise en charge inadaptée. « Je voulais que les téléspectateurs apprennent des choses et passent un bon moment en rencontrant des gens formidables », plaide la réalisatrice. Parmi les 200 familles croisées en deux ans, Sophie Révil en a retenu une quinzaine. « Deux tiers des autistes parlent, comme ceux du film qui m’ont marquée par leur lucidité sur le monde et sur la méchanceté des autres », insiste-t-elle. Touchants comme Lucie (« Personne n’avait envie d’être ami avec moi. J’étais trop bizarre, trop différente. Ils devaient me prendre plus pour un animal que pour un être humain »), lucides comme Luna (« J’aimerais bien avoir la clé de l’armoire aux sentiments, je vois bien que les gens ressentent plus de choses que moi »), les témoins s’avèrent aussi drôles et désarmants. Et tous d’espérer sensibiliser le public pour que chacun prenne le temps de se connaître au lieu de juger. Une belle leçon d’humanité. »
http://www.leparisien.fr/laparisienne/s ... 356849.php
Dans le meilleur des cas, on se souvient avoir vu le film « Rain Man », et l’extraordinaire performance d’acteur de Dustin Hoffman, incarnant un autiste de haut niveau. Cette année, « Louis, pas à pas » (Éditions JC Lattès), le livre-témoignage bouleversant du comédien Francis Perrin évoquant le parcours de son fils, ou « le Bal des pompiers », ce one-man-show hilarant de Laurent Savard*, qui raconte ses déboires de papa d’enfant autiste, ont, chacun à leur façon, permis d’aborder un sujet encore trop peu connu.
Pourtant l’autisme concerne à la naissance 1 enfant sur 110, et a été déclaré « grande cause de l’année 2012 ».
Demain, un formidable docu-fiction, « le Cerveau d’Hugo », diffusé sur France 2 à 20h45 (lire encadré), devrait permettre au grand public d’en finir avec les préjugés et la méconnaissance de ce handicap, qui concerne 600000 Français.
L’autisme est une maladie mentale
FAUX. Les causes de l’autisme ne sont pas encore totalement connues. Pendant des années, en France, on a cru que l’enfant autiste était « prisonnier de lui-même à cause de sa mère », thèse popularisée par la psychanalyse. Or, aujourd’hui, on sait que, dans l’autisme, il y a une forte composante génétique.
L’ensemble des données de la littérature internationale s’accorde sur le fait que les troubles autistiques sont neurodéveloppementaux. Pour faire simple, le cerveau d’un autiste ne parvient pas aux mêmes connexions que celui des gens « neurotypiques », notamment dans toute la partie affectée au développement de la sociabilité.
Un autiste ne pourra jamais parler
FAUX. Les études prouvent à ce jour qu’un tiers des autistes ne parviennent pas à acquérir la parole, mais peuvent néanmoins communiquer d’une autre façon. Pour les deux tiers restants, la parole s’acquiert au cours de thérapies dites comportementales et cognitives. Venues des Etats-Unis (sous le nom de ABA, Teach ou Denver), elles constituent une forme de « kiné du cerveau », comparable à la rééducation des handicapés physiques.
Par ailleurs, les autistes décryptent avec difficulté la communication non verbale : la symbolique des gestes, d’un sourire, d’un regard… Là encore, si elle n’est pas rééduquée, la personne autiste reste « enfermée » dans ses stéréotypies, gestes comparables à des « tocs », répétitifs et rassurants.
Les médecins sont encore mal formés sur le diagnostic
VRAI. Un sondage Opinionway réalisé auprès de praticiens en 2010 a montré que 64% des médecins estimaient que l’autisme touchait 1 enfant sur 1 500, soit dix fois moins que la réalité. Un médecin sur quatre croit encore que l’autisme est une maladie mentale.
Le plan autisme 2008-2010 recommande de mieux intégrer les nouvelles connaissances sur l’autisme dans la formation initiale des médecins. Car plus le diagnostic est posé tôt, plus il est envisageable de sortir l’enfant autiste de sa « bulle ».
Il existe plusieurs sortes d’autisme
VRAI. Le film « Rain Man » et le docu-fiction diffusé demain montrent des autistes dits Asperger et ceux dits de haut niveau, qui représentent 20% des malades. Parmi les 80% restants, certains ont un retard mental, mais dans une proportion comparable à la population générale. Pourtant, seuls 20% des enfants autistes sont scolarisés en France, là où ils sont 90% en Italie et 100% en Grande-Bretagne, selon les données du Collectif autisme**, qui regroupe 200 associations de parents.
*En tournée en France, demain soir au théâtre Silvia-Monfort de Saint-Brice-sous-Forêt (95).
**www.collectif-autisme.org
« Tout comprendre avec « le Cerveau d’Hugo »
C’est un petit garçon qui court en formant un huit, mécaniquement. A 3 ans, il ne parle pas. A 6 ans, ses stéréotypies (mouvements répétitifs) se sont multipliées. Pourtant, quand il approche un piano, il peut reproduire une sonate sans avoir appris le solfège.
Il est en fait autiste type Asperger et c’est un virtuose. Pas un « débile » ou un malade psychiatrique, comme le laissent entendre ses camarades et certains médecins. Juste un garçon doué de facultés hors norme, dont le cerveau présente des anomalies. Pour comprendre l’autisme, le docu-fiction « le Cerveau d’Hugo », diffusé demain sur France 2 (20h45) et suivi d’un débat, retrace le parcours du blondinet (joué par des comédiens), jusqu’à ses 22 ans. Tout en délicatesse, le film de Sophie Révil oscille entre scènes de fiction, témoignages de parents et de jeunes autistes, archives et infographies.
Nulle place ici pour les explications indigestes.
En voyant grandir Hugo, en écoutant Josef, Valentin ou Lucie, on comprend tout de ce trouble aux formes multiples. Mieux, on perçoit le parcours du combattant des familles mal orientées et culpabilisées, la prise en charge inadaptée. « Je voulais que les téléspectateurs apprennent des choses et passent un bon moment en rencontrant des gens formidables », plaide la réalisatrice. Parmi les 200 familles croisées en deux ans, Sophie Révil en a retenu une quinzaine. « Deux tiers des autistes parlent, comme ceux du film qui m’ont marquée par leur lucidité sur le monde et sur la méchanceté des autres », insiste-t-elle. Touchants comme Lucie (« Personne n’avait envie d’être ami avec moi. J’étais trop bizarre, trop différente. Ils devaient me prendre plus pour un animal que pour un être humain »), lucides comme Luna (« J’aimerais bien avoir la clé de l’armoire aux sentiments, je vois bien que les gens ressentent plus de choses que moi »), les témoins s’avèrent aussi drôles et désarmants. Et tous d’espérer sensibiliser le public pour que chacun prenne le temps de se connaître au lieu de juger. Une belle leçon d’humanité. »
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Loup a écrit :Article dans le parisien:
Pour faire simple, le cerveau d’un autiste ne parvient pas aux mêmes connexions que celui des gens « neurotypiques », notamment dans toute la partie affectée au développement de la sociabilité.
Il existe plusieurs sortes d’autisme
Parmi les 80% restants, certains ont un retard mental, mais dans une proportion comparable à la population générale.
Eh il est super cet article, on y trouve même des trucs nouveau dans la recherche scientifique.
Il est aussi dans le Parisien/Aujourd'hui papier ?
Je cite ton message pour parler un peu de ma communication employeur.meï a écrit :j'ai presque envie de proposer a mon employeur de le regarder...(ma collègue du bueau je ne sait pas trop, en fait mais pourquoi pas?)si bien sur j'ose le faire..(je reprends demain.)
de toute façon il me reste mois et demi de travail ds cette entreprise, je ne perds rien a les informer!!
qu'en pensez vous? (meme si je ne parait pas ds le docu, pour eux c'est une source d'information très bonne!)
Après avoir initialement accepté de diffuser l'information sur la diffusion sur les moyens de communication interne le service comm' vient de changer d'avis en dernière minute (vendredi dernier en fait).
Au cas où certains cadres de la boîte me lisent ici, je veux les prévenir qu'il se pourrait bien que cet information soit répercutée, avec bien sûr le nom du grand groupe en question, sur les réseaux sociaux (et par courrier à la presse), s'ils ne changent pas de nouveau d'avis en dernière minute...
Modifié en dernier par Benoit le lundi 26 novembre 2012 à 16:28, modifié 1 fois.
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Aucune idée, je ne lis pas le parisien.
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Super chouette cet article en effet!!!!!! Merci pour le partage.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
L'article est pas mal, mais il n'y a aucun chiffre de correct dans ce paragraphe. Pas tellement la faute des journalistes que des associations : nous colportons des chiffres qui n'ont jamais fait l'objet d'un début de vérification.Loup a écrit :Le film « Rain Man » et le docu-fiction diffusé demain montrent des autistes dits Asperger et ceux dits de haut niveau, qui représentent 20% des malades. Parmi les 80% restants, certains ont un retard mental, mais dans une proportion comparable à la population générale. Pourtant, seuls 20% des enfants autistes sont scolarisés en France, là où ils sont 90% en Italie et 100% en Grande-Bretagne, selon les données du Collectif autisme**, qui regroupe 200 associations de parents.
Un diagnostic de déficience intellectuelle est basé sur trois critères : le QI (fonctionnement intellectuel), le fonctionnement adaptatif et l'âge chronologique avant 18 ans. Le fonctionnement intellectuel est normalement évalué à partir de mesures standardisées. Le score moyen est de 100. Un fonctionnement cognitif significativement inférieur à la moyenne est défini comme un score de Q.I. se situant entre 70 et 75 ou moins, obtenu par une évaluation comprenant un ou plusieurs tests d'intelligence générale administrés individuellement. (...)
D'après les statistiques, on estime que la déficience intellectuelle touche 3% de la population, ou 156 millions de personnes dans le monde. Près de 88% de ces personnes ont une déficience légère, 7% ont une déficience moyenne et seulement 5% une déficience sévère à profonde
Source
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Pourra t'on revoir en replay le cerveau d'hugo??
pour toutes les personnes qui seraient interessées mais ne peuvent le voir mardi soir
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
http://bebe.doctissimo.fr/blog/16688-Au ... nce-2.html
article sur le babyblog de doctissimo
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Je me renseigne. Par contre, pour le DVD, il n'est pas encore fait.bidouille a écrit :Pourra t'on revoir en replay le cerveau d'hugo??
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
Nouvel observateur:
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... nce-2.html
Le Cerveau d'Hugo, docu-fiction sensible sur l'autisme Asperger, mardi soir sur France 2
« PARIS (Sipa) - Subtil entrelacs de fiction, d'archives et de témoignages porté par la voix de l'actrice Sophie Marceau, le docu-fiction Le cerveau d'Hugo, diffusé mardi à 20h45 sur France 2, retrace le parcours chaotique d'un jeune homme, de la naissance à l'âge adulte, qui est autiste de type Asperger, ou autiste "de haut niveau".
Deux ans après son premier docu-fiction Un coeur qui bat, consacré à la greffe du coeur, la réalisatrice Sophie Révil livre un film sensible qui aborde le handicap avec gravité mais aussi avec humour. La diffusion du Cerveau d'Hugo sera suivie d'un débat animé par Benoît Duquesne.
Hugo, 22 ans, doté d'une intelligence exceptionnelle, est un musicien virtuose. Fondu de Glenn Gould, il se présente à un grand concours de piano international. Hugo est un autiste dit Asperger, et vit enfermé dans sa chambre, prisonnier de lourds handicaps émotionnels et sociaux. Petit garçon, il était un véritable mystère pour ses parents comme pour les soignants, qui le pensaient condamné à ne jamais parler. Hugo, "personnage fictif inspiré de tous les autistes rencontrés pour le tournage", explique Sophie Révil, est incarné à travers les âges par plusieurs acteurs et admirablement, à l'âge adulte, par le jeune acteur belge Thomas Coumans.
Sophie Révil a rencontré de nombreux autistes enfants et adultes dont les témoignages tant poignants que cocasses viennent ponctuer le film. Tous racontent sans tabou le lourd regard des neurotypiques, les "gens normaux", la violence des rapports sociaux, les déboires sentimentaux, ou encore l'échec du diagnostic et le manque de réponse d'une médecine trop prompte à recourir à l'hôpital psychiatrique. Les archives et animations scientifiques retracent habilement l'historique de la prise en charge des autistes, longtemps considérés comme débiles mentaux.
Josef, Asperger et docteur en philosophie
Josef Schovanec est l'un de ces témoins. A 31 ans, cet autiste Asperger est chercheur en philosophie et en sciences sociales, capable de parler sept langues. Valentin, lycéen, joue du violon depuis qu'il a quatre ans. Oreille absolue, il a rapidement dépassé le niveau technique de son professeur. Quant à Luna, photographe, elle tire parti de sa spécificité en captant le monde avec un sens esthétique saisissant.
Avec brio, ce docu-fiction multiplie les points de vue, rendant compte de la complexité des situations. "On parle souvent des enfants autistes, mais je me suis demandée ce qu'ils deviennent une fois adultes", explique la réalisatrice. La parole est aussi laissée aux parents, qui racontent les "tocs" et les "crises", la perte du regard, l'incapacité des enfants à manifester une quelconque affection, et la dépression qui guette, face à des psychiatres culpabilisants.
Lors de la projection à la presse, Josef Schovanec s'est dit "impressionné par le travail de documentation", jugeant le film "particulièrement réaliste". "C'est un film qui prend le temps d'expliquer ce qu'est l'autisme", a commenté le psychiatre François Pinabel, spécialiste de l'autisme conseiller scientifique sur le projet. Le docu-fiction peut-il faire évoluer le regard des autres? "J'espère que ce film pourra initier un tel mouvement, mais c'est un travail de longue haleine qui nous attend", a jugé Josef Schovanec.
Un débat pour faire le point sur l'autisme en France
Le cerveau d'Hugo sera suivi à 22h25 du débat Autisme: Le scandale français, animé par Benoît Duquesne. Le journaliste recevra entre autres Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Frédérique Bonnet-Brilhault, chef de service du Centre Universitaire de Pédopsychiatrie du CHRU de Tours, mais aussi des parents d'autistes et Valentin Merou, diagnostiqué Asperger à l'âge de 15 ans.
L'autisme a été déclaré Grande cause nationale en 2012. En tout 600.000 personnes sont concernées en France, dont 100.000 enfants, indique un communiqué de France 2. »
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... nce-2.html
Le Cerveau d'Hugo, docu-fiction sensible sur l'autisme Asperger, mardi soir sur France 2
« PARIS (Sipa) - Subtil entrelacs de fiction, d'archives et de témoignages porté par la voix de l'actrice Sophie Marceau, le docu-fiction Le cerveau d'Hugo, diffusé mardi à 20h45 sur France 2, retrace le parcours chaotique d'un jeune homme, de la naissance à l'âge adulte, qui est autiste de type Asperger, ou autiste "de haut niveau".
Deux ans après son premier docu-fiction Un coeur qui bat, consacré à la greffe du coeur, la réalisatrice Sophie Révil livre un film sensible qui aborde le handicap avec gravité mais aussi avec humour. La diffusion du Cerveau d'Hugo sera suivie d'un débat animé par Benoît Duquesne.
Hugo, 22 ans, doté d'une intelligence exceptionnelle, est un musicien virtuose. Fondu de Glenn Gould, il se présente à un grand concours de piano international. Hugo est un autiste dit Asperger, et vit enfermé dans sa chambre, prisonnier de lourds handicaps émotionnels et sociaux. Petit garçon, il était un véritable mystère pour ses parents comme pour les soignants, qui le pensaient condamné à ne jamais parler. Hugo, "personnage fictif inspiré de tous les autistes rencontrés pour le tournage", explique Sophie Révil, est incarné à travers les âges par plusieurs acteurs et admirablement, à l'âge adulte, par le jeune acteur belge Thomas Coumans.
Sophie Révil a rencontré de nombreux autistes enfants et adultes dont les témoignages tant poignants que cocasses viennent ponctuer le film. Tous racontent sans tabou le lourd regard des neurotypiques, les "gens normaux", la violence des rapports sociaux, les déboires sentimentaux, ou encore l'échec du diagnostic et le manque de réponse d'une médecine trop prompte à recourir à l'hôpital psychiatrique. Les archives et animations scientifiques retracent habilement l'historique de la prise en charge des autistes, longtemps considérés comme débiles mentaux.
Josef, Asperger et docteur en philosophie
Josef Schovanec est l'un de ces témoins. A 31 ans, cet autiste Asperger est chercheur en philosophie et en sciences sociales, capable de parler sept langues. Valentin, lycéen, joue du violon depuis qu'il a quatre ans. Oreille absolue, il a rapidement dépassé le niveau technique de son professeur. Quant à Luna, photographe, elle tire parti de sa spécificité en captant le monde avec un sens esthétique saisissant.
Avec brio, ce docu-fiction multiplie les points de vue, rendant compte de la complexité des situations. "On parle souvent des enfants autistes, mais je me suis demandée ce qu'ils deviennent une fois adultes", explique la réalisatrice. La parole est aussi laissée aux parents, qui racontent les "tocs" et les "crises", la perte du regard, l'incapacité des enfants à manifester une quelconque affection, et la dépression qui guette, face à des psychiatres culpabilisants.
Lors de la projection à la presse, Josef Schovanec s'est dit "impressionné par le travail de documentation", jugeant le film "particulièrement réaliste". "C'est un film qui prend le temps d'expliquer ce qu'est l'autisme", a commenté le psychiatre François Pinabel, spécialiste de l'autisme conseiller scientifique sur le projet. Le docu-fiction peut-il faire évoluer le regard des autres? "J'espère que ce film pourra initier un tel mouvement, mais c'est un travail de longue haleine qui nous attend", a jugé Josef Schovanec.
Un débat pour faire le point sur l'autisme en France
Le cerveau d'Hugo sera suivi à 22h25 du débat Autisme: Le scandale français, animé par Benoît Duquesne. Le journaliste recevra entre autres Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Frédérique Bonnet-Brilhault, chef de service du Centre Universitaire de Pédopsychiatrie du CHRU de Tours, mais aussi des parents d'autistes et Valentin Merou, diagnostiqué Asperger à l'âge de 15 ans.
L'autisme a été déclaré Grande cause nationale en 2012. En tout 600.000 personnes sont concernées en France, dont 100.000 enfants, indique un communiqué de France 2. »
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
J'ai entendu dire que le débat avait été tourné vendredi.
Quelqu'un peut me dire s'il vaudra le coup (déjà un seul autiste ça fait peur, Duquesne j'aime pas trop depuis la poursuite en moto, Ministre, ...), ou si je pourrais mettre le foot après le documentaire ?
Quelqu'un peut me dire s'il vaudra le coup (déjà un seul autiste ça fait peur, Duquesne j'aime pas trop depuis la poursuite en moto, Ministre, ...), ou si je pourrais mettre le foot après le documentaire ?
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Re: le cerveau d'hugo, ça y est, le 27 novembre!..
De toute façon, il sera toujours possible de se faire raconter le débat ensuite.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans