Jonquille57 a écrit :Ce que je voulais dire, c'est que vous ne pouvez pas être à 100% francs avec les autres ( quitte à dire des choses désagréables pour eux ) et ensuite, être étonné et vivre comme une grande injustice le fait que les autres vous rejettent...
Pour moi, les faits ne sont ni agréables ni désagréables: c'est 0 ou 1, vrai ou faux, ils existent ou n'existent pas. Ce sont simplement des informations, des données, constatables, objectives et neutres par définition: en rien une chose qu'on constate ne peut être une
agression.
Les autres sont comme ils sont, n'apprécient guère la franchise, rien d'étonnant ou d'injuste à cela.
Mais réciproquement, j'ai aussi le sentiment de ne pouvoir attendre aucune honnêteté de leur part, ils ne répondent pas non plus à mes besoins.
Par exemple, si je demande si j'ai les yeux cernés ce matin,
c'est parce que j'ai besoin de savoir, et c'est oui ou non. Je ne veux pas entendre des conseils cosmétiques ou des questions sur ce qui m'angoisse dans ma vie en ce moment. Du coup, si c'est "oui", j'aurai rarement cette réponse, mais plutôt plein de mots pour ne pas en dire un seul: ça me saoule.
On n'a simplement pas les mêmes objectifs de communication.
Pour eux, la plupart des communications sont d'ordre "diplomatique": échange convenu de réponses pré-établies et agréables.
Tandis que pour moi et d'autres, c'est avant tout d'ordre "significatif": les informations concrètes et le factuel.
On partage les mêmes mots, mais en rien le même langage.