[2012/07/12] Rom' Asperansa

[Olivier]

Bon pour ceux à qui les avrntures de Gwen manquent déjà un peu, et en attendant l'été prochain, La Trans'Europe est arrivée en France Hier....
http://www.yanoo.net/news/2283-trans_eu ... rance.html
Pour les personnes que ça intéresse...

[Mars]

Eh bien Olivier, le virus de l'ultra ne te lâche pas

[Jean]

Journal Ouest-France du 14/09/2012
Edition : Brest - Rubriques : Landerneau Ville
Valérie Cann : « Pour la pédagogie différenciée »

Après quatre années à la direction du collège Saint-Sébastien, Guy Le Berre a souhaité retrouver son poste de professeur d'EPS. À son siège, Valérie Cann s'est assise. À 42 ans, depuis vingt ans dans l'enseignement en tant que professeur de français puis professeur documentaliste, la nouvelle principale assure qu'elle va poursuivre dans le travail entrepris par son prédécesseur. « Je suis passionnée par tout ce qui touche les troubles d'apprentissage (la dyslexie, l'autisme, les troubles de l'attention) et la pédagogie différenciée », avoue la titulaire d'un master 2 sur le sujet de la dyslexie.

Les classes sont hétérogènes : « Il est important d'encourager les élèves qui réussissent mais être auprès des élèves qui ont plus de mal est essentiel. Il faut donner envie à l'élève de venir au collège, lui redonner confiance en lui, l'aider à développer sa propre intelligence. »

Parmi les projets pédagogiques figure la poursuite du travail mené « à Saint-Sé depuis plusieurs années envers les élèves dyslexiques ou autistes ». Avec le projet Dys Positif, on construit des classes aux effectifs allégés, 1/3 de dyslexiques et 2/3 de non dyslexiques, avec le même programme. « En cours dédoublé quelquefois pour une pédagogie différenciée. Deux classes de 6e, de 5e et une de 4e cette année sont concernées ».

Une attention ciblée également sur les unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis) avec dix élèves. « On poursuivra aussi le travail sur le socle commun de connaissances et de compétences, dès la 6e. L'objectif : la remédiation. Valérie Cann et Philippe Gouriou au coeur du nouveau bâtiment de Saint-Sébastien. Absents sur la photo, Sophie Cariou, directrice adjointe du lycée de Saint-Sé et François Razil, directeur adjoint du lycée de Saint-Jo.

Valérie Cann et Philippe Gouriou au coeur du nouveau bâtiment de Saint-Sébastien. Absents sur la photo, Sophie Cariou, directrice adjointe du lycée de Saint-Sé et François Razil, directeur adjoint du lycée de Saint-Jo.

[Murielle]

Je confirme, nous avons reçu un accueil au-delà de nos espérances.!
Ces personnes sont formidables.!

[Mars]

Puisque Gwen ne s'est pas exprimé, je le fais à sa place :
Suite aux articles parus à l'occasion de la Rom'Asperansa, une famille est venue inscrire son fils en 1ère au lycée St Sébastien. L'élève en question était déscolarisé depuis un an et la seule solution proposée aux parents était un internat très éloigné où l'on accueille des jeunes suicidaires.
J'ai eu la maman au téléphone il y a peu de temps, la famille n'en revient pas de l'accueil réservé au jeune homme qui se plaît beaucoup dans sa classe.
Pas mal non ?
Quand Gwen m'a téléphoné pour me l'annoncer, je sentais une grande émotion dans sa voix, il y avait de quoi

[Murielle]

Pour l'accueil, c'est clair, j'ai ressenti la même chose.!!!
Dans ce collège notre enfant n'est pas un numéro, mais une personne à part entière.! Un service presque à "la carte.".!!!Formidable équipe qui réagit aussi bien en partie parce que notre chère MARS à beaucoup, beaucoup oeuvré dans ce sens....Grâce à Ogawa aussi qui a tellement montré qu'on pouvait malgré son autisme réussir.!
Merci du fond du coeur à vous deux.!
Et que dire de notre GWEN national.!!!! Un CPE en or et toute l'équipe éducative avec.!

[Jean]

Ogawa a fait beaucoup, en tant que premier autiste "officiel" (avec diagnostic et prise en charge par AVS) entré en 6ème dans l'établissement. En plus de ses qualités naturelles, il a fait un très gros effort d'adaptation à l'environnement, ce qui l'épuisait - d'où allègement de certains cours, mais surtout besoin de récupérer à la maison (pas toujours agréable pour tous, sans doute).

En ouvrant la voie, il a démontré que c'était possible et a donné envie aux profs et personnels - comme Gwen - de continuer avec les autres. C'est parfois très difficile. Mais le fait que ce soit possible est démontré.

C'est positif pour les élèves et leurs parents. Mais c'est le genre de défi qui doit permettre d'éviter le burn out [l'usure professionnelle] au personnel éducatif.