[2012/09/26] Conférence - Des talents pour l'entreprise, SA

[Jean]

Conférence - Des talents pour l'entreprise, Syndrome d'Asperger et Autisme de haut niveau
CONFERENCE
Mercredi 26 septembre 2012, de 18h à 22h
Salle des Fêtes de la Mairie de Paris

Conférence inspirée du livre Une épée dans la brume, Syndrome d'Asperger et espoir,
écrit par Nicole Damaggio et préfacé par Theo Peeters (éd. Anne Carrière)

Pour recevoir votre carton d’invitation vous donnant accès à la conférence, merci de vous préinscrire par mail.

Cette soirée vise à mieux unir l'univers de l'entreprise et de la création à celui, atypique, des étudiants et actifs autistes et Asperger (forme spécifique d'autisme de haut niveau).
Elle s'adresse, entre autres, aux acteurs économiques et culturels, et à celles et ceux que la différence invisible interpelle.
Différence, création et excellence: une dynamique du futur!

Cet événement, inscrit dans le cadre de l'autisme érigé en grande cause nationale 2012, compte 3 points forts :
Lancer un club de parrainage de talents, associant entreprises, personnes avec autisme de haut niveau et "acteurs d'Asperger" ;
Sensibiliser les entreprises aux richesses qu'inspirent ces êtres à l'intelligence hors norme, et au bénéfice de construire ensemble une société plénière ;
Placer cet événement sous l'égide des étudiants et actifs Asperger et autistes de haut niveau, pour une harmonie de la vie étudiante, professionnelle et sociétale.

Merci de vous préinscrire impérativement avant le 10 septembre 2012 :
par mail à l'adresse : Nicole Damaggio - nicole.damaggio@orange.fr ou Anne Voileau - contact@vivrefr.com

Conception et organisation : Nicole Damaggio (Créatrice de PR’ AISANCE CONSEIL, coach de profils atypiques) et Anne Voileau (Fondatrice et directrice de la radio VIVRE FM)
Soutien : Mairie de Paris, FEGAPEI
Parrainage: ONU (UNRIC)
Partenariat : Thales, Ordre de Malte France, Fondation MGL, Pixideo, Cvsi EA, Asperger Amitié, Autisme 75 IDF, Etre Handicap Information

Dépliant
http://www.fegapei.fr/actualites/confer ... eau-3.html

[Benoit]

Comme personne ne semble vouloir se dévouer, je vous propose de poster ici mon compte-rendu de la conférence de mercredi dernier. (Ceci dit, peut être que personne d'autre inscrite sur le forum n'y était).

En attendant la version longue, mes sentiments sont plutôt partagés, surtout sur la seconde partie de la conférence. En revanche, j'ai adoré la première partie, tout particulièrement la présentation en Français de T. Peeters, hélas trop courte, ainsi que les interventions de J. Schovanec qui (avis de béotien) me semble se "lâcher" en termes d'humour aspie, ce que je trouve bien (et j'ai déjà commencé à lui emprunter des citations, j'espère qu'elles ne sont pas déposées sinon je risque de gros problèmes (© ou ™).
Je ne crois pas avoir jamais utilisé le verbe "adorer" sur le forum, donc vraiment vous pouvez me croire c'était bien. Mais ça manquait de variété dans les Asperger intervenants.

La conférence ayant été filmée, j'espère qu'il y en aura bientôt une version visible sur navigateur, dans l'intervalle je vous proposerais mes quelques notes, tout particulièrement sur la première partie.

En teaser, J. Schovanec pour illustrer la problématique du "rôle social" a utilisé le terme de permanent du spectacle, que j'aime bien et qui est probablement le premier terme 100% français que je croise dans le domaine.

Un petit mot sur la deuxième partie, le terme H O N O R International, je ne le rattache pas au caractère effacé, sans esprit de compétition des asperger, enfin à mon humble (tiens!) avis hein... Je comprends plus ou moins d'où il vient - à la lecture du paragraphe XVI du livre - moi aussi j'aime bien Dumas, Sabatini et les autres. Mais dans le cadre précis, là, ça me choque.
Désolé d'être si critique sur la seule initiative en faveur des adultes de cette année.

[alexis]

J'y étais aussi,

Beaucoup de maladresses, leur atout reste leur volonté à s'en sortir

C'était amusant d'entendre Theo Peters expliquer avec diplomatie que l'ensemble des autres intervenants n'ont rien compris sur le fait que l'autisme n'est pas une déficience, mais une différence de fonctionnement de cerveau (tout le reste, les troubles de comportements, n'étant qu'une conséquence d'une mauvaise prise en charge autant par les gens réfractaires que par ceux de bonne volonté).
Il a employé notament l'expression "manque d'empathie réciproque" = l'autiste ne comprend pas le nt mais également le nt ne comprend pas l'autiste.
Egalement l'expression "complexe de supériorité culturelle française" = les nt français n'envisagent jamais la possibilité qu'ils puissent se tromper et que parfois sur certains sujets les autistes sont plus lucides qu'eux sur la réalité et le bon sens des choses.

La mère et la fille sont quasi des clônes. Et lors de l'apéro après conférence, je me suis rendu compte que dans la réalité, elles n'avaient rien à voir avec ce qu'elles nous montrent dans les interview video ou lors de la conférence. Elle m'ont paru plus sympatiques et intéressantes quand elles ne faisaient plus "semblant".

[Jean]

Merci pour ces infos.

On ne peut pas dire que c'est de la langue de bois.

Des membres du CA d'Asperansa devaient y être : ils nous raconteront aussi.

[Benoit]

J'y étais aussi,

Beaucoup de maladresses, leur atout reste leur volonté à s'en sortir

C'était amusant d'entendre Theo Peters expliquer avec diplomatie que l'ensemble des autres intervenants n'ont rien compris sur le fait que l'autisme n'est pas une déficience, mais une différence de fonctionnement de cerveau (tout le reste, les troubles de comportements, n'étant qu'une conséquence d'une mauvaise prise en charge autant par les gens réfractaires que par ceux de bonne volonté).
Il a employé notament l'expression "manque d'empathie réciproque" = l'autiste ne comprend pas le nt mais également le nt ne comprend pas l'autiste.
Egalement l'expression "complexe de supériorité culturelle française" = les nt français n'envisagent jamais la possibilité qu'ils puissent se tromper et que parfois sur certains sujets les autistes sont plus lucides qu'eux sur la réalité et le bon sens des choses.

La mère et la fille sont quasi des clônes. Et lors de l'apéro après conférence, je me suis rendu compte que dans la réalité, elles n'avaient rien à voir avec ce qu'elles nous montrent dans les interview video ou lors de la conférence. Elle m'ont paru plus sympatiques et intéressantes quand elles ne faisaient plus "semblant".

Personnellement, j'ai un peu même comportement que celui qu'à décrit J. Schovanec dans la discussion vis à vis de l'apéro, donc je me suis contenté de me remplir le ventre et de partir.
Par contre, elles font semblant de quoi ? (je m'excuse, j'ai tendance à prendre les choses au premier degré).

J'ai pris beaucoup de notes sur l'intervention de T. Peeters, j'espère vraiment que la vidéo sera diffusée pour reconstituer sa présentation. Je trouve qu'il a été plus loin que ce qu'il m'arrive de lire d'habitude, par exemple effectivement en retournant le problème de l'empathie et de la théorie de l'esprit.
Ceci dit comme je sors peu, ça fait peut être parti des choses qui se disent mais ne s'écrivent pas?

[Benoit]

Conférence du 26 septembre 2012, 18h - 22h10, Ville de Paris., mon compte rendu.

La conférence va être animée par Anne Voileau (VivreFM, Etre Handicap Information) qui fera donc les transitions entre intervenants tout au long de la conférence tandis que Nicole Damaggio se charge du minutage des interventions. En fait, ce sont les siennes qui vont du coup largement dépasser le créneau prévu.

Ouverture
Anne Hidalgo n'est pas présente et remplacée par Véronique Dubarry. Côté "politiques", outre J.-F. Chossy qui intervient en ouverture son collègue J. Lassalle (qui est lui toujours à l'Assemblée comme député Modem) est présent mais n'interviendra pas.

V. Dubarry mentionne que la Mairie de Paris satisfait aux obligations légales concernant l'emploi des personnes handicapées, mais que les cadres sont sous-représentés dans ces 6%. (NdB faut il vraiment s'en étonner ?)
J.-F. Chossy, auteur de plusieurs rapports dont le dernier demandant de passer à la prise en compte exprime la nécessité d'aller chercher les talents extraordinaires en spéléo. Il réclame également que les personnes atteintes ne soient pas tentées de se cacher par peur de ne jamais être promues.
J.-P. Bugada intervient en tant que représentation de l'UNRIC (ONU), pour promouvoir que les individus se "réalisent" et annonce que sa structure est prête à accompagner l'initiative dont il va être question dans la conférence. Il mentionne également les travaux sur la "Convention des Droits des Personnes Handicapées", aidées je crois par la Qatar Fundation.
A. de Tonquedec représente l'Ordre de Malte. Il mentionne l'engagement "caritatif" de l'Ordre vieux de neuf siècles (NdB on peut trouver cela historiquement discutable, au moins jusqu'au moment où les Hospitaliers ont été virés successivement de Terre Sainte, de Rhodes et de Malte par les Sarrasins, les Ottomans et Napoléon respectivement). Il exprime que "les autistes sont dans notre monde avec leur manière d'y être", et rebondit comme l'intervenant précédent sur la définition du handicap comme conséquence de la confrontation de l'individu et de son environnement et non en terme de défaillance (NdB il me semble qu'on appelle çà le "modèle social", il en sera de nouveau question ultérieurement mais le terme ne sera jamais employé").
J.-D. Tortuyaux conclut l'ouverture au nom de la Fegapei, demandant que soit mis fin au gâchis de l'emploi des personnes autistes et exprimant également son soutien au club des talents.

Autisme et Asperger dans notre société, un parcours interculturel Theo Peeters
Theo Peeters réalise une excellente présentation de syndrome d'Asperger tout en français avec un support de présentation en français également, malheureusement par manque de temps il a été contraint à "couper" par moments.
Il explique qu'actuellement l'éthique est son dada.
Il insiste fortement sur le fait que les troubles mentaux ne font pas partie l'autisme, et définit le S.A. comme précisement un autisme plus pur non associé à une déficience mentale. Il distingue spectre de l'intelligence (allant des génies aux déficients) et spectre de la normalité (allant de neurotypique à Asperger), et dissocie bien les deux échelles.
Lui aussi parle du modèle social du handicap, lui non plus n'utilise pas le terme en propre.
Il parle des Asperger comme étant des personnes culturellement différentes, illustrant celà pour les neurotypiques de l'assistance par le choc culturel qui peut survenir pour des touristes, et exprime que les Asperger n'ont pas de culture sociale. Les personnes autistes doivent donc comprendre de façon scientifique ce que les neurotypiques comprennent de façon instinctive.
Il cite ensuite L. Mottron qui parle d'"une autre intelligence" et je ne sais plus quel Aspie parlant de "pretending to be normal", ceci pour illustrer précisemment que les Aspies ne supportent pas cette contrainte de se camoufler en jouant la comédie.
Concernant la théorie de l'esprit, il retourne le problème en demandant si les neurotypiques ont de leur côté la théorie de l'esprit requise pour comprendre le S.A ? Idem pour l'empathie. (NdB beaucoup d'applaudissements tout au long de la présentation, mais ça devait manquer d'Aspie car il n'y a pas eu de standing ovation).
Il illustre enfin les Aspis par la métaphore de l'iceberg.

Interview de deux jeunes "acteurs d'Asperger": leur vision de la créativité et de l'entreprise dans le monde J. Schovanec & A.-C. Damaggio
Je n'ai pas vraiment trouvé qu'il était question de ce sujet, néanmoins l'intervention de J. Schovanec était très intéressante et appuyait où ca fait mal vis à vis du problème de l'entreprise.
Il s'est présenté comme "un permanent du spectacle", rappelant la problématique du camouflage et de la comédie, et exprimé son désintérêt vis à vis des "évènements de sociabilisation" (soirées d'entreprise, machine à café).
Il a indiqué qu'on voit toujours les mêmes personnes dans le monde de l'Autisme en France. (NdA, je crois bien qu'il est l'une de ces personnes désormais), et aussi que les Asperger brillent par leur absence ou en tout cas leur non-intervention dans les conférences. Je crois que la citation est quelque chose comme "si on veut sortir dans un lieu où il n'y a pas d'an auutistes, il faut aller à une conférence sur l'autisme". A. Voileau rebondit en expliquant que c'est la même chose pour le handicap. (NdA. Mais encore ? En quoi le fait qu'il y a le même problème ailleurs le rendrait il acceptable ?)
Il explique également qu'il a fini par trouver un responsable (à la mairie de Paris) qui a su lui faire confiance, après avoir raté tout ses entretiens d'embauche, raison pour laquelle il demande aux entreprises de "repenser les procédures de recrutement".

De la formation à l'entreprise : un exemple de réussite
Hilde de Clercq, une néerlandophone s'exprimant en français, présente la société Pass Werk dont il est question ailleurs sur ce forum et une vidéo est présentée. Je crois également que c'est elle qui rapporte la citation d'un aspie parlant d'autiste de caoutchouc c'est à dire à mémoire de forme (NdA comme les matériaux composites de nos jours, plutôt que du caoutchouc). Un aspie va bel et bien se plier / être plié à son environnement, ça n'empêchera pas qu'il redeviendra ce qu'il était dès qu'il en sortira. La vidéo présente des interviews de responsables de Passwerk, d'autistes et de coach qui y travaillent, parle beaucoup de profilage des aspies, de coaching indispensable. (NdA Je pense qu'on discute assez de Passwerk, de Specialisterne, et de l'intention originelle de T. Sonne ailleurs sur le forum pour ne pas polluer le C.R.)

Projet de vie sociale : la maison de Raphaële
Mme Claude Collignon de l'association Plate-forme passage présente sa structure de vie commune intégrant autistes et personnes agées dans un bâtiment ressemblant beaucoup dans le principe à une résidence universitaire ou une auberge de jeunesse, sauf qu'il y a des vieux - pardon des personnes agées, tout ceci au nom du "vivre ensemble". Je ne vois pas trop ce que la présentation apporte, par rapport au thème de la conférence, sinon d'introduire ce vivre ensemble dont il ne sera plus question après.

Coaching Asperger : stratégies, points sensibles et "clés de succès"
Nicole Damaggio présente ses activités professionnelles et différentes formes de coaching. On pourrait là encore en conclure que le coaching (sous différentes formes, coaching de vie, de famille, d'études, au travail) est indispensable dans toutes les étapes de la vie d'un Aspi.

Différence invisible et talents singuliers: lancement du club international de parrainage et de partenariat avec l'entreprise
Tout est dans le titre, le club s'appelle "Honor International". Alan Maurech-Siman intervient conjointement avec N. Damaggio dans la présentation. Le club est une association qui se veut une sorte de Think Tank, de carrefour d'échange international recueillant idées, contributions et projets, et va avoir besoin du soutien financier des entreprises pour réussir.

Synthèse V. Dubarry
Comme les deux présentations précédentes ont largement débordées, c'est un simple mot de clôture. Standing ovation pour N. Damaggio a ce moment là ou juste avant.

Le mot de la fin ... et de l'avenir ! J. Schovanek et A.-C. Damaggio.
Pareil.

Cocktail, etc...
La nourriture et la boisson étaient convenables

[Murielle]

Merci de ce compte-rendu Benoît.!!! On s'y croirait.!
Ca avait l'air intéressant en tous cas.!

[bernard]

Merci Benoit pour le compte-rendu.
Est-ce que tu as eu le temps de parler avec Josef ?
Josef est venu à la maison et je l'ai fait intervenir en témoignage dans la petite assos AVEC de Marsat (63) dont je fais partie.
Josef est très gentil et il explique très bien le SA. C'est Josef qui a traduit le dernier Attwood en français.

[Benoit]

Je suis encore pire que l'Asperger type que Josef décrit quand je suis en société (genre précisemment le cocktail), je ne peux pas adresser la parole aux gens que je ne connais pas, c'est physique Heureusement il y avait des tableaux à regarder, j'ai vraiment dû passer pour un amateur d'art (c'est toujours mieux que de regarder les extincteurs).

La fois précédente où je l'avais entendu présenter le S.A. c'était à AspergerAide en 2007 je pense, autant dire que j'ai été agréablement surpris de l'entendre sortir des bons mots ce qu'il ne faisait pas.

Quand je serai motivé, je crois que je vais tenter ma chance et lui écrire.

[Rose]

Je suis encore pire que l'Asperger type que Josef décrit quand je suis en société (genre précisemment le cocktail), je ne peux pas adresser la parole aux gens que je ne connais pas, c'est physique Heureusement il y avait des tableaux à regarder, j'ai vraiment dû passer pour un amateur d'art (c'est toujours mieux que de regarder les extincteurs).
.

Ha, ha, Benoit! Il m'est arrivé de regarder les extincteurs avec une extrême concentration...

[Etienne]

Ce qui me gêne c'est ce que peut trouver comme intérêt l'ordre de malte à venir en France à une conférence sur le SA...

Es ce par pur charité chrétienne pour respecter le code des chevaliers templiers?

Puis bon,plus personne ne pense aux templiers,ca fait depuis très longtemps que la france n'est plus en monarchie et s'est déchristianisé....

J'avoue que je vois pas bien l'intérêt....

Quand au reste,j'ai fais un commentaire sur un post précis repris par benoit.

[bernard]

Quand je serai motivé, je crois que je vais tenter ma chance et lui écrire.

Tu es motivé. Tu peux donc lui écrire. Il sera content d'avoir un retour.

[Benoit]

Ce qui me gêne c'est ce que peut trouver comme intérêt l'ordre de malte à venir en France à une conférence sur le SA...

Es ce par pur charité chrétienne pour respecter le code des chevaliers templiers?

Puis bon,plus personne ne pense aux templiers,ca fait depuis très longtemps que la france n'est plus en monarchie et s'est déchristianisé....

Je vais répondre ici pour éviter de faire dévier si tôt l'autre sujet.
L'Ordre de Malte (pour être précis les Œuvres hospitalières françaises de l'ordre de Malte) m'est surtout connu pour le volet recentré sur les bonnes oeuvres et la charité, à celà prêt peut être qu'il existe toujours le volet "folklore" (existence dans le droit international, implication diplomatique).
Je crois que les autres ordres ont fait à peu près pareil à la même période (XIXe et début XXe), par exemple malgré une affreuse tentative de récupération dans les années 30 et 40 en Allemagne, l'Ordre Teutonique a résisté (au sens le plus noble du mot dans cette période), subsiste encore de nos jours et a je pense le même type d'activité caritative en Europe Centrale (sauf qu'eux sont protestants).

En fait, ce n'est pas tant leur présence qui m'ennuie (étant donné leur activité sur la scène diplomatique, je peux imaginer comment ils ont été approchés pour l'initiative en question) que leur mise en avant. Je suppose que mon problème vient surtout de l'absence des autres...

[Jean]

Les associations sont souvent contraintes d'obtenir un financement venant d'entreprises, de fondations ou d'organismes de type caritatif, d'origine religieuse parfois (ou souvent).

Ce serait bien si elles pouvaient s'en passer, mais la dépendance peut venir aussi de l'administration, du gouvernement ou d’une autre institution.

Il faut essayer de ne pas être dépendant, ce qui implique par exemple la transparence, éviter d'être lié à une seule structure, un fonctionnement démocratique de l'asso (pas de domaine réservé à certains responsables).

Pour Asperansa, la principale source de financement extérieur a été associative, avec la contribution des "journées contre l'indifférence" en 2007, qui nous a donné une marge de manœuvre dans nos activités.

[Jean]

Conférence du 26 septembre 2012, 18h - 22h10, Ville de Paris., mon compte rendu.

Ton compte-rendu correspond aux impressions des membres d'Asperansa présents. Encore qu'ils n'ont rien baragouiné [bara gwin] sur la nourriture et la boisson