Vague de consrvatisme

[Etienne]

Ici et là,en marge du film de sophie revil,des conférences de joseph schovanec,y'a ce que j'appele les "conservateurs".

Des types ici et là qui essaient d'utiliser du chantage et du terrorisme intelectuelle pour que nos députés n'inflechissent pas les orientations médicales et éducatives de la france pour ses citoyens autistes.

Pour commencer,j'appele ca ni plus ni moins une contre révolution.On avait un changement amorcé,timide depuis 2011 et ces gens l'anéantissent.

magalie piganrd et cie n'accepteront jamais de capituler face à ces gens.

mes chefs sur deescaa sont en train de réfléchir à une réponse,y compris à peut être mettre en garde mme Carlotti.

Quels actions publics pourraient être faites pour contre carrer cet attitude conservatrice?


Je préfère commencer par là,visiblement les grands médias n'ont pas envie de répondre à l'appel et au cri d'alarme des concernés,le dénit de démocratie et le terrorisme intellectuelle est pourtant nettement avéré....

Il sera toujours temps d'envoyer des lettres à mes contacts et à faire passer aux ministres concernés....

A vos claviers,ô citoyens bleu blanc rouge!

[Jean]

Qu'il y ait une contre-offensive idéologique des psyKK, des lacaniens, certes.

Je pinaille sur le thème "contre révolution", car cela supposerait qu'il y aurait eu "révolution". Un label "grande cause nationale" n'est pas une révolution. Ni non plus les recommandations de la HAS.

Je vois çà plutôt comme une évolution qui ne va pas assez vite.

[Madu]

Bon, un peu de positif dans ce monde de brutes: il y a aussi des opportunités, comme cet article dans le magasine de la MGEN : http://www.mgen.fr/index.php?id=2659
(selon le site: Avec plus de 1, 8 million d’exemplaires, Valeurs mutualistes, n°1 de la presse spécialisée est le lien privilégié entre les adhérents et leur mutuelle. )

C'est ma belle mère qui nous a transmis le document papier. On le trouvait très bien fait et en allant chez le pédopsychiatre du petit gars, surprise: lui aussi il l'avait affiché sur le mur.

Tous les organses de presse qui s'adressent au grand public en véhiculant des messages intelligents changent le monde C'est trop lent c'est sûr mais on est déjà en route.

Je vais scanner le doc papier et le mettre demain sur le post

autre exemple de document visant le grand public:
http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-san ... son-retard

[Benoit]

Sauf qu'après le niveau scolaire (qui peut inclure l'après lycée, mais pas forcément) on entre dans le trou noir, avec des situations auxquelles jamais une école même (ou surtout) inclusive n'aura préparé les autistes.

J'aimerais demander aux parents ce qu'ils croient que vont devenir leurs enfants après les études, mais j'ai peur de le faire avec trop de virulence.

[Jean]

Benoît, je sais que c'est difficile, qu'il y a une rupture, mais je crois que la progression de la scolarisation, les témoignages permettront de faire reculer le mur de la peur, de l’indifférence, de l'exclusion.

[Benoit]

J'ai pas vraiment suivi tout le débat (j'avais un oeil sur le foot) mais je crois qu'ils ont un peu vite mis l'accent sur les structures adaptées, alors que la question de la formation des enseignants et du milieu normal est crucial (mais pas forcément poussée par les parents).

Je crois que c'est comme ça que les américains en sont arrivés à passer de Rain Man à la Silicon Valley en 20 ans, au moins dans les états progressistes.

J'ai un peu l'impression que les gens croient que ça va pouvoir continuer les adaptations pour les adultes. Or, je ne vois pas vraiment les acteurs du monde de l'emploi se bouger, et quand les parents voudront essayer de faire bouger les DRH, la CARSAT, les MDPH, l'AGEFIPH, etc... je crois qu'il vont regretter le mammouth.

edition: au sujet de la tolérance, il faut quand même voir qu'il y a un monde entre l'école (où tout le monde peut avoir des bonnes notes, au moins jusqu'aux concours, et où le professeur peut être intéressé à conduire la classe à la réussite, comme ça se faisait dans le temps) et le monde du travail (où marcher sur les autres est indispensable pour les bonnes notes, où certain sont assez favorisés pour jouer le rôle de paillasson, et où le "professeur" est au mieux impuissant, au pire complice de la situation).

Déjà que les gens refusent que des autistes approchent leurs enfants, j'imagine bien leur réaction quand il s'agira de laisser leur place au travail.

[Madu]

Sauf qu'après le niveau scolaire (qui peut inclure l'après lycée, mais pas forcément) on entre dans le trou noir, avec des situations auxquelles jamais une école même (ou surtout) inclusive n'aura préparé les autistes.

J'aimerais demander aux parents ce qu'ils croient que vont devenir leurs enfants après les études, mais j'ai peur de le faire avec trop de virulence.

Tu as raison de poser cette question : à l'heure actuelle, chacun doit trouver ses propres réponses.

Avec mon homme nous avons un projet à court, moyen et long terme pour le petit gars c'est à dire que nous envisageons déjà de lui créer un emploi en créant notre petite entreprise familiale où il sera employé. Je sais, mon fils n’a que 7 ans, mais mon homme est une espèce de stakhanoviste de l'organisation et de la prévoyance.
Ca m'arrange bien sinon je ne dormirais plus la nuit.

Pour en revenir aux autres familles : nous évitons de poser la question car le manque de réponses et le manque de lisibilité dans leur projet à long terme pour leur progéniture nous fait peur. C’est effrayant.

Bon maintenant c’est déjà difficile de nous organiser "juste nous" alors nous serions bien mal placés pour aller conseiller les autres familles …

Il n'y a cependant pas de "projet national" pour les adultes autistes à part les MAS où on mélange les schizophrènes et les autistes parce qu'on ne sait pas quoi faire de ces deux populations. (C'est une amie infirmière qui vient de démissionner d'un établissement de cet ordre qui m'a raconté ça)

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[Benoit]

J'espère que ton exemple n'est qu'un extrème, parce que multiplié par 100 000 ça va poser un soucis à un moment.

Ma question était plutôt adressée à celles & ceux qui rêveraient que leur enfant soit un mélange d'Hugo et Josef, suive un parcours style bac+8, avant de "voler de ses propres ailes" comme on dit. Et je me demandais s'il se posaient la question, dans ce cas là, si ce ne leur serait pas favorable que leur futur responsable de thèse, chef de service ou de département soit sensibilisé à l'autisme parce qu'autiste lui même ?

[Madu]

Oui j'espère aussi que nous sommes un cas extrème mais combien faut-il de cas extrèmes pour faire évoluer une société?
A partir de combien de personnes concernées atteint-on une taille critique pour peser sur l'organisation de la société?

Re le rapport LE COÛT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE L’AUTISME
(pouvant être téléchargé ici : http://www.lecese.fr/travaux-publies/le ... e-lautisme )

C’est grâce à un accompagnement adapté et à une meilleure connaissance médicale que l’espérance de vie des personnes trisomiques est passée de 9 ans en 1929 à plus de 55 ans aujourd’hui

Faut-il commenter l'atrocité de ces données?

Faut-il s'étonner que Christel Prado dans le rapport note:

Certains avancent un taux de divorce de 80 % chez les parents – mariés – d’enfants autistes. L’étude britannique montre une forte proportion des familles dont la santé mentale s’altère. En France, rien n’est mesuré, y compris le nombre d’infanticides ou de suicides que la sévérité du handicap de l’enfant et l’exclusion qu’il génère dans la vie de ses parents ou de ses frères et soeurs peut contribuer à expliquer. Les proches aidants et la fratrie ne bénéficient pas d’un accompagnement et aucune politique d’envergure en matière de soutien à la famille n’est identifiée et financée. Notre société se repose beaucoup en la matière sur l’initiative associative impulsée par les familles.

Ces chiffres et absences de chiffres sont absolumment insupportables.

[Mars]

Madu, l'article dans le journal de la MGEN est dû à l'action de membres d'Asperansa qui ont organisé un colloque avec eux dans le Morbihan. Comme toi, je suis ravie que cette collaboration se soit prolongée par un article.