Je ne suis pas du tout gêné par les doublons. De temps en temps, je les fusionne pour facicliter la poursuite de la discussion.
Je ne conteste pas le droit des lacaniens de défendre leur point de vue, et je serais bien allé le contester. Seulement, sans illusions sur leur accessibilité à la discussion : je constate leur boycott actif du CRA de Bretagne depuis 10 ans. Je lis leurs publications.
Le CRA a régulièrement organisé des colloques avec un praticien et un chercheur, appelés "regards croisés sur l’autisme". Je constate que le débat contradictoire ne les intéresse pas. Malheureusement, lorsque des personnes formées dans ce sens occupent des positions professionnelles dans le système de santé, cela provoque des dégâts : orientation vers les hôpitaux d jour au lieu de l'inclusion en milieu ordinaire, pas d’utilisation du PECS ou du TEACCH, mobilisation de moyens en personnel pour du packing, ateliers conte et pataugeoire, psychothérapie subrepticement imposée aux parents, pas de diagnostic sous prétexte de refuser les étiquettes, double langage entre le discours lénifiant et la stigmatisation des parents entre professionnels ... Ce genre de colloque fait partie d’une contre-offensive pour bétonner des professionnels dans leurs pratiques professionnelles menacées. C'est une stratégie de défense collective, un conservatisme corporatiste.
À ce jour, l’ignorance de la cause de l’autisme par les spécialistes fait consensus.
Ben non. Il ne faut pas confondre incertitudes sur les origines de l'autisme avec absence de données scientifiques. Ce genre de propos qu'on trouve régulièrement me fait penser aux controverses sur le réchauffemetn climatique.
A la différence qu'il y a quasi-unanimité des climatologuies, et que les climato-sceptiques se recrutent sur les scientifiques qui ne connaissant pas la discipline, qui prennent position pour des raisons idéologiques (libéralisme économique, croyance sans limite au pouvoir de la technologie).
Le droit à l'ignorance revendiqué de cette façon par des professionnels qui doivent assurer un service public de la santé ne me semble pas acceptable. Les médecins en particulier ont le devoir de faire bénéficier leurs patients de soins en rapport avec les données récentes.