3I - ou "Quarante bénévoles autour d'un petit autiste&q
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et bien quelle pub !
Un grand merci à Jean, je ne pourrais rêver meilleur agent !
Anne.
"L'Humour, parfois, c'est l'élégance du Désespoir...
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Qu'il est formidable Jean!!!
Anne ce que j'ai vue dans le dessin de Hugo est le graphisme, trés typique des atypiques
Murielle, Leo m'epate par son coté "aquarelle", des couleurs (Loic ne fait qu'en noir)
J'ai compris (grace a ma soeur, prof en dessin, ceramique, et 5 Aspergers dans sa classe) que ce n'est pas le dessin en lui meme qui est important, mais le contenu, les traits, la pureté de ce qui est transmis.
Je serais d'accord aussi qu'on fait un endroit pour les dessins de nos enfants, a condition que quelqu'un m'explique comment les mettre!!!
Anne ce que j'ai vue dans le dessin de Hugo est le graphisme, trés typique des atypiques
Murielle, Leo m'epate par son coté "aquarelle", des couleurs (Loic ne fait qu'en noir)
J'ai compris (grace a ma soeur, prof en dessin, ceramique, et 5 Aspergers dans sa classe) que ce n'est pas le dessin en lui meme qui est important, mais le contenu, les traits, la pureté de ce qui est transmis.
Je serais d'accord aussi qu'on fait un endroit pour les dessins de nos enfants, a condition que quelqu'un m'explique comment les mettre!!!
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Son-Rise
Ci-dessous un extrait (p.34) du rapport Baghdadli Interventions éducatives, pédagogiques et thérapeutiques proposées dans l'autismemaho a écrit :Il y a un autre (peut etre semblablement le meme) qui s'apelle le "Sonrise Programme"
1.1.6- Programme Son-Rise
Comme le programme précédent, le programme Son-Rise est centré sur une intervention administrée par les parents. Ce programme a été créé par des parents pour des parents. Il propose de concevoir et de mettre en place des programmes à domicile centrés sur les enfants (Autism Treatment Center of America, 2006). Les principes de ce programme sont les suivants: accompagner l'enfant dans ses comportements répétitifs et rituels, utiliser sa motivation pour accélérer les apprentissages et lui permettre d'acquérir les bases pour son éducation et ses futurs acquis, enseigner en jouant, employer une attitude optimiste et sans jugement, considérer les parents comme la ressource la plus importante et stable pour l'enfant (Paul & Sutherland, 2005). Peu de données descriptives sont disponibles sur ce programme.
L'enquête de Williams (2006) indique que le nombre médian d'heures de prise en charge hebdomadaire par ce programme est de 21 heures, sachant que 12 heures sont effectuées par les parents et le restant par des volontaires. Par ailleurs, la population qui bénéficie de ce programme est hétérogène (de 2 à 12 ans d'âge, diagnostic d'autisme, de syndrome d'Asperger ou de TED). Cependant, la majorité des enfants ont moins de 6 ans.
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Le Télégramme : attention aux phénomènes de mode
Autisme. « Attention aux phénomènes de mode »
« Aba », « 3i », etc. Derrière ces sigles, de nouvelles méthodes affirmant pouvoir sortir des enfants autistes de leur bulle (notre édition du 8 novembre). Pour l’Adapei (*), « il ne faut pas croire au miracle ».
Des parents d’enfants autistes, expérimentant la méthode dite des « 3i », une méthode intensive basée sur le jeu, affirment avoir constaté de gros progrès de comportement et de communication chez leur enfant. Pourquoi êtes-vous sceptique ?
Parce que s’il y avait des remèdes miracles, ça se saurait. Dans des structures encadrées par des professionnels aussi, nous obtenons des résultats. Il faut se méfier des phénomènes de modes. La méthode des « 3i » est développée par un ancien militaire. Un homme charmant mais qui n’a ni l’expérience, ni les compétences, ni le recul suffisant. Nous voulons donc mettre en garde les parents qui ont été séduits par son discours... Il s’agit d’une méthode expérimentale, s’ils veulent l’essayer, soit, mais il ne faut pas exclure les enfants des temps de sociabilisation et de soin.
Pensez-vous que ce soit dangereux pour l’enfant ?
Nous pensons qu’il y a un risque parce que cette méthode est mise en place exclusivement par des bénévoles. Ces gens n’ont aucune formation pour faire face à certaines situations. Qui plus est, 40 heures de stimulation intensive pour un jeune enfant nous paraît excessif... Il y a sûrement des résultats, mais où est la limite ? Il faut faire attention aux pratiques amateurs, sans garantie... C’est un affront aux structures en place qui travaillent depuis des décennies pour faire avancer les choses.
Que prônez-vous ?
Nous prônons un travail en réseau entre associations, monde médical et parents. Dans l’intérêt de l’enfant, il est important de travailler main dans la main pour réussir à établir un véritable état des lieux, lister les besoins, les inquiétudes, trouver des consensus et pouvoir faire pression sur les institutions si besoin. En tout cas, il est nécessaire d’accompagner ensemble une refonte du système et de ne plus naviguer à vue.
Quelles sont les structures de prise en charge existantes à Brest ?
Depuis 1996, le secteur psychiatrie infanto-juvénile du CHU dispose d’une unité fonctionnelle spécialisée. Cette expérience a permis à l’équipe médicale de mieux percevoir les besoins sur le plan de l’accompagnement des enfants autistes et des familles, ce qui a abouti, en septembre 2006, à la création du Sessad autisme (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile). Il existe également l’hôpital de jour de Bohars et plusieurs IME.
(*) Adapei, Association départementale d’amis et parents d’enfants inadaptés.
Pratique : Commission Autisme de l’Adapei 8, rue Brizeux, à Brest. Prochaine réunion d’information ouverte à tous, le 9 janvier à 20 h 30. Renseignements au 02.98.55.51.43
Pour Marie Le Bihan et Daniel Meunier, « des méthodes expérimentales ne doivent pas être menées en dehors de systèmes encadrés ».
http://www.letelegramme.com/local/finis ... 533342.php[
« Aba », « 3i », etc. Derrière ces sigles, de nouvelles méthodes affirmant pouvoir sortir des enfants autistes de leur bulle (notre édition du 8 novembre). Pour l’Adapei (*), « il ne faut pas croire au miracle ».
Des parents d’enfants autistes, expérimentant la méthode dite des « 3i », une méthode intensive basée sur le jeu, affirment avoir constaté de gros progrès de comportement et de communication chez leur enfant. Pourquoi êtes-vous sceptique ?
Parce que s’il y avait des remèdes miracles, ça se saurait. Dans des structures encadrées par des professionnels aussi, nous obtenons des résultats. Il faut se méfier des phénomènes de modes. La méthode des « 3i » est développée par un ancien militaire. Un homme charmant mais qui n’a ni l’expérience, ni les compétences, ni le recul suffisant. Nous voulons donc mettre en garde les parents qui ont été séduits par son discours... Il s’agit d’une méthode expérimentale, s’ils veulent l’essayer, soit, mais il ne faut pas exclure les enfants des temps de sociabilisation et de soin.
Pensez-vous que ce soit dangereux pour l’enfant ?
Nous pensons qu’il y a un risque parce que cette méthode est mise en place exclusivement par des bénévoles. Ces gens n’ont aucune formation pour faire face à certaines situations. Qui plus est, 40 heures de stimulation intensive pour un jeune enfant nous paraît excessif... Il y a sûrement des résultats, mais où est la limite ? Il faut faire attention aux pratiques amateurs, sans garantie... C’est un affront aux structures en place qui travaillent depuis des décennies pour faire avancer les choses.
Que prônez-vous ?
Nous prônons un travail en réseau entre associations, monde médical et parents. Dans l’intérêt de l’enfant, il est important de travailler main dans la main pour réussir à établir un véritable état des lieux, lister les besoins, les inquiétudes, trouver des consensus et pouvoir faire pression sur les institutions si besoin. En tout cas, il est nécessaire d’accompagner ensemble une refonte du système et de ne plus naviguer à vue.
Quelles sont les structures de prise en charge existantes à Brest ?
Depuis 1996, le secteur psychiatrie infanto-juvénile du CHU dispose d’une unité fonctionnelle spécialisée. Cette expérience a permis à l’équipe médicale de mieux percevoir les besoins sur le plan de l’accompagnement des enfants autistes et des familles, ce qui a abouti, en septembre 2006, à la création du Sessad autisme (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile). Il existe également l’hôpital de jour de Bohars et plusieurs IME.
(*) Adapei, Association départementale d’amis et parents d’enfants inadaptés.
Pratique : Commission Autisme de l’Adapei 8, rue Brizeux, à Brest. Prochaine réunion d’information ouverte à tous, le 9 janvier à 20 h 30. Renseignements au 02.98.55.51.43
Pour Marie Le Bihan et Daniel Meunier, « des méthodes expérimentales ne doivent pas être menées en dehors de systèmes encadrés ».
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Nice Matin
mougins-le-haut - Romain est autiste : pour l'aider venez jouer avec lui
http://www.cannes.maville.com/actu/actu ... matin_.jpg[/img]
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l'article adapei
Pour nous, les parents qui avons arrêté de travailler pour consacrer -en gros les 13 heures d'éveil de nos enfants chaque jour (allez, 8h-21h...), 7 jours sur 7 et durant des années à de l'écoute adaptée, stimulation en tout genre, jeux, apprentissages multiples, soins et j'en passe, et sans avoir reçu de formation diplômante (donc non qualifiée de "professionnelle" ?), nous n'en avons pas moins pour autant fait énormément pour nos enfants avec les résultats positifs que l'on sait, et ce aux alentour de 90 heures par semaine ! (je vous fais grâce des heures de documentations sur le net, de la fatigue morale et physique, de l'inquiétude...)
Ce que s'évertuent à faire les bénévoles des 3i (ouf, les parents peuvent respirer et se recharger !) ne représente sous cet angle qu'une portion de temps de 5 heures 30 par jour... au domicile de l'enfant, dans un cadre familier et sécurisant...Ca permet de relativiser ce qu'on appelle "intensif" ! Par ailleurs, si j'ai bien compris, les bénévoles se relaient toutes les 1h ou 1h30. Donc un enfant voit 4 personnes en plus de sa famille par jour, donc de 20 à 25 personnes par semaine. Pas si mal en terme de socialisation douce en vue de développer la capacité des enfants à intégrer l'école, et à côtoyer des gens différents à qui ils apprennent à faire confiance...
Prenons l'exemple concret d'Hugo, qui vit à Camaret sur mer, donc à 75 km de Bohars : il aurait pris un taxi aller et retour, ce qui veut dire 3 heures de temps/jour en voiture - plus 4 heures sur place, avec des "professionnels" qui lui auraient appris à : montrer du doigts, regarder dans les yeux, demander, etc. (c'est pas ça que font les bénévoles ? Les parents ne les guident pas ?) En tout cas, en terme de fatigue, de stress lié aux trajets, je ne suis pas convaincue que Hugo aurait eu beaucoup à gagner à ne pas faire toutes ces choses là chez lui, dans la mesure où j'étais là pour remplir ce rôle...Un relais ponctuel de bénévoles aurait pu être une alternative
Pour ce qui est des centres, ou de certains services d'hôpital de jour, personne n'a jamais dit qu'il fallait les supprimer. Pas même les fondateurs d'autisme espoir (Ce pauvre grand-père, qui a eu le mérite de chercher des solutions ! lui, au moins, il s'est investi...et même s'il n'était pas "formé", moi je lui tire mon chapeau)
En tout cas, les centre, je n'en ai pas entendu que des échos favorables. J'ai même entendu des choses désastreuses, et nous connaissons des parents dont les enfants y ont vécu des expériences violentes émotionnellement. Certains "professionnels" ne sont toujours pas formés à l'autisme, encore moins pour les aspies ou haut-niveau, et continuent d'avoir une approche très "scolaire' et veulent faire de la psychanalyse à tout prix, comme si on en était encore au stade de traiter une psychose infantile résultant de traumatisme !
Et, à moins que certains centres sessad, ime, aient peur de voir s'écrouler leurs effectifs au profit de ce type de prise en charge, ce qui reviendrait à dire qu'ils défendent leur "pré carré", et que donc ils s'opposent à l'émergence de cette technique pour se préserver, je ne vois pas ce qui peut leur faire ombrage...Une fois de plus, pour les enfants qui habitent loin des structures, ou dont un des parents fait le choix de s'occuper intensivement de l'accompagnement de son enfant, la réponse des 3i ne me semble pas incohérente...
Ce débat une fois de plus ressemble à une querelle d'école dont nous avons pu déjà voir les ravages par le passé entre les psychiatres...
Et entre nous, je suis étonnée de ce manque d'ouverture d'esprit.
C'est quoi le contentieux sous-jacent ?
Ce que s'évertuent à faire les bénévoles des 3i (ouf, les parents peuvent respirer et se recharger !) ne représente sous cet angle qu'une portion de temps de 5 heures 30 par jour... au domicile de l'enfant, dans un cadre familier et sécurisant...Ca permet de relativiser ce qu'on appelle "intensif" ! Par ailleurs, si j'ai bien compris, les bénévoles se relaient toutes les 1h ou 1h30. Donc un enfant voit 4 personnes en plus de sa famille par jour, donc de 20 à 25 personnes par semaine. Pas si mal en terme de socialisation douce en vue de développer la capacité des enfants à intégrer l'école, et à côtoyer des gens différents à qui ils apprennent à faire confiance...
Prenons l'exemple concret d'Hugo, qui vit à Camaret sur mer, donc à 75 km de Bohars : il aurait pris un taxi aller et retour, ce qui veut dire 3 heures de temps/jour en voiture - plus 4 heures sur place, avec des "professionnels" qui lui auraient appris à : montrer du doigts, regarder dans les yeux, demander, etc. (c'est pas ça que font les bénévoles ? Les parents ne les guident pas ?) En tout cas, en terme de fatigue, de stress lié aux trajets, je ne suis pas convaincue que Hugo aurait eu beaucoup à gagner à ne pas faire toutes ces choses là chez lui, dans la mesure où j'étais là pour remplir ce rôle...Un relais ponctuel de bénévoles aurait pu être une alternative
Pour ce qui est des centres, ou de certains services d'hôpital de jour, personne n'a jamais dit qu'il fallait les supprimer. Pas même les fondateurs d'autisme espoir (Ce pauvre grand-père, qui a eu le mérite de chercher des solutions ! lui, au moins, il s'est investi...et même s'il n'était pas "formé", moi je lui tire mon chapeau)
En tout cas, les centre, je n'en ai pas entendu que des échos favorables. J'ai même entendu des choses désastreuses, et nous connaissons des parents dont les enfants y ont vécu des expériences violentes émotionnellement. Certains "professionnels" ne sont toujours pas formés à l'autisme, encore moins pour les aspies ou haut-niveau, et continuent d'avoir une approche très "scolaire' et veulent faire de la psychanalyse à tout prix, comme si on en était encore au stade de traiter une psychose infantile résultant de traumatisme !
Et, à moins que certains centres sessad, ime, aient peur de voir s'écrouler leurs effectifs au profit de ce type de prise en charge, ce qui reviendrait à dire qu'ils défendent leur "pré carré", et que donc ils s'opposent à l'émergence de cette technique pour se préserver, je ne vois pas ce qui peut leur faire ombrage...Une fois de plus, pour les enfants qui habitent loin des structures, ou dont un des parents fait le choix de s'occuper intensivement de l'accompagnement de son enfant, la réponse des 3i ne me semble pas incohérente...
Ce débat une fois de plus ressemble à une querelle d'école dont nous avons pu déjà voir les ravages par le passé entre les psychiatres...
Et entre nous, je suis étonnée de ce manque d'ouverture d'esprit.
C'est quoi le contentieux sous-jacent ?
Anne.
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Ah oui : et j'ajouterais, en terme "d'affront aux institutions en place depuis des décennies" qu'il fut un temps où la prise en charge des autistes consistait à les isoler complètement de leur famille, selon la croyance que les parents étaient nuisibles aux-dits enfants !
Ravages ?
Faire évoluer les mentalités commence par apprendre à faire confiance, et à envisager des possibles avec optimisme.
Ravages ?
Faire évoluer les mentalités commence par apprendre à faire confiance, et à envisager des possibles avec optimisme.
Anne.
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Bonjour Anne
Je suis d'accord avec toi. Je me suis fiée à mon instinct pour aider Dominique qui est aujourd'hui en 1ere S. Je me suis souvent battue contre des professionnels qui pensaient détenir tts les vérités. Si je les avais écoutés, Dominique serait aujourd'hui en hopital de jour (je doute donc qu'il aurait pu accèder à une classe de 1ère). Il est cependant suivi ds un CMPP depuis qu'il a sept ans et cela se passe bien.
Je pense que chacun doit avoir le libre choix : si certain sont contents des SESSAD, d'autres y ont vécu des choses éprouvantes.....
Je pense que surtout pour pouvoir comprendre, défendre et aider un enfant, il faut passer beaucoup de temps avec lui or les institutions n'ont pas tjrs le temps. Il vaut donc peut-être mieux la méthode des 3i que rien du tout. Comme tu dis cela contribut à un début de sociabilisation.
Tant que les 3i ne font de tort à personne, je ne vois pas pourquoi il faudrait les remettre en cause. Les parents s'en rendront cpte assez vite par eux-mêmes.
Voilà mon avis sur la question
La maman de Dominique
Je suis d'accord avec toi. Je me suis fiée à mon instinct pour aider Dominique qui est aujourd'hui en 1ere S. Je me suis souvent battue contre des professionnels qui pensaient détenir tts les vérités. Si je les avais écoutés, Dominique serait aujourd'hui en hopital de jour (je doute donc qu'il aurait pu accèder à une classe de 1ère). Il est cependant suivi ds un CMPP depuis qu'il a sept ans et cela se passe bien.
Je pense que chacun doit avoir le libre choix : si certain sont contents des SESSAD, d'autres y ont vécu des choses éprouvantes.....
Je pense que surtout pour pouvoir comprendre, défendre et aider un enfant, il faut passer beaucoup de temps avec lui or les institutions n'ont pas tjrs le temps. Il vaut donc peut-être mieux la méthode des 3i que rien du tout. Comme tu dis cela contribut à un début de sociabilisation.
Tant que les 3i ne font de tort à personne, je ne vois pas pourquoi il faudrait les remettre en cause. Les parents s'en rendront cpte assez vite par eux-mêmes.
Voilà mon avis sur la question
La maman de Dominique
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ce qui me fait réagir...
En fait, ce qui me fait réagir autant, c'est effectivement que cet article, avec les termes un peu condescendants utilisés pour parler du "parent" à l'initiative de la méthode, semble dénigrer le rôle fondamental que nous tenons. Alors mes "réactions" sont dictées par une défense naturelle. En écrivant d'un jet une réponse hier, j'ai oublié de mentionner que bien évidemment tout au long de ces années, et bien qu'ayant fait le choix de me consacrer à Hugo qui avait 3 ans au moment du diagnostic, j'ai été "accompagnée" par le pédopsychiatre qui le suivait depuis la première consultation - Eric Lemonnier, pour ne pas le nommer, une fois par mois, mais surtout chaque fois que j'en ai eu besoin. J'ai bénéficié de conseils, d'encouragements, de pistes d'orientation, et sans doute de cette confiance qu'il me faisait en tant que parent à trouver avec amour et patience les meilleures solutions. Le groupe de parole a été aussi une aide fondamentale, puisque mon enfant étant parmi les plus jeunes, j'ai pu bénéficier également des expériences, tentatives, essais en tout genre des autres parents, qui me rassuraient quand à ma compétence à faire face aux différentes étapes que traversait Hugo.
Il s'avère que Hugo a vu un psychologue en consultation 1 fois par semaine pendant 9 mois environ l'année de ses 4 ans, que son évolution plus que positive n'a pas justifié qu'il continue ensuite, et qu'il n'avait pas besoin d'être suivi par un psychomotricien ou un orthophoniste, mais si ça avait été le cas, bien sûr je l'aurais emmené aux rendez-vous. Ce que j'essaie de dire, c'est que les parents qui font le choix de garder leur enfant chez eux, plutôt que de le confier à une institution (quand la pathologie n'est pas trop lourde et qu'ils n'ont pas la nécessité ou le besoin de continuer à mener leur carrière professionnelle), et d'appliquer avec le relais des bénévoles un programme de stimulation ne le font pas en étant "lâchés dans la nature", sans aller consulter eux aussi avec une régularité d'horloge un "professionnel" référant qualifié, qui fait le bilan de la progression de l'enfant. Et si cela perdure, c'est parce que ça fonctionne bien...Et c'est pourquoi je ne comprend pas la virulence de l'article à l'encontre d'une méthode comme les 3i, qui n'a me semble-t'il jamais eu la prétention d'être une recette miracle, mais qui permet surtout pour les jeunes enfants d'offrir une alternative au placement dans un centre, et les aide visiblement dans le processus de socialisation, avec l'objectif de les préparer à aller à l'école, pour ceux qui le pourront...
Je rappelle qu'il n'y a pas si longtemps, l'école commençait à 6 ans, et que les maternelles accueillaient essentiellement les enfants dont les parents travaillaient - avant cet age, l'instruction et l'éducation, c'était à la maison...
Il s'avère que Hugo a vu un psychologue en consultation 1 fois par semaine pendant 9 mois environ l'année de ses 4 ans, que son évolution plus que positive n'a pas justifié qu'il continue ensuite, et qu'il n'avait pas besoin d'être suivi par un psychomotricien ou un orthophoniste, mais si ça avait été le cas, bien sûr je l'aurais emmené aux rendez-vous. Ce que j'essaie de dire, c'est que les parents qui font le choix de garder leur enfant chez eux, plutôt que de le confier à une institution (quand la pathologie n'est pas trop lourde et qu'ils n'ont pas la nécessité ou le besoin de continuer à mener leur carrière professionnelle), et d'appliquer avec le relais des bénévoles un programme de stimulation ne le font pas en étant "lâchés dans la nature", sans aller consulter eux aussi avec une régularité d'horloge un "professionnel" référant qualifié, qui fait le bilan de la progression de l'enfant. Et si cela perdure, c'est parce que ça fonctionne bien...Et c'est pourquoi je ne comprend pas la virulence de l'article à l'encontre d'une méthode comme les 3i, qui n'a me semble-t'il jamais eu la prétention d'être une recette miracle, mais qui permet surtout pour les jeunes enfants d'offrir une alternative au placement dans un centre, et les aide visiblement dans le processus de socialisation, avec l'objectif de les préparer à aller à l'école, pour ceux qui le pourront...
Je rappelle qu'il n'y a pas si longtemps, l'école commençait à 6 ans, et que les maternelles accueillaient essentiellement les enfants dont les parents travaillaient - avant cet age, l'instruction et l'éducation, c'était à la maison...
Anne.
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"L'Humour, parfois, c'est l'élégance du Désespoir...
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- Localisation : Plougastel-Daoulas
Anne, je suis à 100% d'accord avec toi.!
Chacun est LIBRE de choisir ce qu'il juge être le mieux pour son enfant.
Si mon fils , à l'époque où il ne parlait pas ou si peu, avait eu la chance de rencontrer cette méthode, je l'aurais suivit sans aucune hésitation plutôt que de le laisser 2 jours par semaine dans un centre jour où il y avait pleins de pathologies violentes...
Quand j'y repense, je partais de là-bas en larmes...aucun progrès, pire...une régression terrible.!
La 1ère fois, un des gamins du centre, s'est jeté sur moi et m'a mordue à la cuisse.!Il a fallu l'intervention de 2 éducs pour me libérer de cet enfant accroché avec ses dents.!!!!
Imaginez , que j'ai dû laisser mon Léo (doux comme un agneau) là-bas.!
Que risque-t-on de pire que ça avec les 3i?
Je réprouve de tout mon être cet article que je juge méprisant et irrespectueux du libre choix des parents.!
Et oui Anne, tu as entièrement raison, nous parents non diplômés sommes parfois (souvent?) plus au courant de la pathologie de nos enfants et souvent plus efficaces aussi.!
Pourquoi?
Parceque nous sommes les mieux placés pour les aimer...
Des bénévoles qui décident par pure gentillesse et dévouement ,d'aider des autistes seront bien plus efficaces que certains psy qui croient tout savoir avec leurs vieilles méthodes qui n'ont fait aucune preuve jusqu'à maintenant.!
Je suis persuadée de cela et ce, grâce à notre AVs par exemple.
Cette jeune fille n'était évidemment pas formée.En revanche, ça se voit qu'elle aime les enfants et qu'elle a envie d'aider ceux qui souffrent.Elle fait preuve d'humanité, de respect , de gentillesse et d'une intuition incroyable.
D'elle même en écoutant, en se documentant et surtout en étant motivée,elle a trouvé des astuces spectaculaires pour aider Léo à l'école....ET CA MARCHE.!
Et puis, je vois qu'elle aime aussi Léo qui le lui rend bien.!Alors, franchement, les diplômes de psy....Pffff.
Ce que j'ai vu des pros : c'est prendre des notes, observer....résultat????
Que dalle.!
Pardon, je suis énervée par ce qui vient de se produire avec cet article.
Merci de m'avoir lue.!
Chacun est LIBRE de choisir ce qu'il juge être le mieux pour son enfant.
Si mon fils , à l'époque où il ne parlait pas ou si peu, avait eu la chance de rencontrer cette méthode, je l'aurais suivit sans aucune hésitation plutôt que de le laisser 2 jours par semaine dans un centre jour où il y avait pleins de pathologies violentes...
Quand j'y repense, je partais de là-bas en larmes...aucun progrès, pire...une régression terrible.!
La 1ère fois, un des gamins du centre, s'est jeté sur moi et m'a mordue à la cuisse.!Il a fallu l'intervention de 2 éducs pour me libérer de cet enfant accroché avec ses dents.!!!!
Imaginez , que j'ai dû laisser mon Léo (doux comme un agneau) là-bas.!
Que risque-t-on de pire que ça avec les 3i?
Je réprouve de tout mon être cet article que je juge méprisant et irrespectueux du libre choix des parents.!
Et oui Anne, tu as entièrement raison, nous parents non diplômés sommes parfois (souvent?) plus au courant de la pathologie de nos enfants et souvent plus efficaces aussi.!
Pourquoi?
Parceque nous sommes les mieux placés pour les aimer...
Des bénévoles qui décident par pure gentillesse et dévouement ,d'aider des autistes seront bien plus efficaces que certains psy qui croient tout savoir avec leurs vieilles méthodes qui n'ont fait aucune preuve jusqu'à maintenant.!
Je suis persuadée de cela et ce, grâce à notre AVs par exemple.
Cette jeune fille n'était évidemment pas formée.En revanche, ça se voit qu'elle aime les enfants et qu'elle a envie d'aider ceux qui souffrent.Elle fait preuve d'humanité, de respect , de gentillesse et d'une intuition incroyable.
D'elle même en écoutant, en se documentant et surtout en étant motivée,elle a trouvé des astuces spectaculaires pour aider Léo à l'école....ET CA MARCHE.!
Et puis, je vois qu'elle aime aussi Léo qui le lui rend bien.!Alors, franchement, les diplômes de psy....Pffff.
Ce que j'ai vu des pros : c'est prendre des notes, observer....résultat????
Que dalle.!
Pardon, je suis énervée par ce qui vient de se produire avec cet article.
Merci de m'avoir lue.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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- Habitué
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Ouf ça fait du bien de lire vos réactions.
Je suis de tout coeur avec vous, et réagit comme vous.
Sur un autre forum une tenante de la méthode ABA s'écriait à propos de 3i que c'étaient des bénévoles et que les personnels de la méthode ABA étaient des personnes FORMEES.
Nous qui avons de grands aspis si nous avions dû attendre après les personnes "formées" nos enfants seraient encore en hôpital psy et ces jeunettes ne pourraient pas s'écrier ainsi.
Car c'est bien nous les personnes non-formées, qui avons fait évoluer les mentalités.
Je n'ai jamais été pour être tenant d'une seule méthode. Avec nos aspis il faut s'adapter.
Bon ! Faut que je me reprenne j'ai le blues
Anne-Marie
Je suis de tout coeur avec vous, et réagit comme vous.
Sur un autre forum une tenante de la méthode ABA s'écriait à propos de 3i que c'étaient des bénévoles et que les personnels de la méthode ABA étaient des personnes FORMEES.
Nous qui avons de grands aspis si nous avions dû attendre après les personnes "formées" nos enfants seraient encore en hôpital psy et ces jeunettes ne pourraient pas s'écrier ainsi.
Car c'est bien nous les personnes non-formées, qui avons fait évoluer les mentalités.
Je n'ai jamais été pour être tenant d'une seule méthode. Avec nos aspis il faut s'adapter.
Bon ! Faut que je me reprenne j'ai le blues
Anne-Marie
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- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
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J'approuve moi aussi vos réactions. Sans m'étendre sur ce sujet, je voudrais juste, au passage rendre hommage à l'AVS de Léo. Elle s'occupe également d'un élève de mon collège. J'ai pu mesurer tout son investissement et me rendre compte de ses qualités pédagogiques. Tout ça sans avoir de statut ni de salaire décent. Chapeau !
L'indécence, c'est au Ministère qu'elle se trouve... j'ai honte pour cette jeune fille.
L'indécence, c'est au Ministère qu'elle se trouve... j'ai honte pour cette jeune fille.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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- Intarissable
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- Localisation : Plougastel-Daoulas
BIEN DIT Chris.!
C'est bien la preuve qu'être formé ne suffit pas à bien faire son boulot.!!!
Une personne aimante , bienveillante et motivée est un gage de bon fonctionnement.!
Quant au ministère.....arghhh...je m'étrangle.!!!!
C'est bien la preuve qu'être formé ne suffit pas à bien faire son boulot.!!!
Une personne aimante , bienveillante et motivée est un gage de bon fonctionnement.!
Quant au ministère.....arghhh...je m'étrangle.!!!!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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- Intarissable
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Je voulais juste réagir sur les termes que tu as employés, Murielle : " Chacun est LIBRE de choisir ce qu'il juge être le mieux pour son enfant "
Je pense que ce choix, quand on l'a, est un luxe que beaucoup de parents n'ont pas. En fait, on fait avec ce qui existe dans un espace géographique proche, avec ce qu'on pense être bien pour son enfant, avec nos petites connaissances, nos tatonnements, etc... Pour avoir un libre choix, faudrait-il encore que plusieurs solutions s'offrent à nous, ce qui est très très loin d'être le cas... et avoir aussi les compétences nécessaires pour justement faire le bon choix, en tout cas, celui qui convient le mieux à notre enfant... et là, on est encore dans la science fiction ( enfin, c'est mon humble avis.... )
Je pense que ce choix, quand on l'a, est un luxe que beaucoup de parents n'ont pas. En fait, on fait avec ce qui existe dans un espace géographique proche, avec ce qu'on pense être bien pour son enfant, avec nos petites connaissances, nos tatonnements, etc... Pour avoir un libre choix, faudrait-il encore que plusieurs solutions s'offrent à nous, ce qui est très très loin d'être le cas... et avoir aussi les compétences nécessaires pour justement faire le bon choix, en tout cas, celui qui convient le mieux à notre enfant... et là, on est encore dans la science fiction ( enfin, c'est mon humble avis.... )
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- Intarissable
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- Localisation : Plougastel-Daoulas
C'est très juste ce que tu dis Brigitte...
Et oui, quand on a plusieurs solutions, c'est mieux....
Je comprends tout à fait.!
Bises et à samedi.!
Et oui, quand on a plusieurs solutions, c'est mieux....
Je comprends tout à fait.!
Bises et à samedi.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Savoir profiter du moment présent ,
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