[Doc] Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme (Sophie Robert)

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Le professionnalisme oblige à réactualiser ses connaissances quasi-quotidiennement -dans une discipline où l'avancée des connaissances va à vitesse grand V.

Dans le domaine de l'autisme la réactualisation des connaissances est impérative et celle-ci implique de savoir lire l'anglais car les publications sont dans cette langue. Ce minimun n'est pas assuré par trop de "professionnels" qui fatalement se retrouvent dépassés et déstabilisés par les connaissances des parents.

L'absence de réactualisation des connaissances entraine mécaniquement la maltraitance.

Un minimun de culture doit être exigé pour prétendre être reconnu comme professionnel.

[Liane]

Jean tu as oublié les médecins generalistes parmi les autres professionnels.
Pourquoi on oublie toujours les MG ?

Sans blague on est aux premières loges et on rend quelques services. On s'adapte à la demande de nos patients et on aimerait bien avoir plus de poids dans leur prise en charge spécialisée.

Pour en revenir aux besoins des enfants, diagnostics, méthodes éducatives, soins para-medicaux , formation des différents personnels etc ...qu'est-ce qui est prévu pour les budgets ??

[malala]

Jean tu as oublié les médecins generalistes parmi les autres professionnels.
Pourquoi on oublie toujours les MG ?

Sans blague on est aux premières loges et on rend quelques services. On s'adapte à la demande de nos patients et on aimerait bien avoir plus de poids dans leur prise en charge spécialisée.

D'accord avec toi, Liane, le medecin généraliste est de première importance; c'est d'abord vers lui que l'on se tourne pour demander conseil dès que l'on soupçonne un problème chez nos enfant.
Et c'est pour ça que je regrette qu'ils ne soient pas toujours très bien formés (ce n'est pas une attaque contre toi Liane, j'espère que tu le comprendras); quand, par exemple, j'ai signalé à plusieurs reprise à mon médecin traitant que mon enfant m'inquiétait parce qu'il ne parlait pas et après avoir fait un audiogramme (tout à fait normal), il n'a pas su me dire autre chose que: "ne vous inquiétez pas, quand il sera à l'école, ça ira mieux, aux contacts des autres, il parlera..." . Je trouve dommage qu'il n'ai pas eu le réflexe -ou assez de connaissances- pour penser, entre autre, à vérifier s'il n'avait pas un TED....On aurait gagné du temps dans la prise en charge.

[Liane]

Tout à fait d'accord !!

[Liane]

De retour de balade je termine ma phrase !

Donc tout à fait d'accord avec toi Malala sauf que le meilleur des généralistes ne pourra rien faire tout seul, il doit faire partie de l'ensemble.
Il faudrait, au moindre doute, pouvoir adresser dans sa région à des interlocuteurs spécialisés, dont on est surs, dont on connait bien le travail...
Et ce serait bien que ces spécialistes nous tiennent bien au courant de l'évolution, comme cela se fait dans d'autres domaines.

C'est comme ça que j'envisage le boulot au 21 ème siècle , " en équipe", et je ne pense pas que je sois la seule.

Il me semble que les nouvelles générations de MG sont mieux formées, ainsi que les médecins scolaires. Par contre on fait tous face à de graves restrictions budgétaires.
Il y a tout ce bruit médiatique, comme dit Mars, ce n'est certes pas inutile.
Mais après? concrètement? ça m'inquiète beaucoup.

[Jean]

Il ne faut pas attendre des médecins généralistes qu'ils fassent un diagnostic, mais une meilleure information leur permettra d'orienter vers des équipes capables de le faire.

Depuis les recommandations de la HAS en 2005 sur le diagnostic précoce, ce travail d'information est toujours en cours ...

[malala]

De retour de balade je termine ma phrase !

Donc tout à fait d'accord avec toi Malala sauf que le meilleur des généralistes ne pourra rien faire tout seul, il doit faire partie de l'ensemble.
Il faudrait, au moindre doute, pouvoir adresser dans sa région à des interlocuteurs spécialisés, dont on est surs, dont on connait bien le travail...
Et ce serait bien que ces spécialistes nous tiennent bien au courant de l'évolution, comme cela se fait dans d'autres domaines.

En ce qui concerne le cas de mon enfant, c'est ce qui est à peu près fait; la pédopsy, dès qu'elle envoie un courrier (avec historique) à un autre spécialiste pour demander des examens complémentaires ou un avis, envoie systématiquement des doubles à mon médecin traitant; donc il est informé mais, c'est vrai, il n'est pas intégré au suivi...donc, quand mon enfant a un problème physique, je vais voir le médecin de famille et quand il a un problème lié à son TED, c'est la pédopsy. Il y a aussi le fait que lorsque je rencontre la pédopsy, elle peut prendre 3/4 h à 1 h de son temps pour m'écouter, alors que mon médecin n'a que 10 à 15 mn à me consacrer; quand c'est pour détecter une grippe, par exemple, ça va; si c'est pour parler d'un problème lié à son TED, c'est trop court; même si je trouve que mon médecin est à l'écoute, du fait de ce manque de temps, on est obligé d'en rester à des choses assez superficielles (et c'est dommage; l'écoute du patient devrait avoir une plus grande place, mais les médecins sont de plus en plus sous pression et ne peuvent plus jouer aussi ce rôle)

[manu]

Le voilà le mur de la psychanalyse, c'est ce que viens de dire ce type (extrait vidéo de B.Golse)

=> Il confond l'être et le communiqué.

La psychanalyse ne s'arrête pas a ce mur, mais malheureusement bien des pauvres non-comprenant, comme lui, sont inapte à dépasser ce mur.

Je l'avais déjà relevé avant que Murielle me fasse signe que le sujet était traité ici.


Il défini l'autisme par une pathologie où l'on a pas conscience de l'altérité.
C'est dans la droite ligne de la psychanalyse qui suppose que l'être n'existe pas au delà des mots.

Pour une fois qu'il ne peut pas pousser son interlocuteur à s'énerver, on peut voir que lui même s'énerve, tout seul.
La colère masque quelque chose. Il cache un truc. Il est gardien d'un temple. Ca se lit dans son comportement.

Ce temple c'est celui ou les mots serraient le monde. C'est le temple de la psychanalyse qui pose problème, qui en crée aussi par là.
L'autisme est enfermé dans ce contexte puisqu'il ne passe pas par les mots. Puisqu'il permet de savoir, d’expérience, que le monde n'est pas les mots.

Il est là le mur. Il l'a mis en évidence avec la bêtise qui consiste à faire des autistes ceux qui ne distinguent pas l'altérité.
J’espère que j'arrive à vous faire partager ma vision, car je suis intimement convaincu que c'est le vrais fond du problème.

[samoju]

Il est là le mur. Il l'a mis en évidence avec la bêtise qui consiste à faire des autistes ceux qui ne distinguent pas l'altérité.

Justement c'est ce qu'on arrête pas de dire avec d'autres mots.

C'est la négation complète d'un fonctionnement autre, d'une perception différente.

Tant que l'on sera dans des raccourcis de ce type, rien n'avancera. Casser "ce mur", c'est aller plus loin. Les psykk sont le rempart qui empêche les gens d'essayer de voir le vrai mur. C'est comme cela que je le vois moi. Parce que pour eux quand tu oses prétendre que ce mur existe, tu es déjà dans l affabulation ou la projection de désir (blablablabla). Et ils sont la douane qui t'arrête à la frontière et qui t'explique que ce mur n'existe pas donc que ce n est même pas la peine d'aller le voir.

ps: mille excuses pour ceux qui vont lire ce message sans être dans le même shéma de pensée que moi et qui se perdront dans mes métaphores. Si un psy passe par la il va me coller sur un divan

[manu]

C'est la négation complète d'un fonctionnement autre, d'une perception différente.

Oui.

Le seul truc qui me chiffonne c'est que le mur est humain, et pas psychanalytique.
On accuse "la psychanalyse" alors que c'est une déviance psykk.

C'est anachronique, comme si on disait que la chrétienté est faite pour faire des croisades, et l'islam pour faire sauter les tours jumelles.

On est efficace qu'en comprenant que ces déviants on leurs propres théories contre eux.
Si on s'attaque aux théorie en lieu et place de leur déviance, on les protèges eux.

...

Cet homme qui détourne la définition de l'autisme, pour y substituer une interprétation théorique partagé par deux pelés et trois tondu de ces collègues, il est déjà dans le raccourcis abusif, pour ne pas dire le dénis.
Devant l'urgence du risque de perte de contrôle, il essaye de jouer un coup d'avance, en tout cas il dévoile mieux le but, probablement caché, probablement inconscient de ces attitudes.

Comme je le disais au sujet du packing, c'est maintenant que leur prise de contrôle leur est enlevé qu'on vas voir apparaître ce a quoi elle servait.

Moi j'attends beaucoup de l'instant d'après les interdictions, j’en attends un filtre révélateur de ce qui se passait avant.

[malala]

Sur le site "arrêt sur image" (site qui décortique, analyse tout ce qui se dit dans les médias), une journaliste, Laure Daussy, a tenté de faire une "enquête impartiale" sur la guerre qui oppose l'école des psychanalystes et celle des théories comportementalistes et éducatives à propos de l'autisme.
La voici:
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4689
Le film "le mur" tient une bonne place dans cette enquête qui résume assez bien ce qui s'est dit ces dernières semaines sur l'autisme.

[manu]

Il n'y aurait pas un accès qui n'impose pas une inscription?

[Mars]

Il faut être abonné... Je le suis, Jean a mis en ligne l'article ici : http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 4&start=15

[malala]

Oui, c'est vrai, il faut être abonné...je n'avais pas pensé à ça...désolée !
Mars et Jean, merci de l'avoir rendu lisible à tous.

[manu]

Merci.
Donc ici plus exactement (l'adresse du post se cache derrière l'icone de feuille en haut a droite devant "Publié").