Traitement de l'autisme ....
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Re: Traitement de l'autisme ....
J'interviens ici pour dire que je me pose tout de même des questions sur les "évènements" extérieurs, des questions toutes personnelles, pas du tout scientifiques.
En tombant sur de vieilles photos, il ya un âge où le regard malicieux de T. s'éteint.
Element infectieux ? pression de l'extérieur plus forte ? Rythme biologique différent non respecté ? Carence en vitamine? défaut d'absorbtion?
En tombant sur de vieilles photos, il ya un âge où le regard malicieux de T. s'éteint.
Element infectieux ? pression de l'extérieur plus forte ? Rythme biologique différent non respecté ? Carence en vitamine? défaut d'absorbtion?
Liane, maman de trois enfants géniaux dont un ado avec "un petit plus"
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Re: Traitement de l'autisme ....
Sur le blog de Franck Ramus
Autisme: que penser de la piste microbienne?
L'hypothèse d'une infection bactérienne à l'origine d'au moins une partie des cas d'autisme, avancée par Luc Montagnier, avait déjà fait l'objet d'une mention en décembre 2010. Plus récemment, elle est réapparue sous forme d'une communication à l'Académie de Médecine, d'une interview filmée sur internet, et sur le site de Luc Montagnier, où l'on peut lire l'article suivant: Autisme: la piste microbienne. Depuis, l'information tourne en boucle sur les forums, dans les associations, et suscitent de grands espoirs chez certains parents d'enfants autistes. Ces espoirs sont-ils légitimes?
L'hypothèse est-elle plausible?
En tous cas il n'y a aucune raison de la balayer d'un revers de main, en la considérant comme ridicule ou incompatible avec les connaissances déjà acquises sur l'autisme. Il est déjà avéré que les causes de l'autisme sont multiples et hétérogènes (à la fois au sein des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux). Il y a à la fois des causes multiples au sein de chaque individu, et des causes différentes entre individus. Le fait qu'une attaque bactérienne puisse faire dérailler le développement du cerveau, c'est déjà connu par ailleurs, donc l'hypothèse que cela puisse contribuer à l'autisme n'est pas absurde. Il est donc parfaitement légitime que cette hypothèse fasse l'objet de recherches.
L'hypothèse est-elle prouvée?
Non. Les travaux sont en cours. Lorsqu'ils seront terminés, les résultats seront analysés, interprétés, un article sera écrit, soumis à une revue scientifique internationale, expertisé par des scientifiques qualifiés, et s'il passe certains critères minimaux de validité méthodologique, il sera publié dans une revue spécialisée. A ce moment-là seulement, on pourra dire qu'il y a des éléments tangibles, au moins un début de preuve en faveur de cette hypothèse. Dans ce cas, d'autres équipes indépendantes devront répliquer ces travaux avec succès, pour qu'on considère que les données sont convergentes et qu'on accepte enfin l'hypothèse comme prouvée.
Les éléments avancés à l'appui de cette hypothèse sont-ils au moins corrects?
Sur l'essentiel, c'est impossible à dire. Il n'y a pas de raison a priori de contester les mesures que Montagnier rapporte avoir faites dans le sang des personnes autistes. Mais comme ces travaux ne sont pas publiés, les données ne sont pas révélées, il est impossible de vérifier quoi que ce soit et de se faire une opinion indépendante sur le sujet.
Certains des arguments mineurs avancés par Montagnier peuvent sembler un peu fallacieux. Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas d'épidémie d'autisme. Il y a une augmentation des cas diagnostiqués, qu'il y a toutes les raisons d'attribuer 1) à l'élargissement des critères diagnostiques; 2) au fait que l'autisme est de mieux en mieux reconnu, qu'un nombre croissant de professionnels de santé se sont formés sur l'autisme et sont donc en mesure de faire des diagnostics. Il n'y a aucun élément permettant d'affirmer qu'il y a une augmentation réelle du nombre de cas, et donc pas de nécessité de rechercher des causes environnementales apparues récemment. La dernière fois qu'une épidémie d'autisme a été invoquée pour justifier une nouvelle hypothèse, il s'agissait du triple vaccin MMR en Grande-Bretagne, et cette hypothèse s'est avérée totalement fausse.
Evoquer les troubles intestinaux n'est pas non plus un argument déterminant en faveur d'une piste microbienne. L'association de troubles intestinaux à l'autisme est bien connue depuis longtemps, et c'est un fait intéressant, mais cela reste compatible avec une grande variété de mécanismes. Par exemple, les mêmes gènes qui font dévier le développement cérébral pourraient aussi avoir une influence sur la digestion, la plupart de ces gènes étant exprimés dans de nombreux organes. Néanmoins, ces arguments sont relativement périphériques, l'hypothèse de Montagnier pourrait être correcte même s'il les invoque à tort. Seules les données biologiques et cliniques permettront de trancher.
Si rien n'est prouvé, pourquoi on en parle, alors?
On se demande bien. La déontologie de la recherche scientifique impose de ne pas annoncer aux médias et au public des résultats qui n'ont pas encore été expertisés et acceptés dans une revue scientifique internationale. Sinon, le risque est de susciter d'immenses espoirs, ou au contraire de créer des vents de paniques totalement injustifiés, sur la base de données insuffisantes, incomplètes, ou inexistantes, qui seront ultérieurement démenties.
Il est donc incompréhensible que Luc Montagnier se permette, non seulement d'évoquer ses hypothèses, mais d'annoncer des résultats spectaculaires (guérison de 60% cas d'autisme, excusez du peu!) sans la moindre publication scientifique, sans la moindre donnée à l'appui. Les familles sont déjà suffisamment désespérées et à la merci des charlatans de tous poils pour qu'on s'abstienne de leur faire miroiter de nouveaux miracles. Peut-être que ses résultats sont véritablement miraculeux et qu'ils vaudront à Montagnier un deuxième prix Nobel, mais en attendant qu'ils soient publiés il est irresponsable de communiquer ainsi à leur sujet.
Autisme: que penser de la piste microbienne?
L'hypothèse d'une infection bactérienne à l'origine d'au moins une partie des cas d'autisme, avancée par Luc Montagnier, avait déjà fait l'objet d'une mention en décembre 2010. Plus récemment, elle est réapparue sous forme d'une communication à l'Académie de Médecine, d'une interview filmée sur internet, et sur le site de Luc Montagnier, où l'on peut lire l'article suivant: Autisme: la piste microbienne. Depuis, l'information tourne en boucle sur les forums, dans les associations, et suscitent de grands espoirs chez certains parents d'enfants autistes. Ces espoirs sont-ils légitimes?
L'hypothèse est-elle plausible?
En tous cas il n'y a aucune raison de la balayer d'un revers de main, en la considérant comme ridicule ou incompatible avec les connaissances déjà acquises sur l'autisme. Il est déjà avéré que les causes de l'autisme sont multiples et hétérogènes (à la fois au sein des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux). Il y a à la fois des causes multiples au sein de chaque individu, et des causes différentes entre individus. Le fait qu'une attaque bactérienne puisse faire dérailler le développement du cerveau, c'est déjà connu par ailleurs, donc l'hypothèse que cela puisse contribuer à l'autisme n'est pas absurde. Il est donc parfaitement légitime que cette hypothèse fasse l'objet de recherches.
L'hypothèse est-elle prouvée?
Non. Les travaux sont en cours. Lorsqu'ils seront terminés, les résultats seront analysés, interprétés, un article sera écrit, soumis à une revue scientifique internationale, expertisé par des scientifiques qualifiés, et s'il passe certains critères minimaux de validité méthodologique, il sera publié dans une revue spécialisée. A ce moment-là seulement, on pourra dire qu'il y a des éléments tangibles, au moins un début de preuve en faveur de cette hypothèse. Dans ce cas, d'autres équipes indépendantes devront répliquer ces travaux avec succès, pour qu'on considère que les données sont convergentes et qu'on accepte enfin l'hypothèse comme prouvée.
Les éléments avancés à l'appui de cette hypothèse sont-ils au moins corrects?
Sur l'essentiel, c'est impossible à dire. Il n'y a pas de raison a priori de contester les mesures que Montagnier rapporte avoir faites dans le sang des personnes autistes. Mais comme ces travaux ne sont pas publiés, les données ne sont pas révélées, il est impossible de vérifier quoi que ce soit et de se faire une opinion indépendante sur le sujet.
Certains des arguments mineurs avancés par Montagnier peuvent sembler un peu fallacieux. Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas d'épidémie d'autisme. Il y a une augmentation des cas diagnostiqués, qu'il y a toutes les raisons d'attribuer 1) à l'élargissement des critères diagnostiques; 2) au fait que l'autisme est de mieux en mieux reconnu, qu'un nombre croissant de professionnels de santé se sont formés sur l'autisme et sont donc en mesure de faire des diagnostics. Il n'y a aucun élément permettant d'affirmer qu'il y a une augmentation réelle du nombre de cas, et donc pas de nécessité de rechercher des causes environnementales apparues récemment. La dernière fois qu'une épidémie d'autisme a été invoquée pour justifier une nouvelle hypothèse, il s'agissait du triple vaccin MMR en Grande-Bretagne, et cette hypothèse s'est avérée totalement fausse.
Evoquer les troubles intestinaux n'est pas non plus un argument déterminant en faveur d'une piste microbienne. L'association de troubles intestinaux à l'autisme est bien connue depuis longtemps, et c'est un fait intéressant, mais cela reste compatible avec une grande variété de mécanismes. Par exemple, les mêmes gènes qui font dévier le développement cérébral pourraient aussi avoir une influence sur la digestion, la plupart de ces gènes étant exprimés dans de nombreux organes. Néanmoins, ces arguments sont relativement périphériques, l'hypothèse de Montagnier pourrait être correcte même s'il les invoque à tort. Seules les données biologiques et cliniques permettront de trancher.
Si rien n'est prouvé, pourquoi on en parle, alors?
On se demande bien. La déontologie de la recherche scientifique impose de ne pas annoncer aux médias et au public des résultats qui n'ont pas encore été expertisés et acceptés dans une revue scientifique internationale. Sinon, le risque est de susciter d'immenses espoirs, ou au contraire de créer des vents de paniques totalement injustifiés, sur la base de données insuffisantes, incomplètes, ou inexistantes, qui seront ultérieurement démenties.
Il est donc incompréhensible que Luc Montagnier se permette, non seulement d'évoquer ses hypothèses, mais d'annoncer des résultats spectaculaires (guérison de 60% cas d'autisme, excusez du peu!) sans la moindre publication scientifique, sans la moindre donnée à l'appui. Les familles sont déjà suffisamment désespérées et à la merci des charlatans de tous poils pour qu'on s'abstienne de leur faire miroiter de nouveaux miracles. Peut-être que ses résultats sont véritablement miraculeux et qu'ils vaudront à Montagnier un deuxième prix Nobel, mais en attendant qu'ils soient publiés il est irresponsable de communiquer ainsi à leur sujet.
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Re: Traitement de l'autisme ....
Ce qui me chagrine le plus :
http://chronimed.over-blog.com/article- ... 77669.html
Extraits :
"Etude de cas : depuis 1984 j’ai traité 8 cas de schizophrénie dont les symptômes étaient anciens de 2 à 20 ans. Résultats : 5 très bons ; 1 bon, 2 échecs. Durée du traitement : 6 mois à 4 ans. Enfin 4 autres patients ont arrêté leur traitement avant 6 mois ; 2 bons résultats, 2 échecs.
De 1990 à 1998 : 12 enfants hyperactifs ont été traités ; ancienneté des symptômes : 1 mois à 8 ans ; résultats : 9 très bons ; 1 bon ; 2 patients ont arrêté leur traitement avant 6 mois : 1 bon résultat, 1 échec.
A présent avec le Dr Raymond nous soignons 4 enfants « Borderline ». Symptômes : agressivité ; problèmes cognitifs ; troubles de la communication ; retard scolaire : dysarthrie ; dyslexie ; dysarthographie. Après quelques mois de traitement : très bons résultats.
De 1981 à 1998 j’ai sélectionné 67 patients SFC/fibromyalgie malades depuis plus de 2 ans ; certains très anciens dans la maladie. Résultats : 78% bons à très bons résultats ; 5% assez bons après 6 mois de traitement.(...)
Autisme : en 1989 j’ai traité un enfant autiste de 12 ans atteint depuis 11 ans ; la sérologie était positive au départ pour certaines variétés de rickettsie ; il existait associés des symptômes d’allure vasculaire ; il s’agissait d’une forme moyenne ; le traitement a duré 14 mois. Tous les symptômes majeurs ont été très améliorés, y compris la fatigue et l’hypotonie. Pour l’autisme s’il y a échec à 6 mois, traiter une maladie de Lyme cachée, associée.
2ème cas traité en 2005 : guérison clinique actuelle.
Actuellement avec le Dr Raymond (fin octobre 2009), nous traitons 31 cas, 22 par le Docteur Raymond et 9 pour ce qui me concerne, y compris les cas sus décrits : 28 résultats positifs ; 2 échecs ; 1 arrêt de traitement pour intolérance. Dans ma série : 1 patient de 29 ans, malade depuis l’âge de 1 an ; lentement et progressivement amélioré par antibiothérapie prolongée : plus de 2 ans ; 1 autre patient âgée de 19 ans, autiste depuis plus de 18 ans, considérablement amélioré à 2 ans. Le Dr Raymond vous décrira les principaux symptômes observés parmi lesquels il faut inclure des symptômes vasculaires quand l'interrogatoire, difficile, est possible.
Depuis 2000 le Professeur Garth Nicolson, qui a mes publications, a confirmé l’origine infectieuse de l’autisme et du syndrome d’hyperactivité versus contrôle. Ces patients ont une charge mycoplasmique détectée par PCR très supérieure au groupe témoin p<0,001 (Proceedings Mind of a Child conference, Sydney, Australie, 2002). En 2003 le Professeur Nicolson a validé l’efficacité des antibiotiques dans ces indications versus traitements traditionnels.
Concernant d’autres pathologies j’ai traité un petit nombre de colopathes chroniques de migraineux rebelles aux thérapeutiques habituelles et de dépressifs endogènes : excellent résultat ; là aussi symptômes vasculaires associés comme dans les cas suivants. Succès aussi pour 2 cas d’épilepsie d’étiologie indéterminée : 1 enfant et 1 adulte.
Enfin très anecdotique : un cordonnier manipulant les peaux souffrait en 1989 d’une exophtalmie de l’œil droit associée à une perte de vision de 9/10e liée à une phlébite rétro-orbitaire. L’antibiothérapie prolongée (3 ans) a entrainé une réduction importante de l’exophtalmie confirmée par scanner et une amélioration de la vision de 9/10e. Les ophtalmologistes disaient qu’il perdrait la vision de cet œil, la chirurgie étant trop risquée ; toujours symptômes vasculaires associés.
Récemment une patiente âgée de 74 ans et atteinte d’une forme moyenne de maladie d’Alzheimer s’est fortement améliorée après 7 mois de traitement, les 2 premières cures n’ayant pas été efficaces. Les facteurs vasculaires sont très importants dans la maladie d’Alzheimer ; la piste chlamydia est d’ailleurs d’actualité
Entre 1970 et 1980 Les Professeurs Giroud et Jadin ont décrit des phlébites associées aux chlamydias"
http://chronimed.over-blog.com/article- ... 77669.html
Extraits :
"Etude de cas : depuis 1984 j’ai traité 8 cas de schizophrénie dont les symptômes étaient anciens de 2 à 20 ans. Résultats : 5 très bons ; 1 bon, 2 échecs. Durée du traitement : 6 mois à 4 ans. Enfin 4 autres patients ont arrêté leur traitement avant 6 mois ; 2 bons résultats, 2 échecs.
De 1990 à 1998 : 12 enfants hyperactifs ont été traités ; ancienneté des symptômes : 1 mois à 8 ans ; résultats : 9 très bons ; 1 bon ; 2 patients ont arrêté leur traitement avant 6 mois : 1 bon résultat, 1 échec.
A présent avec le Dr Raymond nous soignons 4 enfants « Borderline ». Symptômes : agressivité ; problèmes cognitifs ; troubles de la communication ; retard scolaire : dysarthrie ; dyslexie ; dysarthographie. Après quelques mois de traitement : très bons résultats.
De 1981 à 1998 j’ai sélectionné 67 patients SFC/fibromyalgie malades depuis plus de 2 ans ; certains très anciens dans la maladie. Résultats : 78% bons à très bons résultats ; 5% assez bons après 6 mois de traitement.(...)
Autisme : en 1989 j’ai traité un enfant autiste de 12 ans atteint depuis 11 ans ; la sérologie était positive au départ pour certaines variétés de rickettsie ; il existait associés des symptômes d’allure vasculaire ; il s’agissait d’une forme moyenne ; le traitement a duré 14 mois. Tous les symptômes majeurs ont été très améliorés, y compris la fatigue et l’hypotonie. Pour l’autisme s’il y a échec à 6 mois, traiter une maladie de Lyme cachée, associée.
2ème cas traité en 2005 : guérison clinique actuelle.
Actuellement avec le Dr Raymond (fin octobre 2009), nous traitons 31 cas, 22 par le Docteur Raymond et 9 pour ce qui me concerne, y compris les cas sus décrits : 28 résultats positifs ; 2 échecs ; 1 arrêt de traitement pour intolérance. Dans ma série : 1 patient de 29 ans, malade depuis l’âge de 1 an ; lentement et progressivement amélioré par antibiothérapie prolongée : plus de 2 ans ; 1 autre patient âgée de 19 ans, autiste depuis plus de 18 ans, considérablement amélioré à 2 ans. Le Dr Raymond vous décrira les principaux symptômes observés parmi lesquels il faut inclure des symptômes vasculaires quand l'interrogatoire, difficile, est possible.
Depuis 2000 le Professeur Garth Nicolson, qui a mes publications, a confirmé l’origine infectieuse de l’autisme et du syndrome d’hyperactivité versus contrôle. Ces patients ont une charge mycoplasmique détectée par PCR très supérieure au groupe témoin p<0,001 (Proceedings Mind of a Child conference, Sydney, Australie, 2002). En 2003 le Professeur Nicolson a validé l’efficacité des antibiotiques dans ces indications versus traitements traditionnels.
Concernant d’autres pathologies j’ai traité un petit nombre de colopathes chroniques de migraineux rebelles aux thérapeutiques habituelles et de dépressifs endogènes : excellent résultat ; là aussi symptômes vasculaires associés comme dans les cas suivants. Succès aussi pour 2 cas d’épilepsie d’étiologie indéterminée : 1 enfant et 1 adulte.
Enfin très anecdotique : un cordonnier manipulant les peaux souffrait en 1989 d’une exophtalmie de l’œil droit associée à une perte de vision de 9/10e liée à une phlébite rétro-orbitaire. L’antibiothérapie prolongée (3 ans) a entrainé une réduction importante de l’exophtalmie confirmée par scanner et une amélioration de la vision de 9/10e. Les ophtalmologistes disaient qu’il perdrait la vision de cet œil, la chirurgie étant trop risquée ; toujours symptômes vasculaires associés.
Récemment une patiente âgée de 74 ans et atteinte d’une forme moyenne de maladie d’Alzheimer s’est fortement améliorée après 7 mois de traitement, les 2 premières cures n’ayant pas été efficaces. Les facteurs vasculaires sont très importants dans la maladie d’Alzheimer ; la piste chlamydia est d’ailleurs d’actualité
Entre 1970 et 1980 Les Professeurs Giroud et Jadin ont décrit des phlébites associées aux chlamydias"
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Re: Traitement de l'autisme ....
Autisme : la thèse du Pr Montagnier
Par Europe1.fr avec AFP - Publié le 20 mars 2012
Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de Médecine, a défendu les recherches sur "la piste microbienne" de l'autisme devant l'Académie de médecine, en soutenant que les antibiotiques permettraient d'améliorer un grand nombre d'enfants atteints.
"On compte chaque année en France 5.000 nouveaux cas d'autisme ou de troubles apparentés", a-t-il dit notant le caractère "multifactoriel" de ce syndrome des troubles de la communication. C'est "une véritable épidémie" que les facteurs de prédisposition génétique ne peuvent à eux seuls expliquer". Il est donc "logique de s'intéresser à des facteurs environnementaux nouveaux". En particulier, aux pesticides, a-t-il poursuivi en évoquant aussi une exposition accrue aux "radiations électromagnétiques non ionisantes".
Facteurs environnementaux et génétiques participeraient à un phénomène de "stress oxydatif" susceptible de provoquer des "modifications neuronales" et un dysfonctionnement immunitaire. Les enfants autistes souffriraient ainsi d'infections chroniques.
Par Europe1.fr avec AFP - Publié le 20 mars 2012
Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de Médecine, a défendu les recherches sur "la piste microbienne" de l'autisme devant l'Académie de médecine, en soutenant que les antibiotiques permettraient d'améliorer un grand nombre d'enfants atteints.
"On compte chaque année en France 5.000 nouveaux cas d'autisme ou de troubles apparentés", a-t-il dit notant le caractère "multifactoriel" de ce syndrome des troubles de la communication. C'est "une véritable épidémie" que les facteurs de prédisposition génétique ne peuvent à eux seuls expliquer". Il est donc "logique de s'intéresser à des facteurs environnementaux nouveaux". En particulier, aux pesticides, a-t-il poursuivi en évoquant aussi une exposition accrue aux "radiations électromagnétiques non ionisantes".
Facteurs environnementaux et génétiques participeraient à un phénomène de "stress oxydatif" susceptible de provoquer des "modifications neuronales" et un dysfonctionnement immunitaire. Les enfants autistes souffriraient ainsi d'infections chroniques.
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Re: Traitement de l'autisme ....
Ah oui en effet, ni crédible ni scientifique s'il prétend avoir trouvé la potion magique miracle pour des maladies diverses et variées...
Liane, maman de trois enfants géniaux dont un ado avec "un petit plus"
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Re: Traitement de l'autisme ....
Une précision : le texte que j'ai cité n'est pas de Montagnier, mais d'un médecin le Dr Philippe Bottero.
Sur le même site - Chronimed -, publication d'un compte-rendu de l'intervention hier du Pr Montagnier à l'Académie de médecine. La conclusion :
Je trouve compréhensible d'envisager les antibiotiques à partir de situations précises, comme ce qui est envisagé pour la maladie de Lyme. Mais pas au hasard, compte tenu des risques de résistance aux antibiotiques ensuite.
Par ailleurs, c'est tout à fait envisageable que des infections puissent être un facteur déclencheur d'autisme - sur un terrain "favorable" - ou de troubles apparentés. Mais cela reste à prouver. Il y a des tas d'études sur le terrain génétique, sur les causes environnementales (pendant la grossesse ou à la naissance). Sur les infections, c'est encore très léger.
Sur le même site - Chronimed -, publication d'un compte-rendu de l'intervention hier du Pr Montagnier à l'Académie de médecine. La conclusion :
Il me semble par ailleurs que les bases scientifiques restent à démonter à savoir : "il existe dans le sang de la plupart des enfants autistes - mais pas chez les enfants non atteints - des séquences d’ADN émettant spécifiquement dans certaines conditions des ondes électromagnétiques".Ces résultats ont été accueillis avec scepticisme par l’Académie de médecine. Recueillis en ouvert, ils n'ont évidemment pas valeur de démonstration scientifique, de même que les observations sur les ondes électromagnétiques d'origine bactérienne demandent à être reproduites par d'autres équipes. Le Pr Gilbert Lelord, pionnier de la prise en charge de l’autisme au CHU de Tours, a réagi, à fin de cet exposé, en rappelant les leçons des essais historiques menés sur la vitamine B 6 et la fenfluramide dans les années 1970 et 1980.
"Lorsque ces produits étaient administrés en ouvert, on observait plus de 60 % de résultats favorables. Quand ils ont été prescrits dans des essais contrôlés, on n’a plus recueilli que 20 % de résultats positifs". Aujourd’hui la fenfluramine n’est plus guère étudiée. Quant à la vitamine B6, une analyse de la Cochrane publiée en 2009 ne retrouve que trois études remplissant les critères de sélection, dont une seule exploitable, et conclut que les données sont insuffisantes pour pouvoir la recommander.
Je trouve compréhensible d'envisager les antibiotiques à partir de situations précises, comme ce qui est envisagé pour la maladie de Lyme. Mais pas au hasard, compte tenu des risques de résistance aux antibiotiques ensuite.
Par ailleurs, c'est tout à fait envisageable que des infections puissent être un facteur déclencheur d'autisme - sur un terrain "favorable" - ou de troubles apparentés. Mais cela reste à prouver. Il y a des tas d'études sur le terrain génétique, sur les causes environnementales (pendant la grossesse ou à la naissance). Sur les infections, c'est encore très léger.
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Re: Traitement de l'autisme ....
Autisme : le Pr. Montagnier se sert de l'Académie de médecine
rédigé le 22 mars 2012 par Cécile Guéry-Riquier
Le traitement par antibiotiques de l'autisme, l'idée n'est pas nouvelle, et les études précédentes ne montrent pas une réelle efficacité. Pourtant le Pr. Guy Montagnier a présenté un exposé à l'Académie de médecine intitulé "Recherche sur l'autisme, la piste microbienne". Au grand étonnement des académiciens.
Surpris, voire scandalisés, les membres de l'Académie de médecine sont sortis abasourdis de la séance qui a eu lieu ce mardi 20 mars 2012, devant leurs yeux.
Pendant 45 minutes, le Pr. Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, a défendu les recherches sur "la piste microbienne" de l'autisme, en soutenant que les antibiotiques permettraient d'améliorer un grand nombre d'enfants atteints.
Le Pr. Montagnier aurait beaucoup insisté pour que cette conférence soit filmée, par une équipe de tournage qui l'accompagnait.(...)
Agacement collectif
Habituellement, les présentations ne sont pas suivies de questions des auditeurs. Mais face à l'agacement collectif, le président de séance a donné la parole au Pr. Gilbert Lelord, pédopsychiatre spécialiste de l'autisme.
Celui-ci a regretté l'absence de démonstration scientifique, sans référence à aucun cas-témoin et sans preuve de reproductibilité.
Il a par ailleurs rappelé que l'antibiothérapie à haute dose proposée par le Pr. Montagnier n'est pas la première tentative de traitement de l'autisme par voie médicamenteuse, mais que les leçons des essais historiques menés sur la vitamine B6 et la fenfluramide dans les années 1970 et 1980 exigent de la prudence.
En effet, lorsque ces produits étaient administrés en ouvert, on observait plus de 60 % de résultats favorables. Quand ils ont été prescrits dans des essais contrôlés, on n'a plus recueilli que 20 % de résultats positifs".
Aujourd'hui, la fenfluramine n'est plus guère étudiée. Quant à la vitamine B6, une analyse de la Cochrane publiée en 2009 ne retrouve que trois études remplissant les critères de sélection, dont une seule exploitable, et conclut que les données sont insuffisantes pour pouvoir la recommander.
Le secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine, le Pr. Raymond Ardaillou, tient à rappeler que les membres de l'académie s'expriment en leur seul nom, que ces propos ne sont prouvés en rien, et qu'il faudra les démontrer au cours d'une étude validée par d’autres médecins. Les conférences sont sous la seule responsabilité de leur auteur. C'est la raison pour laquelle le texte de cette conférence ne paraîtra ni dans son Bulletin, ni sur son site Internet.
rédigé le 22 mars 2012 par Cécile Guéry-Riquier
Le traitement par antibiotiques de l'autisme, l'idée n'est pas nouvelle, et les études précédentes ne montrent pas une réelle efficacité. Pourtant le Pr. Guy Montagnier a présenté un exposé à l'Académie de médecine intitulé "Recherche sur l'autisme, la piste microbienne". Au grand étonnement des académiciens.
Surpris, voire scandalisés, les membres de l'Académie de médecine sont sortis abasourdis de la séance qui a eu lieu ce mardi 20 mars 2012, devant leurs yeux.
Pendant 45 minutes, le Pr. Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, a défendu les recherches sur "la piste microbienne" de l'autisme, en soutenant que les antibiotiques permettraient d'améliorer un grand nombre d'enfants atteints.
Le Pr. Montagnier aurait beaucoup insisté pour que cette conférence soit filmée, par une équipe de tournage qui l'accompagnait.(...)
Agacement collectif
Habituellement, les présentations ne sont pas suivies de questions des auditeurs. Mais face à l'agacement collectif, le président de séance a donné la parole au Pr. Gilbert Lelord, pédopsychiatre spécialiste de l'autisme.
Celui-ci a regretté l'absence de démonstration scientifique, sans référence à aucun cas-témoin et sans preuve de reproductibilité.
Il a par ailleurs rappelé que l'antibiothérapie à haute dose proposée par le Pr. Montagnier n'est pas la première tentative de traitement de l'autisme par voie médicamenteuse, mais que les leçons des essais historiques menés sur la vitamine B6 et la fenfluramide dans les années 1970 et 1980 exigent de la prudence.
En effet, lorsque ces produits étaient administrés en ouvert, on observait plus de 60 % de résultats favorables. Quand ils ont été prescrits dans des essais contrôlés, on n'a plus recueilli que 20 % de résultats positifs".
Aujourd'hui, la fenfluramine n'est plus guère étudiée. Quant à la vitamine B6, une analyse de la Cochrane publiée en 2009 ne retrouve que trois études remplissant les critères de sélection, dont une seule exploitable, et conclut que les données sont insuffisantes pour pouvoir la recommander.
Le secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine, le Pr. Raymond Ardaillou, tient à rappeler que les membres de l'académie s'expriment en leur seul nom, que ces propos ne sont prouvés en rien, et qu'il faudra les démontrer au cours d'une étude validée par d’autres médecins. Les conférences sont sous la seule responsabilité de leur auteur. C'est la raison pour laquelle le texte de cette conférence ne paraîtra ni dans son Bulletin, ni sur son site Internet.
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Re: Traitement de l'autisme ....
Journalisme et santé publique
le blog de Jean-Yves Nau, titulaire de la chaire journalisme et santé publique - EHESP
Antibiotiques contre l’autisme, ou les troublants mystères de Luc Montagnier
Publié le 21 mars 2012
Vive émotion, ce jour, dans la communauté médicale spécialisée. Qu’on en juge. Prix Nobel 2008 de médecine pour avoir participé à la découverte (c’était en 1983) du VIH le Pr Luc Montagnier estime que des médicaments antibiotiques seraient efficace contre l’autisme. Il vient de tenir une « conférence » en ce sens sous les ors de l’Académie nationale de médecine. Cette prestigieuse institution est encore sous le choc devant ce qui apparaît aux yeux de nombre de ses membres comme un propos déraisonnable; pour user d’un euphémisme. On attend les suites et tout particulièrement la réponse de l’Académie dont plusieurs des membres confient être scandalisés.
« Nous sommes dramatiquement revenus à la médecine du XVIIème siècle ». Prononcée au sortir de la séance du mardi 20 mars cette formule d’un académicien résume fidèlement l’état d’esprit des membres de cette compagnie présents ce jour là sous les ors de la rue Bonaparte. D’autres parlent, tout simplement, de scandale, de déshonneur. Pourquoi tant d’émotion? Quels sont les faits ? L’affaire a été assez parfaitement résumée par une dépêche mandée dans la soirée du même jour par l’Agence France Presse. La voici: (...)
Selon les informations que nous avons pu rapidement recueillir il apparaît que le Pr Luc Montagnier avait déployé une grande énergie pour obtenir de s’exprimer sur ce thème devant ses pairs académiciens; obtenir aussi que son intervention soit filmée dans ce cadre prestigieux que certains tiennent pour quelque peu suranné. Il est d’autre part acquis qu’il ne s’agissait pas ici d’une « communication » ayant emprunté le cheminement qui sied habituellement au secrétaire perpétuel de cette Académie. Il s’agissait encore moins d’un rapport présenté au nom d’une commission. Mais, plus simplement d’une « conférence » ouverte par ailleurs au public et à la presse. Un moment très bizarre pour reprendre le mot d’une personne habituée aux cérémonies académiques du mardi de chaque semaine.
L’exercice rituel des questions au conférencier n’était pas prévu par le protocole. Toutefois, percevant sans doute un agacement collectif grandissant, le président de séance jugea préférable de donner la parole au professeur Gilbert Lelord, le spécialiste aujourd’hui historique (terme parfois traduit par celui d’émérite) de l’autisme en France.
« Avec l’élégance et la distinction courtoise qui le caractérise le Pr Lelord a cherché avec diplomatie de prendre au mieux les distances qui s’imposaient, confie un témoin. Il a notamment rappelé l’absolue nécessité d’une évaluation des faits allégués. » Silence.
On observera que cette affaire émerge peu après la très vive polémique qui vient d’opposer dans de nombreux médias, toujours sur le front de l’autisme, les tenants d’une approche médicale et scientifique (pour faire court) aux militants défenseurs des vertus thérapeutique des courants analytiques. Nous avons pour notre part évoqué cette polémique ici-même. Cette émergence survient aussi alors que l’autisme a été décrété grande cause nationale 2012
Alors? On pourrait certes tenir cet évènement pour quantité négligeable, n’y voir qu’une anecdote à tenir impérativement en marge de l’histoire de la médecine et du combat scientifique et médical contre ce drame et cette impasse que constitue l’autisme et les syndromes autistiques. On peut aussi soutenir le contraire. Sauf à tenir pour quantité négligeable deux institutions et les symboles qu’elles portent : d’une part celle en charge depuis deux siècles conseiller le gouvernement français sur sa politique de santé et, de l’autre, le prix Nobel de médecine.
On pourrait aussi, pour ce qui concerne le co-lauréat du millésime 2008, ne voir qu’une nouvelle étape d’un parcours personnel, atypique et déroutant. Il semble que ce soit le cas mais que ce parcours ait croisé depuis des personnalités et des associations qui oeuvrent bien loin dans les marges de la démarche médicale scientifique rationnelle. Bien loin en marge pour ne pas écrire contre.
Voici, pour tenter de comprendre, ce que nous écrivions dans les colonnes du Monde le jour où le prix Nobel lui avait été attribué:
« Le parcours professionnel de Luc Montagnier est sans aucun doute atypique dans la communauté médicale française. C’est que l’homme a une personnalité complexe. Nombre de ses pairs lui reprochent volontiers une surexposition médiatique. Ils dénoncent aussi, en privé, le fait qu’il use publiquement de sa notoriété pour développer des hypothèses, concernant notamment la lutte contre les maladies dégénératives, qu’ils jugent, au mieux, fort peu crédibles en l’état actuel de la science.
Né le 18 août 1932 à Chabris (Indre) dans un milieu modeste, il se souvient avoir, dès l’enfance, envisagé une carrière scientifique. C’est d’abord la physique nucléaire, sur laquelle il fait une croix après Hiroshima. Il s’oriente alors vers des études de médecine et de sciences. En 1955, il est nommé assistant à la faculté des sciences de Paris, avant de centrer ses recherches sur les virus animaux, notamment ceux dont le patrimoine génétique est constitué d’ARN, et sur les liens pouvant exister entre ces virus et les processus cancéreux.
Après plusieurs stages à l’étranger, il crée, en 1972, l’unité d’oncologie virale dans le nouveau département de virologie de l’Institut Pasteur de Paris. Il est l’un des rares en France à élargir le champ de ses recherches à l’interféron ainsi qu’aux « agents transmissibles non conventionnels ». Ces derniers, qui prendront plus tard la dénomination de prions pathologiques, seront au coeur du drame français de l’hormone de croissance contaminée, puis de l’affaire internationale de la vache folle.
EN MARGE DES INSTITUTIONS
Diriger l’équipe qui découvre, en 1983, le virus responsable du sida, puis être au centre de la controverse franco-américaine sur ce thème lui confère bientôt une renommée internationale. Pour autant, on le voit progressivement développer une activité personnelle en marge des institutions officielles. Meurtri de devoir quitter l’institution pastorienne dès ses 65 ans, il part un moment aux Etats-Unis avant de créer une fondation internationale sous l’égide de l’Unesco.
Affirmant haut et fort sa liberté, il ne craint pas de s’aventurer sur de nouvelles frontières, aux confins de la science officielle et d’une autre qui l’est moins, ou qui peine à le devenir. Mieux, il revendique cette échappée, allant jusqu’à expliquer que le sida est aussi une pathologie multifactorielle. On le voit alors se passionner pour les impacts du stress oxydatif et des alimentations déséquilibrées, dénoncer les impasses de la médecine contemporaine et prononcer de sévères réquisitoires contre l’organisation de la recherche en France. Ses ennemis le disent hautain, mesquin, parfois méprisant ? Ce solitaire réfute en bloc, dénonce la jalousie, règle quelques comptes personnels dans un monde qui est tout sauf tendre.
On avait croisé cet agnostique en 1989 au Vatican, où il défendait haut et fort l’usage des préservatifs masculins contre la progression du sida. On l’y retrouva en septembre 2002, prescrivant d’étranges extraits de papaye fermentés au pape Jean Paul II alors atteint d’une forme évoluée de la maladie de Parkinson. Ses pairs se gaussent ? Il sourit.
Jean Paul II était alors âgé de 82 ans. Luc Montagnier vient de recevoir le Nobel à 76 ans. Persuadé d’être la cible de quelques puissants mandarins, il confiait être convaincu de ne pas l’obtenir avant ses 85 ans. Le professeur, cette fois, s’était trompé. »
Les antibiotiques contre l’autisme après les extraits fermentés de papaye? Celui que nous avions, pour des raisons professionnelles, longuement fréquenté durant une trentaine d’années, nous avait alors rapidement fait savoir qu’il n’avait guère goûté nos lignes. S’il est amené à les lire sans doute ne goûtera-t-il pas plus celles d’aujourd’hui. Au delà d’une simple affaire de goût et de forme l’urgence -pour nous tous, à commencer par les malades – est ailleurs: revenir, si c’est possible, au fond.
le blog de Jean-Yves Nau, titulaire de la chaire journalisme et santé publique - EHESP
Antibiotiques contre l’autisme, ou les troublants mystères de Luc Montagnier
Publié le 21 mars 2012
Vive émotion, ce jour, dans la communauté médicale spécialisée. Qu’on en juge. Prix Nobel 2008 de médecine pour avoir participé à la découverte (c’était en 1983) du VIH le Pr Luc Montagnier estime que des médicaments antibiotiques seraient efficace contre l’autisme. Il vient de tenir une « conférence » en ce sens sous les ors de l’Académie nationale de médecine. Cette prestigieuse institution est encore sous le choc devant ce qui apparaît aux yeux de nombre de ses membres comme un propos déraisonnable; pour user d’un euphémisme. On attend les suites et tout particulièrement la réponse de l’Académie dont plusieurs des membres confient être scandalisés.
« Nous sommes dramatiquement revenus à la médecine du XVIIème siècle ». Prononcée au sortir de la séance du mardi 20 mars cette formule d’un académicien résume fidèlement l’état d’esprit des membres de cette compagnie présents ce jour là sous les ors de la rue Bonaparte. D’autres parlent, tout simplement, de scandale, de déshonneur. Pourquoi tant d’émotion? Quels sont les faits ? L’affaire a été assez parfaitement résumée par une dépêche mandée dans la soirée du même jour par l’Agence France Presse. La voici: (...)
Selon les informations que nous avons pu rapidement recueillir il apparaît que le Pr Luc Montagnier avait déployé une grande énergie pour obtenir de s’exprimer sur ce thème devant ses pairs académiciens; obtenir aussi que son intervention soit filmée dans ce cadre prestigieux que certains tiennent pour quelque peu suranné. Il est d’autre part acquis qu’il ne s’agissait pas ici d’une « communication » ayant emprunté le cheminement qui sied habituellement au secrétaire perpétuel de cette Académie. Il s’agissait encore moins d’un rapport présenté au nom d’une commission. Mais, plus simplement d’une « conférence » ouverte par ailleurs au public et à la presse. Un moment très bizarre pour reprendre le mot d’une personne habituée aux cérémonies académiques du mardi de chaque semaine.
L’exercice rituel des questions au conférencier n’était pas prévu par le protocole. Toutefois, percevant sans doute un agacement collectif grandissant, le président de séance jugea préférable de donner la parole au professeur Gilbert Lelord, le spécialiste aujourd’hui historique (terme parfois traduit par celui d’émérite) de l’autisme en France.
« Avec l’élégance et la distinction courtoise qui le caractérise le Pr Lelord a cherché avec diplomatie de prendre au mieux les distances qui s’imposaient, confie un témoin. Il a notamment rappelé l’absolue nécessité d’une évaluation des faits allégués. » Silence.
On observera que cette affaire émerge peu après la très vive polémique qui vient d’opposer dans de nombreux médias, toujours sur le front de l’autisme, les tenants d’une approche médicale et scientifique (pour faire court) aux militants défenseurs des vertus thérapeutique des courants analytiques. Nous avons pour notre part évoqué cette polémique ici-même. Cette émergence survient aussi alors que l’autisme a été décrété grande cause nationale 2012
Alors? On pourrait certes tenir cet évènement pour quantité négligeable, n’y voir qu’une anecdote à tenir impérativement en marge de l’histoire de la médecine et du combat scientifique et médical contre ce drame et cette impasse que constitue l’autisme et les syndromes autistiques. On peut aussi soutenir le contraire. Sauf à tenir pour quantité négligeable deux institutions et les symboles qu’elles portent : d’une part celle en charge depuis deux siècles conseiller le gouvernement français sur sa politique de santé et, de l’autre, le prix Nobel de médecine.
On pourrait aussi, pour ce qui concerne le co-lauréat du millésime 2008, ne voir qu’une nouvelle étape d’un parcours personnel, atypique et déroutant. Il semble que ce soit le cas mais que ce parcours ait croisé depuis des personnalités et des associations qui oeuvrent bien loin dans les marges de la démarche médicale scientifique rationnelle. Bien loin en marge pour ne pas écrire contre.
Voici, pour tenter de comprendre, ce que nous écrivions dans les colonnes du Monde le jour où le prix Nobel lui avait été attribué:
« Le parcours professionnel de Luc Montagnier est sans aucun doute atypique dans la communauté médicale française. C’est que l’homme a une personnalité complexe. Nombre de ses pairs lui reprochent volontiers une surexposition médiatique. Ils dénoncent aussi, en privé, le fait qu’il use publiquement de sa notoriété pour développer des hypothèses, concernant notamment la lutte contre les maladies dégénératives, qu’ils jugent, au mieux, fort peu crédibles en l’état actuel de la science.
Né le 18 août 1932 à Chabris (Indre) dans un milieu modeste, il se souvient avoir, dès l’enfance, envisagé une carrière scientifique. C’est d’abord la physique nucléaire, sur laquelle il fait une croix après Hiroshima. Il s’oriente alors vers des études de médecine et de sciences. En 1955, il est nommé assistant à la faculté des sciences de Paris, avant de centrer ses recherches sur les virus animaux, notamment ceux dont le patrimoine génétique est constitué d’ARN, et sur les liens pouvant exister entre ces virus et les processus cancéreux.
Après plusieurs stages à l’étranger, il crée, en 1972, l’unité d’oncologie virale dans le nouveau département de virologie de l’Institut Pasteur de Paris. Il est l’un des rares en France à élargir le champ de ses recherches à l’interféron ainsi qu’aux « agents transmissibles non conventionnels ». Ces derniers, qui prendront plus tard la dénomination de prions pathologiques, seront au coeur du drame français de l’hormone de croissance contaminée, puis de l’affaire internationale de la vache folle.
EN MARGE DES INSTITUTIONS
Diriger l’équipe qui découvre, en 1983, le virus responsable du sida, puis être au centre de la controverse franco-américaine sur ce thème lui confère bientôt une renommée internationale. Pour autant, on le voit progressivement développer une activité personnelle en marge des institutions officielles. Meurtri de devoir quitter l’institution pastorienne dès ses 65 ans, il part un moment aux Etats-Unis avant de créer une fondation internationale sous l’égide de l’Unesco.
Affirmant haut et fort sa liberté, il ne craint pas de s’aventurer sur de nouvelles frontières, aux confins de la science officielle et d’une autre qui l’est moins, ou qui peine à le devenir. Mieux, il revendique cette échappée, allant jusqu’à expliquer que le sida est aussi une pathologie multifactorielle. On le voit alors se passionner pour les impacts du stress oxydatif et des alimentations déséquilibrées, dénoncer les impasses de la médecine contemporaine et prononcer de sévères réquisitoires contre l’organisation de la recherche en France. Ses ennemis le disent hautain, mesquin, parfois méprisant ? Ce solitaire réfute en bloc, dénonce la jalousie, règle quelques comptes personnels dans un monde qui est tout sauf tendre.
On avait croisé cet agnostique en 1989 au Vatican, où il défendait haut et fort l’usage des préservatifs masculins contre la progression du sida. On l’y retrouva en septembre 2002, prescrivant d’étranges extraits de papaye fermentés au pape Jean Paul II alors atteint d’une forme évoluée de la maladie de Parkinson. Ses pairs se gaussent ? Il sourit.
Jean Paul II était alors âgé de 82 ans. Luc Montagnier vient de recevoir le Nobel à 76 ans. Persuadé d’être la cible de quelques puissants mandarins, il confiait être convaincu de ne pas l’obtenir avant ses 85 ans. Le professeur, cette fois, s’était trompé. »
Les antibiotiques contre l’autisme après les extraits fermentés de papaye? Celui que nous avions, pour des raisons professionnelles, longuement fréquenté durant une trentaine d’années, nous avait alors rapidement fait savoir qu’il n’avait guère goûté nos lignes. S’il est amené à les lire sans doute ne goûtera-t-il pas plus celles d’aujourd’hui. Au delà d’une simple affaire de goût et de forme l’urgence -pour nous tous, à commencer par les malades – est ailleurs: revenir, si c’est possible, au fond.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Traitement de l'autisme ....
C'est bien typiquement "NT", ce genre de traitement de l'information!
En gros, on pond des articles entiers sur le parcours, la personnalité, les dires et les faits et gestes de M. Montagnier, ainsi que les émotions qu'ils suscitent... c'est tellement plus intéressant que d'écouter sa thèse et d'argumenter factuellement en face.
En quoi est-ce choquant d'explorer l'idée du lien de l'autisme avec des infections, et d'étudier l'efficacité ou non des antibiotiques? Hormis bien sûr que cela bouscule les dogmes en place, mais les dogmes relèvent du domaine de la croyance ou de l'appartenance sociale, pas de l'exploration scientifique...
Ce serait bien si des faits (et non des opinions) décidaient si Montagnier a raison ou tort...
En gros, on pond des articles entiers sur le parcours, la personnalité, les dires et les faits et gestes de M. Montagnier, ainsi que les émotions qu'ils suscitent... c'est tellement plus intéressant que d'écouter sa thèse et d'argumenter factuellement en face.
En quoi est-ce choquant d'explorer l'idée du lien de l'autisme avec des infections, et d'étudier l'efficacité ou non des antibiotiques? Hormis bien sûr que cela bouscule les dogmes en place, mais les dogmes relèvent du domaine de la croyance ou de l'appartenance sociale, pas de l'exploration scientifique...
Ce serait bien si des faits (et non des opinions) décidaient si Montagnier a raison ou tort...
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
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Re: Traitement de l'autisme ....
Absolument d'accord avec toi Omega.!
C'est typiquement FRANÇAIS je pense de ne pas vouloir "ouvrir les yeux" sur tout ce qui peut être nouveau, et de vouloir directement démonter , critiquer, râler....Pourtant le PR Montagnier n'est pas n'importe qui, mais ça doit gêner certains....
Là-dedans, s'expriment des égos jaloux qui ne cherchent pas savoir si c'est vrai, mais qui s'emploient à détruire toute idée nouvelle.!
Il y a encore quelques années, la Syphilis était considérée comme une maladie mentale, et pas si loin l'ulcère était dû au stress et c'était psychosomatique.... Pourtant, aujourd'hui, on sait que ce n'est pas ça.!
On va encore attendre 40 ans , que le Pr Montagnier soit mort pour finalement dire "ah, oui il avait raison;!"....
Bon, il a peut-être tord aussi, mais je trouve aberrant et consternant qu'on essaie pas de le suivre pour infirmer ou pas sa théorie.!
C'est typiquement FRANÇAIS je pense de ne pas vouloir "ouvrir les yeux" sur tout ce qui peut être nouveau, et de vouloir directement démonter , critiquer, râler....Pourtant le PR Montagnier n'est pas n'importe qui, mais ça doit gêner certains....
Là-dedans, s'expriment des égos jaloux qui ne cherchent pas savoir si c'est vrai, mais qui s'emploient à détruire toute idée nouvelle.!
Il y a encore quelques années, la Syphilis était considérée comme une maladie mentale, et pas si loin l'ulcère était dû au stress et c'était psychosomatique.... Pourtant, aujourd'hui, on sait que ce n'est pas ça.!
On va encore attendre 40 ans , que le Pr Montagnier soit mort pour finalement dire "ah, oui il avait raison;!"....
Bon, il a peut-être tord aussi, mais je trouve aberrant et consternant qu'on essaie pas de le suivre pour infirmer ou pas sa théorie.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Re: Traitement de l'autisme ....
C'est ça qu'on lui reproche... et ce n'est pas négligeable comme argument.Celui-ci a regretté l'absence de démonstration scientifique, sans référence à aucun cas-témoin et sans preuve de reproductibilité
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Traitement de l'autisme ....
Eh bien c'est cela qu'il faudrait lui laisser le temps de faire....J'espère que ce sera la cas, au moins on saura si oui ou non ça fonctionne.!!!
Murielle,
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Re: Traitement de l'autisme ....
je susi daccord avec muriel et omega..
Les cherhceurs là dedans n'avaient pas les moyens de prouver sur un grand nombre de cas, pas de recul donc
mais ce n'est pas par ce que qu'il n'y a pas de recherche que la piste est fausse....
il faut bien commencer un jour non ?
Le Dr Raymond traite mon fils aux antibios et ça lui reussit..c'est flagrant . Il a des probiotiques pour restaurer la flore intestinale.
Il a amelioré le quotidien de plusieurs dizaines d'enfants autistes, avec ses petits moyens, car tout le monde est contre leur hyppothese en france.
enfin jusuq'ici...car il se trouve que mon medecin a considérablement amelioré l'etat physiologique d'un petit autiste qui est fils de ministre . cet enfant , qui avait une courbe de croissance plate, se tapait la teet contre les murs, a, au bout de 3 mois de cure antibio, pris 4kg , 7cm . Et il ne se tape plus la teet contre les murs: oui il est toujrous autiste, mais il souffre moins, car il etait INFECTE. et ces infections sont probablement reliées avec les particularités biologiques des personnes autistes ( ce sont des consequences de ces particularités )
combien d'autistes sont dans ce cas ?
du coup, ça s'active au ministere de la santé : des fonds ont ete trouvé pour valider les etudes. Mon medecin travaillera avec N Chabannes, à Debre.
Non ce n'est pas recommandé par la HAS, mais certains autistes sont reelement infectés: faut il les laisser comme ça ?
Les cherhceurs là dedans n'avaient pas les moyens de prouver sur un grand nombre de cas, pas de recul donc
mais ce n'est pas par ce que qu'il n'y a pas de recherche que la piste est fausse....
il faut bien commencer un jour non ?
Le Dr Raymond traite mon fils aux antibios et ça lui reussit..c'est flagrant . Il a des probiotiques pour restaurer la flore intestinale.
Il a amelioré le quotidien de plusieurs dizaines d'enfants autistes, avec ses petits moyens, car tout le monde est contre leur hyppothese en france.
enfin jusuq'ici...car il se trouve que mon medecin a considérablement amelioré l'etat physiologique d'un petit autiste qui est fils de ministre . cet enfant , qui avait une courbe de croissance plate, se tapait la teet contre les murs, a, au bout de 3 mois de cure antibio, pris 4kg , 7cm . Et il ne se tape plus la teet contre les murs: oui il est toujrous autiste, mais il souffre moins, car il etait INFECTE. et ces infections sont probablement reliées avec les particularités biologiques des personnes autistes ( ce sont des consequences de ces particularités )
combien d'autistes sont dans ce cas ?
du coup, ça s'active au ministere de la santé : des fonds ont ete trouvé pour valider les etudes. Mon medecin travaillera avec N Chabannes, à Debre.
Non ce n'est pas recommandé par la HAS, mais certains autistes sont reelement infectés: faut il les laisser comme ça ?
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- Prolifique
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Re: Traitement de l'autisme ....
Tant mieux si cela soulage des personnes et des enfants. C'est certain,ça mérite d'être étudié sérieusement,tous les parents étant extrêments inquiets ...
Cependant, je n'arrive pas à comprendre si il s'agit d'une bactérie en particulier, à part la maladie de Lyme, et traité par quel antiobiotique ? Il y a plusieurs classes d'antibiotiques c'est à dire des molécules différentes.
On les classe aussi en fonction des bactéries qu' ils peuvent atteindre et des tissus dans lesquels ils peuvent pénétrer. Par exemple les sinus. Ou les méninges...
On regarde le rapport bénéfice/risque pour un traitement au long cours.
La tuberculose par exemple est traitée par des antibio pendant plusieurs mois.. et il y a une guérison totale dans la plupart des cas....
Peut être qu'il y a réponses à mes questions? Quelle bactérie? quel antibio?
S'il n'y a pas de réponse précise, ou si ces médecins ne veulent pas la dévoiler, c'est effectivement bizarre de communiquer dans le flou...
On ne peut qu'attendre pour savoir le mode d'action précis de ses molécules et leur résultat.
Il y aussi le problème du fiancement de la recherche en général...
Cependant, je n'arrive pas à comprendre si il s'agit d'une bactérie en particulier, à part la maladie de Lyme, et traité par quel antiobiotique ? Il y a plusieurs classes d'antibiotiques c'est à dire des molécules différentes.
On les classe aussi en fonction des bactéries qu' ils peuvent atteindre et des tissus dans lesquels ils peuvent pénétrer. Par exemple les sinus. Ou les méninges...
On regarde le rapport bénéfice/risque pour un traitement au long cours.
La tuberculose par exemple est traitée par des antibio pendant plusieurs mois.. et il y a une guérison totale dans la plupart des cas....
Peut être qu'il y a réponses à mes questions? Quelle bactérie? quel antibio?
S'il n'y a pas de réponse précise, ou si ces médecins ne veulent pas la dévoiler, c'est effectivement bizarre de communiquer dans le flou...
On ne peut qu'attendre pour savoir le mode d'action précis de ses molécules et leur résultat.
Il y aussi le problème du fiancement de la recherche en général...
Liane, maman de trois enfants géniaux dont un ado avec "un petit plus"
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Re: Traitement de l'autisme ....
Par rapport au tollé qui s'est instauré à l'encontre du PR.Montagnier , un médecin a répondu:
Je trouve que cette réaction est pleine de bon sens et je pense comme lui.!J'étais présent lors de cette communication en tant que président du groupe CHRONIMED (rassemblant médecins et chercheurs...) que Luc Montagnier a cité plusieurs fois.Personne ne se demande ce qu'aurait comme intérêt le Pr Montagnier à faire cette communication. Il s'agissait d'une communication d'information à l'adresse des confrères de bonne foi qui, devant l'évidente épidémie,vis à alerter la communauté médicale. Le Professeur MONTAGNIER n'a plus rien à prouver ni à gagner alors peut-être pourrait on prendre conscience que si un scientifique de son renom se permet d'avancer ces thèses à l'académie de médecine, il serait utile de l'écouter. De notre côté en tant que groupe CHRONIMED, avec des moyens de laboratoire, anciens et nouveaux, donc à valider, nous faisons le maximum pour que des études validables puissent être rapidement mise en place, ce qui ne doit pas nous empêcher, pour les praticiens, de communiquer nos résultats personnels et préliminaires. Docteur D*** R****.
Murielle,
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