Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
autres articles :
http://sfari.org/news-and-opinion/blog/curious-clusters
effet de proximité (l'autisme est appelé « la maladie suédoise » dans l'immigration somalienne)
8/12/2010
http://sfari.org/news-and-opinion/blog/out-of-africa
Les recensements en Afrique ne concernent que les personnes autistes les plus sévèrement touchées.
06/09/2011
Une étude suédoise dissèque le risque d'autisme chez les immigrants
Emily Singer – 01/03/2012 - site Simons Foundation (SFARI)
Extrait :
Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé les dossiers médicaux et autres, y compris ceux des services de l'éducation et d'ergothérapie, afin de déterminer le diagnostic d'autisme, le pays d'origine des parents et le calendrier de l'immigration, ainsi que si les enfants autistes ont également une déficience intellectuelle. Parce que l'éducation et les soins de santé en Suède sont financés par l'État, les dossiers riches en informations des différents organismes peuvent être facilement synthétisés en utilisant les numéros d'identification nationaux.
Environ 20 % des enfants de l'étude avaient des parents nés à l'extérieur de la Suède, le plus souvent dans des pays d'Afrique de l'Est, de l'Europe du Nord et de l' Asie de l'Ouest et du Sud. Près de 800 des 5000 enfants atteints d'autisme sont nés chez des immigrants.
"La taille de l'échantillon signifie que nous avons pu faire une analyse statistique plus robuste que les études précédentes avaient pu le faire," dit Dheeraj Rai , conférencière clinique à l'Université de Bristol au Royaume-Uni et scientifique principal de l'étude.
Les enfants dont les mères ont immigré pendant la grossesse ont eu un risque multiplié par 2 d'avoir un autisme de bas niveau par rapport à ceux dont les mères avaient immigré 15 ans ou plus avant la naissance.
Ni l'âge des parents ni des complications obstétricales n'ont expliqué la différence.
L'augmentation est demeurée peu importe le pays d'origine et l'indice de développement humain, ce qui plaide contre l'ethnicité comme la seule explication du risque accru chez les immigrants, dit Rai. "Si c'était juste lié à l'appartenance ethnique, il ne devrait pas y avoir de changement dans le risque au fil du temps."
Bien que les chercheurs n'ont pas suffisamment d'informations pour étudier les facteurs de migration associés qui pourraient prédisposer un enfant à l'autisme, ils pensent que le stress maternel peut jouer un rôle.
Des études chez l'animal montrent que le stress prénatal peut altérer le développement du cerveau , y compris dans des façons qui imitent certains aspects de l'autisme. Mais la recherche sur les effets du stress pendant la grossesse chez l'être humain est limitée.
"Nous avons vraiment besoin de mieux comprendre le contexte de la migration pour les familles», explique Catherine Rice , qui dirige l' Autism and Developmental Disabilities Monitoring Network au US Centers for Disease Control and Prevention et n'a pas été impliquée dans l'étude. "Y a-t-il des événements stressants à ce moment? Y a-t-il d'autres facteurs de risque dans ces familles? Des maladies ou des expositions qui peuvent être suivies? "
Il n'est également pas encore clair si les profils de risque sont les mêmes chez les enfants présentant une déficience intellectuelle, mais pas l'autisme.
http://sfari.org/news-and-opinion/blog/curious-clusters
effet de proximité (l'autisme est appelé « la maladie suédoise » dans l'immigration somalienne)
8/12/2010
http://sfari.org/news-and-opinion/blog/out-of-africa
Les recensements en Afrique ne concernent que les personnes autistes les plus sévèrement touchées.
06/09/2011
Une étude suédoise dissèque le risque d'autisme chez les immigrants
Emily Singer – 01/03/2012 - site Simons Foundation (SFARI)
Extrait :
Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé les dossiers médicaux et autres, y compris ceux des services de l'éducation et d'ergothérapie, afin de déterminer le diagnostic d'autisme, le pays d'origine des parents et le calendrier de l'immigration, ainsi que si les enfants autistes ont également une déficience intellectuelle. Parce que l'éducation et les soins de santé en Suède sont financés par l'État, les dossiers riches en informations des différents organismes peuvent être facilement synthétisés en utilisant les numéros d'identification nationaux.
Environ 20 % des enfants de l'étude avaient des parents nés à l'extérieur de la Suède, le plus souvent dans des pays d'Afrique de l'Est, de l'Europe du Nord et de l' Asie de l'Ouest et du Sud. Près de 800 des 5000 enfants atteints d'autisme sont nés chez des immigrants.
"La taille de l'échantillon signifie que nous avons pu faire une analyse statistique plus robuste que les études précédentes avaient pu le faire," dit Dheeraj Rai , conférencière clinique à l'Université de Bristol au Royaume-Uni et scientifique principal de l'étude.
Les enfants dont les mères ont immigré pendant la grossesse ont eu un risque multiplié par 2 d'avoir un autisme de bas niveau par rapport à ceux dont les mères avaient immigré 15 ans ou plus avant la naissance.
Ni l'âge des parents ni des complications obstétricales n'ont expliqué la différence.
L'augmentation est demeurée peu importe le pays d'origine et l'indice de développement humain, ce qui plaide contre l'ethnicité comme la seule explication du risque accru chez les immigrants, dit Rai. "Si c'était juste lié à l'appartenance ethnique, il ne devrait pas y avoir de changement dans le risque au fil du temps."
Bien que les chercheurs n'ont pas suffisamment d'informations pour étudier les facteurs de migration associés qui pourraient prédisposer un enfant à l'autisme, ils pensent que le stress maternel peut jouer un rôle.
Des études chez l'animal montrent que le stress prénatal peut altérer le développement du cerveau , y compris dans des façons qui imitent certains aspects de l'autisme. Mais la recherche sur les effets du stress pendant la grossesse chez l'être humain est limitée.
"Nous avons vraiment besoin de mieux comprendre le contexte de la migration pour les familles», explique Catherine Rice , qui dirige l' Autism and Developmental Disabilities Monitoring Network au US Centers for Disease Control and Prevention et n'a pas été impliquée dans l'étude. "Y a-t-il des événements stressants à ce moment? Y a-t-il d'autres facteurs de risque dans ces familles? Des maladies ou des expositions qui peuvent être suivies? "
Il n'est également pas encore clair si les profils de risque sont les mêmes chez les enfants présentant une déficience intellectuelle, mais pas l'autisme.
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Bonjour,
Cette piste microbienne m'apparait intéressante dans une certaine mesure.
Mais je me pose certaines questions (pour changer).
Nous savons avec certitude que les divers troubles du spectre autistique ont une origine génétique et que les divers phénotypes s'expriment par des disfonctionnements neurologiques. Il est normal donc de conclure que les divers mutagènes sont liés aux fonctionnements cellulaires du cerveau.
Mais les gènes s'expriment en codant diverses protéines. Et se sont ces protéines qui remplissent les fonctions cellulaires spécifiques qui leur sont liées.
Qu'en serait-il si en fait certains de ces mutagènes connus comme responsables de l'apparition de phénotypes du spectre autisitique codaient des protéines liées à des fonctions cellulaires de l'intestin ? N'est-il pas possible qu'un disfonctionnement de cellules intestines d'origine génétique favorise la prolifération de bactéries sécrétant divers neurotoxiques ?
Nombre de parents ont suivi la piste du gluten, en faisant la cause de l'autisme... Raccourci simpliste à mon goût. Mais une éventuelle intolérance au gluten dont on sait qu'elle provoque la porosité des tissus intestinaux auraient pour effet de favoriser la diffusion des neurotoxiques d'origine bactérienne dans le sang. En soignant cette intolérance et en supprimant la porosité du tissu intestinal on diminue forcément le taux de noeurotoxique dans le sang et on améliore par voie de concéquence l'activité neurologique, diminuant ainsi d'autant l'expression de la maladie. D'où l'amélioration constatée par les parents qui défendent l'idée de l'intolérance au gluten comme cause principale des troubles du spectre autisitique.
Je dirais qu'une telle explication aurait ma faveur, mais chacun semble vouloir trouver une cause spécifique et y va de ses explications toujours plus ou moins alambiquées.
Il me semble que la première chose à faire est d'établir les processus cellulaires à l'oeuvre par les protéines codées par les divers mutagènes connus. Etablir le protéome complet des gènes liés à l'expression des divers phénotypes des TSA reste à mon avis le plus important. Une fois les protéines identifiées, nous pourrons enfin savoir quels processus sont perturbés et s'ils concernent les cellules du cerveau ou de l'intestin, ou de tout autre chose.
En ce qui me concerne, mes amis Jedï, je choisi la voie du protéome et l'émergence de cette idée qu'en présence du multiples mutagènes interdisant l'espoir d'une génothérapie, rétablir les fonctionnements cellulaires perturbés par le biais d'une protéo-thérapie semble à contrario, porteur d'espoir... dans un avenir toutefois indéterminé.
Cette piste microbienne m'apparait intéressante dans une certaine mesure.
Mais je me pose certaines questions (pour changer).
Nous savons avec certitude que les divers troubles du spectre autistique ont une origine génétique et que les divers phénotypes s'expriment par des disfonctionnements neurologiques. Il est normal donc de conclure que les divers mutagènes sont liés aux fonctionnements cellulaires du cerveau.
Mais les gènes s'expriment en codant diverses protéines. Et se sont ces protéines qui remplissent les fonctions cellulaires spécifiques qui leur sont liées.
Qu'en serait-il si en fait certains de ces mutagènes connus comme responsables de l'apparition de phénotypes du spectre autisitique codaient des protéines liées à des fonctions cellulaires de l'intestin ? N'est-il pas possible qu'un disfonctionnement de cellules intestines d'origine génétique favorise la prolifération de bactéries sécrétant divers neurotoxiques ?
Nombre de parents ont suivi la piste du gluten, en faisant la cause de l'autisme... Raccourci simpliste à mon goût. Mais une éventuelle intolérance au gluten dont on sait qu'elle provoque la porosité des tissus intestinaux auraient pour effet de favoriser la diffusion des neurotoxiques d'origine bactérienne dans le sang. En soignant cette intolérance et en supprimant la porosité du tissu intestinal on diminue forcément le taux de noeurotoxique dans le sang et on améliore par voie de concéquence l'activité neurologique, diminuant ainsi d'autant l'expression de la maladie. D'où l'amélioration constatée par les parents qui défendent l'idée de l'intolérance au gluten comme cause principale des troubles du spectre autisitique.
Je dirais qu'une telle explication aurait ma faveur, mais chacun semble vouloir trouver une cause spécifique et y va de ses explications toujours plus ou moins alambiquées.
Il me semble que la première chose à faire est d'établir les processus cellulaires à l'oeuvre par les protéines codées par les divers mutagènes connus. Etablir le protéome complet des gènes liés à l'expression des divers phénotypes des TSA reste à mon avis le plus important. Une fois les protéines identifiées, nous pourrons enfin savoir quels processus sont perturbés et s'ils concernent les cellules du cerveau ou de l'intestin, ou de tout autre chose.
En ce qui me concerne, mes amis Jedï, je choisi la voie du protéome et l'émergence de cette idée qu'en présence du multiples mutagènes interdisant l'espoir d'une génothérapie, rétablir les fonctionnements cellulaires perturbés par le biais d'une protéo-thérapie semble à contrario, porteur d'espoir... dans un avenir toutefois indéterminé.
Papa (Aspi) de 2 enfants ; Raphaël (6 ans, Aspie) et Hadriel (4 ans et demi NT).
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Je précise que dans le cas du traitement par élimination du gluten dans le régime alimentaire j'ai bien parlé d'amélioration de l'état général et d'une diminution des troubles. Pas d'une disparition des troubles. Ceci pourrait 'expliquer par le fait de la diminution du taux de neurotoxique dans le sang et non une élimination desdits neurotoxiques.
Par contre, pour le traitement aux antibiotiques, certains parlent de "guérison". Les antibiotiques auront alors éliminés les bactéries diffusant ces neurotoxiques.
L'arret du traitement semble aussi voir ressurgir les troubles. Ceci est expliqué par une résistance des bactéries au traitement. Mais si les bactéries avaient résisté, les neurotoxiques seraient toujours à l'oeuvre. Je pencherait donc pour un retour des bactéries favorisé par l'environnement intestinal toujours en place du fait de l'origine génétique du disfonctionnement cellulaire à l'oeuvre dans l'intestin. Cette explication me semblerait plus logique.
Petite réflexion au passage.
PS : suivant les mutagènes impliqués, la population bactérienne devrait différer, impliquant divers neurotoxiques suivant cette population et donc divers disfonctionnements neurologiques associés.
Ceci pourrait expliquer les différentes variantes des troubles au sein du spectre autistique.
Par contre, pour le traitement aux antibiotiques, certains parlent de "guérison". Les antibiotiques auront alors éliminés les bactéries diffusant ces neurotoxiques.
L'arret du traitement semble aussi voir ressurgir les troubles. Ceci est expliqué par une résistance des bactéries au traitement. Mais si les bactéries avaient résisté, les neurotoxiques seraient toujours à l'oeuvre. Je pencherait donc pour un retour des bactéries favorisé par l'environnement intestinal toujours en place du fait de l'origine génétique du disfonctionnement cellulaire à l'oeuvre dans l'intestin. Cette explication me semblerait plus logique.
Petite réflexion au passage.
PS : suivant les mutagènes impliqués, la population bactérienne devrait différer, impliquant divers neurotoxiques suivant cette population et donc divers disfonctionnements neurologiques associés.
Ceci pourrait expliquer les différentes variantes des troubles au sein du spectre autistique.
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Heu ...
Si je prend un exemple, la sérotonine. Qu'on imagine un mutagène qui fausse sa régulation. Et que ça crée un dysfonctionnement et dans le cerveau d'un part, et dans l’intestin d'autre part, ça correspond à ce que tu veux dire?
Si je prend un exemple, la sérotonine. Qu'on imagine un mutagène qui fausse sa régulation. Et que ça crée un dysfonctionnement et dans le cerveau d'un part, et dans l’intestin d'autre part, ça correspond à ce que tu veux dire?
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"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Ca peut. Par exemple. Un dérèglement dans les tissus cellulaires de l'intestin peut aussi défavoriser la flore d'escherichia coli au profit d'une autre bactérie dont on se passerait volontiers, aussi, par exemple.
Disons que la piste courte et évidente (je me méfie des évidences) qui dit mutagène + troubles neurobiologiques = mutagène codant des protéines liés au fonctionnement neurologique, si on y ajoute présence de flore bactérienne fabriquant des neurotoxiques, j'aurais tendance à lier les deux et faire faire un détour aux protéines des mutagènes vers l'intestin pour expliquer la présence de ces bactéries qui nuisent au fonctionnement cérébral par le biais de toxines. En gros, c'est ca l'idée. Après le fonctionnement exact, quelle bactérie pour quel mutagène, quelle protéine, quelle fonction celulaire atteinte, il n'y a que des recherches plus poussées que je n'ai pas la possibilité de faire chez moi qui pourraient nous le dire.
Disons que la piste courte et évidente (je me méfie des évidences) qui dit mutagène + troubles neurobiologiques = mutagène codant des protéines liés au fonctionnement neurologique, si on y ajoute présence de flore bactérienne fabriquant des neurotoxiques, j'aurais tendance à lier les deux et faire faire un détour aux protéines des mutagènes vers l'intestin pour expliquer la présence de ces bactéries qui nuisent au fonctionnement cérébral par le biais de toxines. En gros, c'est ca l'idée. Après le fonctionnement exact, quelle bactérie pour quel mutagène, quelle protéine, quelle fonction celulaire atteinte, il n'y a que des recherches plus poussées que je n'ai pas la possibilité de faire chez moi qui pourraient nous le dire.
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Je crois que je comprend, mais avant je crois que j'ai compris pourquoi j'avais du mal a comprendre, c'est l'utilisation du mots mutagène qui casse le fils logique a chaque fois que je le saisi.
Un mutagène c'est ce qui peut générer une mutation. La radiation nucléaire c'est un mutagène, c'est un facteur qui peut faire muter un gène.
Donc toi tu doit l'utiliser pour dire "gène muté", ou un truc comme ça.
Donc ce que tu dis c'est
_ que l'idée reçu est que la mutation dans le cerveau créerait des dysfonctionnements intestinaux
_ mais que la mutation peut agir directement au niveau intestinal aussi.
=>Carrément d'accord!
Mais moi je pousserait encore un peut plus loin :
_ l'intestin étant plein de neurone c'est peut probable qu'une nutation puisse ne toucher que le cerveau.
_ Voir pire, un trouble que intestinale peut aussi bien dérégler le fonctionnement cérébrale (la preuve a été présenté dans ce documentaire.)
_ Voire encore pire vis a vis des certitudes, puisque cet enfant était autiste par une influence externe ... il existe des l'autismes dont la cause n'est pas une mutation génétique.
Dans la nature des plantes sont plus ou moins sensibles au parasites. Certaines mutent et devienne fragiles, même dans des coin peut propices aux parasite, et d'autre sont particulièrement bien résistante, mais sont touché par la prolifération des parasites a un endroit donné.
Moi j'imagine qu'on est tous un peut sensible a ce qu'on mange, au effets opioïde du lait et du gluten, même avec une parois pas spécialement poreuse. On ne mesure que les anticorps, la lutte engagé contre un surplus grave, mais on sait que le lait est recommandé pour les hypertendu en raison de cet effet opioïde! Donc on sait que ça passe et que ça agis, et dans le gluten il y en a encore plus.
On mange des produit sélectionné pour leur capacité a faire qu'on se jette dessus, ils sont testé pour leur effets sur une large palette de gens.
On est en un coin de l'espace et du temps qui pousse dans un sens, et ça c'est un facteur que externe et c'est pour répondre en plus de ton questionnement a ton préjugé de départ :
Un mutagène c'est ce qui peut générer une mutation. La radiation nucléaire c'est un mutagène, c'est un facteur qui peut faire muter un gène.
Donc toi tu doit l'utiliser pour dire "gène muté", ou un truc comme ça.
Donc ce que tu dis c'est
_ que l'idée reçu est que la mutation dans le cerveau créerait des dysfonctionnements intestinaux
_ mais que la mutation peut agir directement au niveau intestinal aussi.
=>Carrément d'accord!
Mais moi je pousserait encore un peut plus loin :
_ l'intestin étant plein de neurone c'est peut probable qu'une nutation puisse ne toucher que le cerveau.
_ Voir pire, un trouble que intestinale peut aussi bien dérégler le fonctionnement cérébrale (la preuve a été présenté dans ce documentaire.)
_ Voire encore pire vis a vis des certitudes, puisque cet enfant était autiste par une influence externe ... il existe des l'autismes dont la cause n'est pas une mutation génétique.
Dans la nature des plantes sont plus ou moins sensibles au parasites. Certaines mutent et devienne fragiles, même dans des coin peut propices aux parasite, et d'autre sont particulièrement bien résistante, mais sont touché par la prolifération des parasites a un endroit donné.
Moi j'imagine qu'on est tous un peut sensible a ce qu'on mange, au effets opioïde du lait et du gluten, même avec une parois pas spécialement poreuse. On ne mesure que les anticorps, la lutte engagé contre un surplus grave, mais on sait que le lait est recommandé pour les hypertendu en raison de cet effet opioïde! Donc on sait que ça passe et que ça agis, et dans le gluten il y en a encore plus.
On mange des produit sélectionné pour leur capacité a faire qu'on se jette dessus, ils sont testé pour leur effets sur une large palette de gens.
On est en un coin de l'espace et du temps qui pousse dans un sens, et ça c'est un facteur que externe et c'est pour répondre en plus de ton questionnement a ton préjugé de départ :
Hé bien non, on ne sait pas ça avec certitude.Nous savons avec certitude que les divers troubles du spectre autistique ont une origine génétique et que les divers phénotypes s'expriment par des disfonctionnements neurologiques
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Je pense que c'est établi, mais que le documentaire n'en apporte quasiment aucune preuve.manu a écrit :_ Voir pire, un trouble que intestinale peut aussi bien dérégler le fonctionnement cérébrale (la preuve a été présenté dans ce documentaire.)
On peut dire avec certitude qu'il y a un facteur génétique détecté actuellement dans une minorité de situations - de façon croissante. Les facteurs environnementaux existent aussi.manu a écrit :_ Voire encore pire vis a vis des certitudes, puisque cet enfant était autiste par une influence externe ... il existe des l'autismes dont la cause n'est pas une mutation génétique.(...)Hé bien non, on ne sait pas ça avec certitude.Nous savons avec certitude que les divers troubles du spectre autistique ont une origine génétique et que les divers phénotypes s'expriment par des disfonctionnements neurologiques
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Bonjour,
Cotoyant l'autisme au quotidien, mon point de vue est le suivant :
L'autisme est un nom qui regroupe différentes pathologies ayant des sources différentes : troubles génétiques, pollution diverses environnementale, fragilité de la flore intestinale et qui sait parasitisme (borrélia) .
Pour notre part, nous avons arrété tous traitements chimique type risperdal pour des traitements naturels et complément en probiotiques.
L'effet a été immédiat amélioration du comportement, regard présent, echange avec les autres enfants, expréssion des emotions, apparition de la "parole"...Il "revient parmis nous"..
Alors a chacun ses idées, pistes...vu que chaque personne autiste est différente, on peut supposer un nombre incalculable de solution adapté à l'un mais pas à l'autre...
De plus si on prend en compte les medecins et chercheurs ayant l'esprit fermé aux nouvelles pistes:on avancera jamais!!!
(Quand va t on former des spécialistes pour la prise de sang, le soin dentaire, ophtalmo et autre examens sur ces enfants voir adultes pour qui ses soins sont un calvaire!! 2 mois d'attente pour soigner un carrie est ce normal !!!! Désolée pour ce coup de gueule mais au lieu de débattre sur les origines possibles on ferait mieux de faire le necessaire pour les aider au présent dans un premier lieu!!!c'est le parcours du combattant pour le moindre soin!!!
Je suis révoltée!!!)
Bref pour mon compte, je suis mon instinct et comme je suis pour les médecines naturelles et que ça fonctionne mieux que le reste dans notre cas et bien on continu !!!
Cotoyant l'autisme au quotidien, mon point de vue est le suivant :
L'autisme est un nom qui regroupe différentes pathologies ayant des sources différentes : troubles génétiques, pollution diverses environnementale, fragilité de la flore intestinale et qui sait parasitisme (borrélia) .
Pour notre part, nous avons arrété tous traitements chimique type risperdal pour des traitements naturels et complément en probiotiques.
L'effet a été immédiat amélioration du comportement, regard présent, echange avec les autres enfants, expréssion des emotions, apparition de la "parole"...Il "revient parmis nous"..
Alors a chacun ses idées, pistes...vu que chaque personne autiste est différente, on peut supposer un nombre incalculable de solution adapté à l'un mais pas à l'autre...
De plus si on prend en compte les medecins et chercheurs ayant l'esprit fermé aux nouvelles pistes:on avancera jamais!!!
(Quand va t on former des spécialistes pour la prise de sang, le soin dentaire, ophtalmo et autre examens sur ces enfants voir adultes pour qui ses soins sont un calvaire!! 2 mois d'attente pour soigner un carrie est ce normal !!!! Désolée pour ce coup de gueule mais au lieu de débattre sur les origines possibles on ferait mieux de faire le necessaire pour les aider au présent dans un premier lieu!!!c'est le parcours du combattant pour le moindre soin!!!
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Maman de Tom (9 ans), Tao (16 mois), et belle-maman d'Eva (12 ans) et Antoine (11 ans, autiste).
Le fatalisme n'a pas sa place chez nous mais l'espoir et la recherche de nouvelles pistes sont quotidiennes!
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Extrait compte-rendu du Comité technique régional autismed'Ile de France de juillet 2012
2- Traitements de l’autisme par les antibiotiques : dr Régis BRUNOD (CRAIF)
Hypothèse émise
: au niveau du tube digestif, présence de toxines qui deviendraient des neurotoxines par migration vers le cerveau, d’où essai de traitements par antibiotiques pour des enfants et adolescents.
Pas d’évaluation spécifique sur l’autisme communiquée.
Dr Nadia CHABANE
précise que l’hypothèse est très discutable. Toutes les pistes de traitement de l’autisme doivent être étudiées mais comme pour toute recherche, il faut une méthodologie avec groupe contrôle.
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Maladie de Lyme
Lyme disease, autism link cast into doubt
Maladie de Lyme, lien avec l'autisme mis en doute
Par Melissa Healy - 1 mai 2013 – Los Angeles Time
Depuis 2008, quand un groupe de médecins a établi un lien hypothétique entre la maladie de Lyme et l'autisme, un nombre croissant de militants patients ont embrassé l'idée que la marque distinctive des symptômes neuropsychiatriques de l'autisme peuvent venir de la réponse immunitaire de l'organisme à la morsure d'une tique du chevreuil portant la bactérie Borrelia burgdorferi.
Mais une lettre de recherche publiée mardi dans le « Journal of the American Medical Assoc. » jette le doute sur le lien.
Un groupe de chercheurs et de cliniciens de Weill Cornell Medical College et Columbia University Medical Center a acquis des échantillons de sang et les dossiers médicaux de 120 enfants - 70 d'entre eux diagnostiqués avec autisme et le reste frères et sœurs non affectés ou contrôles sains - recrutés principalement au nord et à l'ouest des États-Unis, où l'infection par la maladie de Lyme est relativement élevée. Ils ont testé le sang pour les signes d'exposition à B burgdorferi.
Parmi les 70 patients atteints d'autisme, un avait des anticorps positifs à la bactérie, ce qui suggère que l'enfant avait probablement été exposé à la bactérie qui cause la maladie de Lyme. Le taux d'exposition au B burgdorferi était plus élevé chez les 50 enfants de l'étude qui ne sont pas touchés par l'autisme: quatre ont été testés positifs pour les anticorps à l'agent pathogène.
Même si cela semble un petit groupe, un résultat statistiquement significatif dans cette taille d'échantillon donnerait une confiance relativement élevée que, si une relation existe, elle aurait été relevée.
Les chercheurs ont reconnu que ces données n'ont pas examiné si peut-être la maladie de Lyme "pouvait causer des déficits comportementaux semblables à l'autisme dans certains cas." Mais ils ont dit que les résultats «règlent efficacement" la suggestion que les enfants autistes sont eux-mêmes infectés de manière disproportionnée par ou exposés à la bactérie qui cause la maladie de Lyme.
Cela semble affaiblir un des maillons de la chaîne de la logique suggérant que l'autisme peut résulter de l'exposition à la maladie de Lyme - que ce soit de la part d'une femme enceinte ou de l'enfant. Les auteurs de l'article de « Medical Hypotheses » qui a déclenché des spéculations sur un lien maladie de Lyme - autisme citent des études qui montrent que 20% à 30% des personnes atteintes d'autisme sont positifs pour l'exposition aux bactéries pathogènes de la maladie de Lyme.
Article « Journal of the American Medical Assoc. »
http://jama.jamanetwork.com/article.asp ... id=1682933
Mary Ajamian, MS; Barry E. Kosofsky, MD, PhD; Gary P. Wormser, MD; Anjali M. Rajadhyaksha, PhD; Armin Alaedini, PhD
Maladie de Lyme, lien avec l'autisme mis en doute
Par Melissa Healy - 1 mai 2013 – Los Angeles Time
Depuis 2008, quand un groupe de médecins a établi un lien hypothétique entre la maladie de Lyme et l'autisme, un nombre croissant de militants patients ont embrassé l'idée que la marque distinctive des symptômes neuropsychiatriques de l'autisme peuvent venir de la réponse immunitaire de l'organisme à la morsure d'une tique du chevreuil portant la bactérie Borrelia burgdorferi.
Mais une lettre de recherche publiée mardi dans le « Journal of the American Medical Assoc. » jette le doute sur le lien.
Un groupe de chercheurs et de cliniciens de Weill Cornell Medical College et Columbia University Medical Center a acquis des échantillons de sang et les dossiers médicaux de 120 enfants - 70 d'entre eux diagnostiqués avec autisme et le reste frères et sœurs non affectés ou contrôles sains - recrutés principalement au nord et à l'ouest des États-Unis, où l'infection par la maladie de Lyme est relativement élevée. Ils ont testé le sang pour les signes d'exposition à B burgdorferi.
Parmi les 70 patients atteints d'autisme, un avait des anticorps positifs à la bactérie, ce qui suggère que l'enfant avait probablement été exposé à la bactérie qui cause la maladie de Lyme. Le taux d'exposition au B burgdorferi était plus élevé chez les 50 enfants de l'étude qui ne sont pas touchés par l'autisme: quatre ont été testés positifs pour les anticorps à l'agent pathogène.
Même si cela semble un petit groupe, un résultat statistiquement significatif dans cette taille d'échantillon donnerait une confiance relativement élevée que, si une relation existe, elle aurait été relevée.
Les chercheurs ont reconnu que ces données n'ont pas examiné si peut-être la maladie de Lyme "pouvait causer des déficits comportementaux semblables à l'autisme dans certains cas." Mais ils ont dit que les résultats «règlent efficacement" la suggestion que les enfants autistes sont eux-mêmes infectés de manière disproportionnée par ou exposés à la bactérie qui cause la maladie de Lyme.
Cela semble affaiblir un des maillons de la chaîne de la logique suggérant que l'autisme peut résulter de l'exposition à la maladie de Lyme - que ce soit de la part d'une femme enceinte ou de l'enfant. Les auteurs de l'article de « Medical Hypotheses » qui a déclenché des spéculations sur un lien maladie de Lyme - autisme citent des études qui montrent que 20% à 30% des personnes atteintes d'autisme sont positifs pour l'exposition aux bactéries pathogènes de la maladie de Lyme.
Article « Journal of the American Medical Assoc. »
http://jama.jamanetwork.com/article.asp ... id=1682933
Mary Ajamian, MS; Barry E. Kosofsky, MD, PhD; Gary P. Wormser, MD; Anjali M. Rajadhyaksha, PhD; Armin Alaedini, PhD
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Aux Etats-Unis, la guerre contre les tiques et la maladie de Lyme
LE MONDE | 26.06.2013
Washington, correspondante. Hiver clément, printemps pluvieux : 2013 est une année à tiques aux Etats-Unis. Selon le professeur Thomas Mather, qui dirige le centre des maladies à transmission vectorielle de l'université du Rhode Island, le record de 2012 est déjà en voie d'être battu. "On trouve de plus en plus de tiques dans de plus en plus d'endroits", résume-t-il.
L'entomologiste suit depuis trente ans la progression des insectes porteurs de Borrelia burgdorferi, la bactérie responsable de la maladie de Lyme. Quand il était jeune chercheur à Harvard, il fallait s'enfoncer dans les bois pour courir le risque d'être mordu. La déforestation a poussé les cerfs et chevreuils de plus en plus près des habitations. Et chaque cerf est potentiellement porteur de quelque 450 000 larves. A quoi s'ajoutent les hivers plus courts, qui prolongent la période d'activité des insectes. Résultat : entre 1992 et 2006, le nombre de personnes affectées a doublé.
Selon le Center for Disease Control and Prevention (CDC), l'agence américaine de protection de la santé publique, près de 30 000 cas ont été signalés en 2012, ce qui en fait la maladie infectieuse la plus fréquente après le sida (55 000 cas). "En fait, il y a probablement quelque 300 000 cas chaque année", affirme le docteur Raphael Stricker, vice-président de l'International Lyme and Associated Diseases Society (Ilads).
"JE N'ARRIVAIS PLUS À METTRE DEUX IDÉES BOUT À BOUT"
Dans la Nouvelle-Angleterre, foyer traditionnel de la maladie de Lyme (c'est dans la localité de Lyme, dans le Connecticut, qu'elle a été identifiée), il devient difficile d'éviter les contacts avec les Ixodes scapularis. "Les tiques aiment les zones mélangées, les fourrés aux abords des jardins", précise le professeur Mather. Mais on en croise maintenant dans douze autres Etats, jusqu'en Californie.
Lorraine Johnson a contracté la maladie sans s'en apercevoir. Elle a bien noté une réaction allergique, alors qu'elle marchait sur un sentier de randonnée en Californie, mais les douleurs arthritiques n'ont commencé que deux semaines plus tard. Avec des trous de mémoire et des absences. "Je suis avocate, j'ai l'habitude des arguments détaillés, raconte-t-elle. Je n'arrivais plus à mettre deux idées bout à bout. Je ne retrouvais même plus ma voiture sur le parking." Il lui a fallu deux ans pour rencontrer un médecin qui soit "prêt à passer suffisamment de temps" avec elle pour identifier sa pathologie. Et encore quatre années de traitement pour être guérie. "Cela m'a pris des années pour retrouver une vie normale", confie-t-elle.
Aujourd'hui, la juriste dirige LymeDisease.org, une organisation qui milite pour un meilleur accès aux soins et diffuse l'unique publication imprimée consacrée à la maladie, The Lyme Times. En vertu des recommandations de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA), l'usage des antibiotiques n'est généralement prescrit que pour vingt-huit jours. Les patients qui ne sont pas guéris après ce traitement se voient privés d'antibiotiques et renvoyés à une maladie chronique que les médecins ne savent pas trop comment traiter et qu'ils imputent parfois à des manifestations psychosomatiques.
La maladie ne cessant de se développer, les patients se sont organisés en groupes de pression. La bagarre entre les partisans des antibiotiques et l'establishment médical a pris un tour conflictuel. Le découvreur de la maladie, le rhumatologue Allen Steere, 70 ans, est régulièrement pris à partie par des militants pour avoir relativisé l'utilité des antibiotiques.
PLUS DE 1 000 DOLLARS DE TRAITEMENT
Une deuxième société médicale, l'Ilads, a vu le jour pour contester les recommandations de l'IDSA, lesquelles ont été adoptées avec enthousiasme par les compagnies d'assurances, ravies de ne pas avoir à rembourser les intraveineuses d'antibiotiques. "Je peux prescrire des antibiotiques à vie pour une acné sévère, mais pas pour la maladie de Lyme", explique le Dr Stricker, vice-président de l'Ilads.
Dans son cabinet de San Francisco, le médecin a déjà vu passer 2 500 patients atteints de la maladie. Les gens viennent de tout le pays, sachant qu'il ne refuse pas de prolonger les antibiotiques, malgré le coût du traitement, plus de 1 000 dollars (765 euros) par mois. Contrairement à l'Etat de New York, où plusieurs médecins font l'objet d'enquêtes disciplinaires pour avoir prescrit trop d'antibiotiques, la loi californienne protège les praticiens.
Dans cette guerre civile, baptisée "Lyme war" par les journaux, le professeur Mather entend rester neutre, en se concentrant sur la prévention. On le consulte de partout, comme cette habitante du Nebraska, qui, affolée, lui a envoyé le 21 juin une photo de cercles concentriques qu'elle présentait dans le dos. Il a essayé de la rassurer. Le Nebraska ne figure pas encore sur la carte des tiques infectées.
Corine Lesnes
De 12 000 à 15 000 cas recensés en France
50 000 cas de borréliose de Lyme ont été détectés en Europe en 2012. La France en compterait entre 12 000 et 15 000 sur tout le territoire, à l'exception du pourtour méditerranéen. La tique devient vectrice de la bactérie quand elle se nourrit du sang d'animaux porteurs de l'agent pathogène, comme les chevreuils ou les rongeurs. L'infection provoquée par une piqûre de tique peut être traitée au stade primaire par antibiotiques, mais elle est difficile à diagnostiquer. Quelques jours ou semaines après une piqûre, un "érythème migrant" – une plaque rouge – peut apparaître sur la peau et s'étendre. En l'absence de traitement, des troubles très graves peuvent toucher le système nerveux, les articulations, la peau, le coeur.
LE MONDE | 26.06.2013
Washington, correspondante. Hiver clément, printemps pluvieux : 2013 est une année à tiques aux Etats-Unis. Selon le professeur Thomas Mather, qui dirige le centre des maladies à transmission vectorielle de l'université du Rhode Island, le record de 2012 est déjà en voie d'être battu. "On trouve de plus en plus de tiques dans de plus en plus d'endroits", résume-t-il.
L'entomologiste suit depuis trente ans la progression des insectes porteurs de Borrelia burgdorferi, la bactérie responsable de la maladie de Lyme. Quand il était jeune chercheur à Harvard, il fallait s'enfoncer dans les bois pour courir le risque d'être mordu. La déforestation a poussé les cerfs et chevreuils de plus en plus près des habitations. Et chaque cerf est potentiellement porteur de quelque 450 000 larves. A quoi s'ajoutent les hivers plus courts, qui prolongent la période d'activité des insectes. Résultat : entre 1992 et 2006, le nombre de personnes affectées a doublé.
Selon le Center for Disease Control and Prevention (CDC), l'agence américaine de protection de la santé publique, près de 30 000 cas ont été signalés en 2012, ce qui en fait la maladie infectieuse la plus fréquente après le sida (55 000 cas). "En fait, il y a probablement quelque 300 000 cas chaque année", affirme le docteur Raphael Stricker, vice-président de l'International Lyme and Associated Diseases Society (Ilads).
"JE N'ARRIVAIS PLUS À METTRE DEUX IDÉES BOUT À BOUT"
Dans la Nouvelle-Angleterre, foyer traditionnel de la maladie de Lyme (c'est dans la localité de Lyme, dans le Connecticut, qu'elle a été identifiée), il devient difficile d'éviter les contacts avec les Ixodes scapularis. "Les tiques aiment les zones mélangées, les fourrés aux abords des jardins", précise le professeur Mather. Mais on en croise maintenant dans douze autres Etats, jusqu'en Californie.
Lorraine Johnson a contracté la maladie sans s'en apercevoir. Elle a bien noté une réaction allergique, alors qu'elle marchait sur un sentier de randonnée en Californie, mais les douleurs arthritiques n'ont commencé que deux semaines plus tard. Avec des trous de mémoire et des absences. "Je suis avocate, j'ai l'habitude des arguments détaillés, raconte-t-elle. Je n'arrivais plus à mettre deux idées bout à bout. Je ne retrouvais même plus ma voiture sur le parking." Il lui a fallu deux ans pour rencontrer un médecin qui soit "prêt à passer suffisamment de temps" avec elle pour identifier sa pathologie. Et encore quatre années de traitement pour être guérie. "Cela m'a pris des années pour retrouver une vie normale", confie-t-elle.
Aujourd'hui, la juriste dirige LymeDisease.org, une organisation qui milite pour un meilleur accès aux soins et diffuse l'unique publication imprimée consacrée à la maladie, The Lyme Times. En vertu des recommandations de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA), l'usage des antibiotiques n'est généralement prescrit que pour vingt-huit jours. Les patients qui ne sont pas guéris après ce traitement se voient privés d'antibiotiques et renvoyés à une maladie chronique que les médecins ne savent pas trop comment traiter et qu'ils imputent parfois à des manifestations psychosomatiques.
La maladie ne cessant de se développer, les patients se sont organisés en groupes de pression. La bagarre entre les partisans des antibiotiques et l'establishment médical a pris un tour conflictuel. Le découvreur de la maladie, le rhumatologue Allen Steere, 70 ans, est régulièrement pris à partie par des militants pour avoir relativisé l'utilité des antibiotiques.
PLUS DE 1 000 DOLLARS DE TRAITEMENT
Une deuxième société médicale, l'Ilads, a vu le jour pour contester les recommandations de l'IDSA, lesquelles ont été adoptées avec enthousiasme par les compagnies d'assurances, ravies de ne pas avoir à rembourser les intraveineuses d'antibiotiques. "Je peux prescrire des antibiotiques à vie pour une acné sévère, mais pas pour la maladie de Lyme", explique le Dr Stricker, vice-président de l'Ilads.
Dans son cabinet de San Francisco, le médecin a déjà vu passer 2 500 patients atteints de la maladie. Les gens viennent de tout le pays, sachant qu'il ne refuse pas de prolonger les antibiotiques, malgré le coût du traitement, plus de 1 000 dollars (765 euros) par mois. Contrairement à l'Etat de New York, où plusieurs médecins font l'objet d'enquêtes disciplinaires pour avoir prescrit trop d'antibiotiques, la loi californienne protège les praticiens.
Dans cette guerre civile, baptisée "Lyme war" par les journaux, le professeur Mather entend rester neutre, en se concentrant sur la prévention. On le consulte de partout, comme cette habitante du Nebraska, qui, affolée, lui a envoyé le 21 juin une photo de cercles concentriques qu'elle présentait dans le dos. Il a essayé de la rassurer. Le Nebraska ne figure pas encore sur la carte des tiques infectées.
Corine Lesnes
De 12 000 à 15 000 cas recensés en France
50 000 cas de borréliose de Lyme ont été détectés en Europe en 2012. La France en compterait entre 12 000 et 15 000 sur tout le territoire, à l'exception du pourtour méditerranéen. La tique devient vectrice de la bactérie quand elle se nourrit du sang d'animaux porteurs de l'agent pathogène, comme les chevreuils ou les rongeurs. L'infection provoquée par une piqûre de tique peut être traitée au stade primaire par antibiotiques, mais elle est difficile à diagnostiquer. Quelques jours ou semaines après une piqûre, un "érythème migrant" – une plaque rouge – peut apparaître sur la peau et s'étendre. En l'absence de traitement, des troubles très graves peuvent toucher le système nerveux, les articulations, la peau, le coeur.
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Un article un peu moins angoissant sur Futura-Sciences :
-> Les secrets de la maladie de Lyme, avec le professeur Benoît Jaulhac
-> Les secrets de la maladie de Lyme, avec le professeur Benoît Jaulhac
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Documentaire Arte, l'énigme de l'autisme, piste bactérienne
Bonsoir,
Je viens de regarder de documentaire sur l'autisme diffusé par Arte...
Le documentaire dont il est question => http://www.youtube.com/watch?v=va7gebZlp7c
Lien du site Arte => http://www.arte.tv/fr/l-enigme-de-l-aut ... 14492.html
Et je suis assez dubitatif de ce que je viens de voir dedans. Au travers des divers témoignages des différents protagonistes, ils tentent de nous démontrer au fil des minutes, que l'autisme serait causé par des problèmes de la flore intestinale. On y a voit de nombreuses personnes affirmer que leurs enfants auraient développé des troubles autistiques après que ceux-ci aient pris des traitements antibiotiques pour guérir de diverses maladies. Ce que je trouve plutôt surprenant ! (dont un qui est dit pour une otite). D'autres affirment que le changement alimentaire, et de pays auraient favorisé l'émergence d'autisme au sein d'une communauté somalienne du Canada. (vu en début de reportage)
Il est clairement évoqué que la flore intestinale (une bactérie nommée chlostridium, ou l'acide propionique seraient la cause de l'apparition de comportements autistiques selon les intervenants du reportage), qui serait modifiée par les antibiotiques, la pollution, et probablement d'autres critères cités dans ce documentaire que j'ai oublié, auraient largement favorisé la forte augmentation d'autistes ces dernières décennies.
Plusieurs choses me font douter de la pertinence de cette hypothèse du peu que je sache sur le sujet :
- L'autisme est d'origine neurologique, on nait autiste, on ne le devient pas.
- L'autisme existait bien avant la pollution quasi généralisée de notre environnement.
- L'apparente augmentation du nombre d'autistes pourrait être dû à des critères plus larges de diagnostic, ainsi que de meilleurs outils et de diagnostics plus fréquents ce qui pourrait expliquer cela.
- Pourquoi alors l'autisme pourrait se transmettre de générations en générations au sein d'une même famille ? (d'ailleurs est-ce que la génétique programme aussi le type de flore intestinale dont on sera doté?)
Mais à côté de cela, j'ai entendu dire que bon nombre d'autiste auraient des intolérances au gluten et au lactose, que un diurétique et les régimes SGSC seraient efficace pour atténuer les symptômes autistiques. Est-ce vrai ? (je ne me suis pas intéressé à cela en détail, j'ignore si il s'agit juste de rumeurs, ou bien d'affirmations fondées).
Je ne sais pas trop ce qu'il faut en penser, mais depuis que je m'intéresse intensément au sujet de l'autisme, je n'ai jamais entendu parler de cela. Mais vraiment jamais. Je n'ai pas trop apprécié le reportage dans son ensemble, peut-être dû au fait aux conflits, au lobbys qui semblent graviter autour de l'autisme pour proposer des traitements miracles plus ou moins supposément efficaces, et du fait que cela soit traité comme si il s'agissait d'une maladie, d'une différence dont il fallait absolument effacer, se débarrasser.
Peut-on vraiment considérer l'autisme comme une maladie ? Est-ce qu'il s'agit vraiment d'une maladie, ou bien d'un fonctionnement qualitativement différent de la norme ? N'est-ce pas "pathologiser" ce qui s'éloigne de la norme communément admise ?
Avez vous ce reportage ? Quel est votre avis ? Que pensez vous de tout cela ? J'aimerai beaucoup avoir d'autres avis vis à vis ce documentaire.
(si j'ai dit des bêtises, n'hésitez pas à me le faire savoir, toute remarque constructive sera la bienvenue).
Je viens de regarder de documentaire sur l'autisme diffusé par Arte...
Le documentaire dont il est question => http://www.youtube.com/watch?v=va7gebZlp7c
Lien du site Arte => http://www.arte.tv/fr/l-enigme-de-l-aut ... 14492.html
Et je suis assez dubitatif de ce que je viens de voir dedans. Au travers des divers témoignages des différents protagonistes, ils tentent de nous démontrer au fil des minutes, que l'autisme serait causé par des problèmes de la flore intestinale. On y a voit de nombreuses personnes affirmer que leurs enfants auraient développé des troubles autistiques après que ceux-ci aient pris des traitements antibiotiques pour guérir de diverses maladies. Ce que je trouve plutôt surprenant ! (dont un qui est dit pour une otite). D'autres affirment que le changement alimentaire, et de pays auraient favorisé l'émergence d'autisme au sein d'une communauté somalienne du Canada. (vu en début de reportage)
Il est clairement évoqué que la flore intestinale (une bactérie nommée chlostridium, ou l'acide propionique seraient la cause de l'apparition de comportements autistiques selon les intervenants du reportage), qui serait modifiée par les antibiotiques, la pollution, et probablement d'autres critères cités dans ce documentaire que j'ai oublié, auraient largement favorisé la forte augmentation d'autistes ces dernières décennies.
Plusieurs choses me font douter de la pertinence de cette hypothèse du peu que je sache sur le sujet :
- L'autisme est d'origine neurologique, on nait autiste, on ne le devient pas.
- L'autisme existait bien avant la pollution quasi généralisée de notre environnement.
- L'apparente augmentation du nombre d'autistes pourrait être dû à des critères plus larges de diagnostic, ainsi que de meilleurs outils et de diagnostics plus fréquents ce qui pourrait expliquer cela.
- Pourquoi alors l'autisme pourrait se transmettre de générations en générations au sein d'une même famille ? (d'ailleurs est-ce que la génétique programme aussi le type de flore intestinale dont on sera doté?)
Mais à côté de cela, j'ai entendu dire que bon nombre d'autiste auraient des intolérances au gluten et au lactose, que un diurétique et les régimes SGSC seraient efficace pour atténuer les symptômes autistiques. Est-ce vrai ? (je ne me suis pas intéressé à cela en détail, j'ignore si il s'agit juste de rumeurs, ou bien d'affirmations fondées).
Je ne sais pas trop ce qu'il faut en penser, mais depuis que je m'intéresse intensément au sujet de l'autisme, je n'ai jamais entendu parler de cela. Mais vraiment jamais. Je n'ai pas trop apprécié le reportage dans son ensemble, peut-être dû au fait aux conflits, au lobbys qui semblent graviter autour de l'autisme pour proposer des traitements miracles plus ou moins supposément efficaces, et du fait que cela soit traité comme si il s'agissait d'une maladie, d'une différence dont il fallait absolument effacer, se débarrasser.
Peut-on vraiment considérer l'autisme comme une maladie ? Est-ce qu'il s'agit vraiment d'une maladie, ou bien d'un fonctionnement qualitativement différent de la norme ? N'est-ce pas "pathologiser" ce qui s'éloigne de la norme communément admise ?
Avez vous ce reportage ? Quel est votre avis ? Que pensez vous de tout cela ? J'aimerai beaucoup avoir d'autres avis vis à vis ce documentaire.
(si j'ai dit des bêtises, n'hésitez pas à me le faire savoir, toute remarque constructive sera la bienvenue).
Aspie.
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Re: Documentaire Arte, l'énigme de l'autisme, piste bactérie
Je pense que c'est faux. Ça se base sur des études contestables et ça ne marche pas très bien, paraît-il.Svad a écrit :
Mais à côté de cela, j'ai entendu dire que bon nombre d'autiste auraient des intolérances au gluten et au lactose, que un diurétique et les régimes SGSC seraient efficace pour atténuer les symptômes autistiques. Est-ce vrai ? (je ne me suis pas intéressé à cela en détail, j'ignore si il s'agit juste de rumeurs, ou bien d'affirmations fondées).
Je penche pour la seconde hypothèsePeut-on vraiment considérer l'autisme comme une maladie ? Est-ce qu'il s'agit vraiment d'une maladie, ou bien d'un fonctionnement qualitativement différent de la norme ? N'est-ce pas "pathologiser" ce qui s'éloigne de la norme communément admise ?
Je le verrai peut-être, si j'ai le temps.Avez vous ce reportage ?
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Re: Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier
Je me suis permis de fusionner ce nouveau sujet Documentaire Arte, l'énigme de l'autisme, piste bactérienne créé par Svad avec le sujet précédent "Autisme : la piste microbienne / Pr Luc Montagnier". Ce film diffusé par ARTE est en DVD.
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