Bonjour,
Là pour le coup c'est moi qui me retrouve dans ces écrits ( sauf que je ne joue pas à la console bien que je l'ai fait beaucoup plus jeune ). Alors, j'ai envie de dire, en un mot : stimulation !
Je parle avec mes connaissances qui ne valent pas grand chose d'un point de vue médicale si je puis dire. Mais je peux exposer un peu mon ressenti et ainsi peut-être cela va vous parler.
Quand vous dites que tout l'ennui et que quand vous lui proposez quelque chose c'est " à part ça ? ", eh bien c'est exactement la même chose quand on me proposait des activités, quand j'étais en cours, quand j'étais en soirée avec des " ami(e)s ", quand je parlais avec les gens etc. Aujourd'hui, je me sens bien la plupart du temps quand je suis surchargé de données dans mon esprit ( données intellectuelles ) à analyser, comprendre, écrire, expliquer etc. Un besoin immense de stimulation et un rejet quasi total de la répétition intellectuelle. Par exemple quand je lis un texte philosophique, souvent, au bout d'un moment je commence à bailler, puis à m'endormir, pourquoi ? Parce que je sais pertinemment que la suite je la connais, c'est-à-dire que je sais là où il veut en venir. Imaginez cela, car j'aime bien essayer de reconnaître une chanson et souvent je peux la reconnaître, si je la connais déjà, dès la toute première note. Imaginez donc que le jeu consiste à chercher, donc je trouve dès la première seconde ; le jeu me plaît car il me stimule quand je dois chercher, mais tout ce qui va au-delà de la première seconde est, pour moi, inutile dans ce jeu, puisque je sais déjà de quelle chanson il s'agit, seulement, peut-être que beaucoup de personnes auront besoin de 5,10,15 secondes ou plus, alors je suis bien 1 seconde et je m'ennuie le reste du temps car le jeu n'est pas adapté. Eh bien, s'il me ressemble, c'est un monde dans son ensemble qui n'est pas adapté. Alors il faudrait, je pense, l'observer, lui parler, lui demander de s'exprimer et essayer de comprendre ce qui peut lui plaire et le stimuler selon son mode de fonctionnement.
C'est mon avis, mais si cela persiste ça ne vous empêche pas, si vous le souhaitez, d'aller voir un spécialiste, psychiatre ou autre. Quand j'en ai parlé à un psychiatre il a voulu me faire des tests car il estimait que je devais être largement au dessus de la moyenne blababla, bref, j'ai fuis lol !
À bientôt.
