
J'ai adoré "Amélie Poulain" surtout visuellement parlant. Mais j'ai encore plus aimé "la cité des enfanst perdus" du même réalisateur + Caro qui est sombre et magnifique à la fois, l'un n'empêche pas l'autre.
(C'est comme Tim Burton, entre "l'Etrange Noêl de Mr jack" et "Sleepy Hollow" et "Charlie et la chocolaterie".)
Il y a du noir, il y a du blanc mais il y a aussi du gris au milieu, il ne faut pas l'oublier.
Si je ne devais penser qu'à la noirceur du monde , aux côtés déprimants de ce que je suis, de ce fossé invisible mais presque palpable qui me sépare des autres, autant me jeter tout de suite sous les roues d'une voiture. Je préfère rester sur les aspects positifs le plus possibles. je n'ai pas dit que c'était facile tous les jours, mais il y a ces petites choses auxquelles on se raccroche le sourire avec juste deux petites dents d'un enfant et le rire qui vient derrière, c'est regarder un merle curieux noir & blanc (c'était un merle, je vous assure) sautiller dans l'herbe gelée, c'est écraser une pelure de marron chaud et l'entendre faire scrriitch-crac sous la semelle (je traverse illico la rue si je vois de l'autre côté une belle pelure qui me semble craquante, c'est irresistible !) ...
