En effet j’ai eu des réponses ou des aiguillages efficaces en moins de 48h. Bravo !

Et vous m’avez conforté dans l’idée de rester vigilants. Mars, j’ai bien suivi le lien proposé. En effet il existe des diagnostics associés. Ce qui m’a surtout rassurée c’est de lire dans ce texte que des traitements tels que celui que prend notre fils (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) sont prescrits si besoin à des personnes diagnostiquées autistes. C’est le traitement habituel dans les dépressions et anxiété chronique, puisque nous savons maintenant que la sérotonine a un rôle majeur. Dans un cas tel que notre fils je me posais tout de même des questions, d’autant plus qu’il est jeune. (En fait en temps que médecin il faudrait peut-être se poser la question inverse, quand les IRS soulagent mais ne traitent pas complètement…)
De même si je comprends bien, il est reconnu efficace de commencer par baisser le seuil de stress afin de pouvoir proposer de l’aide concrète. Ce que nous avions compris intuitivement mais c’est bien de le lire ! Et puis pourquoi se passer de moyens de soulager la souffrance ? Avant traitement médicamenteux notre fils avait commencé à évoluer mais se « bloquait » encore très rapidement. Maintenant il s’exprime, il négocie, on s’explique. On observe qu’il utilise et s’approprie des méthodologies, à la maison et en classe. Ce n’est pas gagné mais on avance !
J’ai oublié de dire une chose importante, c’est que ma famille est à fort potentiel T.O.C (nombreux cas). Mais même dans ce contexte notre fils semble « atypique ». Effectivement, Jean, je suis persuadée qu’il faut s’échanger (par contact virtuel ou concret !) toutes les prises en charge existantes en restant très prudents en fonction de la personnalité de chacun, et du stade d’évolution. Je crois aussi que beaucoup de choses dépendent de la bonne personne, la bonne rencontre, au bon moment…Ce qui justifierait de former un grand nombre de personnes. ..
Quand à l’adolescence et ses hormones, Maho-Suzanne, la vieille qui blatère (j’adore !), pour l’instant le comportement relationnel de notre fils reste très timide. Par contre, chose très importante, il prend de plus en plus soin de son aspect extérieur. Accaparé par ses angoisses, se laver, se coiffer, se présenter etc. étaient bien peu de choses pour lui, bien qu’ il souffrait des moqueries des autres jeunes. Maintenant c’est bien différent ! et pas seulement à cause ou depuis les médicaments ! Et puis il met en évidence la photo de classe dans sa chambre, il se souvient des prénoms de ses camarades, même ceux des filles. La prochaine étape étant de leur demander leur numéro de téléphone ou leur adresse de messagerie !
Bonnes chances tout dans ce que vous entreprenez à tous ! A bientôt !