Causes environnementales de l'autisme
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Causes environnementales de l'autisme
Questions et réponses : à la source des troubles envahissant du développement
Dre Rosanna Weksberg
La recherche en épigénétique peut révéler certains mystères au sujet de la façon dont l'autisme s'installe au cours du développement neuronal.
Extrait :
IRSC : Qu'entendez‑vous par « environnement » ou « éléments environnementaux » ?
RW : Nous ne savons pas réellement quels sont les éléments précis. Une des questions environnementales que nous étudions est celle de l'utilisation des techniques de procréation assistée. C'est notre façon de dire : « Voilà, c'est une force externe qui s'ajoute. » Nous dénombrons plus d'altérations épigénétiques chez les sujets autistiques qui ont été conçus à l'aide de ces techniques. Par contre, nous devons étudier un nombre beaucoup plus grand de cas pour déterminer si un taux accru d'autisme est véritablement attribuable à la procréation assistée. Pour étudier cette question, il faudrait considérer un grand nombre d'enfants nés grâce à la procréation assistée, un millier par exemple.
IRSC : Quels autres facteurs environnementaux considérez‑vous?
RW : On a laissé entendre que des composés comme le bisphénol A (BPA) modifieraient la programmation épigénétique. Ces types de composés sont actuellement évalués prospectivement dans des études de cohorte (suivi d'un groupe d'individus dans le temps) pour qu'en soit déterminée l'influence sur les profils épigénétiques chez les humains et dans des modèles animaux.
Voir aussi Épigénétique : ajouter les détails manquants
Dre Rosanna Weksberg
La recherche en épigénétique peut révéler certains mystères au sujet de la façon dont l'autisme s'installe au cours du développement neuronal.
Extrait :
IRSC : Qu'entendez‑vous par « environnement » ou « éléments environnementaux » ?
RW : Nous ne savons pas réellement quels sont les éléments précis. Une des questions environnementales que nous étudions est celle de l'utilisation des techniques de procréation assistée. C'est notre façon de dire : « Voilà, c'est une force externe qui s'ajoute. » Nous dénombrons plus d'altérations épigénétiques chez les sujets autistiques qui ont été conçus à l'aide de ces techniques. Par contre, nous devons étudier un nombre beaucoup plus grand de cas pour déterminer si un taux accru d'autisme est véritablement attribuable à la procréation assistée. Pour étudier cette question, il faudrait considérer un grand nombre d'enfants nés grâce à la procréation assistée, un millier par exemple.
IRSC : Quels autres facteurs environnementaux considérez‑vous?
RW : On a laissé entendre que des composés comme le bisphénol A (BPA) modifieraient la programmation épigénétique. Ces types de composés sont actuellement évalués prospectivement dans des études de cohorte (suivi d'un groupe d'individus dans le temps) pour qu'en soit déterminée l'influence sur les profils épigénétiques chez les humains et dans des modèles animaux.
Voir aussi Épigénétique : ajouter les détails manquants
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: Causes environnementales de l'autisme
Une tribune à paraître dans le Monde daté du 23 février (qui va faire couler pas mal d'encre et de salive
Ni rituel psychanalytique ni réductionnisme génétique !
LEMONDE | 22.02.12 | 14h32 • Mis à jour le 22.02.12 | 14h32
Les débats homériques en cours sur les causes de l'autisme laissent perplexe toute personne un tant soit peu informée sur la réalité de cette maladie. Des conflits idéologiques, forts éloignés de la réalité médicale et biologique, semblent fleurir particulièrement dans l'autisme. Il convient de rappeler quelques faits qui ne sont pas contestables.
1. L'autisme est une maladie précoce qui prend naissance le plus souvent pendant la grossesse. On trouve plus de neurones dans certaines régions cérébrales des enfants autistes. La prolifération cellulaire ayant lieu exclusivement in utero chez l'homme, cette preuve ne peut être contestée. L'autisme est une maladie du développement cérébral avec la formation très tôt de réseaux neuronaux aberrants qui rendent difficile la communication des enfants autistes dès leur plus jeune âge.
2. L'autisme a parfois une origine génétique, mais l'environnement joue un rôle crucial. On a pu identifier des mutations génétiques dont l'expression chez l'animal cause des malformations et un "comportement autistique". Ces mutations, qui ont un impact sur la formation de connexions entre cellules nerveuses, entraînent dans le cerveau de l'embryon un cercle vicieux avec des effets délétères sur les régions atteintes.
3. Des études épidémiologiques montrent une bonne dizaine de facteurs de type environnementaux ayant un rapport avec l'autisme. Ainsi, une étude danoise des corrélations entre autisme et complications à la naissance montre plus de soixante facteurs périnataux liés à l'autisme, y compris une présentation anormale du bébé lors de la naissance, des complications de type ombilicale/placentaire, une détresse foetale, une lésion ou un trauma néonatal, une naissance multiple, une hémorragie maternelle, une naissance en été, un faible poids à la naissance, une petite taille pour l'âge gestationnel, une malformation congénitale, des difficultés de nutrition, une anémie néonatale, une incompatibilité ABO (les trois groupes sanguins) ou de type rhésus.
La probabilité d'avoir un enfant autiste augmente de façon significative quand deux facteurs sont réunis. Des toxiques tels que les métaux lourds et les pesticides ont aussi une incidence sur l'expression de la maladie. En résumé, l'autisme est une maladie développementale multifactorielle.
4. Une malformation cérébrale est un phénomène "biologique" qui ne nage pas dans l'éther et ne se guérit pas avec des mots. Parler de la responsabilité de la mère et de vouloir guérir les rapports avec son enfant fait fi de cette réalité biologique. Par exemple, l'ocytocine - une hormone libérée pendant la naissance et l'allaitement joue un rôle certain dans l'attachement mère-enfant. Imaginons que cette hormone marche moins bien chez une mère et son enfant ; va-t-on l'accuser d'en être responsable et va-t-on guérir ce rapport difficile avec des mots ou plutôt avec l'hormone déficiente ? Il faudrait rappeler que même les aspects affectifs qu'affectionnent les psychanalystes ont par essence un substratum biologique. La prétention des psychanalystes de guérir cette maladie avec des séances de psychanalyse ne tient pas, car on ne peut pas ignorer la biologie. Le manque de fondement scientifique de cette branche et le fait qu'elle s'affranchit du minimum de preuves statistiques auxquelles sont astreints tous ceux qui veulent développer des traitements est inacceptable.
De plus, non seulement les preuves d'une quelconque amélioration sont toujours attendues, mais de plus la méthode provoque des dégâts en culpabilisant les mères et en faisant prendre du retard à l'enfant pendant que celui-ci est privé d'une éducation qui pourrait l'aider à se développer. A l'autre extrême, le réductionnisme génétique procède d'une simplification abusive qui, tout en dédouanant les mères de leurs responsabilités, ne tient pas compte des facteurs environnementaux.
On a pu identifier des centaines de mutations associées à l'autisme, dont plusieurs sont aussi à l'origine d'autres maladies neurologiques. Il y a donc plusieurs gènes pour une même maladie et plusieurs maladies pour un même gène montrant la difficulté du diagnostic et rendant une thérapie génique illusoire. Cette double OPA sur une maladie et des parents dont le courage mérite plus de respect et d'admiration n'a pas lieu d'être. Cette maladie et son traitement posent un problème redoutable aux chercheurs, qui doit être abordé avec pragmatisme et sérieux. Les parents rapportent souvent avoir vécu la prise en charge de leur enfant comme une épreuve, d'une part par la culpabilisation maternelle qu'elle engendre, mais surtout en proposant une hiérarchie des priorités, souvent sans prendre en compte les objectifs essentiels d'autonomie et d'intégration. Les parents ont souvent à juste titre le sentiment d'être dépossédés de leur fonction parentale, incapables qu'ils seraient de faire des choix pour leur enfant.
Il faut avoir le courage de dire que cette maladie ne va pas être guérie au sens où on l'entend avec une aspirine. Des méthodes différentes peuvent permettre d'améliorer le quotidien des parents, tant mieux, c'est déjà cela ! La guéguerre entre droite et gauche n'a pas lieu d'être ici, marier la gauche avec la psychanalyse est aussi simpliste que prétendre que les approches comportementales sont de droite. Commençons par comprendre comment se construisent ces réseaux aberrants, comment réduire leurs effets nocifs sur les réseaux voisins et, surtout, comment arriver à réduire tout cela le plus tôt possible, et on aura avancé.
Cessons de promettre la guérison miraculeuse à partir d'un gène ou d'une molécule qui effacera les séquelles des malformations développementales. C'est en bloquant ces activités aberrantes avec des outils pharmacologiques que les promesses les plus sérieuses sont en cours de développement. En attendant, une approche à la carte sans menu fixe et sans hégémonie s'impose, mais elle doit être basée sur des méthodes qui ont fait leurs preuves.
Yehezkel Ben-Ari, neurobiologiste, président de l'association Vaincre l'autisme ; Nouchine Hadjikhani, neuroscientifique, membre du conseil scientifique de Vaincre l'autisme et Eric Lemonnier, pédopsychiatre au CHU Brest
Yehezkel Ben-Ari, neurobiologiste, Nouchine Hadjikhani, neuroscientifique et Eric Lemonnier, pédopsychiatre
Article paru dans l'édition du 23.02.12
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
- Prolifique
- Messages : 916
- Enregistré le : mercredi 4 janvier 2012 à 16:32
Re: Causes environnementales de l'autisme
ouf !des gens bien !
pourvu qu'ils soient écoutés en haut lieu ...
pourvu qu'ils soient écoutés en haut lieu ...
Liane, maman de trois enfants géniaux dont un ado avec "un petit plus"
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: Causes environnementales de l'autisme
Hum, disons que, pour l'instant, ils sont plutôt vilipendés et je crains qu'ils n'aient des retours de bâton.
Le Dr E. L. est conseiller scientifique d'Asperansa.
Le Dr E. L. est conseiller scientifique d'Asperansa.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
- Prolifique
- Messages : 916
- Enregistré le : mercredi 4 janvier 2012 à 16:32
Re: Causes environnementales de l'autisme
Oui j'avais compris pour le Dr E L,qu'il était lié à asperansa.
Ces propos vont bien finir par etre entendus un jour. J'imagine que d'autres de ses collègues en France partagent son avis ?
Ces propos vont bien finir par etre entendus un jour. J'imagine que d'autres de ses collègues en France partagent son avis ?
Liane, maman de trois enfants géniaux dont un ado avec "un petit plus"
-
- Habitué
- Messages : 91
- Enregistré le : vendredi 20 mai 2011 à 9:21
Re: Causes environnementales de l'autisme
j'ai entendue(je ne sais plus ou),que les vaccins n'était en rien responsable de l'autisme.Si l'origine est une association américaine de parents, cela peut viser les vaccins ou toute pollution moderne. Cela expliquerait une augmentation de l'autisme dans la population, ce qui fait l'objet d'autres discussions sur la "prévalence".
j'ai lu dans un récent science et vie(sais plus son numéro), la piste microbienne,qui pourrait joué un rôle dans l'autisme.
luciole80
sur le même monde,mais pas sur la même longueur d'onde
luciole80(Ted diagnostiqué)
luciole80(Ted diagnostiqué)
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: Causes environnementales de l'autisme
Non, pas vraiment, hélasJ'imagine que d'autres de ses collègues en France partagent son avis ?
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
- Prolifique
- Messages : 1669
- Enregistré le : lundi 18 janvier 2010 à 17:22
Re: Causes environnementales de l'autisme
Eh bien, si avec tout cela on n'a pas compris que c'est une maladie.Mars a écrit :Une tribune à paraître dans le Monde daté du 23 février (qui va faire couler pas mal d'encre et de salive
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Causes environnementales de l'autisme
Maladie = Traitement.
-
- Prolifique
- Messages : 916
- Enregistré le : mercredi 4 janvier 2012 à 16:32
Re: Causes environnementales de l'autisme
Pour ce que j'ai compris, il s'agit là plutôt d'une façon de voir l'autisme qui permettrait de proposer ou d'aménager des solutions au quotidien si une personne en ressent le besoin.Benoit a écrit :Maladie = Traitement.
Liane, maman de trois enfants géniaux dont un ado avec "un petit plus"
-
- Prolifique
- Messages : 916
- Enregistré le : mercredi 4 janvier 2012 à 16:32
Re: Causes environnementales de l'autisme
A la relecture : effectivement il insiste beaucoup sur la biologie et la pharmaco... J'y ai compris surtout que ça démonte complètement les prises en charges les plus fréquentes actuellement basées sur la psychanalyse.
Si jamais il existe un jour un ou des médicaments, à mon avis, ils ne pourront être efficaces que associés à l'éducation et l'intégration.
Si jamais il existe un jour un ou des médicaments, à mon avis, ils ne pourront être efficaces que associés à l'éducation et l'intégration.
Liane, maman de trois enfants géniaux dont un ado avec "un petit plus"
-
- Prolifique
- Messages : 1669
- Enregistré le : lundi 18 janvier 2010 à 17:22
Re: Causes environnementales de l'autisme
En bref, la psychanalyse ou la chimie... charmante alternative.
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Causes environnementales de l'autisme
Je ne sais pas si vous l'avez vu, il y a une pétition qui tourne pour la prise en charge des autistes sous le nom "pourquoi les candidats [à la présidentielle] ne parlent jamais du handicap mental". J'ai de fortes présomptions qu'il s'agit d'une initiative psychico-analytique...
J'ai un peu tendance à aggréger tout ce qui traite de l'autisme comme d'un handicap, d'une maladie, à ce truc, que la "neuro-divergence" soit considérée comme une déviance (à traiter) et non une déviation de l'ordinaire. Déjà que la diversité génétique de l'Humain n'est pas énorme...
Ca n'empêche pas qu'il y a effectivement des aspects induits à prendre en charge potentiellement médicalement (rien que l'anxiété), mais tant qu'on ne m'aura pas prouvé que la conformation neurologique différente doit être "guérie" pour traiter tous les symptômes et aspects "maladifs", je continuerai à croire qu'elle ne pose pas de problème en soi.
Et j'exclus là dedans les problèmes de coût.
J'ai un peu tendance à aggréger tout ce qui traite de l'autisme comme d'un handicap, d'une maladie, à ce truc, que la "neuro-divergence" soit considérée comme une déviance (à traiter) et non une déviation de l'ordinaire. Déjà que la diversité génétique de l'Humain n'est pas énorme...
Ca n'empêche pas qu'il y a effectivement des aspects induits à prendre en charge potentiellement médicalement (rien que l'anxiété), mais tant qu'on ne m'aura pas prouvé que la conformation neurologique différente doit être "guérie" pour traiter tous les symptômes et aspects "maladifs", je continuerai à croire qu'elle ne pose pas de problème en soi.
Et j'exclus là dedans les problèmes de coût.
-
- Prolifique
- Messages : 1669
- Enregistré le : lundi 18 janvier 2010 à 17:22
Re: Causes environnementales de l'autisme
On peut certes traiter l'anxiété par des médocs qui vont agir dessus.Benoit a écrit :Ca n'empêche pas qu'il y a effectivement des aspects induits à prendre en charge potentiellement médicalement (rien que l'anxiété), mais tant qu'on ne m'aura pas prouvé que la conformation neurologique différente doit être "guérie" pour traiter tous les symptômes et aspects "maladifs", je continuerai à croire qu'elle ne pose pas de problème en soi.
Mais c'est ne pas aller plus loin que les symptômes, à mon sens, quand ce n'est pas justement un moyen d'éviter de voir plus loin.
L'anxiété a des causes.
Et ces causes ne sont pas forcément d'ordre médical. (de même que la dépression, par exemple)
Pour ma part, je préfère chercher (et régler) les vrais problèmes, pas bouffer des rechutes et des traitements à vie...
(puisque tu parles du coût, je précise que, me démerdant par moi-même dans la vie, je n'ai jamais fait gagner d'argent à personne, ni psy ni toubib ni industrie pharmaceutique et je suis donc certainement une très mauvaise cliente! heureusement pour lui, le "système" peut compter sur des gens plus vulnérables que moi, qui loin d'être une charge pour lui, le font tourner...)
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Causes environnementales de l'autisme
Ben y'a des gens qui sont forcés d'aller bosser dans un environnement de merde pour gagner leur subsistance, en attendant qu'ils trouvent un environnement meilleurs on peut envisager du médicamenteux par exemple.Omega a écrit :On peut certes traiter l'anxiété par des médocs qui vont agir dessus.
Mais c'est ne pas aller plus loin que les symptômes, à mon sens, quand ce n'est pas justement un moyen d'éviter de voir plus loin.
L'anxiété a des causes.
Et ces causes ne sont pas forcément d'ordre médical. (de même que la dépression, par exemple)
Pour ma part, je préfère chercher (et régler) les vrais problèmes, pas bouffer des rechutes et des traitements à vie...
Et tout ce qui nécessite de destroyer la société, on n'a pas forcément prise dessus, et les cours de zénitude ne sont pas remboursés par la S.S. (il faudrait, surtout avec le vol et l'hébergement).
Je faisais surtout allusion au fait que les difficultés de communication/confiance/terminologie peuvent occasionner des difficultés à diagnostiquer certains états, à nécessiter des tests concrêts (analyses, examens) plutôt que du domaine de l'interview (ça vous gratouille où ça vous chatouille) qui sont censés être plus coûteux pour la "collectivité" (mais là on ouvrirait le débat de la Sécu).Omega a écrit : (puisque tu parles du coût, je précise que, me démerdant par moi-même dans la vie, je n'ai jamais fait gagner d'argent à personne, ni psy ni toubib ni industrie pharmaceutique et je suis donc certainement une très mauvaise cliente! heureusement pour lui, le "système" peut compter sur des gens plus vulnérables que moi, qui loin d'être une charge pour lui, le font tourner...)