Recherches sur motivation et émotions sociales

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Jean
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Recherches sur motivation et émotions sociales

Message par Jean »

MOTIVATION SOCIALE ET EMOTIONS SOCIALES DANS L’AUTISME DE HAUT NIVEAU

Responsable du projet :
Dr Julie Grèzes et Dr Sylvie Berthoz

Coordonnées (adresse ; courriel ; tel) : julie.grezes (at) ens.fr, INSERM U742, DEC – ENS, 29 Rue d’Ulm, 75005 Paris, 01 44 32 26 76 ;
sylvie.berthoz (at) imm.fr, Département de psychiatrie pour adolescents et jeunes adultes, IMM, Paris. 01 46 61 69 11.

Adresse du laboratoire ou du Service :
Laboratoire de Neurosciences Cognitives – INSERM U742 - Département d’Etudes Cognitives – Ecole Normale Supérieure – 29, rue d’Ulm – 75005 PARIS

Précisez le domaine d’étude :
Neurosciences Cognitives et Imagerie fonctionnelle

Résumé du projet : La société constitue l’environnement naturel de l’espèce humaine : c’est en interagissant, en échangeant de l’information et en coopérant avec les autres que les humains se sont adaptés aux changements de leur environnement. Dans un tel environnement social, il est crucial de pouvoir 1) reconnaître les indices sociaux et 2) s’engager dans des interactions sociales.

Pourtant, tandis que les enfants et adultes acquièrent une forte expertise pour identifier les émotions sociales chez autrui, les personnes atteintes d’autisme présentent souvent des difficultés pour lire les états mentaux et émotionnels d’autrui. De nombreux travaux font en effet état de particularités de traitement de l’information émotionnelle et sociale dans l’autisme. Cependant les conclusions actuelles restent équivoques. Comment expliquer ces contradictions ? Dans les populations neurotypiques, les différences interindividuelles permettent de rendre compte de nombreuses variations dans les capacités de traitement de l’information émotionnelle. Cet aspect n’est pas pris en compte dans l’autisme : si les études de groupe y sont nombreuses, rares sont les études prenant en compte d’éventuelles différences interindividuelles au sein du spectre autistique. Or une meilleure caractérisation de ces phénotypes est un pré-requis indispensable à la réalisation d'études génétiques et à une approche thérapeutique efficace.

De plus, tandis que les enfants et adultes paraissent naturellement motivés par les interactions sociales, les personnes autistes manifestent typiquement un moindre intérêt pour l’environnement social et un important repli sur eux. En dépit d’une littérature abondante dans l'autisme soulignant un déficit d'intérêt social d'une part, et une motivation accrue pour les activités non sociales, factuelles de l'autre, la motivation sociale en tant que telle n’a pas été étudiée dans cette pathologie.

Dans ce projet, nous explorerons donc deux questions liées à la cognition sociale dans l’autisme. Comment les différences interindividuelles permettent de rendre compte de la variabilité des capacités de traitement de l’information émotionnelle dans l’autisme ? Comment sont traités les stimuli sociaux et non sociaux dans les populations ordinaires et autistes ?
Ce projet se déroulera au Département d’Etudes Cognitives (DEC) de l’Ecole Normale Supérieure (ENS, Paris) et sera encadré par Sylvie Berthoz (CR1, INSERM) et Julie Grèzes (CR1, INSERM), Coralie Chevallier, post doctorante et Lydia Pouga, Doctorante, participent également au projet.

Les objectifs du projet sont les suivants :
1.mise en place de paradigmes expérimentaux évaluant les différences interindividuelles dans le traitement des émotions et d’autres paradigmes permettant d’évaluer le caractère récompensant des stimuli sociaux.
2.analyser et interpréter nos résultats à la lumière des théories existantes de l’autisme et, en retour, fournir des données permettant d’enrichir, soutenir, ou contredire ces théories.
3.diffuser les résultats de nos travaux en publiant dans des journaux français et internationaux et en participant à des conférences.
4.informer les professionnels travaillant avec des personnes autistes et permettre la mise en oeuvre de nouvelles stratégies éducatives, notamment de régulation émotionnelle.

Ce projet a-t-il fait l’objet d’une présentation à un Comité d’éthique : OUI - Promoteur : Institut Mutualiste Montsouris ; Avis favorable du CPP Paris Ile de France 6 ; enregistré à la DGS N° DGS2007-0562

Le responsable du projet précisera les points suivants :
Quel(s) type(s) de participant(s) nécessite votre étude ?

30 adultes (18-40 ans) avec autisme de haut niveau ou syndrome d’Asperger ayant reçu un diagnostique par un psychologue ou un psychiatre professionnel, selon les critères internationaux en vigueur (DSM-IV ou CIM-10).

L’étude nécessite-t-elle l’accès au dossier personnel ?

L’examen du dossier sera nécessaire afin de vérifier que les participants ne présentent pas de contre-indications à la passation du protocole (ne pas inclure des participants dont l’état de santé serait incompatible ; par exemple, les personnes appareillés d’un pace-maker ou de clips-neurochirurgicaux ne peuvent pas participer aux études IRMf). En respect avec les règles de bonnes pratiques de la recherche clinique en vigueur, seuls le coordonnateur du projet et les médecins habilités par le CPP seront concernés. Cela ne concernera en aucun cas les expérimentateurs associés au projet.

Quelles seraient les contraintes auxquelles seraient soumises les familles participant à l’étude ? (Préciser dans la liste qui suit) :
des collaborations sont-elles envisagées avec l’équipe médicale en charge du participant ? (prélèvements biologiques sur site, par exemple)

Cette étude est totalement non invasive. Aucun prélèvement en plus de ceux pratiqués par l’équipe médicale en charge du patient ne sera demandé. Les prises de rendez-vous pour la réalisation des tests comportementaux et IRMf se feront en s’accordant sur les disponibilités des patients et de leur famille. Néanmoins, quand cette information ne sera pas déjà disponible dans le dossier, nous envisageons d’utiliser l’instrument diagnostique ADI-R qui nécessite d’interviewer un parent du participant et cela pour une durée de 1h30 environ.

nécessité de déplacement du participant vers le centre engagé dans l’étude. OUI
Dans ce cas est-il prévu une prise en charge financière ? OUI

Quelles sont les conditions d’accueil du participant ? (prise en charge psychologique, etc.)

Le participant sera accueilli et encadré par l’expérimentateur qui l’aura contacté. L’expérimentateur lui expliquera les détails du protocole au participant et s’assurera qu’il est toujours d’accord pour participer à l’étude. A l’issue de la ou les phases expérimentales, chaque participant sera indemnisé à hauteur de 80 euros pour les expériences IRM ou de 20 euros s’il ne participe qu’aux études comportementales (plus courtes).
l’équipe envisage-t-elle de se déplacer vers le participant ?
La phase clinique (de confirmation du diagnostique) pourrait être réalisée chez le participant ou dans son centre d’accueil si nécessaire. En revanche, en raison du matériel utilisé pour l’étude et de la nécessité de standardiser la procédure de recueil de données, il nous est impossible de nous déplacer pour la phase expérimentale.

le protocole prévoit-il un suivi ? de quelle nature ? de quelle durée ? par quelle équipe ?
Nous prévoyons d’envoyer à tous les participants un rapport écrit résumant les résultats obtenus dans l’étude. Le sujet pourra demander à tout moment des informations complémentaires auprès de l’investigateur coordonnateur Pr Maurice Corcos (01 56 61 69 23). S’il le souhaite, le participant pourra également prendre contact la responsable scientifique (Dr Julie Grèzes : 01 44 32 26 76) pour obtenir des informations sur les résultats globaux de l’étude.

l’étude prévoit-elle plusieurs séances de tests ou d’examens ?

L’étude se déroule en trois phases : dans une première phase, les détails de la procédure seront expliqués au participant volontaire par téléphone. A l’issu de ce premier contact téléphonique, un rendez-vous sera fixé pour la phase clinique. Cette seconde phase clinique nous permettra de confirmer le diagnostique à l’aide de l’ADOS, de fournir des informations au participants concernant le protocole, de nous assurer qu’il souhaite bien participer à l’étude, et de vérifier que tous les critères d’inclusion sont respectés. Une lettre d’information ainsi que la feuille de consentement seront remis au participant volontaire. La troisième phase est une phase expérimentale durant laquelle le participant participera aux deux expériences présentées ci-dessous. Cette phase expérimentale aura une durée variable en fonction du choix du participant (voir ci-dessous), ne participer qu’aux tests cognitifs, qu’à l’étude IRMf ou bien encore aux deux. L’IRMf a lieu à l’Hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris.

Description du protocole de l’étude :

Deux études seront proposées au participants : l’une portant sur les différences interindividuelles dans le traitement des informations émotionnelles ; l’autre sur la motivation sociale. Ces deux études ont reçu l’accord du comité d’éthique et ont fait l’objet d’une validation expérimentale auprès de populations ordinaires.

Ce projet comporte trois phases d’investigation :

1- Phase clinique : suite à la prise de contact téléphonique avec le participant au cours duquel un rendez-vous aura été fixé entre l’expérimentateur et le participant, celui-ci se verra remettre un feuillet d’information. Après avoir pris connaissance de ce document, le participant pourra donner son accord écrit. L’expérimentateur lui fera passer l’examen ADOS qui permettra de compléter le diagnostique (45 minutes). Il remplira ensuite une batterie d’auto-questionnaires standardisés nous permettant d’établir son profil affectif (45 minutes). Enfin, un rendez-vous pour la passation des tests cognitifs sera fixé sur leur lieu de prise en charge.

2- Tests cognitifs : le participant sera placé devant un ordinateur et il devra réaliser une série de tâches cognitives (reconnaissance d’expressions émotionnelles faciales et corporelles, traitement de stimuli sociaux et non sociaux) ne durant en tout pas plus de 2h. Les stimuli utilisés consisteront soit en des stimuli sociaux (comme des visages) et non sociaux (des objets), soit en des acteurs filmés en pied et dont le visage aura été masqué, exprimant des émotions différentes et présentés dans des contextes sociaux différents. Les stimuli sociaux et non sociaux sont des photos présentées pendant 1 seconde et les stimuli corporels sont des vidéos d’une durée de 3 secondes. Pour ces tâches comportementales, le participant recevra une indemnité de 20 €.

3- Imagerie à Résonance Magnétique fonctionnelle (IRMf) : Si le participant remplit les critères d’inclusion aux examens d’IRM fonctionnelle, il sera invité à réaliser une série de tâches du même type que celles utilisées lors de la phase 2 des tests cognitifs, mais sous IRMf. Cette expérience sera réalisée à l'aide d’un Spectromètre-Imageur RMN Siemens corps entier (champ magnétique 3 Teslas). Cet appareil permet de mesurer l’activité cérébrale sans aucun risque pour le participant pendant que celui-ci visionne des stimuli émotionnels et sociaux. Des boutons manuels reliés à un micro-ordinateur permettront au sujet d'indiquer son choix parmi plusieurs réponses. Pour leur confort, les participants porteront des bouchons d’oreilles pour atténuer le bruit produit par le scanner. La durée totale de cet examen IRM est inférieure à 2 heures. Pour cette tâche d’IRMf le participant recevra 80 €.

Toutes les mesures acquises seront rendues anonymes. Elles seront centralisées et analysées sous la responsabilité scientifique de Julie Grèzes (chercheur INSERM statutaire) et de Sylvie Berthoz (chercheur INSERM statutaire). Nous nous tenons à la disposition des familles et des participants pour fournir davantage d’informations concernant les détails de la procédure (contacter Lydia Pouga : lydia.pouga (at) ens.fr ou Coralie Chevallier : coralie.chevallier (at) gmail.com, 01 44 32 26 43).

Pouvez vous dire les attendus de l’étude :
1.pour votre équipe :
Ce projet nous permettra de mieux comprendre la diversité endophénotypique de l’autisme. En effet, peu de travaux ont pris en compte les différences interindividuelles dans les populations autistes, peu se sont penchés sur la valeur accordée aux stimuli sociaux dans ces populations et nous ne disposons actuellement d’aucun outil nous permettant de quantifier l’intérêt social. Les études de corrélations entre style affectif, fonctionnement cérébral et comportement permettront une meilleure définition des phénotypes neurocognitifs associés aux déficits dans les interactions sociales observés dans les syndromes autistiques. Par ailleurs, si un déficit d’orientation sociale est couramment rapporté dans les descriptions cliniques des troubles autistiques, les bases cognitives et neurales d’un tel désintérêt ne sont pas encore élucidées. Démontrer un déficit primaire de la motivation pourrait donc constituer une hypothèse intéressante pour rendre compte des déficits sociaux observés de façon universelle dans l’autisme.

2.pour les participants se prêtant à l’étude :

A terme, ce projet pourrait permettre d’ouvrir la voie vers de nouvelles stratégies éducatives. En effet, il semble que les enfants autistes soient moins intéressés par les stimuli sociaux et davantage attirés par des intérêts factuels (non sociaux, pour la plupart). Des stratégies visant à rétablir une balance entre l’intérêt social et les activités pragmatiques pourraient en effet être particulièrement utiles pour les enfants. Par ailleurs, la prise en compte des différences interindividuelles permettra de mieux adapter les stratégies éducatives à chacun en fonction de leurs compétences socio-émotionnelles propres. Ces deux aspects d’un même profil atypique peuvent tous deux poser problème dans un contexte scolaire et devrait donc constituer une cible privilégiée pour l’intervention précoce. A un niveau plus général, les personnes autistes et leur famille bénéficieront de ce travail visant à mieux comprendre et sensibiliser l’opinion sur les difficultés associées aux troubles autistiques.

Quel type de retour vers le participant volontaire, sa famille, ou son représentant légal, est-il envisagé ?

Les résultats de nos études seront rapidement communiqués à la communauté scientifique internationale sous forme d’articles et de conférences de spécialistes. Nous participerons également à des conférences plus généralistes nous permettant ainsi de toucher un public plus large (chercheurs et cliniciens mais aussi les familles et les personnes autistes elles-même). Nous souhaitons également offrir aux familles et aux participants un retour écrit concernant les études que nous aurons menées. Nous nous assurerons donc que chaque participant recevra un rapport écrit détaillé à l’issue de l’étude, notamment en terme de bilan sur son profil socio-affectif. Nous pensons que cette démarche est indispensable pour que les participants sentent que leur participation est valorisée et qu’ils sont inclus dans le processus de recherche scientifique.

Les données recueillies seront-elles utilisées uniquement pour l’étude faisant l’objet de la demande ?

Oui "

**NB: Possibilité pour des personnes_pré_diagnostiquées de se présenter pour valider ou infirmer un diagnostic_TED.
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Jean
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Recherches sur l'autisme

Message par Jean »

information sur une autre recherche, dont les résultats seront publiés en février 2009.
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?t=66

Image
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Jean
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autres études

Message par Jean »

Sur le site d'ARAPI, appels à volontaires pour l'étude de Julie Grèzes, mais aussi pour 3 autres études :

Perception de la voix humaine dans l’autisme : étude électrophysiologique
(Ophélie Rogier, Nicole Bruneau, Tours)

Rôle des dysfonctionnements de l’intégration sensorielle de la prosodie... étude en IRMf
(Marion Amirault, Bordeaux)

Qualité de vie des parents... effet de certains facteurs psychosociaux
(Emilie Cappe, Jean-Louis Adrien,René Bobet, Marion Wolff, Université Paris Descartes)


et un lien vers des vidéos et documents pour expliquer l'électro-encéphalogramme : réseau Lucioles
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maho
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Message par maho »

Merci Jean!
Le 3eme a l'air interessant, mais peut etre que seulement les parents de jeunes enfants sont concernés.
Ils auront de quoi remplir des dossiers chez nous :lol:
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Jean
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volontaires

Message par Jean »

Non. Vous pouvez y participer.
Questions pratiques :
Les volontaires sont les parents (biologiques ou adoptifs) d’un enfant (enfant, adolescent ou adulte) ayant reçu un diagnostic d’autisme (ou autisme atypique) ou de syndrome d’Asperger (critères diagnostiques de la CIM-10 ou du DSM-IV-TR).
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maho
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Message par maho »

Je vais y reflechir, moi je serais assez partante, mais le mari est assez pudique pour etaler ses sentiments, et puis il y a des fois qu'on a envie de vivre autre chose que les enquetes, questionnaires, etudes, recherches, on a fait beaucoup cette année.

Ceci dit, c'est la premiere fois que j'entends qu'on s'interesse a notre qualité de vie, ou plutot non-vie!
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Jean
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recherches relations animal-enfant autiste

Message par Jean »

étude sur les relations entre les enfants autistes et les animaux domestiques

Les buts de ce projet, s’articulant autour d’un travail de doctorat, sont donc de recueillir des informations sur différents points afin de :
Image
1) faire un état des lieux le plus objectif possible sur la relation entre présence d’un animal et possible amélioration des compétences cognitives et sociales.
2) connaître la nature de la relation entre l’enfant autiste et l’animal grâce à des observations de type éthologiques in situ et réalisées en tenant compte de tous les comportements de l’enfant (ex : impact possible de la présence de l’animal sur divers aspects comme la direction du regard)
3) évaluer les capacités des enfants autistes dans l’attribution d’états mentaux qui pourraient être différentes selon que l’enfant ait été ou non au contact d’un animal. On testera la théorie de l’esprit, que cela concerne l’enfant, ou l’intentionnalité de l’animal.
4) faire alors des propositions de remédiation, en ouverture à ce projet et en fonction des résultats obtenus.

Présentation du projet de recherche
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Lila
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Message par Lila »

Bonjour,
l'étude au début de ce sujet manque un peu de participants, ce serait bien qu'il y en ait de nouveaux avant Juin.
L'organisatrice a fini par se dire que l'annonce n'était pas si claire pour les participants, surtout vu les questions que certains lui ont posées. Alors, elle a mis au point une version genre "foire aux questions", pour quel les choses soient plus claires.
Motivation sociale et émotions sociales dans l’autisme de haut niveau

Emotions sociales
Tandis que les enfants et adultes ordinaires acquièrent une forte expertise pour identifier les émotions sociales chez autrui, les personnes atteintes d’un trouble du spectre autistique présentent souvent des difficultés pour lire les états mentaux et émotionnels. De nombreux travaux font en effet état de particularités de traitement de l’information émotionnelle et sociale dans l’autisme. Cependant, les résultats actuels varient fortement d’une étude à l’autre. Comment expliquer cette variabilité ?

Dans les populations neurotypiques, les différences interindividuelles permettent de rendre compte de nombreuses variations dans les capacités de traitement de l’information émotionnelle. Jusqu’à présent, cet aspect n’a pas été pris en compte dans l’autisme : si les études de groupe y sont nombreuses, rares sont celles qui prennent en compte d’éventuelles différences interindividuelles.

Motivation sociale

Les enfants et adultes ordinaires paraissent naturellement motivés par les interactions sociales. En revanche, les personnes autistes manifestent typiquement un moindre intérêt pour l’environnement social. En dépit d’une littérature abondante soulignant un déficit d’intérêt social d'une part, et une motivation accrue pour les activités non sociales de l'autre, la motivation sociale en tant que telle n’a été que peu étudiée.

Dans ce projet, nous explorerons donc deux questions liées à la cognition sociale dans l’autisme. Comment les différences interindividuelles permettent-elles de rendre compte de la variabilité des capacités de traitement de l’information émotionnelle ? Comment les stimuli sociaux et non sociaux sont-ils traités dans les populations ordinaires et autistes ?


Foire aux questions


Qui peut participer ?
L’étude nécessite 30 adultes (18-40 ans) avec autisme de haut niveau ou syndrome d’Asperger ayant reçu un diagnostique par un psychologue ou un psychiatre professionnel, selon les critères internationaux en vigueur (DSM-IV ou CIM-10). En complément de ce diagnostique, nous utilisons l’ADOS, une échelle fréquemment utilisée en recherche et en clinique.

Je n’habite pas à Paris, puis-je participer ?
Oui. Notre laboratoire peut prendre en charge vos déplacements en train. Si vous habitez trop loin pour faire le déplacement dans la journée, nous pouvons également réserver et payer une à deux nuits d’hôtel pour vous.

Comment se déroule la journée ?
Les journées de test ont lieu le mardi mais nous pouvons proposer d’autres jours en cas d’impossibilité. Vous serez accueilli(e) par l’un des organisateurs au laboratoire (29, Rue d’Ulm, dans le 5ème arrondissement de Paris, près du Panthéon) qui prendra le temps de vous expliquer le déroulement de la journée et de répondre à vos questions.
Nous vous proposerons de participer à des expériences sur ordinateur et de remplir des questionnaires sur papier. Une des expériences nécessite d’écouter quelqu’un parler à travers un casque audio. Si le port du casque pose problème, cette expérience peut être supprimée de la procédure.
L'ensemble de la procédure dure de 10h à 16h30 avec une pause déjeuner de 1h et d’autres pauses durant la journée (suivant vos besoins). Vous déjeunerez avec l’un des expérimentateurs qui vous raccompagnera ensuite au laboratoire pour la suite de la journée.

Si je change d’avis, puis-je me rétracter ?

Oui. Vous pouvez à tout moment décider de ne plus participer à l’étude. Vous pouvez également décider de ne pas participer aux expériences qui ne vous conviennent pas ou de ne pas remplir les questionnaires qui vous dérangent.

Serai-je indemnisé(e) pour ma participation ?

Vous recevrez 80 euros pour votre participation à la journée. Vos frais de transport et vos repas seront également intégralement remboursés.

Mon diagnostique peut-il être remis en cause dans le cadre de l’étude ?
Non. En tant que chercheurs, nous ne sommes pas compétents pour remettre en cause un diagnostique posé par un psychologue ou un psychiatre. Votre venue au laboratoire ne pourra donc en aucun cas remettre en cause le diagnostique que vous avez reçu. En revanche, il pourra être complété par la passation de l’ADOS.

Aurez-vous accès à mon dossier médical ?
Non. Nous aurons cependant besoin de connaître les critères utilisés pour l’établissement de votre diagnostique ainsi que votre QI. Nous vous demanderons également de nous signaler tout traitement médicamenteux en cours et d’éventuelles comorbidités (dépression, hyperactivité, épilepsie, etc.). Si vous êtes d’accord, nous contacterons votre médecin, psychologue ou psychiatre pour obtenir ces informations.

Qu’ai-je à gagner si je participe ?

Au delà de l’indemnisation (80 euros pour la journée), nous souhaitons que tous les participants puissent tirer quelque chose de leur participation. Nous nous assurerons donc que chaque participant recevra un rapport écrit détaillé à l’issue de l’étude. Nous pensons que cette démarche est indispensable pour que les personnes qui s’impliquent sentent que leur participation est valorisée et qu’ils/elles sont inclus dans le processus de recherche scientifique. A un niveau plus général, votre participation contribue à ce que les troubles du spectre autistique soient mieux compris. Ces progrès scientifiques participent à l’émergence de meilleures techniques de prise en charge. Ils permettent également de mieux comprendre les personnes avec un trouble autistique et peuvent aider à sensibiliser l’opinion à leurs difficultés.
Bonnes excuses pour échapper à Hadopi : http://www.pcinpact.com/actu/news/58194 ... itime-.htm
"Promis, je laisserai plus mon chat télécharger son mon ordi ... sale bête va !"
Accessoirement, Aspie née en 1983.