decouragment.

[meï]

comme le post "down" a pris sa propre route je prends un autre post pour exprimer mon decouragement..
la je suis vraiment au fond du fond du trou de decouragement pour le travail.
je vais refaire des lettres de motiv (encore.) et voir..mais on arrive en juin!..
je ne sais plus.

je repense a ce que 'ma dit le Dr. C en consult mardi pourquoi je ne prend ps l'aah car j'y ai droit, je lui ai repondu (avec vehemence je crois... ) que je voulais travailler.il m'a dit que j'avais ans doute raison mais...je commence a douter.

la ca me gonfle. je me ramasse des reponses negatuives a tout va sans meme d'entretien!
rioen pour la mediaheque, pas mem de reponse negative! (alors que mon cv corresond au profil mais je doute que la persone qui soit en charge du resctrutemetn soit la personne qui s'ocuupait de moi en stage deust et.elle m'a fait uen enorme crasse deja.elle avait di que j'etais pas motivés lors de lon stage (parce que j'etais fatiguée et bisarre a lepoque, mala l'aose avec les colègues, mais je faisais des efforts, la fac a éét difficiile.) mais mon travail etait bien fait!! ele avait meme fait un rapport de stage super: et par derière ele m'avait "cassée":.
on m'avait dit que quand on laissait une "mauvaise image" on avait plsu aucune chance de rentrer ensuite ds le milieu rennais...et je suis découragée si c'est la cas encore aujourdh'ui des années après!
et ils ne me laissent meme pas aller en entretien pour exliquer totu ca (le SA etc..)..

sans parler des offres cap emploi ou come par hasard je en passe pas la barriere de la conseillere mem ap d'entretien on plus..(elles pensent que je ne suis pas capable et je n'ia aps acces a l'entretien!)

je suis plus que decouragée la c'est ...il n'y a pas de mots pour decrire l'etat de fatique morale ds lequel je sui et j'ai tellement envie de travailler, de faire quelque chose, en lien avec mes aptitudes aussi, c'est pourtant suremetn utile a quelqu'un mes aptitudes zut alors!
j'ai un qi de 140, un raisonnement très vif, une mémoire enorme, et aucune entreprise n'en a besoin de ça.??je peux faire de choses 2 fois plus rapidement que d'autres (je l'ai deja fait!) si on me met ds de bonnes conditions!..
personne en veut au moins écouter ce que 'j ai a dire???la rqth fait fuir a ce point?
je susi tellement découragée.............

[Etienne]

Et travailler à ton propre compte?

Tu aime lire,pourquoi ne pas essayer d'ecrire avec les ebook et tout....

Tu peux toucher l'aah puis tu est ecrivaine à plein temps.....

[Jonquille57]

Je t'aurais fait la même réponse qu'Etienne : pourquoi ne pas te mettre à ton propre compte ? Et bien entendu, toucher l' AAH puisque tu y as droit. Si tu ne l'acceptes pas pour toi, accepte la pour tes enfants.

[meï]

non..et a mon compte pour quoi?.il faudrait un projet muri, reflechi et le tps de demander qulque chose au cap emploi le tps file, ils ne sont pas dispo pour ce type de chose et impossible de faire un bilan de competence avec eux sans que ca soit du "deja vu" et inutile..je suis vraiment au bout la.

[Etienne]

T'a un don pourtant.

Et tu culpabilise ? Ça seraient aux autre de se repentir pour toutes les misères qu'il te font.

Utilise tes capacités au mieux.C'est risque et incertain mais tu sera vengée un jour...

[meï]

je n'ai aucune envie d'etre" vengee" ou quoi que ce soit, jen ai marre de cette barriere entre soi disant nt et autistes, de ces barrieres tout court, quel que soit el truc qui "n'est aps typique", je veux qu'on me foute la paix, que on me laisse une chance de faire des choses de mon mieux (avec amenagemenst.oui)
et qu'on arete de focaliser sur ma tronche qui parait "normale" mais mon parcours qui dit que non, je suis"pas normale", y en a marre. Sur quoi on se base?
qui a defini quoi?

j'ai des aptitudes, mais elles ne rentrent pas ds un cadre le plus souvent défini par les entreprises ou il faut etre "dynamique, souriant, tojours et sans arret "accueillir le client ou l'usager, etre agreable, sourire de maniere hypocrite pour ej ne sais me pas quele raison, savoir etre bien dans sa peau comme ceux quo'n voit a la télé en totues circonstances, rire avec les collègues de la bonne blague de cul bien ringarde, (sinon on a un problème grave), apporter des gateaux aux collègues parce sue ca fait bien, trouver des heures sde sujets de conversation personnels, sur els autres surtout quand ils sont absents aussi, et surtou ca se fait, savoir rire et blaguouner avec le superieur parce que ca fait bien, (mem si c'est visible a des km) vouloir faire mieux et plus que le voisin parc que c'est comme ça, etre productif et surtout voué a sa tache chaque jour et a son entreprise parce que c'est comme ça, ...supporter les remarques non constructives et manquant de sens pratique , les lenteurs, les inexactitudes, les incoherences des superieurs, ou collègues, sentir le manque de sincerité de loin et ttoue la journée...non ca ne me manque pas mais c'st la vie il faut travaller.

et puis j'aime quand je travaille et qu'on ne m'oblige pas a communiqur inutilement.c'est totu, j'aime ca et ca me manque.me sentir utile avoir ma place ds cete société mem si elle ne veut pas de moi...

[Etienne]

En fait mon idée : de dire ton message au reste de lacsociete et qu'elle en prenne acte définitivement.

Moi aussi,j'en ai assez d'être traiter comme un pestiféré et souhaite la paix.Malgré mes efforts,mon ouverture,y'a une sorte de résistance a mon integration voir de myopie.

Je veux pas de guerre,je voudrais avoir une place et qu'on me laisse tranquille.....

Après si la France ne veut pas de ses aspis......


J'aurais pas du employer vengeance mais se trouver une place..

[Jonquille57]

Meï, j'aimerais te répondre, mais j'ai un peu peur d'être maladroite. Alors, par avance, j'espère que tu ne m"en voudras pas.
Voilà, je me lance :

Je crois qu'il ne faut pas que tu fasses de ton SA une idée fixe. Ce que tu décris sur les choses qu'il faut faire et ne pas faire pour être bien vu dans une société n'est pas forcément facile pour tous les NTs. Mais il faut faire avec. Et s'épanouir en se sentant utile, ce n'est pas forcément le cas de tous les NT non plus.

Tu sais, je me suis arrêtée de travailler quand j'ai été enceinte puis n'ai pas repris mon travail après la naissance de Mysterio, car je savais qu'il avait besoin de moi alors que personne n'en voulait, même pas en garde quelques heures. Tout le monde l'a toujours rejeté, la famille, les amis, l'école, les clubs de sport, etc, donc, pour moi, il était évident que je ne pouvais pas travailler et le laisser... J'en ai malgré tout souffert, même si je n'ai jamais regretté mon choix. Cela m'a exclu de la société, notre vie à l'écart nous a exclu de toute vie sociale. Au bout de 20 ans ( 20 ans, c'est long dans une vie ! ), Mysterio n'a plus besoin de moi, mais il est loin et il me manque terriblement. Je n'ai pas honte de dire que souvent, quand je pense à lui, les larmes viennent toutes seules. Et moi aussi, je me sens inutile et surtout trop vieille pour faire quelque chose de concret. J'essaie de trouver un épanouissement dans ma passion qu'est l'équitation, mais je sais que ce n'est qu'un leurre : faire semblant de trouver une raison de vivre. Pourtant, je suis bien NT.

Mon mari a du travail et a toujours travaillé, heureusement. Mais la situation dans laquelle il est en ce moment ( je ne veux pas rentrer dans les détails ) fait qu'il va maintenant au travail vraiment par obligation, alors qu'il était jusque là passionné par ce qu'il faisait. Mais des facteurs font qu'il se sent de plus en plus mal à l'aise. Pourtant, il est bien NT lui aussi. Mais personne ne lui fait de cadeau.

En ce moment, trouver du travail est plus que difficile. Pour tout le monde. Il est évident que ta situation ne facilite pas les choses, mais tu as tes enfants, tu as des passions, tu as un ami. Peut-être en demandes-tu trop ? Je sais que je vais me faire incendier par certains, mais peu m'importe. Ce que je voulais dire, c'est que le fait d'être autiste est un maillon de plus pour compliquer la vie, mais je ne sais pas si l'injustice que tu ressens s'explique seulement par le fait que tu aie le SA.

Pardon Meï si je te choque. Essaie de regarder autour de toi, essaie de regarder ta situation : tu es intelligente, tu as des enfants qui s'en sortent plutôt pas mal, tu as quelqu'un qui t'aime, tu as la musique, les photos, bref, des choses qui te passionnent... Tu as aussi envie de travailler et je le comprends, mais voilà, la vie ne nous donne pas toujours tout ce que l'on voudrait. Et la vie est parfois cruelle, que l'on ait le SA ou pas. Je ne crois pas qu'il faille mettre les NT d'un côté et les NAT de l'autre. Le SA te freine pour certaines choses, c'est certain, mais d'autres ont d'autres boulets à traîner aussi.

Et si tu arrivais à trouver une raison de vivre sans travailler, sans te sentir mise de côté ? Tu as beaucoup de richesses qui peuvent remplir ta vie....

[meï]

peut ete en effet. peut etre pas...
mais ce que je sais faire ne m'apportera pas de travail. c'est du creatif, du "passionnel" la je suis ok mais ca ne fait pas d'emploi.

je suis au chomage depuis un an et demi et ca fait long. ds qulques mois je n'aurais meme plus d'indemnités je ne pourai plus du tout rester la.
je serai obligée d'acceper totu ce qui ne me convient pas et ca sera l'enfer. j'angoisse.
je susi de toute façon découragée et c'est un fait, je ne peut pas changer d'etat d'esprit.

je ne pense pas que c'est trop vouloir que de travailler avec mes compétences, qui existent, et que personne ne prend le temps de connaitre.on me fuit avant que j'ai le temps de me presenter.
quand a ma "chance" je l'ai construite, piece par piece, parce que quand meem avant d'avoir mon homme et mes enfants mes passions j'avais juste une terrible sentiment d etre uin monstre et une quasi propention a me detruire sans arret, me considerant comme une erreur de la nature.alors ce que j'ai j'en suis heureuse mais je 'l ai "gagné" a force de refus de voir ma vie enfermée entre 4 murs blancs.
l'energie que j'y laisse chaque jour est faramineuse.


et je suis aussi lassée de mon ressenti, lié au SA ou pas, mais en totu cas d'etre "anormale", et pas que ça me gene a la maison ou avec mes amis, mais ds la vie oui, de l'image qu'on me renvoie (d'etrangeté, de bisarrerie") et j'en ai marre oui.
meme si j'ai appris a faire avec ces derniers mois en apprenant a me connaitre, avant ca a été un enfer , quand je ne conaissais rien au SA encore, et que je voulais tant resembler a "ce quil fallait etre".
aujourd'hui j'ai bcp compris oui, mais je vois que ce que je suis devenue n'est pâs acceptée tel que. A quoi ca a servi totus ce sefforts, si je ne peux plus travailler aujourdh'ui? etre acceptée? incluse?

je vais aller me retirer dans ma grotte autistique un moment et reviendait quand ça ira mieux.

[Jonquille57]

Je crois que moi aussi, je vais retourner dans ma grotte. Je savais que mes paroles ne feraient pas avancer le schmilblick !

[Etienne]

Et moi je vais tout faire pour y venir le moins possible dans cette grotte.

[Rose]

Tu as raison Jonquille, le monde NT n'apparaît pas si rose non plus. J'ai pour ma part travaillé dans des endroits corrects où je n'avais pas besoin de faire de la lèche, de rire aux blagues du patron, ni des collègues. Chacun essayait de faire son job. Je suis toujours partie du principe que je fais de ma vie ce qu'elle doit être, avec des bons (assez rares, je pourrais écrire un roman avec ma vie!) moments et des périodes plus difficiles. Je sais que c'est normal d'avoir des moments de blues, j'attend que ça passe en jouant les trucs les plus tristes qui soient et puis un jour je me retrouve à en avoir marre et je rejoue des trucs plus gais, entraînants, qui me donnent la pèche. Je ne connais pas de gens "heureux" NT ou aspies, durant toute leur vie. Chacun a des moments durs et gère en fonction de ce qui lui est possible à ce moment précis.

[maho]

Je peux juste ajouter un truc pour l'AAH....je sais que beaucoup hesitent a avoir un diag et demander leur du (c'est vrai que par moment on a un peu l'impression de mendier mais il ne faut pas penser comme ca)

L'AAH est accordé d'office pour un handicap 80% et plus mais ca ne veut pas dire qu'il est versé, si tu travaille avec une salaire correcte, l'AAH est toujours "accordé" mais pas versé, il y a des calculs que seul Jean comprends qui fait que l'AAH vient en complement.
C'est a dire que les moments "pas de boulot" il y a au moins l'AAH qui rentre, quand il y a du boulot, l'AAH est reajusté.
Moins de 80% (deja il faut se battre, une forme d'autisme est une pathologie "non evolutive" donc 80%) il y a question de sans emploi depuis un an (Jean le connais mieux que moi mais je crois qu'il est en vacances)

Ensuite, pour ceux qui se disent qu'ils se debrouille, il y a des plus necessiteux, que d'autres ont plus besoin....ca ne change rien, c'est a l'etat de se rendre compte de ceux qui ont besoin, si on refuse les allocations, cet argent peut etre recuperé par les armées, les fonctionnaires, ou d'autres diner en grande pompe avec champagne a volonté.

C'est un peu un coup de gueule, mais c'est surtout de dire que il ne faut pas etre decouragé quand c'est la faute de l'etat.

[meï]

je ne voulais surtou pas etre mechante ou autre, je crois surtout que je susi très très déprimée, c'est tout.
j'ai conscience que j'ai une forme de chance avec mes passions, mais ca reste une chance consttruite et qui existe pour combler un manque.
peut etre que le fait d'etre alée au rv au cra a remué encore des chsoes come a chaque fois qu'on me questionen sur mon enfance et ma vie, je me rends compte que je susi "anormale" aux yeux d'une majorité et je souffre bcp de cela depuis tojours même si j'ai appris a faire de mieux en mieux avec depuis que je sais pour le SA mais avant, on et jen ai vaiment souffert.

jonquille j'ai parfaitement concience que autant pour NT que aspi la vie est difficile de manière differente, chacun a ses souçis bien sur...rien n's plut facile our l'un que pour l'autre en matirere d'emploi mais la je pense que ca n'aide pas quand meme.(le handicap "invisible"..)

et j'aimerais etre reconnue comme "utile" et que mes enfants aient une maman qui travaille come les autres aussi, mem s'ils sont comprehensifs..
marre de passer pour une famille de "barges étranges" aux yeux des voisins (tous retraités donc ils ne nous voient quasi pas sortir de la maison, Homme travaille a la maison et bcp !!(il travaile 10 /12h facile ds la journée avec pauses ou il sort ds le jardin etc mais il continue a travailler sds sa tete...est sans arret au tel a (et il part en voyage pro parfois aussi.)et moi qui reste la toute la journée , fais qulques courses, des trajets a la ville..oui mais..pas aux horaires de travail..je n'ose pas imaginer ce qu'ils peuvent penser de nous, en plus notre jardin n'est pas entretenu (je susi nulle et j'ai du mal avec la tondeuse..)et le leur est parfait au cm pres . j'entends /je devine les bruissemetns derriere moi quand je passe oui.et tant pis mais ca me peine qu'n me considere comme une pariat parce que je ne suis pas a la'ise pour discuter, pour organiser la vie du village, etc..(meme la vue des voisins ds le jardin me panique. je rentre illico.)
alors oui je m'y suis faite et je vis ma vie mais quelquefois c'est plus lourd que d'autres.

je ne sais pas trop ce qui va ressortir de l'atricle de santé magasine qui sortira en juin (ou il y aura un atricle sur mon histoire ..ca s'appelera eje crois "je susi autiste et je vis (presque) comme tout le monde"..avec une photo. du coup, des gens du village vont le voir, (s'ils tombent dessus..)et peut etre que ils seront plus comprehensifs?..ou 'inverse et de plus jen'ai aucune idées de l'article qu'a ecrit la journaliste. donc ca sera la "surprise"..j'ai un peu peur mais bon..et si ce que ls gens gardaient c'etait juste que j'ai passé un an en psychiatrie?.)
j'avais accepté quand magali m'avait prioposé ar je voulais parler. je ne regrette pas mais j'ai un peu d'apprehension...(comme pour le docu mais la jai confiance.)

bref ca fait des" noeuds dans ma tete "en ce moment.pardon.

[Benoit]

Ne te fais surtout pas de noeuds dans la tête, ce n'est pas toi le problème.

Le vrai problème, c'est que la représentation que se font les gens de l'autisme n'est jamais la bonne, et que les dispositifs d'accompagnement vers l'emploi, bien que connus et validés ne serait-ce qu'outre manche, ne sont pas appliqués de ce côté ci.