Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Pourrais-tu, toi qui t'analyse souvent, essayer de trouver ce pour quoi tu peux être fière de toi? Pas quelque chose que les autres ont ou que tu voudrais mais quelque chose de personnel? Je suis certaine que tu as (comme tout le monde) des capacités, des talents que beaucoup aimeraient avoir.....!
Une fois que tu les auras identifiés, accroche-toi à eux, c'est ça qui te permettra de t'accepter TELLE que tu es, avec tes qualités et tes défauts....on en a TOUS.!
N'aies pas honte de qui tu es....C'est en effet ravageur....Essaie de positiver sur tout ce que tu peux.!
Ce que pensent les autres? On s'en fiche, il y a des gens qui sauront voir qui tu es et qui t'apprécieront pour ce que tu es....
Courage.!
Murielle, Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi . Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Moi ausis, a une époque je captais a rebour, je me métais souvent dans une position socialement génante.
Mais quand j'ai bien pris la mesure du problème et de tout ses tenants et aboutisants, de la manière de
me conduire dans une conversation, je me suis entrainer et je peus maintenant de mieus en mieus interagir
avec autruit même si c'est encor parfois difficile.
Pour moi, le mot honte est un mot un peut durt et violent qui est utiliser dans des cas fort où on se mêt dans
une situation d'un embara grave.
Dialoguer ici est une grand aide, ça m'aide a m'analiser en même temp que je tape sur le clavier et au fil des mésages
que j'envois, je me découvre une fièretée que je crois indispensable a l'accomplicement de mes rèves.
J'ai encore du mal a faire le détail sur mes objéctifs mais je suis persuadé qu'un jour, je parviendrais
a apporter a l'humanité une contribution notable, mais surtout quelque chose de bon.
bonjour et merci pour vos réponses.
en effet, j'ai continué à creuser, par pur hasard car j'avais un peu zappé tout ça. un soir, je pensais que j'avais honte de moi lors de rencontre, je décide de faire des recherches pour voir si ça a déjà été abordé et je trouve pleins de sujets sur la honte, en fait ça porte un nom : la honte toxique.
la honte est un sentiment naturel qui fait que nous pouvons ressentir quand nous avons fait du tort à quelqu'un par exemple, la honte nous permet de ne pas recommencer. la honte devient toxique quand elle détermine tout ce qui se passe dans la vie d'un sujet, tout est filtré par la honte, et tout est déformé.
cette honte toxique vient en partie du sentiment de non légitimité d'exister, rejet de la petite enfance, etc... on finit par croire qu'on mérite tout ça et on finit par penser comme ça.
comme tu le dis si bien, la honte d'avoir honte, "hoplà", est définie dans certains ouvrages sur la honte, tous ces mécanismes et phénomènes sont connus et commencent à être reconnus. je lis actuellement un livre d'un auteur qui est passé par là, il parle de la co-dépendance aussi, parce qu'un sujet qui se sent foncièrement honteux ne se sent pas complet, et finira par vouloir se remplir avec une substance d'une manière ou d'une autre. (dépendance affective, cigarettes, cannabis, alcool, jeux vidéo etc...) il parle aussi du fait que la honte est un sentiment qu'on ne s'avoue pas facilement, qu'on a du mal à identifier (moi 35 ans...) et que lui a découvert ça très tard aussi.
pour ma part j'ai arrêté le cannabis voilà un moment, et j'ai compris tout ça, mais n'empêche que je ne me sens pas encore autonome au niveau de l'estime de moi.
je suis sur un travail de fond, car j'ai découvert que j'avais aussi peur de l'amour (ce qui est logique quand on a honte de soi), alors je me pardonne tout doucement ce pour quoi je n'aurais jamais du m'en vouloir. (rejet, abandon etc...)
je commence à m'assumer petit à petit, et j'espère bien ne plus être dans cette honte un jour et pouvoir m'épanouir.
je remercie la vie qui me met sur la bonne voie pour trouver les clefs de la paix intérieure, car sans aucun doute je suis aidée.
j'ai du mal à accepter les compliments et les cadeaux, car pour moi au fond, je ne mérite pas cela, ça ne colle pas, les gens se trompent, c'est la réaction que j'ai d'instinct, alors j'essaye d'apprendre à apprécier même si ça me parait étonnant... sourire.
et un jour, j'espère pouvoir accepter l'amour d'un homme car j'en ai un grand besoin même si pour l'instant j'ai encore cette ambivalence dans ma tête.
il ne suffit pas de dire qu'il ne faut pas avoir honte, c'est comme la peur, ce sont des choses qui sont inscrites tellement loin qu'il faut déjà du boulot pour s'en rendre compte et ensuite pour en guérir...
Bon courage Penséesolitaire, tu as déjà fait un grand pas en avant, en en parlant et en en prenant conscience....
Paris ne s'est pas fait en un jour, il faut du temps pour changer des habitudes.!Je suis sûre que tu y arriveras car on sent derrière tous tes soucis une grande volonté d'avancer.!
Murielle, Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi . Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
cette honte toxique vient en partie du sentiment de non légitimité d'exister, rejet de la petite enfance, etc... on finit par croire qu'on mérite tout ça et on finit par penser comme ça.
Et on renvoit cette image aux autres. Si tu changes ce que tu penses de toi , tu changeras ce que tu renvois de toi et tout deviendra plus simple.
Nathalie Leca , maman de 3 phénomènes et passionnée
Penséesolitaire je me reconnais tout à fait en ce que tu dis, la honte est ma plus fidèle compagne depuis mon enfance. Je n'ai pas le courage de développer plus aujourd'hui parce que je viens de faire une expérience qui m'a totalement détruite et qui m'a enfoncé dans le 36ème dessous. Et en PS je rêve d'habiter dans ton coin depuis mes 12 ans... même si c'est hors sujet.
Francesca a écrit :Je n'ai pas le courage de développer plus aujourd'hui parce que je viens de faire une expérience qui m'a totalement détruite et qui m'a enfoncé dans le 36ème dessous.
Mille pensées ...
Courage ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Peut-être y a-t-il un rapport avec le moment du diagnostic :
Pour ma part, j'ai toujours eu honte de ce que j'étais et j'ai toujours tout mis en œuvre pour le camoufler (avec plus ou moins de succès).
En effet, je pensais que j'étais bizarre sans raison, sans rien qui le justifie. Je vois ma vie comme une guerre perpétuelle contre moi-même faite de camouflages et de rôles plus ou moins heureux, de leçons apprises par les coups ou les moqueries des camarades.
D'ailleurs, une des grandes honte a été de se "mettre à nu", comme le dit l'expression, et de reconnaître certaines choses que je fuyais pour le diagnostic, et aussi pour le préparer (en parler à ma mère et avoir son témoignage, évoquer certaines choses avec ma femme, et ne plus éviter certains épisodes de ma vie, notamment ceux pré-universitaires).
Je pense maintenant - mais je ne sais pas pourquoi , j'ai l'impression que j'ai tort - que tout aurait été plus facile si j'avais été diagnostiqué petit - en tout cas je me serais mieux assumé et aurait pu dépenser toute l'énergie ailleurs que dans des tentatives d'adaptation.
D'un autre côté, devoir à se construire avec un diagnostic, ça peut aussi être une fatalité : est-ce que je ne me serais pas résigné : "c'est normal, à quoi bon lutter contre ?" Du coup, je n'en serais peut-être pas arrivé où j'en suis.