D'après ce lien de handicap international qui compare les quartes modèles du handicap, le coup de bip pour des aveugles au feu ferrait effectivement partie d'une réponse par le modèle social, mais pour une part seulement, celle des obstacles liées a l'environnement, sachant qu'il y en a deux autre : les obstacles psychologiques et les obstacles liées au institutions.
Ce qui m'étonne c'est que les modèles caritatifs et médicaux sont a peut près dénigré comme s'il impliquait nécessairement un regard condescendant. Cette façon de présenter les autres modèles me laisse penser que dans certain cas, peut être, le modèle social et les idées qu'il véhicules sont effectivement lié a une remise en cause de la défaillance médicale.
Ca serrait dommage je pense, on perdrait de la force du message de cette idée.
Je crois que le livre d’Alexandre Jolien, "Eloge de la faiblesse" est un parcours de l'espace qui sépares les deux conceptions.
Il part dans un dialogue imaginaire avec Socrate à la conquête de la reconnaissance de son handicap et de l'espace qui le sépare du monde commun. Et dans le dialogue imaginé avec le philosophe il passe par l'acceptation de sa singularité pour lui même se ressentir comme appartenant au même monde commun et a sont tour être apte a accepter les singularités des autres.
Pour moi ce modèle social peut porter très bien cette énergie d'aboutir a un niveau de reconnaissance mutuelle, comme il peut être utilisé a rebours de son propre sens comme un refus d'effectuer le parcours représenté dans ce livre.
Le modèle social du handicap
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Re: Le modèle social du handicap
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Re: Le modèle social du handicap
Très intéressante cette page.manu a écrit :D'après ce lien de handicap international qui compare les quartes modèles du handicap, le coup de bip pour des aveugles au feu ferrait effectivement partie d'une réponse par le modèle social, (...)
Le dispositif technique de traversée me parait une réponse approprié à un problème réel, et donc social :
- S'il n'y a personne pour l'aider à traverser, le handicapé peut tout de même traverser.
Si ça l'emmerde qu'on l'aide à traverser (en cas d'overdose de compassion reçue), il peut être autonome pour traverser.
A relire l'article original, il regroupe ou confond pour partie le caritatif et le médical, je pense (selon l'idée qu'on se fait qu'il s'agit de points de vue apparentés), il décrit en particulier l'appropriation "par pression extérieure" du point de vue caritatif par la personne déficiente.
Je pense que c'est largement sous entendu dans les schémas. Ainsi que l'absence de volonté de faire des efforts (il doit être malheureux, il faut le mettre en institution) pour "déléguer" le problème.manu a écrit : Ce qui m'étonne c'est que les modèles caritatifs et médicaux sont a peut près dénigré comme s'il impliquait nécessairement un regard condescendant.
Ceci dit, je ne crois pas que le modèle social empêche la compassion et les soins médicaux.
Parce que le but de la majorité des gens c'est d'avoir le contrôle de sa propre vie, et c'est précisément l'angle à travers lequel l'article anglais attaque les deux autres modèles.
Je pense même que le modèle social est largement inclus dans le modèle du droit, parce que sans réel accompagnement des mentalités, la contrainte sociale n'est que celà, une contrainte (d'autant moins acceptée qu'elle est contraignante).
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Re: Le modèle social du handicap
[Ce message a été posté en même temps que le précédant, enfin écrit avant et posté après, sûrement qu'il n'est pas passé pour ça, je suis allé le retrouver et je le renvoie maintenant mais il ne répond donc pas au dernier message]
Le problème de l'exclusion est celui qui est le sur-problème mis en avant par le modèle social, c'est bien, mais si c'est au détriment de l’acceptation des incapacité, alors c'est mal.
Tu continue a le faire, je continue a te dire que nous ne somme pas d'accord pour cette raison, car contrairement a toi je ne pense pas qu'un défaut de connexion des synapse ne crée pas des difficultés macroscopique, des défaillances e fonctionnement, pour la personne même seule, même sent l'effet appesantissant de la société.
D'un coté défaillance réelle, a s'occuper de soit seul déjà pour certain, a survivre tout simplement s'il ny a pas intervention externe, c'est du handicap existant et non créé par le groupe, et il ne doit pas être mis a l'indexe par la notion de modèle sociale.
Et de l'autre un handicap effectivement créé par l'exclusion, et par la même, et, c'est aussi important, un handicap de l'ensemble social, handicapé par le défaut d'inclusion d'un de ces membre dont l'adaptation propre est un atout dont la société se prive elle même.
Si on efface le handicap propre à l'individu hors contexte social, alors on accède pas au problème que vise a mettre en évidence cette distinction des modèles, et il ne reste plus qu'un tremplin pour le dénis.
il ne me semble toujours pas.Benoit a écrit :Je pense au contraire que si. (la suite plus bas)manu a écrit : Tu répond oui en défendent la dérive que je critique.
Déficience et non apprentissage ça n'a rien a voir et c'est justement pas le sujet. ...
Si, d'une incapacité a comprendre l'autre selon le modèle commun. C'est pas un handicap créé par l'autre.Benoit a écrit :Il s'agit là d'instruments défaillants. Pas d'une incapacité à comprendre.
Le problème c'est la déficience et ces effets perceptible bien sur, et on ne peut pas lui substituer un problème qui ne serrait que de l'exclusion.Benoit a écrit :Le problème ce n'est pas la déficience. Celle là, les gens ne devraient pas être en mesure de la percevoir.
Le problème c'est l'exclusion.
Le problème de l'exclusion est celui qui est le sur-problème mis en avant par le modèle social, c'est bien, mais si c'est au détriment de l’acceptation des incapacité, alors c'est mal.
Tu continue a le faire, je continue a te dire que nous ne somme pas d'accord pour cette raison, car contrairement a toi je ne pense pas qu'un défaut de connexion des synapse ne crée pas des difficultés macroscopique, des défaillances e fonctionnement, pour la personne même seule, même sent l'effet appesantissant de la société.
Comme quoi un handicap existe en l'absence du groupe social qui en l’occurrence le compense par un système éducatif.Benoit a écrit :Les thérapies comportementalistes par exemple peuvent permettre à certains d'accéder à certaines compétences "innées" pour les personnes qui n'ont pas le "défaut physiologique".
D'un coté défaillance réelle, a s'occuper de soit seul déjà pour certain, a survivre tout simplement s'il ny a pas intervention externe, c'est du handicap existant et non créé par le groupe, et il ne doit pas être mis a l'indexe par la notion de modèle sociale.
Et de l'autre un handicap effectivement créé par l'exclusion, et par la même, et, c'est aussi important, un handicap de l'ensemble social, handicapé par le défaut d'inclusion d'un de ces membre dont l'adaptation propre est un atout dont la société se prive elle même.
Si on efface le handicap propre à l'individu hors contexte social, alors on accède pas au problème que vise a mettre en évidence cette distinction des modèles, et il ne reste plus qu'un tremplin pour le dénis.
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