manu a écrit :Non, quant tu as écris ça il n'était pas encore intervenu!
Bon je me suis fait eu.
C'est à cette ligne là que je pensais que tu te référais:
Benoit a écrit :(C'est bien là que tu veux m'emmener ?)
Je ne vois pas quand j'ai pu faire l'adéquation entre sociopathe narcissique et pervers narcissique mais comme tu maîtrises mieux que moi les boutons de citation, ça m'interesse de comprendre ton cheminement pour y arriver (à cette interprétation).
Dans le sens - comment je peux m'améliorer dans la précision pour éviter de prêter le flanc à ces sous-entendus.
Vu la désorganisation que ça risquerait de causer sur le fil, tu peux m'écrire en PM. (N'attends pas une réponse immédiate, à cause des vacances je vais être moins présent ... du coup tu peux prendre ton temps)
Manu a écrit :Il ne faut pas pour autant confondre difficulté et désintérêt [...]
Socio-apathique (au sens de non intéressé par les interactions sociales) je pense que ça peut convenir à certaines aspies, si. Dans la conversation, Attwood dit bien qu'on peut être aspi et placer les interactions en fin de liste, comme Omega l'a je crois écrit ailleurs sur le forum.
Ceci dit, il faut peut être que je définisse ce que je comprends par "interactions sociales" (indice : rajoutes creuses /sans-objet derrière).
Et bien sûr, rien n'empêche d'autres Aspi d'être intéressé par les interactions sociales.
Au dela de cela, dans l'idée de se bâtir une "persona" (toujours l'interview) il y a quelque part la manifestation d'une forme d'intérêt pour la chose sociale, oui, mais à mon avis c'est plus du mimétisme. L'"intérêt" est une conséquence, - comme dans : mon but en vrai c'est d'avoir du succès avec les garçons, les autres filles qui réussissent ont tel et tel comportement dans les interactions sociales, je vais endosser le rôle).
Pour poser une question que les NT peuvent comprendre, un (bon) acteur a t il besoin d'avoir un intérêt social, ou un intérêt pour le "jeu" ?
Je n'ai pas vu toute la vidéo de S. Blackburn, mais de loin il me semble qu'entre dans la catégorie des "verbeux" (comme A.C. Damaggio pour raccrocher à un exemple qui m'est plus familier). Ca n'empêche pas qu'il existe une catégorie de "écriveux".
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Fin de la parenthèse, je reprends le fil de la discussion.
Manu a écrit :Les asperger sont en moyenne maladroit sur les premier, vas pour ton axe a ce niveau là, de très avenant quitte a ce que ce soit de travers, a une apparente indifférence que tu appellerais alors apathie.
Le fait de ne pas saisir le "contexte" (culturel/social/etc..) du moins "intuitivement" peut être source je crois de maladresse chez tous les aspi. Ca n'empêche pas à certains d'être en capacité de pouvoir s'améliorer
Ceci dit, le fait d'être prévenant, gentil, attentionné, poli, d'avoir des idées (des utopies?) sur la "société", voire même d'apprécier le "badinage" (je relie ceci au "role", à l'attrait de certain pour l'absurde et les paradoxes) n'est pas pour moi du "social", ou du "sens social".
Quelque part l'"apathie" c'est pour moi le défaut dans le médium (de communication).
Pareil pour l'empathie (mais là il y a le problème des définitions du mot, qui généralement est synonyme de prévenant, gentil et attentionné).
{Edition: j'écris pareil, en fait, c'est trop raccourci, ce que je veux dire c'est pareil, l'empathie tel que définie dans ma parenthèse n'est pas du "social" mais l'empathie dans le sens de celle qui manque aux aspies (cf la littérature scientifique) ça oui c'est du médium "social" }