Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Ce qui était imprévu, c'était l'arrivée de Georges Huard le vendredi après-midi, et sa participation inestimable :
D'abord, un conférencier (Christian Schaal) peut avoir besoin d'un Aspie pour lancer une vidéo sur les ateliers d'habiletés sociales (sic)
Ensuite, tant qu'à l'avoir sous la main, autant qu'il reste pour la surveillance et pouvoir répondre aux question éventuelles
et d'ailleurs, son avis, il le donne
Et tant qu'à y être, autant faire de la pub pour la table ronde d'Asperansa le lendemain.
Mission accomplie !
Modifié en dernier par Jean le lundi 24 novembre 2008 à 23:07, modifié 1 fois.
Georges, si je peux me permettre, j'ai un tel bonheur de voir le sourire dans tes yeux.
C'est une evidence que tu a trouvé ta place, la place qui te convient, dans la vie, dans le monde.
Bravo!
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
Les intervenants étaient : 1 - Christian Schaaal, responsable du pôle adulte du CRA d'Alsace (un des premiers CRA, avec la spécificité qu'il s'est constitué justement autour des adultes, alors que les CRA en général sont liés à des services de pédopsychiatrie).
Vous trouverez sur le site internet des tas de compte-rendus qui montrent comment des tas de professionnels travaillent en réseau : http://www.cra-alsace.net/
A noter le réseau 4x4 " tout professionnel ( Educateur Spécialisé, Moniteur Educateur, Aide Médico-Psychologique, Aide-Soignant, Infirmier, Auxiliaire de Puériculture, Educateur de Jeunes Enfants, Enseignant Spécialisé....) intervenant dans le champ de l'autisme peut rejoindre le réseau 4x4 "
L'introduction a été faite par le Pr Alain Lazartigues et le Dr Eric Lemonnier. Pierre Toureille de Pro Aid Autisme a été "discutant" avec Sophie Biette, présidente de l'ARAPI. Les séances ont été égalemnt animées par les Dr Stéphane Saint-André (pôle adulte du CRA) et Michel Walter (responsable du pôle psy du CHU de Brest).
Les documents présentés lors de ces deux jours seront mis en ligne à l'avenir sur le site internet du CRA de Bretagne, avec l'exposé fait.
Je ne vais donc pas m'évertuer à les résumer à partir de quelques pages de notes.
Sur les comportements problèmes (ou "défis"), l'essentiel figure dans le livre d'Eric Willaye. Mais la clarté de son expression aide à mieux comprendre l'expérience de son service. Il intervient beaucoup en France dans des établissements. Il dit qu'il aurait envie de dire qu'il faut d'abord raser les bâtiments : il est demandé pour former le personnel lorsque le bâtiment est construit. Il estime que le projet doit être défini avant de construire le bâtiment ! Il nous a mis en garde sur l'impression que l'herbe est plus verte chez le voisin (en Belgique). Il explique par exemple que si l'insertion en milieu ordinaire est de règle en maternelle, l'orientation en milieu spécialisé se fait ensuite dans le primaire. Il y a certainement un point positif dans la facilité de création des établissements, mais la qualité n'est pas au rendez-vous; des grandes structures sont créées, alors qu'on sait qu'il vaudrait mieux des plus petites.
Handicaps sévères: quels projets ?
C'était le thème du 2ème exposé le vendredi matin, par Eric Willaye.
Selon lui, il y a entre 100 et 250.000 adultes avec autisme sévère en France (la moitié des autistes).
Suite à son exposé, Sophie Biette, présidente de l'ARAPI, mais membre également de l'ADAPEI 44, a expliqué comment le SUSA (avec Ghislain Magerotte) avait développé des formations pour les parents. Elle a souligné que les "projets individuels" ne portaient que sur le temps de prise en charge par une institution, mais pas sur les temps sont "ailleurs" (dans leur famille). Cela a amené à la création d'un SAE (service d'aide éducative), service intégré depuis 2006 dans le service social de l'ADAPEI (cadre légal: "service d'aide à la personne").
Actuellement, le service fonctionne (depuis 2002) avec 25 à 30 familles, pour une durée de 6 mois, renouvelable une fois. Il y a une psychologue.
L'objectif est de proposer aussi ce service aux adultes. La DDASS serait d'accord pour 2 psycholgues pour enfants, et d'un psychologue pour adultes.
Sa conclusion : les parents sont les spécialistes de leur enfant (mais pas nécessairement de ceux des autres ...).
Les présentations "powerpoint" faites par Eric Willaye peuvent être demandées au CRA de Bretagne.
Il y en a 4 : Comportements-problèmes : comprendre et intervenir (31 diapos)
Comportements- problèmes : dans la pratique de l’évaluation (39 d)
Intervention Intensive Précoce : Pourquoi pas une Intervention Intensive tardive ? (108 d)
Handicaps sévères : Quel type de projet, quelles stratégies ? (27 d.)
Il pose la question de l'intervention intensive tardive.